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Gardnerella vaginalis : un « ping-pong » entre infection vaginale et vésicale

La vaginose implique une prolifération anormale de microorganismes dans le milieu vaginal. Ces microorganismes peuvent être:

  • Des souches bactériennes ou des levures physiologiquement présentes dans la flore vaginale (Gardnerella dans le cas qui nous occupe), mais dont la proportion devrait être plus faible ; leur prolifération excessive provoque donc une situation pathologique
  • Des germes pathogènes qui ne devraient pas se trouver dans le milieu vaginal

Dans un cas comme dans l’autre, la présence d’une vaginose conduit à une véritable dysbiose vaginale, c’est à dire l’altération de l’équilibre physiologique de la flore de Döderlein. Cette situation a souvent pour conséquence une vaginite, inflammation de la muqueuse provoquant à son tour une série de problématiques et symptômes désagréables et douloureux.
De plus, la vaginose bactérienne est un facteur prédisposant à l’infection urinaire et, plus particulièrement, à l’infection post-coïtale.
En effet, l’infection urinaire qui suit un rapport sexuel peut suivre plusieurs schémas :

  • Les bactéries pathogènes responsables de cystites sont dotées de flagelles qui leur donnent une certaine mobilité autonome : cette particularité permet aux bactéries pathogènes présentes dans le milieu vaginal d’atteindre le méat urinaire, donnant lieu à une cystite dite « par remontée »
  • Les bactéries pathogènes ont également une dimension suffisamment petite pour leur permettre de « migrer » directement du vagin à la vessie en traversant les muqueuses ; ce phénomène est aussi amplifié en présence de sécheresse vaginale ou de dysbiose de la flore de Döderlein (flore physiologique vaginale) suite à une prise antibiotique

Dans un cas comme dans l’autre les rapports sexuels constituent un facteur mécanique favorisant la remontée des bactéries du vagin vers l’urètre et la migration bactérienne de la muqueuse vaginale à l’urothélium.
En conclusion, l’existence d’une vaginose bactérienne et de cystites constitue un cercle vicieux dont il convient de sortir en agissant de façon contemporaine au niveau vésical et vaginal.
Dans la situation particulière d’une vaginose à Gardnerella vaginalis il est indispensable de connaitre et comprendre les mécanismes existant qui amplifient cet effet « ping-pong » entre dysbiose et cystite.

1) La Gardnerella vaginalis est une souche bactérienne particulièrement agressive lorsqu’elle a l’opportunité de devenir prédominante dans la muqueuse vaginale. En effet, son principal mécanisme d’action pathogène consiste à détruire le film protecteur de la flore physiologique (tuant ainsi les autres espèces qui la constituent, dont les Lactobacilles), pour ensuite tisser un biofilm pathogène qui va la protéger contre la réponse immunitaire physiologique mais aussi contre les thérapies antibiotiques et les approches naturelles. De cette manière, la vaginose devient chronique et difficile à traiter efficacement et durablement.
A titre d’emple, l’emploi d’un antibiotique (local et/ou systémique) aura un effet bactéricide qui se limitera aux colonies bactériennes libérées par le biofilm, mais ne parviendra pas à éliminer celles contenues dedans. Ainsi, la vaginose se représentera à chaque arrêt de la thérapie.
Pour cette raison, une approche basée sur la désagrégation du biofilm pathogène est indispensable pour une éradication complète et perenne de cette infection.

2) La Gardnerella vaginalis en excès, associée à la dysbiose vaginale persistante, sont des facteurs prédisposants et précipitants à la cystite ; notamment au travers un mécanisme récemment découvert d’activation de souches d’Escherichia coli dormantes dans la vessie (à l’intérieur d’un biofilm).
La synthèse commentée de la publication scientifique à l’origine de cette affirmation est disponible en cliquant sur le lien.

3) La Gardnerella vaginalis est une bactérie dotée de pili de type I. A ce titre, elle répond très bien à une approche basée sur sa mise en contact avec du D-Mannose qui, en se liant à elle, va permettre une élimination naturelle mais significative de ce germe.
Pour cette raison, en cas de présence de Gardnerella vaginalis, aujourd’hui parmi les options d’intervention les plus efficaces on compte les produits et dispositifs médicaux comme Ausilium Lavanda qui utilisent la synergie de plusieurs ingrédients :

  • N-acétylcystéine pour son action mucolytique capable de désagréger le biofilm, avec pour objectif une réduction de la persistance et récidivité de la vaginose
  • D-Mannose pour éliminer les colonies bactériennes uropathogènes
  • Lactoferrine pour inhiber la prolifération des levures, opportunistes de la destruction des colonies de Lactobacilles vaginales (prévention des mycoses)
  • Lactobacilles de la flore de Döderlein pour assurer un correct réensemencement de la flore physiologique
  • Morinda citrifolia pour apaiser la muqueuse et combattre l’inflammation responsable de vaginite

Schéma posologique complet de prise en charge d’une vaginose bactérienne à Gardnerella vaginalis chronique pendant 1 mois :

*Exemple : J1 : Ausilium Lavanda ; J2 : Lubrigyn ; J3 : Ausilium Flora

51 Comments

  • Mims
    14 août 2024

    Bonjour,

    Je souffre depuis 3 ans de vaginoses bactériennes à répétition. Je suis traitée systématiquement avec du metronidazole 4cp en 1 prise + geliofil ou équivalent et je prends des probiotiques à côté (ceux qui me semble le plus efficaces sont les ergyphilus intima. Malheureusement ça ne fonctionne pas, les symptômes reviennent au bout de 10 jours à 2 semaines, parfois ils ne semblent même pas disparaître. Et du côté des analyses, absences totale de bonnes bactéries et Gardnerlla bien présent. Je n’en peux plus. Cela m’a également causé plusieurs cystites et j’ai fait 2 pyélonéphrites (pas d’anomalies des reins de constatées, d’après l’urologue c’est la vaginoses la cause).

