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Pealen Crema et neuropathies pelviennes (douleurs neurologiques)

Suite à la lecture de nombreux échanges et commentaires sur le groupe Cystite Récidivante au sujet de douleurs, souvent localisées ou identifiées comme urétrales, vulvaire, vestibulaires ou encore « difficiles à placer », je me permets de vous proposer cette capsule à propos des approches multiples possibles de ce type d’inconfort.

En préambule

Nous précisons ici que la problématique qui nous intéresse est celle de la neuropathie, c’est-à-dire de l’existence d’une symptomatologie, pouvant aller de la gêne/inconforts jusqu’à la douleur intense alors que les examens biologiques reviennent négatifs pour toutes les questions de présence bactériennes ou fongiques ou encore de dysbiose.

Dans ces cas-là donc, la présence des symptômes semble corrélée à une problématique différente de la composante infectieuse. Nos « suspects » peuvent alors être :

Pealen Crema et neuropathies pelviennes (douleurs neurologiques)

Il convient donc de conduire une véritable investigation d’exclusion afin d’écarter, une à une, ces hypothèses.

Lorsque c’est fait, une explication possible des douleurs ressenties reste l’atteinte neuropathique ; c’est à dire une altération dans le fonctionnement de la transmission des messages nerveux entre organes/tissus (2 et 3 dans le schéma ci-dessous) et cerveau avec pour conséquence la « perception » d’une gêne ou douleur locale.

Pour plus d’approfondissement sur les neuropathies -> consulter cet article 😉

Comprendre la neuropathie

S’agissant de troubles de la transmission des messages nerveux, les neuropathies pelviennes (vésico-génitales) impliquent les nerfs ou terminaisons nerveuses issus des racines sacrées S2, S3, S4 (mises en évidence dans le schéma ci-dessus (1) ). La difficulté de la prise en charge réside dans l’identification de la section lésée et/ou dysfonctionnelle. Dit autrement, il est difficile de comprendre à quel endroit précisément le nerf est endommagé.

A titre d’exemple, une douleur vulvaire peut être due à une altération des terminaisons nerveuses « de surface » ou bien de fibres situées bien plus haut dans l’arborescence nerveuse.

Approches naturelles

Dans un cas de figure comme celui décrit ci-dessus, une prise en charge naturelle pourrait sembler insuffisante pour combattre une telle problématique. Et pourtant…

Ici il est possible de proposer d’agir, naturellement (sans risquer donc les possibles effets secondaires liés à l’usage de médicaments) au travers une approche multiple qui, logiquement, s’adressera :

– localement à la zone douloureuse si elle est atteignable

– en amont, sur les racines sacrées

Pour cela, Pealen Crema (formulée à base de PEA) offre une alternative intéressante puisque ce produit peut :

  • Etre appliquée localement sur la zone douloureuse
  • Etre appliquée au niveau sacral*, par exemple à l’occasion de séances d’ostéopathie, acupuncture ou autres manipulations visant à réduire/soulager la pression exercée par les structures proches sur les racines sacrées pour en potentialiser le bénéfice

*sur ce point, il convient de préciser que la réponse du sujet à l’application sur la peau de la région sacrée peut être variable car influencée par des facteurs individuels (et n’est donc pas complètement garantie) comme par exemple : l’épaisseur de la peau et capacités d’absorption (hydratation), la quantité de tissu adipeux local, l’âge du sujet, les facteurs environnements qui favorisent l’absorption du principe actif (par exemple la température de la pièce, le temps du massage…), quantité de produit appliqué. Toutefois les bases logiques / scientifiques d’une efficacité existent et un essai en ce sens ne comporte aucun effet secondaire ni conséquences délétères.

En complément, une intervention systémique peut être entreprise avec une supplémentation orale en PEA (Pealen comprimés) ou Acide alfa-lipoïque (Alaquer)

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2 réponses

  1. Sarah dit :

    Coucou je sais le texte est long mais je viens pour parler de mes améliorations au niveau de ma dyspareunie et partager avec vous les bonne snouvelles!

    Depuis bientôt 2 ans je souffre de dyspareunie (douleur uniquement a l’entrée du vagin pour moi, due a une ancienne mycose vaginale trop douloureuse et donc contractions involontaire du muscle du périnée a cause de cette peur de douleur passé) mais j’ai quasiment plus rien , 1 an et demi un peu près pour arriver à trouver des médecins et seulement depuis septembre que je vois des kiné mais je suis étonnée en tous cas dans mon cas , je n’ai déjà quasiment plus de douleur car je prend doucement conscience que mon muscle est contracté et vu que j’en prend conscience j’ai plus facile à le relâcher. Il y a encore même pas 1 mois j’avais des sensations de Brulures avec 1 ou 2 doigts seulement et la ça fais plusieurs semaines que j’arrive à avoir des rapports sans douleur ou quasiment plus de douleur voir même sans xylocaine. La douleur que je ressentais encore il y a seulement quelques mois cetai a 7/8 sur 10 et la depuis un mois voir même un peu plus je dirai que je suis entre 0 et 1 et demi de douleur sur 10 . Je précise que mes douleurs sont en général que pendant les rapports et je ne savais pas mettre de tampons (j’ai pas réessayé les tampons mais je ne préfère pas).
    Une chose aussi j’étais tellement contractée que pendant des mois j’avais des fissures vaginal a chaque rapport et la ça fais plusieurs fois que je n’en ai plus du tout et dernier rapport que j’ai eu j’ai réussi sans xylocaine car avant xylocaine obligé sinon impossible d’avoir un rapport . D’ailleurs je suis allée chez ma kiné aujourd’hui et première fois que je lui demande de ne pas mettre de xylocaine J’ai pas eu mal à art vraiment quand elle allais bien bien appuyer au niveau du muscle , avant appuyer ou non juste rentrer 1 ou 2 doigts et mettre la sonde vaginale me faisait des douleurs comme des sensations de brulures et aujourd’hui pas de douleur tant qu’elle n’allais pas appuyer et de plus sans xylocaine donc je suis vraiment fière de moi car je ne m’attendais pas à évoluer en si peu de temps .Si ça continue comme ça , si ça se fait encore juste quelque mois et ce sera entièrement fini

    J’avais aussi une question: est-ce que Pealen peut reòplacer la xylocaine ?

    Bonne journée à vous

    • Coco dit :

      Un grand merci pour ce commentaire Sarah et très heureuse pour votre victoire !

      En réponse à votre question il est utile de préciser que:
      La xylocaine est un médicament anesthésiant local qui est donc parfait pour des situations comme la siennes qui nécessitent une intervention palliative de la douleur immédiate et ciblée à un moment donné (au besoin donc).
      Pealen Crema, en revanche, est un produit de parapharmacie à base de PEA qui a des propriétés anti-inflammatoires et apaisantes qui, pour rejoindre un meme « niveau d’efficacité » sur la douleur, nécessitent une application chronique (1 ou 2 fois par jour tous les jours) indépendamment des symptomes.

      Penser à une substitution complète semble donc peu probable, en revanche comme approche co-adjuvante « de fond » pour soutenir l’hydratation et le trophisme de la muqueuse (qui a tout de meme été bien secouée par tous vos soucis) cela pourrait etre une bonne idée.

      Enfin, dans l’optique d’une interruption complète de la xylocaine, il serait sans doute plus pertinent de choisir le produit Pealen comprimé -> qui aura une action meilleure sur l’inhibiton des cellules inflammatoires qui relachent les médiateurs de l’inflammation et contre la douleur neuropathique.

      Espérant que ma réponse vous sera utile, je vous souhaite plein de bonnes choses pour la suite !
      Coco

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