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Syndrome prémenstruel et hyperactivité vésicale (cystite abactérienne) : clés de lecture

Chers lecteurs,
Comme souvent désormais, cet article nait d’une question posée sur notre groupe Facebook « Cystite récidivante » que je partage ci-dessous :

Ma question concerne les “fausses envie d’uriner”. C’est à dire quand on croit que la vessie est pleine, mais pas du tout. C’est non douloureux et sans aucun rapport avec une infection. J’ai constaté que cette fausse envie est largement présente et amplifiée avec le début des menstruations, durant le SPM (syndrome pré-menstruel).

Pour répondre ici, j’ai repris des concepts de l’article au sujet du cycle hormonal et les ai reformulé pour une meilleure compréhension.
1. Le cycle menstruel féminin est commandé par une série de stimuli hormonaux qui se présentent sous forme d’une courbe en sinusoïde (qui monte et descend), notamment pour la production d’œstrogènes :

  • augmentés en phase folliculaire, de la fin des menstruations jusqu’à l’ovulation
  • progressivement réduits en phase lutéale, post-ovulation jusqu’aux nouvelles menstruations

2. Les œstrogènes sont, caricaturalement, des “pro-trophiques”.
Ces hormones stimulent la croissance des tissus dans leur épaisseur (le trophisme donc), elles les rendent plus “pulpeux”. Et leur impact en ce sens s’applique :

3. Dans la période prémenstruelle, lorsque le taux d’œstrogènes rejoint son niveau minimum, le trophisme vésical est donc réduit. Cela signifie que les propriétés de muqueuse urothéliale s’amoindrissent avec pour conséquences :

  • une perte d’élasticité
  • une perte de souplesse
  • un “affinement” (nous sommes à une échelle inférieure à 1mm)

Concrètement, ce trophisme amenuisé conduit la vessie à :

  • Une moindre capacité de distension : elle pourra accueillir un volume d’urine réduit par rapport aux autres périodes du cycle ; son rôle de “réservoir” est donc réduit
  • Une plus grande irritabilité : sa paroi étant plus fine, elle sera plus sensible vis-à-vis de la composition des urines (acidité, présence d’excitants ou toxines) et aura tendance à vouloir “se débarrasser” rapidement d’un contenu irritant et gênant. Pensez par exemple au duo : SPM + vin blanc 

Ces deux répercussions du syndrome prémenstruel sur la capacité de réservoir de la vessie se traduisent donc par des mictions plus fréquentes pour des volumes plus petits.

Pour combattre ce phénomène, il est possible de soutenir la fonctionnalité urinaire et mictionnelle au travers une série de mesures spécifiquement ciblées sur la période prémenstruelle :

  • consommation de tisanes apaisantes et émollientes pour les voies urinaires (non ne parlons pas ici de propriétés antiseptiques mais bien d’une action apaisante)
  • choix d’une alimentation peu agressive (opter pour une diète végétarienne peut changer la donne), dépourvu d’excitants ou irritants des voies urinaires
  • hydratation abondante et régulière
  • soutien de la muqueuse, son élasticité et intégrité par une supplémentation en glycosaminoglycanes et anti-inflammatoires naturels (Dimannart est ici parfait)
  • selon l’intensité de la pollakiurie et le niveau de “handicap” qu’elle représente, il est possible également d’envisager une supplémentation en magnésium pour combattre également la spasmodicité du SPM associé

Espérant que ces éclaircissements et conseils vous soient utiles, de tout cœur avec vous ❤

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