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SOS Flore de Döderlein absente

La flore de Döderlein, flore physiologique vaginale, est un ensemble hétérogène de souches bactériennes et fongiques, dominées par les Lactobacilles, qui tapissent la muqueuse vulvo-vaginale et y assurent une série de fonctions indispensables pour l’équilibre génital féminin:

-> Hydratation et lubrification

-> Trophisme et élasticité

-> Maintien du pH physiologique

-> Compétence immunitaire (protectrice de l’ensemble de la sphère uro-génitale)

Lorsque cette flore se raréfie ou qu’un déséquilibre permet la croissance d’un pathogène (bactérien ou fongique), on parle de dysbiose.

L’absence complète de flore commensale comme pathogène est la problématique qui se situe à l’apogée de toute situation dysbiotique vaginale et constitue pour une femme un défi majeur si elle souhaite préserver son confort et sa santé intime 💪

Voyage vers la recolonisation de la flore

En cas de flore vaginale inexistante, la prise en charge naturelle, pour être efficace, doit être soutenue et comportera des interventions à tous les niveaux et sur tous les paramètres permettant de restaurer un équilibre durable.

Pour entrer dans la logique de ce type d’intervention et mieux comprendre les tenants et les aboutissements de l’approche naturelle exposée ici, je vais utiliser une métaphore et vous parler…de jardinnage 🤣

Si nous imaginons que le milieu vulvo-vaginal est un jardin:
– la muqueuse = la terre
– les sécrétions ou éventuels produits d’hydratation vaginale = l’eau
– la flore = les plantes
– le pH = l’air
– les hormones = l’engrais

En cas de dysbiose profonde, donc absence totale de la flore, votre jardin est un desert, sec et aride ! 😕 Le chemin pour parvenir à un jardin luxuriant s’annonce donc ardu et va s’articuler autour de plusieurs nécessités:


– arroser la terre et la travailler jusqu’à retrouver un terrain fertile
– semer les graines en quantités et qualités adaptées
– vous assurer que l’air soit propice à la croissance des plantes
– si c’est nécessaire (ça ne l’est pas toujours), ajouter un peu d’engrais
et tout ceci non seulement en phase initiale mais aussi en phase de maintien pour conserver jardin agréable (ne pas arrêter d’arroser, ne pas laisser les mauviases herbes envahir le terrain…).

Revenant à la sphère génitale 

La recolonisation complète de la flore de Döderlein requière donc:

1. une réhydratation constante et assidue de la muqueuse

2. si besoin, un travail d’assouplissement de cette muqueuse

3. l’utilisation, localement et oralement, de probiotiques

4. le recours à des rééquilibrateurs de pH locaux

+/- selon l’avis de votre gynécologue des THS

De manière pragmatique donc, on peut imaginer une approche comme suit:

1. Ausilium Crema ou Ausilium Gel tous les jour

2. si besoin, rééducation du plancher pelvien + Ausilium Venus

3. Ausilium Flora, Ausilium Lavanda, Lenicand

4. Ausilium Lavanda +/- Lubrigyn

+/- THS

Espérant que tout ceci vous aide à une meilleure compréhension de votre « jardin » 🙂

De tout coeur avec vous ❤

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