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Le témoignage de Myriam : cystite et microbiote intestinal

Je voulais vous donner un petit topo sur les désagréments causés par nos chères petites bactéries intestinales qui, je pense, provoquent sans le vouloir, des cystites [et compagnie] répétitives et incessantes comme ça été mon cas.

Connaitre le microbiote intestinal
Il est important de connaître le fonctionnement de notre corps et surtout de savoir et comprendre pourquoi ces chères petites bêbêtes décident un jour de passer du côté obscur des intestins…
Avant tout, sachez qu’il existe un nombre incroyable de bactéries dans nos intestins. Ci-joint un lien très intéressant sur le microbiote intestinal : https://www.inserm.fr/dossier/microbiote-intestinal-flore-intestinale/.
Comme vous l’avez lu, le microbiote intestinal participe pleinement au fonctionnement du système immunitaire. En effet sa présence et son équilibre sont indispensables pour que la paroi intestinale joue correctement son “rôle barrière” puisqu’elle est soumise dès la naissance à un flot d’antigènes et de toxines d’origine alimentaire ou microbienne. Ainsi des bactéries comme Escherichia coli luttent directement contre la colonisation du tube digestif de la part de pathogènes. Cette gentille petite bactérie, vous l’avez reconnue, est donc l’amie de notre corps… mais seulement dans nos intestins !

Cystites + antibiotiques = déséquilibre du microbiote
Lorsque la prise d’antibiotiques (pour rappel d’ailleurs leur nom signifie « qui est capable de détruire ou d’empêcher la croissance des micro-organismes » ) pour des cystites est prolongée et régulière elle provoque un total déséquilibre de cette flore intestinale. En effet les antibios détruisent les “bonnes bactéries” car ils ne font pas vraiment la différence entre les bonnes et les méchantes… On leur dit de castagner tout ce qui porte un certain style et terminé ! Mais du coup….
Les intestins n’ayant plus de bonnes bactéries pour assurer l’équilibre, ils s’enflamment et peuvent devenir poreux… Et nos gentilles petites E. coli (et autres) décident alors de voyager. Et elles se retrouvent dans la vessie ou le vagin ou l’urètre, organes où elles sont clairement pathogènes. De là les anticorps, qui ne les connaissent pas à ces endroits-là, commencent à leur faire la guerre d’où une inflammation carabinée et tous les symptômes que nous connaissons toutes très bien…
J’ai fait court pour leur parcours vous l’aurez compris !! 😉

Et c’est alors le cercle infernal des cystites [et compagnie] et antibios… Antibios et dysbiose digestive et… hop cystites etc…

Que faire ?

Nous ne combattons pas un ennemi comme l’E. coli quand nous prenons des antibios… Nous ne faisons qu’accentuer un état.. et précipiter encore plus les cystites…

Myriam

Nous devons absolument permettre à l’E. coli ou toutes autres bactéries intestinales commensales de garder leur place dans leurs intestins, bien au chaud, et ne plus venir visiter notre vessie…
Pour cela une bonne “cure” de probiotiques pour repeupler tout ce beau petit monde (au moins 2 mois, plus si la dysbiose est importante et ancienne)… Deakos produit Deaflor, qui est vraiment très complet et efficace ! Mais vous pouvez également demander conseils près de votre pharmacien qui saura parfaitement vous guider.
Pour nourrir ces petites bactéries, les prébiotiques… Que vous allez retrouver dans cette liste d’aliments.
Pas besoin de dépenser plus d’argent avec des prébiotiques en pharmacie vu que nous en avons des très bien dans les produits que la nature nous fournit !!

PS : et Deaflor contient également des prébiotiques 😉

Il peut aussi être nécessaire de “réparer” les intestins par exemple avec de la L-glutamine pour combattre la perméabilité et restaurer la fonctionnalité de filtre/barrière de la muqueuse.
Et pour empêcher les quelques petites E. coli persistantes et qui auraient l’audace de passer lors des rapports ou autre, il faut s’armer avec le D-Mannose… Il est totalement efficace pour entraîner cette enquiquineuse vers la sortie ! Voici un petit lien qui nous explique son action.
Plus les autres topos donnés sur le blog et forum sur le sujet… 😉
En duo avec la NAC (N-acétylcystéine) très efficace contre le biofilm
En protocole de croisière ou ponctuel en fonction de la récurrence de vos cystites, tous ces produits vont vous permettre de retrouver une qualité de vie globale mais aussi une vie intime et sexuelle plus épanouies. Il faut une certaine rigueur, c’est un fait ! Respecter les prises hors repas et ni ne boire/manger ou uriner l’heure qui suit la prise, boire suffisamment pour bien aider à évacuer, avoir une hygiène correcte mais pas excessive

Pour plus d’informations, consultez cette vidéo :

