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Action du D-Mannose sur le transit

Salut la Compagnie !

Aujourd’hui je re-partage avec vous une réponse et des explications déjà laissés sur un célèbre forum santé 😉 à propos d’un effet “laxatif” du D-Mannose.
Le D-mannose c’est un sucre. Mais, à la différence du glucose ou du saccharose, c’est un sucre que notre corps ne sait pas transformer en calories: chic! On parle de “monosaccharide non assimilable” (pour sortir mon jargon médical).
Du coup que se passe-t-il quand on consomme du D-Mannose?
Et bien il ne va pas du tout être digéré et il va arriver dans les intestins tel quel : la molécule n’est absolument pas modifiée. En gros, tranquillou il traverse successivement bouche, estomac, intestin grêle… sans broncher.
Le côté positif c’est que, de cette façon, le D-Mannose qui passe dans le sang pour ensuite se retrouver dans la vessie (filtration rénale) est “fonctionnel”. Je veux dire par là qu’il est en mesure de se lier aux bactéries pathogènes qu’il va rencontrer pour les éliminer. Du coup, le fait d’être non assimilable c’est “THE” avantage de cette substance pour se débarrasser des bactéries en cas de cystite.
Le “revers de la médaille” c’est que les sucres non digérés qui arrivent dans les intestins ont tendance à provoquer un appel d’eau. Du coup, la prise de D-Mannose est parfois accompagnée de gaz, selles plus “molles” ou même liquides (c’est rare) les premiers jours… glamour ! En général, le corps s’habitue assez bien à ce changement et fait les “réglages” nécessaires pour.
Je me rappelle que cela m’avais surtout fait mal au ventre mais ça n’avait pas duré plus d’une semaine (et dans mon cas un laxatif n’était pas superflu à l’époque).
C’est vrai que certaines personnes sont plus sensibles (dysbiose intestinale à cause des antibiothérapies “à gogo”, constipation chronique, intolérance au gluten ou au lactose, candidose intestinale, alimentation déséquilibrée), mais alors le “coupable” n’est pas le D-Mannose.
Si le corps ne s’habitue pas à ce changement, il existe quand même (et heureusement) des petits “trucs” pour résoudre ce phénomène :

  • ne pas dépasser un dosage de 1g (1000mg) de D-Mannose à chaque prise
  • ne pas prendre le D-Mannose de façon trop rapprochée (1g toutes les 2/3h suffit même en cas de grosse cystite) ; en gros ne pas suivre les conseils de certains labo qui parle de “grosse cuillère à soupe” toutes les heures en cas de crise par exemple !
  • prendre des probiotiques avec le D-Mannose si on pense avoir une dysbiose. Attention les probiotiques c’est aux repas, le D-Mannose en dehors… pfff c’est compliqué tout ca
  • limiter les aliments qui fermentent pour éviter les cocktails détonants au niveau intestinal  (levures, champignons, choux, légumes secs) et, de manière plus général, soigner son alimentation
  • bien éloigner la prise de D-Mannose des repas (laisser au moins 2h entre l’un et l’autre)
  • éviter les boissons trop minéralisées (genre ne pas boire des barriques d’Hepar en cas de cystite)

Et si vraiment rien n’y fait, il y a la solution du D-Mannose en sublingual (bénit soi Deakos qui l’a inventé): le D-MannOro!! Et oui, comme l’absorption se fait sous la langue, le D-Mannose ne passe pas par la “case” intestins, pas de rappel d’eau…

GiGi

Ex-cystiteuse et professionnelle de santé !

1 Comment

  • Fuse
    31 octobre 2020

    « Attention les probiotiques c’est aux repas »

    Ça doit dépendre, parce que les miens disent “between meals or on an empty stomach”.

    Reply

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