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Sténose urétrale et dilatation de l’urètre

Sténose urétrale et dilatation de l’urètre

Définition
La sténose urétrale correspond à un rétrécissement du diamètre et/ou de la longueur de l’urètre (canal qui permet d’évacuer l’urine hors de la vessie).

C’est une complication rare mais possible en cas d’urétrite ou de cystites récidivantes.

Conséquences
La sténose se manifeste souvent par une gêne mictionnelle systématique : brulures à la miction et dysurie (difficultés à vidanger complètement la vessie).

On note parfois aussi un jet affaibli ou altéré (par à coup).
De plus, la sténose urétrale s’accompagne souvent par une contracture involontaire en fin de miction qui se met en place progressivement en raison de la peur de la douleur et peut conduire à des complications nécessitant une prise en charge de rééducation pelvienne.
Enfin, la sténose urétrale est à l’origine de la formation d’un résidu urinaire post-mictionnel (petite quantité d’urine qui persiste dans la vessie malgré la miction) qui entrainera une augmentation de la fréquence des mictions et rend le milieu propice à la prolifération bactérienne.
Les conséquences de la sténose urétrale constituent donc elles-mêmes des facteurs prédisposants de la cystite bactérienne et son existence met donc en place un cercle vicieux qui va aggraver la problématique.

Prise en charge
En présence d’une suspicion de sténose urétrale il est impératif de mettre en œuvre rapidement des mesures:

Diagnostiques
Un examen urodynamique (cystotcopie) permet de confirmer ou infirmer ce diagnostic et, au besoin, procéder à une dilatation de l’urètre pour lui faire retrouver un diamètre ad hoc pour des mictions normalisées.

Préventives
Afin d’éviter la complication de la cystite et/ou de l’urétrite en sténose de l’urètre, il est indispensable de trouver une solution durable pour prévenir et stopper les épisodes aigus.

Une prise prophylactique de D-Mannose (en forme d’Ausilium Forte) à raison de 2g à 3g par jour est une première mesure préventive utile pour neutraliser et éliminer les germes uropathogènes dont la présence est facilitée par le résidu mictionnel. Cette approche, pour être complète et efficace, sera à intégrer avec les mesures préventives adaptées aux facteurs prédiposants et précipitants des épisodes aigus.

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