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SII : j’ai mal au ventre !

Chers lecteurs ❤
Espérant bien faire, je réponds ici à une demande publiée en commentaire sous l’un des posts de notre communauté d’entre-aide :
« Pour ma part je viens d’avoir des douleurs intestinales style mycoses candida levures ? ».
Il convient ici de préciser, avant toutes choses, que le SII est une problématique qui associe toujours deux composantes :

  • Inflammation du tube digestif plus ou moins étendue aux différents organes : œsophage, estomac, foie, pancréas, intestin grêle, colon, rectum
  • Une dysbiose du microbiote qui habite dans l’intestin

Ces deux composantes coexistent chez tous les sujets atteints de SII et s’autoalimentent l’une l’autre puisque la dysbiose favorise l’inflammation et l’inflammation promeut la dysbiose.
En cas de SII la douleur, la gêne intestinale ou les inconforts digestifs de toutes sortes sont le signe de l’inflammation et ne peuvent en aucun cas être “interprétés” comme critère diagnostic exhaustif permettant de caractériser le type de dysbiose.
Une douleur indique donc une “souffrance” de la barrière entérocytaire, certes liée à la dysbiose mais il est impossible de parler d’une “douleur de mycose” plutôt que d’une “douleur de pullulation bactérienne”
Attention donc à ne pas confondre la manifestation symptomatique avec la cause sous-jacente car cela risque de vous entrainer vers une prise en charge erronée, incomplète voire contre-productive.
Il convient donc de prendre les signes symptomatiques pour ce qu’ils sont sans chercher à y attribuer une cause pour laquelle nous n’avons pas de preuves tangibles 😉
Ceci étant dit, la symptomatologie douloureuse étant de nature inflammatoire, et pour répondre à la deuxième question “que faire ?”, il convient de l’affronter au travers des mesures visant à réduire l’inflammation :

  • Réduire les irritations subies par la muqueuse en adaptant le régime alimentaire en fonction de la tolérance personnelle, en intégrant la diète avec des enzymes si nécessaire et en régularisant le transit pour éviter la stase des matières fécales ou, au contraire, un passage trop accélérer de celles-ci (effet “abrasif” sur la paroi dans un cas comme dans l’autre)
  • Apaiser la barrière entérocytaire en appliquant des principes actifs lénitifs sur les villosités intestinales. On peut ici citer de très nombreuses indications : argile, aloé (si la tolérance le permet), Morinda citrifolia, mauve, prêle, chiendent
  • Minimiser les processus inflammatoires intra-cellulaires au travers l’action de certaines molécules comme : la PEA, la quercétine ou encore la Tabebuia et la Lactoferrine

Pour compléter les indications ci-dessus de manière pragmatique, je citerai quelques références de produits : Ausilium Tisana, Pealen, Benefit Q, Zymonorm, Enterosgel, Gastrivox.
Bien entendu, le choix d’un ou plusieurs produits et la posologie à suivre doit être définie sur base individuelle ;-).

Si vous souhaitez recevoir des conseils personnalisés vous pouvez écrire un mail à infofrance@deakos.com.

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