Salut la Compagnie !
Bon la cystite c’est pas simple, si vous êtes en train de lire cet article c’est sûrement quelque chose que vous savez déjà. Cette inflammation de la vessie, souvent bactérienne mais pas que, peut vite devenir un vrai boulet qui vous suit partout… y compris en vacances grrr
Alors pour éviter d’emporter la cystite [et compagnie] dans votre valise, voici quelques conseils pour éliminer ses principales cause en été, période à risque par excellence.
Déshydratation
C’est une banalité mais la chaleur ça fait suer, plus que d’habitude, et parfois beaucoup plus même ! On a du mal à s’imaginer combien de litres (oui oui) d’eau se perdent au travers de la sueur. Des liquides qui, du coup, n’arriveront pas dans la vessie avec pour conséquence : un volume urinaire très réduit, des urines plus concentrées et des mictions moins régulières. Un sacré cocktail qui facilite grandement la vie des bactéries pathogènes lesquelles se trouveront particulièrement à l’aise pour proliférer dans ce type de milieu.
La solution c’est donc de boire plus. Je sais ce que vous vous dites (je me disais la même chose hihihi), encore un conseil « bateau ». C’est vrai qu’on a l’impression de passer sa vie une bouteille à la main. Mais en y pensant deux secondes, si 2 litres sont suffisants en hiver, combien faut-il en été ? Certainement plus.
Augmenter la consommation d’eau est donc la première chose à mettre en place mais aussi, et surtout, soigner sa façon d’apporter cette eau : de manière régulière, tout au long de la journée, pour assurer une dilution constante des urines.
Ah oui et attentions aussi aux fausses promesses des boissons dites « du sportif » (mouais mouais) ou « réhydratante » (y’a que l’eau qui hydrate 😉 ). Rien ne vaut l’eau et, si vraiment vous avez besoin de changements, les tisanes (chaudes, tièdes ou froides) peuvent être d’un grand secours, mais à condition de bien les choisir.
Perte de minéraux
Au travers de la sueur on perd aussi beaucoup de minéraux et sels minéraux (potassium, sodium, magnésium…). Alors même si c’est vrai que ces sels minéraux font partie de la composition « normale » de la sueur, on est bien d’accord que notre corps serait bien content de les conserver quand même hein !
Parce que du coup ces espèces de « mini-carences » provoquées par la transpiration peuvent entraîner des désagréments qui vont aggraver les symptômes de cystite ou même prédisposer le terrain aux récidives. Par exemple : des douleurs musculaires plus importantes (genre les petites crampes en bas du ventre ou dans le périnée), une baisse des défenses immunitaires, une grande fatigue…
Pour compenser ces pertes, il existe une solution qui semble simple : manger des fruits et des légumes (de saison, c’est mieux) qui contiennent aussi de l’eau (comme par hasard !). Sauf que c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire puisque entre le boulot, la maison, les déplacements et les invitations, moi je suis bien plus souvent devant une pizza ou une assiette de pâtes qu’en tête à tête avec une salade, si vous voyez c’que j’veux dire 😉 Du coup, en cas de forte chaleur, si vous êtes comme moi et que les « 5 portions de fruits et légumes par jour » sont un idéal inatteignable, vous pouvez prendre un raccourcis en optant pour un complément alimentaire saisonnier type Sette+ ou autre.
Acidité urinaire
Alors évidemment, vous mettez dans un shaker une trop faible hydratation et une perte de sels minéraux et vous obtenez … tadam : des urines acides. Au programme donc : brûlure mictionnelle au point de croire que c’est une nouvelle cystite [et compagnie] qui arrive. Je me rappelle nettement les fois où je croyais encore faire une crise à cause de ça (et m’être jeter plein de fois sur un antibio, sans doute pour rien quand j’y repense).
En buvant suffisamment et faisant pipi régulièrement cela ne m’arrive plus.
Transpiration
La sueur est très acide (pH bas). En restant en contact avec les muqueuses, elle peut donc causer une flambée de la brûlure vaginale (vous savez cette sensation de cuisson dans la culotte), qui peut aller jusqu’à la vaginite dans le pire des cas. Et puis, si ce temps de contact est prolongé, le risque de prolifération des bactéries pathogènes augmente avec les risques de vaginose, candidose ou cystite qui l’accompagnent.
Alors là, je vous préviens tout de suite, les solutions sont pas très glamours : éviter les sous-vêtements en matière synthétique et privilégier les culottes (peu serrées) en coton blanc (j’ai appris récemment que certaines teintures textiles utilisées pour les sous-vêtements sont horriblement toxiques). Bien sûr pas de string hein.
Quand c’est possible, je vous conseille carrément de choisir la tenue « commando » hihihi : sans culotte du tout !