C’est en apprenant à connaître le fonctionnement de notre corps que nous arriverons à y voir plus clair. Il est dommage que nos médecins ne prennent pas le temps de nous expliquer cela… Trop occupés peut être à faire du chiffre ou tout autre chose. C’est bien dommage mais bon…
Vous avez toutes les cartes en main pour y arriver et le soutien que nous nous apportons pour être victorieuses !! 🙂

9 Comments

  • Valérie
    26 janvier 2022

    Merci et bravo Myriam pour votre article.
    J’étais sujette à des infections urinaires à répétition pendant quelques années et le généraliste me donnait toujours les mêmes recommandations concernant les vêtements serrés, les sous-vêtements synthétiques, l’essuyage et j’en passe. J’avais l’impression qu’on me prenait pour quelqu’un qui fait n’importe quoi et ça me désespérait car, plus je faisais attention à tout, plus je faisais une fixation sur le problème, et plus les cystites s’enchaînaient. J’étais désespérée.
    Nous avons déménagé et donc changé de médecin et là, l’homéopathe du village m’a écoutée et entendue. Enfin. Il m’a prescrit de la phytothérapie en m’expliquant qu’il pensait que mes intestins sont perméables et laissent passer les bactéries qui migrent vers la vessie. Tous les efforts que je faisais étaient vains car ils n’étaient pas à l’origine du problème. Et vous savez quoi ? Depuis le début du traitement, MIRACLE ! Je n’ai plus fait d’infection urinaire depuis 5 mois !
    Et mes crises d’angoisse que je faisais à la moindre “alerte” ont disparu. Je suis à nouveau sereine.

    Reply
    • Coco
      27 janvier 2022

      Chére Valérie, merci beaucoup pour ton témoignage, plein de positivité et d’espoir !

      En effet, l’importance prioritaire reste toujours celle de rechercher les facteurs déclenchants et précipitants de la problématique afin de pouvoir agir en conséquence !
      Et certainement le fait de trouver quelqu’un qui soit capable de nous écouter et de répondre à nos besoins nous permet d’affronter le parcours à suivre de manière plus détendue.
      Bravo Valérie !
      Plein de bonnes choses !
      Coco

      Reply
    • Nathalie
      10 mai 2022

      Bonjour
      Quel est voire traitement?je suppose,moi aussi,que mes soucis viennent de mes intestins.
      Merci de me répondre.cordialement

      Reply
      • Mary
        10 mai 2022

        Merci pour ce commentaire Nathalie. En attendant (et espérant) que Valérie vous réponde, je me permets de laisser ci-dessous le schéma posologique conseillé en cas de dysbiose intestinale / syndrome d’hyper-perméabilité de l’intestin:
        -> Un premier cycle de 7 jours avec:
        – Ausilium Tisana: 3 tasses par jour
        – Nonidea : 2 comprimés par jour
        +/- selon le besoin : Batteril et Enterosgel

        -> Une phase successive de 2 à 3 semaines avec:
        – Ausilium Tisana: 2 tasses par jour
        – Deaflor: 2 comprimés par jour
        – Lenicand: 2 comprimé par jour
        – Pealen: 2 comprimés par jour (aux repas)

        Il y aurait deux autres phases pour :
        – recoloniser le microbiote
        – stabiliser les résultats obtenus
        mais elles sont à définir sur base individuelle et en fonction de l’évolution de la problématique 😉

        De tout coeur avec vous ❤

        Reply
  • Correia
    21 mars 2021

    Bonjour depuis plus d’un an je vie un véritable calvaire ! Ça a commencé par des douleurs niveau Colon avec vertige malaise j’ai réduit le sucre ça m’a aidé un petit peu. Mais perte de poids 20 kg en un an des aliments amplifiaient mes symptômes. Des grosses brûlures sur les côtés côté droit pendant longtemps puis droite et gauche en alternance depuis décembre infection urinaire qui viennent encore s’ajouter à mes symptômes je vous passe les différentes inflammations. Les différents médecins commencent à penser que c’est psychologique sauf que moi je sais que non ! Ca viens de mes intestins le matin après le passage au toilette les symptômes augmente des gaz sont coincés en permanence à l’endroit des brûlures sur les côtés ! J’ai besoin d’aide merci pour votre article qui me fait du bien ! Je ne suis pas folle…

    Reply
    • Mary
      26 mars 2021

      Bonjour et merci pour ce commentaire.
      Malheureusement, la problématique que vous décrivez, comme vous l’avez très bien compris, est initialement externe à la sphère uro-génitale.
      En effet, tous les symptômes et la description de votre parcours semblent être associés à une forme de SII (Syndrome de l’Intestin Irritable) et/ou dysbiose.
      Il est donc délicat de vous aider à 360° ici si ce n’est en vous disant que vos troubles N’ONT RIEN DE PSYCHOLOGIQUES et que les infections urinaires (qui sont une conséquence des troubles digestifs) qui sont apparues sont certainement liées à un phénomène de perméabilité intestinale provoqué par la chronicisation de SII.