    Pourriez vous s’il vous plaît me donner un schéma adapté à ma condition et me situer la prise de l’antibio dans ce schéma ? Je suis desespérée…

    Merci

    Reply
    • Mary
      27 août 2024

      Merci pour ce commentaire Mims et tellement triste pour vous 🙁
      Votre témoignage est similaire à celui de nombreuses femmes qui se trouvent confrontées à la récurrence de l’infection à Gardnerella, la répétition de thérapies qui s’avèrent inutiles et dommageables pour la flore et les défenses immunitaires physiologiques, l’incompréhension aussi (souvent) du corps médical et surtout le manque d’écoute et de solutions alternatives…

      Je partage l’avis de votre urologue (et c’est d’ailleurs le propos de cet article) : les cystites sont une conséquence de la vaginose + disparition de la flore de Döderlein + carence immunitaire locale

      Pour sortir de ce cercle vicieux, il est donc important de comprendre que l’intervention doit avant tout s’orienter sur la restauration d’une compétence immunitaire uro-génitale efficace avec la reconstitution de la flore de Döderlein. L’éradication de la Gardnerella en excès et la prévention de l’infection urinaire étant par ailleurs des mesures co-adjuvantes indispensables.

      Ces conseils peuvent se traduire avec le schéma posologique suivant:

      -> Un premier cycle de 15 jours avec :
      – Ausilium NAC : 1 flacon, matin et soir, loin des repas
      – Ausilium 20PLUS : 1 sachet, milieu de journée, loin des repas
      +
      – Ausilium Lavanda : 1 application, 1 jour sur 3*
      – Lubrigyn : 1 application, 1 jour sur 3*
      – Ausilium Flora : 1 application, 1 jour sur 3*
      – Ausilium Crema : 1 application par jour (après Ausilium Lavanda ou avec Lubrigyn et Ausilium Flora)

      *Exemple : J1 : Ausilium Lavanda ; J2 : Lubrigyn ; J3 : Ausilium Flora ; J4 : Ausilium Lavanda ; J5 : Lubrigyn ; J6 : Ausilium Flora ; J7 : rien

      -> Une phase de maintien / prévention successive de 4 semaines avec :
      – Ausilium NAC : 1 flacon par jour, loin des repas
      – Ausilium Forte : 1 mesurette, 2 à 3 fois par jour, loin des repas
      +
      – Ausilium Lavanda : 2 applications par semaine + 1 application après le dernier jours des menstruations
      – Ausilium Crema : 1 application, 1 jour sur 2 ou moins selon le besoin
      – Ausilium Flora : 1 comprimé vaginal, au coucher, les 7 jours suivants chaque menstruation
      – Lenicand : 1 comprimé, midi et soir, aux repas

      -> En parallèle de ces mesures, une intervention ciblée avec :
      – Ausilium Crema : 1 application avant chaque rapport et, si nécessaire, après
      – D-mannOro: 1 sachet après chaque rapport
      – Ausilium Mousse : pour toutes les toilettes intimes (pour vous et votre partenaire)

      -> Refaire un prélèvement vaginal au terme de la sixième semaine

      Je vous conseille aussi de contacter le bureau (infofrance@deakos.com) si vous souhaitez passer commande pour obtenir une remise pour l’achat de ces produits.

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
      • Mims
        15 septembre 2024

        Bonjour,

        Je découvre votre réponse 2 semaines plus tard seulement, je ne la voyais pas avant, sans doutes un problèmes de caches !

        Mille merci pour votre réponse qui me redonne un peu espoir, je vais passer commande au plus vite !

        Juste une question, dois-je intégrer la prise antibiotique à ce schéma posologique ou ce n’est pas nécessaire ? Ou peut-être après avoir refait des examens ?

        Encore merci pour vos conseils

        Reply
        • Mary
          20 septembre 2024

          Merci pour ce retour Mims et navrée parcequ’aujourd’hui c’et moi qui vous réponds avec du retard…

          Sur la question de l’antibiothérapie, notre communauté (blog, groupe de soutien FB et pages) ne souhaite pas se substituer à l’avis médical et ne peut légalement et légitimement vous donner une indication à ce propos. Le mieux est d’en discuter avec votre médecin et de peser le « pour » et le « contre » en fonction du rapport bénéfice / risque pour vous.

          Sachez par ailleurs que le schéma posologique suggéré peut être compatible avec un traitement antibiotique au besoin.

          De tout coeur avec vous ❤

          Reply
  • ADELINE
    3 mai 2024

    Bonjour

    Je souffre de vaginose bactérienne depuis presque 2 ans suite à un événement stressant qui a complètement perturbé mes flores intestinales et vaginales.
    Les analyses ont révélé une infection à gardnerella + candida Albicans
    Depuis, parcours classique antibiotique et ovules aucun effet des odeurs et des pertes bien présentes.
    Il y a 6 mois je découvre votre site je commence à me soigner avec aussilium nac, forte, deaflor, lenicand, crema. Mes symptômes ont bien diminué presque plus d’odeur ni perte mais mais dernières analyses montrent toujours une absence totale de lactobacilles… Coup dure.
    Pouvez vous me donner un protocole adapté à ma situation ?
    En vous remerciant pour votre travail

    Reply
    • Mary
      8 mai 2024

      Merci pour ce commentaire Adeline et très heureuse de lire que la mise en oeuvre d’une prise en charge naturelle a permis une amélioration significative de votre situation ces 6 derniers mois.
      A la lecture des références de produits que vous utilisez il me semble comprendre que la dysbiose vaginale s’associe à des cystites (est-ce bien le cas?).
      Par ailleurs, les produits utilisés sont pratiquement tous destinés à la prise orale et ont donc une action systémique. Or, en cas de dysbiose vaginale profonde (comme c’est ici le cas), l’approche systémique doit impérativement être associée à des mesures locales visant à :
      – combattre la présence des pathogènes en excès et leurs biofilms pathogènes
      – régulariser le pH vaginal
      – recoloniser la population Lactobacillaire vaginale
      – calmer irritations et inflammations de la muqueuse
      – hydrater les tissus pour préserver leur trophisme

      Pour cette raison, le schéma posologique « idéal » dans un cas comme le votre est le suivant:
      -> Un premier cycle de 15 jours avec :
      – Ausilium NAC : 1 flacon par jour
      – Benefit Q : 1 comprimé par jour (prise compatible avec Ausilium)
      +
      – Ausilium Lavanda : 1 application, 1 jour sur 3*
      – Lubrigyn : 1 application, 1 jour sur 3*
      – Ausilium Flora : 1 application, 1 jour sur 3*
      – Ausilium Crema : 1 application par jour (après Ausilium Lavanda ou avec Lubrigyn et Ausilium Flora)

      *Exemple : J1 : Ausilium Lavanda ; J2 : Lubrigyn ; J3 : Ausilium Flora ; J4 : Ausilium Lavanda ; J5 : Lubrigyn ; J6 : Ausilium Flora ; J7 : rien