Evidemment, faire une toilette intime ou des rinçages à l’eau réguliers serait le top. Mais pour celles qui, comme moi, bossent dans des conditions de températures pas forcément confortables (c’est un euphémisme), il faut trouver un moyen de faire barrage entre la sueur et les muqueuses en appliquant une fine couche de crème protectrice. Pour ça Ausilium Crema est parfaite mais vous pouvez aussi faire un essai avec l’huile de coco à condition que le temps de contact soit bref (moins de quatre heures environ).
Adaptation musculaire
Avec la chaleur, les muscles se modifient => en général ils se relâchent (comme lorsqu’on place une bouillotte d’eau chaude sur le bas ventre en cas de crise). Vous me direz c’est une bonne nouvelle, oui mais du coup, ce relâchement passe parfois par une phase d’adaptation qui peut être douloureuse. Et là, à part vous conseiller de la patience, je n’ai pas de remède ou « truc » miracle. L’oxyde de magnésium contenu dans Ausilium Forte aide très certainement, j’en ai eu des exemples autour de moi, mais sans gommer tous les symptômes de cette modification physiologique.
Mais haut les cœurs, cette phase est ensuite suivie d’une très nette amélioration générale (on s’en rend compte, en général, par une diminution de la fréquence des mictions) !
Par contre il faut se méfier des changements brusques de température du style la plage / l’eau de mer. Et, si vous travaillez dans un endroit climatisé, munissez-vous d’une ceinture en laine ou coton épais (un simple foulard noué autour du bassin fait bien l’affaire 😉 ) pour protéger la zone pelvienne du frais artificiel.
Sel, sable, chlore, maillot de bain synthétique et mouillé
Voilà voilà voilà… le « mix » parfait pour nos chères muqueuses !
La solution est encore une fois très banale (que de banalités dans cet article hihihi) : après chaque plouf dans l’eau, une douche à l’eau claire et un changement de maillot pour rester « au sec ».
Perso je n’ai jamais testé, mais une amie met aussi Ausilium Crema avant d’aller à la piscine, toujours pour le fameux effet barrière.
Constipation ou diarrhée du voyageur
Je ne sais pas vous, mais moi quand je suis en vacances je passe facilement de 10 jours sans aller à la selle (chez ma belle-mère par exemple) à une diarrhée cataclysmique. Il y a tout un tas d’explications à ces variations :
- changement d’alimentation
- vie plus sédentaire
- perte de liquide (les selles deviennent plus sèches)
- qualité de l’eau et des aliments
Du coup, je vous conseille de toujours emporter des probiotiques dans votre valise et de prévoir quelques activités durant vos vacances.
Candidose
En été, à cause de la sueur, de l’humidité constante au niveau des organes génitaux, du port des maillots synthétiques et des facteurs d’irritation (sel, sable, chlore…), la meilleure amie de la cystite vient souvent nous rendre visite : la candidose vulvo-vaginale !
Cette infection à levure est l’un des principaux facteurs prédiposants et précipitants de la cystite. Je vous conseille donc de ne pas la prendre à la légère (les ovules c’est bien gentil mais si vous en êtes à la dixième récidive il faudrait peut-être penser à autre chose) et de suivre un protocole complet pour vous en débarrasser une bonne fois pour toutes.
Et si, malgré tout, la cystite devait essayer de pointer son nez, voici un exemple du comité de bienvenue que vous pouvez lui faire 😉
Bon été à tous, des bisous !
3 Comments
Chantal
9 août 2022Bonjour à toutes.
Un petit truc à prendre est toujours valable alors voici ce que j’ai pris l’habitude de faire et cela me convient assez bien : la culotte en coton sous le slip de bikini
Je suis en vacances à la mer… et qui dit mer, plage, dit « bikini, maillot en lycra, bien synthétiques ».
Comme je mets Ausilium Crema pour éviter les tiraillements, avec la chaleur, le synthétique devient vite un cocktail explosif… frottements, transpirations, bref bienvenue la mycose.
Alors, j’ai enfilé un slip en coton (je ne porte plus que du coton) couleur chair sous la culotte (pas échancrée bien sûr) de mon bikini et voilà, le tour est joué, je reste dans du « frais » tout le temps.
J’ai remarqué une nette différence depuis les quelques jours que je fais cela.
Bel été à vous toutes…
Mary
9 août 2022Un grand merci pour cette « astuce » qui vient compléter la liste des conseils de cet article
Un « bémol » peut être sur ce conseil -> en cas de dysbiose vaginale il reste préférable de se changer après chaque baignade afin d’être toujours dans du sec et ne pas conserver sur soi un tissu mouillé (coton comme synthétique). De cette manière, la prévention de la prolifération des bactéries comme levures pathogènes est majorée ce qui intervient favorablement contre les possibilités de vaginose ou mycose.
Mary
9 août 2022Bel été ❤