Salut la compagnie !
Alors avec tout ce que je blablate sur ce blog vous comprendrez sûrement que les antibiotiques ne sont d’aucun secours en cas de cystites récidivantes post-coïtales et/ou hormonaux-dépendantes.
Et si vous n’avez pas compris, je vous explique en deux mots pourquoi (je ne me lasse jamais).
Parce que les antibiotiques ont une fâcheuse tendance à décimer les bactéries… les mauvaises ok mais aussi les bonnes.
Du coup, sur leur passage, les flores physiologiques diminuent, diminuent, diminuent jusqu’à devenir insuffisantes pour nous protéger efficacement contre les attaques bactériennes. Morale de l’histoire, certaines migrations bactériennes (de l’intestin ou du vagin vers la vessie) sont dues… j’vous l’donne en mille : aux antibiotiques eux-mêmes ! Du style « comment prendre un traitement contre-productif en 3 leçons »…
Parce que les antibiotiques ont un effet « bactéricide » sur les bactéries pathogènes présentes dans la vessie en cas d’infection urinaire.
Vous me direz « très bien c’est un peu ce qu’on leur demande ». Certes, mais le hic de cet effet c’est qu’en faisant exploser les bactéries pathogènes, ils “font gicler” (on se croirait dans un film d’horreur) dans la vessie et sur ses parois toutes les substances contenues dans les bactéries dont certaines sont de véritables toxines qui vont s’agripper à la muqueuse vésicale et y adhérer durablement, augmenter l’inflammation des parois (la douleur donc) et, sans doute, contribuer à fragiliser la muqueuse. Du coup, lorsque la cystite est hormonaux-dépendante et qu’il faut faire attention à agresser le moins possible la muqueuse vésicale pour éviter l’inflammation et ne pas « l’éroder » ben… comment dire… une pluie de toxines bien irritantes c’est pas la panacée) !
Alors voilà donc un petit aperçu de ce qui se trame à notre insu dans la sphère uro-génitale à partir du moment où l’on commence à mettre le doigt dans l’engrenage du cercle vicieux cystite => antibiotique => inflammation / sensibilité [et compagnie].
1 Comment
Osmose_74
30 mai 2018Salut Gigi,
Merci pour tes précieux conseils. Grace à toi, à ma volonté d’enfer et au D-mannose, j’ai réussi à me débarrasser de mes 4 dernières cystites post-coïtales (en cause le E. Coli) qui ont lieu spécialement en période pré-mentruelle.
Il me reste maintenant à trouver la solution pour ne plus faire du curatif mais bel et bien du préventif.
Pour cela, je dois encore affiner les doses et la fréquence des prises de D-mannose et continuer de restaurer mes muqueuses uro-génitales et ma flore vaginale complètement bousillées par des années d’antibiotiques.
Je pense que certains probiotiques spécifiques m’aident bien en ce moment.
A bientôt pour te dire j’espère que je suis enfin guérie après 25 ans de galère intermittente.