      -> Une phase de maintien / prévention successive de 4 semaines avec :
      – Benefit Q : 1 comprimé par jour
      +
      – Ausilium Lavanda : 2 applications par semaine + 1 application après le dernier jours des menstruations
      – Ausilium Crema : 1 application, 1 jour sur 2 ou moins selon le besoin
      – Ausilium Flora : 1 comprimé vaginal, au coucher, les 7 jours suivants chaque menstruation
      – Lenicand : 1 comprimé, midi et soir, aux repas

      -> En parallèle de ces mesures, une intervention ciblée avec :
      – Ausilium Crema : 1 application avant chaque rapport et, si nécessaire, après
      – Ausilium Mousse : pour toutes les toilettes intimes (pour vous et votre partenaire)

      Souhaitant que ces indications puissent vous être utiles, de tout coeur avec vous pour la suite ❤

      Reply
    • Marine
      5 août 2024

      Bonjour,
      Je me demandais si les hommes peuvent etre porteurs de gardenerrela vaginalis et jouer un role dans les recidives (lors des rapports). Doivent il être traité ? Même question pour les infectuins urinaires à e.colis.
      Merci beaucoup!

      Reply
      • Mary
        5 août 2024

        Merci pour ce commentaire Marine

        La réponse à votre question est un grand OUI: le partenaire est parfois un co-facteur de risque dans les récidives des troubles uro-gynécologiques. Son rôle est majeur lorsque l’on parle de vaginite (fongique comme bactérienne) mais il peut aussi être mis en cause en cas de cystite en faisant office de “réservoir bactérien”.

        Tout comme chez la femme, pour ne pas traiter à l’aveugle, il convient par contre d’effectuer préalablement un dépistage afin de confirmer ou exclure cette “piste” au moyen de la réalisation de:
        – un ECBU standard (2ème jet)
        – un ECBU 1er jet
        – une spermoculture (qui n’est pas un spermogramme, attention aux confusions 😉 )
        PS. De préférence les 3 examens sont à faire conjointement

        Je me permets aussi, en complément de ma réponse, de vous inviter à la lecture de cet autre article: https://cystiteetcompagnie.fr/2022/11/sperme-et-cystite/

        De tout cœur avec vous ❤

        Reply
        • Marine
          8 août 2024

          Merci beaucoup pour votre réponse au sujet du partenaire, et pour le lien vers l’article.
          Que pourriez-vous svp me conseiller pour des vaginoses et cystites recidivantes sachant que nous essayons d’avoir une enfant, donc quelques chose de compatible avec ces essais 🙂 (PH neutre du lubrifiant, produit ok si début de grossesse, produit qui ne détruise pas les spermatozoides…). Un grand merci pour votre aide !

          Reply
  • CrocAsh
    11 avril 2024

    Bonjour,
    Ayant eu de nombreuses cystites post coitales l’année dernière, je suis les protocoles Deakos avec assiduité depuis novembre 2023.
    J’ai réussi à faire 4 mois sans cystite ( victoire !! ), et j’en ai fait une nouvelle le mois dernier. Cystite à K. pneumonae, qui est survenue 5 jours après un changement de stérilet cuivre, ainsi qu’un rapport. Je pense avoir donc pu identifier les causes de ma cystite.
    J’ai eu 5 jours d’Augmentin, et je prenais des probiotiques oraux pour la flore vaginale, étant donné que les ovules ne sont plus commercialisés ..

    J’ai ensuite eu mes premières règles depuis le changement de stérilet, et elles ont duré 10 jours .. youpi !
    Depuis la semaine dernière, je ressens des brûlures, essentiellement lorsque je marche. J’avais remarqué des pertes un peu inhabituelles, et je suis donc allée faire un prélèvement vaginal dont les résultats sont arrivés aujourd’hui.

    Quelques clue cells
    Morphotype Gardnella, Bacteroides : Quelques 1 à 5
    Pas de Morphotype Mobilincus
    Morphotype Lactobacillus assez nombreux ( 6 à 30 )
    Score de nugent : flore normale avec prédominance de bacilles de doderlein

    Mycose : culture stériles

    Examen bactériologiques ; flore polymorphe mixte avec présente de flore de Doderlein et de Gardnella

    Bon, passé le coup du « bordel encore une bactérie » « qu’est ce que j’ai fait », on se reprend, on positive, et direction cystite et compagnie pour lire tous ces bons conseils !!!
    J’avais donc une question. De ce que je vois, mon score de Nugent est de 3 si je le calcule.
    Au niveau de la posologie des produits Deakos, que devrais-je faire ?
    J’ai pris mon Lenicand de midi, Ausilium NAC ce matin, et j’ai de l’ausilium créma et Flora pour ce soir.
    Me faut-il autre chose ? Combien de temps doit durer mon « traitement » ?
    Sachant que mon dernier prélèvement datait de novembre et était tout clean.

    Merci et encore merci pour tout ce que vous faites

    Reply
    • Coco
      12 avril 2024

      En premier lieu vous êtes dans une condition où la Gardnerella n’a pas encore modifié les conditions environnementales au point de rendre le milieu impropre aux lactobacilles. La preuve en est que :
      a. Les Gardnerellas sont peu présentes : « quelques »
      b. Les lactobacilles sont « assez nombreux »
      c. Le score de Nugent est bon

      Dans un situa comme celle-ci choisir une thérapie antibiotique serait plus délétère que profitable puisque cette approche, en détruisant la Gardnerella détruirait aussi la flore physiologique déjà raréfiée, vous faisant courir le risque d’une colonisation complète du milieu par Gardnerella ensuite.

      Au contraire la « bonne » approche à mettre en place consiste à soutenir la flore de D. avec des probiotiques oraux et locaux, maitriser et maintenir le ph vaginal dans des valeurs physiologiques (acide), et apaiser la muqueuse pour réduire les brulures.

