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Troubles uro-gynécologiques et axe intestin-cerveau : un cercle vicieux

Troubles uro-gynécologiques et axe intestin-cerveau : un cercle vicieux

L’axe intestin-cerveaux est un réseau dense de connexions à double sens entre système nerveux central et entérique qui, lorsqu’il est en état d’équilibre, garantit un bien-être psychophysique optimal pour le sujet.

Toutefois ils existent des situations où ce dense réseau d’échanges neurochimiques est compromis entrainant des changements dans les réponses physiologiques.

D’un côté, les infections touchant la zone urogénitale sont souvent corrélées à une modification du microbiote intestinal ; notamment on constate des comorbidités avec les troubles intestinaux, tels que le Syndrome de l’Intestin Irritable (SII), les maladies inflammatoires intestinales (MICI), pullulation bactérienne de l’intestin grêle (SIBO) et Syndrome de l’intestin hyperperméable (Leaky Gut Syndrome). Ces troubles pouvant perturber l’intégrité de l’épithélium intestinal entrainent une malabsorption d’éléments essentiels accompagnée par une relative carence organique, réabsorption de substance toxiques, pullulation et potentielle colonisation de bactéries pathogènes, affaiblissement du système immunitaire.

De l’autre, les femmes souffrant d’infections bactériennes ou fongiques chroniques sont souvent soumises à des thérapies antibiotiques et / ou antifongiques qui ne contribuent qu’à appauvrir ultérieurement le microbiote intestinal perturbant son équilibre physiologique.

Dans ces situations la communication neurochimique entre intestin et cerveaux est compromise et les répercussions sur le bienêtre psycho-physique peuvent devenir significatives :

  • un microbiote altéré et une barrière intestinale endommagée peuvent entrainer la translocation bactérienne (migration)
  • des niveaux augmentés de cytokines pro-inflammatoires locaux et systémiques peuvent causer une altération dans la libération de sérotonine et d’autres neurotransmetteurs

Ces processus peuvent induire des changements dans la transmission afférente déterminant un dysfonctionnement dans les communications de l’intestin au cerveau. Sur le long terme ces éléments peuvent amener à une dysrégulation des circuits cérébraux d’élaboration et modulation de la douleur, de l’humeur et des rythmes sommeil-vieille, en créant un cercle vicieux d’interactions et d’échanges neurochimiques disadaptifs entre intestin et cerveau.

Les infections urogénitales récurrentes ont donc de répercussions au niveau physique mais peuvent amener à des conséquences graves également sur le plan psychologique et social. Voilà pourquoi leur prise en charge nécessite avant tout une approche personnalisée et une analyse initiale soigneuse des troubles et leurs impacts pour prévoir une approche personnalisée et multimodales, construite sur la base de l’histoire clinique de la patiente, de l’évaluation des examens diagnostiques, tenant en considération les facteurs prédisposants et précipitants.

Les points-clé d’une telle prise en charge seront donc :

  • Réduire ou prévenir les facteurs prédisposants et précipitants
  • Agir de façon décisive sur la composante bactérienne, fongique ou inflammatoire, prévenant les épisodes récidivants
  • Restaurer l’équilibre physiologique de la flore bactérienne, en garantissant l’intégrité de la paroi intestinale
  • Réduire l’hypertonus de la musculature du plancher pelvien (si présent)

Pour approfondir le sujet :

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