Message Icon
Adresse E-Mail
Infofrance@deakos.com
Phone Icon
Numéro de téléphone
+39 0187 575150
Endométriose sur la vessie et cystite

Endométriose sur la vessie et cystite

Cet article nait d’une question individuelle posée sur notre groupe de soutien et que je repporte ci-dessous :

“Bonjour, pouvez-vous m’en dire plus sur les symptômes de cystite sans infection. Je m’explique. J’ai lu vos différents dossiers. Cependant après deux grosses premières cystites avec IRM on m’a trouvé de l’endométriose sur le péritoine qui relie utérus à la vessie. L’urologue m’avait dit que mes cystites avaient été une conséquence de l’endométriose et qu’il fallait bien 3 mois à ma vessie pour récupérer.  Ça allait mieux sauf que là avec ovulation, j’ai tous les symptômes de la cystite avec ECBU négatif et on pense que l’endométriose enflamme ma vessie.  Mon dossier passe en staff lundi pour savoir si on m’opéré. Je tiens à ajouter que j’ai 40 ans et qu’avant je n’ai jamais eu de cystites.
Avez-vous eu des cas similaires au mien ?
J’ai eu un nouveau partenaire et je me demandais si ça ne venait pas de lui ?
Bref tout se mélange et j’ai du mal à y voir clair mais ces envies de pipi fréquentes sont fatigantes sachant que mon travail ne me permet pas d’aller aux toilettes toutes les 5 min.”

L’inflammation endométriosique comme seule responsable
La situation décrite ci-dessus est donc bien une problématique inflammatoire puisque ce sont les lésions endométriosiques qui, sous l’effet stimulant des œstrogènes à certains moments clés du cycle menstruel (ovulation et menstruations), induisent des processus pro-inflammatoires directement sur la paroi vésicale (en raison de leur localisation).
Les gênes et augmentations symptomatologiques post-coïtales sont un corolaire de ce contexte inflammatoire. En effet, lors du rapport pénétratif, le pénis du partenaire entraine un frottement sur la paroi vaginale qui, selon les positions, va légèrement “frotter” la paroi vésicale. Dans une situation physiologique c’est sans conséquence, mais si l’urothélium est déjà inflammé, ces sollicitations mécaniques ravivent l’agression et “réactivent” les symptômes.

Comment agir ?
Dans un cas comme celui-ci nous avons beaucoup d’options à disposition pour soulager et réduire significativement les symptômes.
Du point de vue médical
Au-delà de l’intervention qui viserait à ôter les lésions (mais n’est pas sans risque étant donné leur localisation), le gynécologue pourrait proposer une thérapie hormonale progestéronique (pilule) pour bloquer le cycle menstruel ce qui, évitant les variations hormonales (ostrogéniques principalement), devrait contribuer à “aplatir” les pics inflammatoires.
Sur ce point, s’agissant d’une approche médicale, il convient d’en parler avec un spécialiste.

Du point de vue de l’approche alternative naturelle
Etant les processus inflammatoires les premiers responsables des symptômes, il faut envisager la situation comme un incendie (je prends cette métaphore car elle est très illustrative). Si la vessie est la “maison”, l’inflammation “l’incendie” et les stimuli pro-inflammatoires les “bras qui alimentent le feu”, on comprends facilement que pour éteindre le feu il faut agir sur 3 axes :

1. Couper les bras qui alimentent le feu = mettre en place des mesures qui limitent les irritations à charge de l’urothélium.
2. Arroser le feu pour l’éteindre = bloquer et faire régresser les processus inflammatoires.
3. Reconstruire les murs abîmés de la maison = soutenir la restauration de l’urothélium.

Que faire ?
D’un point de vue pratique, ces objectifs peuvent être transposés dans la pratique comme suit :

-> Mettre en place un régime alimentaire anti-inflammatoire associé à une supplémentation en antioxydants**.
**Sur ce point, j’attire tout particulièrement votre attention sur le grand intérêt que présente la N-acétylcystéine pour “sécher” (et donc réduire le volume) les lésions endométriosiques. Il en question dans cet article.

-> Bloquer les différents processus qui soutiennent la réponse inflammatoire avec une association de quercétine, PEA et acide alfa-lipoïque.

-> Fournir à l’organisme la matière première permettant de reconstituer la paroi vésicale : glycosaminoglycanes.

-> Enfin, pour lutter contre la réactivation des symptômes suite au rapport, l’usage de lubrifiant et une prise supplémentaire d’anti-inflammatoire naturel post-coïtale sont deux mesures sans doute utiles.

Pour être complète dans les informations fournies ici, je laisse également ci-après un “modèle” de schéma posologique approprié dans une situation similaire : endométriose infiltrante de la vessie + cystites abactériennes récidivantes (avec hématurie), en particulier post-coïtales.

  • Ausilium NAC : 1800mg / jour (2 flacons par jour) ; 3 jours par semaine ; pendant 6 semaines
    +
  • Nonidea : 2 comprimés par jour, loin des repas (à augmenter à 3 comprimés les jours suivant les rapports pénétratifs)
  • Alaquer : 1 comprimé, 2 fois par jour aux repas, 1 jour sur 2 (en alternance avec Cistiquer)
  • Cistiquer : 1 comprimé, 2 fois par jour aux repas, 1 jour sur 2 (en alternance avec Alaquer)
  • Pealen : 3 comprimés par jour
    +
  • Ausilium Crema : aux rapports (application avant et après)

Pour approfondir :

Nous vous remercions d’avoir pris le temps de lire cet article et nous vous rappelons l’importance de toujours faire la distinction entre un cas et l’autre : chaque cas est unique.
Si vous souhaitez recevoir des conseils personnalisés, vous pouvez écrire un mail à infofrance@deakos.com.

Laisser un commentaire