      En parallèle, toute les mesures préventives de la cystite sont à maintenir mais aussi à renforcer puisque cette dysbiose particulière comme vous l’avez compris, est un facteur de risque pour un épisode aigu.
      Très pragmatiquement le schéma posologique conseillé ici sera le suivant :

      -> Un premier cycle de 15 jours avec :

      – Ausilium NAC : 1 flacon par jour, le matin
      – Ausilium 20PLUS ou Ausilium Forte : 1 dose, 2 à 3 fois par jour, loin des repas
      – Lenicand : 1 comprimé, midi et soir, aux repas
      +
      – Ausilium Lavanda : 1 application, 1 jour sur 3*
      – Lubrigyn : 1 application, 1 jour sur 3*
      – Ausilium Flora : 1 application, 1 jour sur 3*
      – Ausilium Crema : 1 application par jour (après Ausilium Lavanda ou avec Lubrigyn et Ausilium Flora)

      *Exemple : J1 : Ausilium Lavanda ; J2 : Lubrigyn ; J3 : Ausilium Flora ; J4 : Ausilium Lavanda ; J5 : Lubrigyn ; J6 : Ausilium Flora ; J7 : rien

      Vue la situation et vos antécédents, je vous conseille de mettre en application ces 15 premiers jours et refaire un prélèvement vaginal après pour évaluer l’efficacité des mesures et définir la suite éventuelle à donner.

      Reply
    • Marine
      8 août 2024

      Merci beaucoup pour votre réponse au sujet du partenaire, et pour le lien vers l’article.
      Que pourriez-vous svp me conseiller pour des vaginoses et cystites recidivantes sachant que nous essayons d’avoir une enfant, donc quelques chose de compatible avec ces essais 🙂 (PH neutre du lubrifiant, produit ok si début de grossesse, produit qui ne détruise pas les spermatozoides…). Un grand merci pour votre aide !

      Reply
      • Mary
        8 août 2024

        Merci pour votre retour et ravie d’avoir pu vous aider à avancer dans vos réflexions et votre démarche de prise en charge naturelle.
        Je comprends que vous souhaiteriez utiliser un seul et unique produit local en prévention -> à ce titre je peux vous indiquer Ausilium Crema qui répond à tous vos critères
        Mais il est utile de préciser que l’emploi de cette crème vaginale, bien que très utile en prévention des cystites et vaginoses, n’est pas en mesure à elle seule de faire barrage à une Gardnerella vaginalis déjà installée ou à des biofilms vésicaux matures. Il serait bien plus adapté de suivre un protocole complet sivous souhaitez venir à bout de vos problématiques avant de tomber enceinte.
        Dans cette optique, je vous invite à joindre le bureau: infofrance@deakos.com pour recevoir un conseil personnalisé complet.
        De tout cœur avec vous ❤

        Reply
        • Marine
          8 août 2024

          Merci ! Oui je voulais parler d’un protocole complet compatibles avec les essais bébé. Merci pour vos conseils, je vais contacter le bureau deakos dans ce cas 🙂

          Reply
          • Mary
            8 août 2024

            Merci pour ce retour.

            Une partie du protocole (celle dédiée à la prévention de la Garderella) est décrite dans l’article ci-dessus.
            Vous avez aussi cette autre ressource: https://cystiteetcompagnie.fr/2021/11/1826/

            Mais si vous écrivez au bureau c’est bien mieux 🙂

            de tout coeur avec vous ❤

  • Sarah
    4 mars 2024

    Je crois qu’il y a eu un problème lors de mon poste donc je réécris tout. Tout d’abord bonjour.
    Il y a 2 mois j’ai commencé à avoir de grosses douleurs au niveau vaginal je suis allé chez le médecin qui m’a prescrit un prélèvement vaginal et du monazol ce qui a empiré les choses. Le résultat du prélèvement était doderlein très abondant et présence gardnerella. Flore a 4 . Mon médecin ma donc donner du secnol j’ai pris des probiotiques en plus. La douleur ne passant pas j’ai contacté une gynéco via Internet elle m’a prescrit encore du secnol et du flagyl même si ça me brûlait un peu je l’ai fait. La douleur ne passe toujours pas même ma gynéco ne comprends pas elle me prescrit donc encore des antibiotiques meconazol et d autre probiotiques. J’ai fait un deuxième prélèvement et après la prise de ces antibiotiques le prélèvement c’est avéré pire avec peu de doderlein et grande présence gardnerella et flore a 7 . À chaque fois j’hésite à prendre le traitement mais j’ai tellement mal que j’essaye. D’ailleurs ça me surprend dans les témoignages de ne pas avoir autant ce rapport à la douleur parce que personnellement j’ai vraiment très mal j’en fais des nuits blanches sinon globalement j’arrive à dormir 4h par nuit par tranche de 2 heures je suis épuisée. J’ai essayé des choses naturelles par exemple je continue de mettre de l’huile de coco car je me sens irrité et à5sécher. Je mets du froid . À la fin du mois j’ai rendez-vous avec une gynéco en live mais j’ai très peur car j’ai fait deux frottis dans ma vie et les deux j’ai eu très mal alors que c’était fait par mon médecin d’enfance (femme)qui s y est bien pris mais ça n’empêche que la deuxième fois elle m’a dit qu’on se croirait dans une salle d’accouchement tellement je hurlais de douleur. Là je vais devoir faire un frottis alors que j’ai déjà mal donc c’est pire je vous dis pas l’appréhension. Plus le temps passe plus la douleur se répand jusqu’au niveau du bas-ventre(utérus) en plus j’ai très mal à un sein on me dit que ça n’a pas de rapport. Est-ce normal que cette bactérie puisse me faire aussi mal même quand ma flore était à 4 ? Je finis par vraiment m’inquiéter je ne sais plus quoi faire je suis épuisée s’il vous plaît aidez-moi

    Reply
    • Coco
      4 mars 2024

      Bonjour Sarah et merci pour ce commentaire.
      Je suis tellement triste pour vous 🙁

      Il est vrai que la présence de Gardnerella est très difficile à éradiquer. Parfois cette bactérie résiste aux thérapies classiques, même celles recommandées par les lignes guides en uro-gynécologie (que vous avez mises en place).
      Voici quelques remarques à propos des éléments que vous avez fournis :
      – Pas d’huile de coco = l’application d’huile de coco est absolument contre-indiquée en cas d’infection à Gardnerella ! L’huile de coco est si un antifongique naturel, mais elle constitue aussi une vraie source de nourriture pour le Gardnerella. Donc je vous conseille d’arrêter cette application immédiatement

      – Pas du froid = le froid appliqué sur les douleurs ou sur une zone enflammée soulage sur le moment, mais après ça empire les choses, car ça risque de bruler les muqueuses ce qui prédispose à développer des neuropathies