      Dans un cas comme le vôtre, il semble donc impératif de:
      – rencontrer un spécialiste en micro-nutrition pour identifier correctement et qualifier vos troubles digestifs (le forte présence de gaz pourrait faire penser à une forme de SIBO) et y apporter des réponses et solutions appropriées
      – mettre en place des mesures préventives contre les cystites afin d’être en mesure de neutraliser et expulser les germes uropathogènes qui arrivent dans la vessie par migration avant que ces derniers ne puissent causer un épisode aigu (Ausilium NAC + Ausilium 20PLUS).

      Si vous souhaitez un schéma posologique précis, je vous invite à contacter le bureau : infofrance@deakos.com

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Chantreau
    4 avril 2019

    Bonjour, je reconnais bien là ma pathologie, j’ai sûrement un réservoir à bactérie dans la vessie car à chaque ecbu c’est une autre bactérie qui est en cause. Si je saisis je dois détruire cette réserve pathogène pour espérer me débarrasser des iu à répétition 17 en 18 mois avec toujours un antibiotique plus fort. Je vais redemander une étude à Deakos car celle que j’avais demandée il y a 2 ans est peut être obsolète ! Le montant de la facture m’avait refroidie mais quand je fais le calcul je dépense 100 euros de produits miracle à la pharmacie qui ne servent à rien.

    Reply
    • Mary
      9 avril 2019

      Merci pour ce commentaire dans lequel vous abordez deux points importants:
      1. Le facteur prédisposant de la cystite lorsque celle-ci est associée à une dysbiose intestinale / porosité de l’intestin (situation décrite dans cet article).
      Il convient ici de préciser que, si la perméabilité intestinale (syndrome alimenté et aggravé par les prises antibiotiques répétées et/ou prolongées) est sans doute une des causes majeures de présence bactériennes hétérogène vésicale (multitude de souches identifiées lors des ECBU successifs), la très forte récidivé de vos épisodes aigus ainsi que l’inefficacité des thérapies antibiotiques sur la durée sont sans doute liés à la présence d’un biofilm poly microbien.
      Ce dernier, entretien de persistance et la résistance des germes uropathogènes ce qui transforme la cystite en pathologie chronique dont la prise en charge devient toujours plus difficile et lourde d’effets secondaires : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/10/19/cystite-recidivante-comment-une-problematique-simple-devient-chronique/
      Dans un cas comme le vôtre, l’enjeu principal est donc double :
      – désagréger la matrice polysaccharidique du biofilm et neutraliser les agents pathogènes qu’il contient pour éradiquer le foyer infectieux latent responsable des rechutes des épisodes aigus
      – réduire la consommation antibiotique pour permettre aux flores et muqueuse intestinales de retrouver leur intégrité et fonctionnalité et couper court à la migration bactérienne responsable des colonisations successives de la vessie. Cet objectif pouvant être rejoint grâce à une correcte prévention visant à réduire l’incidence des épisodes aigus.

      2. Le coût d’une approche préventive résolutive

      C’est effectivement un sujet sensible, d’autant plus qu’il est subjectif et que la notion de budget est difficilement jugeable d’une personne à l’autre (revenus et priorités divers et variables).
      Toutefois, comme vous le soulignez très bien, il est préférable d’opter pour un investissement « rentable » en choisissant des produits dont l’efficacité est avérée (études cliniques et publications scientifiques à l’appui). A ceci, je me permets d’ajouter que le budget de 100€ par mois est une somme plus que « confortable » pour suivre un schéma posologique Deakos cohérent et complet dans une situation comme la vôtre.

      A titre d’exemple, et espérant bien faire, je vous propose par exemple cette approche :

      -> Un premier cycle de 15 jours avec :
      – Ausilium NAC : 1 flacon, matin et soir, loin des repas
      – Ausilium 20 PLUS : 1 sachet, milieu de journée, loin des repas
      – Deaflor : 1 comprimé, matin, midi et soir, aux repas

      -> Une phase de maintien / prévention successive de 4 semaines avec :
      – Ausilium NAC : 1 flacon par jour, loin des repas
      – Ausilium Forte : 1 mesurette rase, 1 à 3 fois par jour, loin des repas
      – Deaflor : 1 comprimé, midi et soir, aux repas

      -> En parallèle de ces mesures, des interventions ciblées sur le/s autres facteurs prédiposants et précipitants (s’ils existent et sont identifiés) serait un « must » pour une approche prophylactique globale et résolutive.

      Reply
  • Verolmb
    20 février 2019

    Bravo Myriam pour cet article très clair et qui permet de comprendre un peu mieux notre système intestinal. Ça rejoint ce que mon médecin m’avait expliqué par rapport à l’E. Coli. Bonne dans l’intestin….mais qu’il y reste.

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