      – Ce point m’interpelle particulièrement : le fait que le frottis soit très douloureux pour vous fait penser à une contracture pelvienne dont il serait bon de parler avec votre gynécologue AVANT de procéder à l’introduction du speculum. Encore mieux, AVANT la visite avec la gynécologue, il serait bon d’en discuter avec une sage-femme, car ce serait une interlocutrice bien plus appropriée pour vous

      Je pense en vous lisant que les douleurs, effectivement bien plus importantes que dans la majorité des témoignages que vous ressentez, sont causées non pas uniquement par l’infection, mais par une multitude de facteurs :
      – vaginose à Gardnerella
      – vaginite (inflammation des muqueuses)
      – application locale de nombreux traitements (antibiotique, antifongique et probiotiques), qui même s’ils sont destinés à vous aider, restent irritants pour la muqueuse
      – très probable contracture pelvienne
      – application de froid, qui même si elle semble vous aider sur le moment, est en réalité contreproductive

      En conclusion, l’objectif N.1 pour vous en ce moment est de soulager la douleur et donc d’apaiser l’inflammation. Pour atteindre cet objectif il faut mettre en place PEU de mesures naturelles mais les BONNES :
      1. Application de Ausilium Lavanda : 1 jour sur 2
      2. Application de Ausilium Crema : tous les jours, 1 ou plusieurs fois dans la journée
      3. Sous-vêtements en coton blanc
      4. Pas de pantalon serrés
      5. Alaquer : 1 comprimé, midi et soir, aux repas

      J’insiste sur le fait que le bilan pelvi-périnéale auprès d’une sage-femme serait prioritaire pour confirmer ou exclure une possible contracture.

      Tenez-nous au courant !
      Courage <3

      Reply
      • Sarah
        4 mars 2024

        Merci pour votre réponse.
        Vous me parler de vaginite mais comment cela peut-être diagnostiqué ?
        Une sage femme j y est penser mais quand je vais sur des forum ou autre à chaque fois il est dit que pour voir quel est le soucis il fait une échographie interne ou un examen au spéculum donc souffrir pour savoir pourquoi on souffre ..?
        Est il possible d avoir une anesthésie au moins locale pour ce genre d examen ?
        Quand au périné je n est pas vécu d accouchement donc….
        Et pour les traitements que vous me recommender le premier lavanda est préciser avant et après rapport intime mais je n est pas de rapport cela m’aidera tout de même ?
        Les produits que vous me conseillez sont-ils naturels ?
        Si j ai bien compris le lavanda est a insérer mais il y a peu de pipette par boite il faut beaucoup de boite si l on veut faire une semaine par exemple ? D ailleurs pendant combien de temps recommande vous ces traitement ? Sont ils tous disponibles en pharmacie?
        Ces traitement aide au niveau de la douleur si j’ai bien compris mais est ce que ça élimine gardnerella ?
        Ce traitement est il incompatible avec l antibiotique que je viens de prendre, faut il que j attende un peu avant ?
        Je fait des cataplasmes d argile aussi car l argile m a beaucoup aider dans ma vie . Si je l’utilise est ce que ça a absorbera le bon coter des produits que vous me proposer vu que le but de l argile est d absorber ou est ce que je peux continuer .
        Vous me parler de contraction à cause de la douleur du spéculum mais mes frottis que j ai fait dans ma vie était douloureux même quand j avais 20 ans et pas de soucis de santé. N y a t il pas des femmes qui vivent le spéculum comme douloureux de façon général ?

        Reply
        • Coco
          5 mars 2024

          Bonjour Sarah,
          Pour vous répondre de la manière la plus claire possible, je vous cite :

          « Vous me parler de vaginite mais comment cela peut-être diagnostiqué ? »
          En réalité la vaginite est identifiable sur la simple base des symptômes -> douleurs, brulures, picotements, rougeurs des muqueuses (qui peut être constatée à l’observation externe, sans speculum)… Bien que le but du blog ne soit pas de se substituer à l’avis d’un professionnel de santé, j’ai très peu de doute sur le fait que la vaginite soit présente chez vous.

          « Une sage femme j y est penser mais quand je vais sur des forum ou autre à chaque fois il est dit que pour voir quel est le soucis il fait une échographie interne ou un examen au spéculum donc souffrir pour savoir pourquoi on souffre ..? »
          Des remarques par rapport à cela :
          1) Si vous ne souhaitez pas être auscultée avec un spéculum, il vous suffira de le dire à la sage-femme (rien n’est obligatoire durant un examen médical sans votre consentement !). De plus, ce type de professionnel est la plupart du temps très empathique et bienveillante et sera sans doute à l’écoute de votre douleur et délicate dans sa manière de vous ausculter.
          2) Votre peur m’évoque une douleur vraiment très importante qui, même si elle est cohérente avec la vaginite et la vaginose, interpelle quant à une origine multifactorielle. Dit plus simplement : la seule vaginite/vaginose ne suffit pas à expliquer que vous souffriez autant ! L’hypothèse de la contracture pelvienne reste donc valable +++ et à explorer avec l’aide de la sage-femme.

          « Est il possible d avoir une anesthésie au moins locale pour ce genre d examen ? »
          Et bien non. Si l’examen n’est pas réalisable en raison de la symptomatologie douloureuse, le praticien s’abstient ou bien pourra vous proposer d’appliquer sur les muqueuses un gel anesthésiant mais en aucun cas une anesthésie (dont le rapport bénéfice / risque ne serait pas à votre avantage).

          « Quand au périné je n est pas vécu d accouchement donc…. »
          Cela ne veut rien dire. De nombreuses femmes souffrent de troubles fonctionnels pelvi-périnaux sans avoir été enceintes ni accouché.

          « Et pour les traitements que vous me recommender le premier lavanda est préciser avant et après rapport intime mais je n est pas de rapport cela m’aidera tout de même ? »
          Je pense que vous parlez de Ausilium Crema ici. Si vous n’avez pas de rapport, l’application de cette crème intime pourra au moins soulager les brulures et apaiser les muqueuses.

          « Les produits que vous me conseillez sont-ils naturels ? »
          OUI

          « Si j ai bien compris le lavanda est a insérer mais il y a peu de pipette par boite il faut beaucoup de boite si l on veut faire une semaine par exemple ? D ailleurs pendant combien de temps recommande vous ces traitement ? »
          Sur ces questions précises de posologie il serait mieux d’interpeller directement le bureau : infofrance@deakos.com

          « Sont ils tous disponibles en pharmacie? »
          Les points de vente Deakos :
          – Diététique Désir Poyer : 210 Bis Boulevard Pereire, 75017 Paris
          – Pharmacie D’Haïti : 28 Avenue ď Haïti, 13004 Marseille
          – Pharmacie du CNIT : 2 Rond-Point de la Défense, 92800 Puteaux
          – Pharmacie Leclerc : 10 Rue Vignon, 75009 Paris
          – Pharmacie du Languedoc : 23 Boulevard du Languedoc, 34500 Béziers
          Sinon vous pouvez faire un achat en ligne : http://www.deakos.com/fr

          « Ces traitement aide au niveau de la douleur si j’ai bien compris mais est ce que ça élimine gardnerella ? Ce traitement est il incompatible avec l antibiotique que je viens de prendre, faut il que j attende un peu avant ? »
          Oui, nous avons beaucoup de retours de femmes qui disent avoir éradiqué l’infection vaginale avec ces produits (avec ou sans antibiotique associé).

          « Je fait des cataplasmes d argile aussi car l argile m a beaucoup aider dans ma vie . Si je l’utilise est ce que ça a absorbera le bon coter des produits que vous me proposer vu que le but de l argile est d absorber ou est ce que je peux continuer . »
          Attention car l’argile absorbe en effet (les toxines) mais n’est ni antimicrobien ni apaisant pour les muqueuses. Et elle absorbe aussi… l’eau !! donc des cataplasmes avec cette substance dessèchent les muqueuses ce qui aggrave les irritations et l’inflammation.
          Je vous conseille d’arrêter cela au plus vite.

          « Vous me parler de contraction à cause de la douleur du spéculum mais mes frottis que j ai fait dans ma vie était douloureux même quand j avais 20 ans et pas de soucis de santé. N y a t il pas des femmes qui vivent le spéculum comme douloureux de façon général ? »
          Je persiste et signe : vous pouvez tout à fait souffrir de contracture pelvienne (appelée aussi vaginisme) depuis toujours !! Un dépistage est ici fondamental. Je vous conseille de consulter notre annuaire afin de trouver un professionnel spécialisé proche de vous : https://cystiteetcompagnie.fr/annuaire/

          Tenez-moi au courant !
          Courage <3

          Reply
  • Marielle
    10 janvier 2024

    Bonjour,
    J’aimerai avoir votre avis et des conseils concernant ma situation.
    On m’a diagnostiquée une vaginose bactérienne en janvier 2023 que je n’arrive pas à combattre. J’ai eu Flagyl (sans aucun effet), et Metronidazole pendant 1 semaine (1 semaine tranquille mais surtout une bonne candidose de la langue…). Bref, j’ai opté pour l’approche naturelle (probiotiques oraux, probiotiques vaginaux Florgynal quand symptômes trop forts, mycothérapie avec un expert pour refaire mon immunité avec des compléments à avaler, modification du régime alimentaire..).
    Je suis aujourd’hui enceinte d’un peu plus d’un mois (c’est ma 3ème grossesse et la 1ère avec ce problème). J’ai vu que vaginose et grossesse ne font pas bon ménage. Mon médecin m’a proposé des ovules antibiotiques., mais est-ce-que ça ne va pas être encore pire après ?
    Pour information, mon dernier prélèvement : score de Nogent de 8 / Absence de flore de Doderlein / Nombreux bacilles gram variable.
    Je suis perdue et preneuse de vos conseils, je ne veux pas de problème pour mon bébé ni pour moi.
    Merci beaucoup

    Reply
    • Coco
      10 janvier 2024

      En cas de vaginose à Gardnerella la question de la pertinence de la thérapie antibiotique est avant tout lié à ses effets secondaires, délétères, sur la flore de Döderlein. Ceci parce que la Gardnerella comme expliqué dans l’article tend à récidiver pour plusieurs raisons, et notamment lorsque l’environnement vulvo-vaginal est dépourvu des Lactobacilles. Dans une situation où la flore est encore présente, il convient donc d’essayer de la préserver en évitant les thérapies antibiotiques au profit des mesures naturelles en première intention. MAIS dans votre cas particulier la flore de Döderlein est de toute façon déjà absente. Vous n’avez donc « rien à perdre » en acceptant la thérapie antibiotique d’autant que la grossesse complique le cadre.

      Ce qui par contre doit être au centre de vos priorités est :
      – Durant la thérapie antibiotique de vous assurer de sa plein efficacité, en particulier en la co-adjuvant de mesures qui permettront la désagrégation des biofilms pathogènes formés par la Gardnerella et favoriseront donc une éradication « profonde » du pathogène
      – Après la thérapie antibiotique, effectuer une prise de relais massive pour repeupler et soutenir la flore physiologique avec des probiotiques pris par voie orale et appliqués localement

      Je me permets de préciser que votre grossesse vous oblige à sélectionner des compléments alimentaires et dispositifs médicaux compatibles, raison pour laquelle vous ne pouvez pas utiliser Ausilium Flora, Ausilium Venus et Ausilium Lavanda, mais vous pouvez utiliser Ausilium NAC et Deaflor + des ovules probiotiques que vous trouverez en pharmacie (type Gynophilus ou Fisioflor).
      En résumé je vous conseille d’accompagner la thérapie antibiotique avec 3 prises par jour de Ausilium NAC et 3 prise par jour de Deaflor et successivement prolonger votre démarche naturelle avec 2 prise quotidienne de Deaflor et des applications locales des probiotiques jusqu’à avoir un prélèvement vaginal qui indique que la flore s’est restauré et est abondante (n’ayez pas peur de prolonger plusieurs semaines voire plusieurs mois ces mesures car ce qui compte c’est l’équilibre à niveau locale)

      NB : je vous conseille aussi l’utilisation de Ausilium Crema qui est totalement compatibles avec la grossesse et qui vous apportera sans doute beaucoup de soulagement sur les symptômes.

      Reply
      • Marielle
        11 janvier 2024

        Bonjour,
        Je vous remercie pour votre réponse.
        Si j’ai bien compris, vous me conseillez Ausilium NAC + Deaflor PENDANT le prise antibiotiques ? Puis une fois l’antibiotique fini, passer sur Deaflor + application locales de probiotiques ?

        Concernant l’Ausilium NAC, j’ai lu sur internet que le Morinda Citrofolia n’était pas recommandé pendant la grossesse. On le retrouve aussi dans Ausilium Lavanda et Flora. Etes-vous sûre que je puisse prendre Ausilium NAC ? Ou est-il possible d’en prendre parce que c’est à ingérer et non à appliquer en local ?
        Merci beaucoup pour votre réponse,
        Bonne journée

        Reply
        • Coco
          11 janvier 2024

          En réponse à votre première question, oui, vous avez bien compris le schéma posologique.

          Concernant la Morinda citrifolia, avec les dosages contenus dans Ausilium NAC il n’y a pas les conditions pour qu’il soit déconseillé pendant la grossesse. Tous les produits Deakos sont enregistrés auprès du Ministère de la Santé et donc sa composition est contrôlée et approuvée : dosage, provenance des ingrédients, titration de la Morinda citrifolia… S’il y avait une contre-indication d’usage en cas de grossesse, le Ministère aurait imposé un avis sur l’étiquette.
          Bien sûr, si on était en Polynésie et je vous avais conseillé une tasse de jus pur de Morinda citrifolia 3 fois par jour, votre préoccupation pourrait être prudente 😉 Mais dans le cas de Ausilium NAC, dosages et concentrations permettent absolument sa prise pendant la grossesse.

          Si vous souhaitez recevoir un conseil plus personnalisé, je vous invite à écrire un mail à infofrance@deakos.com.
          Belle journée à vous <3

          Reply
          • Marielle
            11 janvier 2024

            Merci beaucoup pour votre réponse.
            Par contre, je constate qu’on ne trouve plus de probiotiques pour la voie vaginale (Gynophilus et Fisioflor sont en rupture sur tous les sites que j’ai pu aller voir)..
            Belle journée à vous aussi !

          • Coco
            11 janvier 2024

            Oui, en effet c’est un problème. En ce moment il y a un changement de règlementation qui fait qu’il y a des produits qui vont disparaitre.
            Si vous faites une demande à Deakos ils pourront vous obtenir une alternative compatible avec la grossesse 😉

          • Marielle
            11 janvier 2024

            Merci pour votre réponse.
            En regardant sur internet, je vois que les produits probiotiques par voie vaginale comme Gynophilus et Fisioflor ne sont plus accessibles. Est-ce-que des produits comme Bactigyn peuvent être suffisants ?
            Merci
            Bonne journée à vous

          • Coco
            11 janvier 2024

            Ce produit pourrait être suffisant, mais malheureusement la présence de vitamine A et des huiles essentielles le rendent incompatible avec la grossesse.

  • Alain
    2 janvier 2023

    Bonjour,

    Je vous remercie pour cet article et ces informations.
    Est-ce que cette solution peut s’appliquer aux hommes ? Si en local cela n’a pas d’utilité, prendre les produits équivalent par voie orale peut-il fonctionner ?
    Je prends justement de la D-mannose, NAC, et des souches decprobiotiques.

    Merci beaucoup
    Cordialement

    Reply
    • Coco
      12 janvier 2023

      Cher Alain,

      merci pour votre commentaire et votre confiance.
      les solutions et les suggestions données dans l’article peuvent être indiquées aussi bien pour les hommes que pour les femmes… mais rappelez-vous que chaque cas est différent et que pour pouvoir indiquer une stratégie appropriée et personnalisée, nous aurions besoin de connaître plus de détails de votre part.

      Quelle est votre situation actuelle ? Quels sont vos symptômes ? Avez-vous réalisés des examens spécifiques ?
      Dans l’attente d’un retour de votre part je vous remercie et reste à disposition pour toutes questions,
      Coco

      Reply
  • Riffolet
    11 janvier 2022

    Bonjour
    Pensez vous que des huiles essentielles en complément de vos produits peuvent faire disparaître une vaginose récidivente ?
    Qu’en pensez-vous ?
    Merci

    Reply
    • Coco
      12 janvier 2022

      Merci pour ce commentaire Riffolet 🙂

      Les huiles essentielles étant fortement déconseillées sur les muqueuses, il ne semble pas que leur usage soit approprié en cas de vaginose (en local en tous les cas).
      Une prise orale est sans dout eindiquée pour certaines HE toutefois je ne toruve aucune trace de réelle efficacité dans la litérature…
      Les produits Deakos pouvant etre, à eux seuls, résolutifs, il parait donc préférable de « miser » sur leur efficacité sans y co-adjuver des HE.

      Espérant que ma réponse vous sera utile, plein de bonnes choses !

      Reply
  • Chadourne
    3 avril 2021

    Bonjour,

    Je suis ravie d’être tombée sur votre article qui m’éclaire un peu plus sur la VB.

    Je souffre de VB depuis un peu plus d’un an.
    Malheureusement, ma gynéco (qui est super) n’arrive pas à me soigner.

    J’ai pris du Secnol (ainsi que mon partenaire à l’époque), mais aussi des probiotiques, du geliofil, de Flagyl…

    Aujourd’hui, ma gynéco me prescrit 10 jours de Flagyl par voie vaginale, avec ensuite 7 jours de probiotiques par voie vaginale et 30 jours de probiotiques par voie orale.

    Sur le prélèvement que j’ai fait, il apparait que j’ai une absence de morphotypes Lactobacillus, de nombreux morphotypes Gardnerella/Anaérobies et une présence de mycoplasmes urogénitaux à taux élevé.

    Pensez-vous qu’il est utile que je fasse (encore) une cure de 10 jours de Flagyl, ou vaudrait-il mieux que je change d’approche ?

    J’ai vu plusieurs gynécos différents mais aucun ne semble pouvoir me proposer autre chose que des antibiotiques et je commence à désespérer…

    Je vous remercie en tout cas pour votre article, votre implication et vous souhaite une belle journée.

    Reply
    • Coco
      21 avril 2021

      Bonjour Chadourne et merci pour votre commentaire !
      Bien triste de connaitre votre parcours qui se déroule depuis un an mais heureuse que la lecture du blog ait pu (même brièvement) vous soulager.
      Votre situation est particulièrement chronique et les différentes thérapies essayées, de manière répétée, se sont avérées jusqu’ici inefficaces. Je comprends donc votre question comme : « vaudrait-il mieux que je change d’approche ? »
      Sans aucunement me substituer à un avis médical, je vous laisse quelques pistes pour répondre à cette interrogation 😉
      Dans un cas comme le vôtre, la problématique et, surtout, sa chronicisation, sont dues à plusieurs facteurs :
      1) L’infection vaginale = vaginose bactérienne (Gardnerella) qui, causant une vaginite importante ( = inflammation de la muqueuse), entraine l’apparition de troubles significatifs à charge de la sphère uro-génitale
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/08/13/748/

      2) Un profond déséquilibre au niveau vulvo-vaginal (absence complète de lactobacilles) lié tant à la présence du pathogène qu’aux prises prolongées et/ou répétées d’antibiotiques => fragilisation de l’immunité de la sphère uro –génitale
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/03/15/lecosysteme-vulvo-vaginal-flore-hormones-muqueuse-et-ph-un-subtile-equilibre/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystites-infections-urinaires-recidivantes-antibiotiques-ne-marchent-plus/

      Pour ces raisons, une prise en charge complète et cohérente de votre situation devrait s’articuler autour des plusieurs démarches :
      1) Réduire l’inflammation vaginale
      2) Combattre la dysbiose en agissant sur plusieurs fronts :
      -> élimination naturelle de la Gardnerella
      -> éradication de ses biofilms
      -> restauration et maintien un pH physiologique
      -> recolonisation du milieu vulvo-vaginal par une flore équilibrée
      -> soutien de cette flore
      -> restauration et soutien de la compétence immunitaire locale

      En conclusion il serait utile de :
      – Réévaluer l’approche thérapeutique avec votre médecin
      – Entreprendre une prise en charge naturelle avec produits utilisant la synergie de N-acétylcystéine, D-Mannose, Lattoferrine, Lactobacilles vivants, pH approprié, anti-inflammatoire tel que Quercétine…
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/03/06/5-bonnes-raisons-dutiliser-ausilium-lavanda/

      Si vous souhaitez recevoir un schéma posologique personnalisé je vous conseille de contacter Deakos : infofrance@deakos.com,
      En espérant avoir été utile je reste à disposition,
      Coco

      Reply
  • Bamboue
    16 septembre 2020

    Bonjour, votre article est une vraie révélation et un réconfort. Pourquoi les gynécologues semblent de pas appliquer ce principe de corrélations de pathologies et vos traitements ? Je me décourage à trouver un bon interlocuteur… Ma question : Peut On avoir une mycose et une une vaginite ? Un PV peut il Déceler une mycose et passer à côté d une vaginite ? Là je suis traiter pour une mycose avec le fluconazole, Mais dès que j arrête des signes de corrélations reviennent. Il y a t il dés cystites fongiques ? j ai des cystites récidivantes depuis des années Depuis la pose d une sonde urinaire Mal posée passée De mon vagin à mon urètre. et récemment mes pertes ont eu une odeur suspecte. Le fait d être traiter au fluconazole peut il traiter une mycose et révéler les symptômes d une vaginose ? Et à l’inverse une mycose récidivante au fluconazole peut elle endormir les symptômes d une vaginite non révélées par PV ? J espère être assez clair et grand merci à vous ?

    Reply
  • sarah
    13 septembre 2020

    Bonjour,
    Merci pour votre site qui est une mine… mais je suis complètement perdue !
    J’habite à Paris et malgré de nombreuses tentatives, je n’ai trouvé aucun médecin ( gynéco, généraliste, homéopathe…) qui prenne en compte l’ensemble des troubles ( de la vessie ET du vagin ) et qui traite non seulement les conséquences mais aussi les causes, donc pas juste par antibios !
    Connaissez-vous un médecin autour de Paris sensibilisé à ces questions ?
    Je suis depuis quelques années dans ce fameux cercle cystites – infections vaginales – mycoses ( qui de l’oeuf ou la poule…?). J’ai fait des analyses récemment, urinaires, vaginales, prise de sang, et tout semble ok. Malgré deux épisodes de cystite aigue à trois mois d’intervalle, je n’ai pas fait d’ECBU, parce que la douleur ne me semblait pas m’en laisser le temps…!
    Mes cystites sont post-coïtales. Étonnamment, je constate qu’elles se produisent avec certains partenaires et pas avec d’autres ; une généraliste m’a dit que c’était impossible, mais pourtant c’est bien ce que je constate !
    Je voudrais prendre le problème à bras le corps et faire un traitement de fond pour éradiquer ce tiercé pas gagnant. J’imagine qu’il faudrait des probiotiques et du D-mannose… mais quoi, comment ?
    Savez-vous me conseiller un médecin, ou un protocole ?
    Pour info, si ça peut servir, j’ai 37 ans, pas d’enfant, et un stérilet au cuivre.
    Je vous remercie infiniment pour tout votre travail, et si vous avez des pistes pour moi, c’est encore plus super !

    Reply
  • Charlotte
    21 août 2020

    Bonjour Mary,
    Tout d’abord merci pour votre travail, on apprend énormément à vous lire.
    J’ai eu l’année dernière une vaginose à Gardnerella sans mycoplasmes. Cette année rebelote mais avec concentration de mycoplasmes (Ureaplasma et M. Hominis) > à 10^4UCC/ML.
    Ma première question est : y a t-il une différence ?

    De plus suite au prélèvement, j’ai eu tous les symptômes d’une cystite, je suis actuellement sous antibiotiques en attendant que les résultats de l’ECBU arrivent. Ayant fait une pyélonéphrite il y a 6 mois, puis des épisodes de « vessie douloureuse » sans germe trouvé.. e me demande s’il pouvait y avoir une corrélation.

    En vous remerciant par avance,

    Charlotte

    Reply
  • Charlotte
    14 août 2020

    Bonjour Mary,
    Tout d’abord merci pour votre travail, on apprend énormément à vous lire.
    J’ai eu l’année dernière une vaginose à Gardnerella sans mycoplasmes. Cette année rebelote mais avec concentration de mycoplasmes (Ureaplasma et M. Hominis) > à 10^4UCC/ML.
    Ma première question est : y a t-il une différence ?

    De plus suite au prélèvement, j’ai eu tous les symptômes d’une cystite, je suis actuellement sous antibiotiques en attendant que les résultats de l’ECBU arrivent. Ayant fait une pyélonéphrite il y a 6 mois, puis des épisodes de « vessie douloureuse » sans germe trouvé.. e me demande s’il pouvait y avoir une corrélation.

    En vous remerciant par avance,

    Charlotte

    Reply
  • Melissa
    26 juillet 2020

    Bonjour,

    Est-ce que la Gardnerella vaginalis peut être la cause d’une sécheresse vaginale très persistante?

    Merci

    Reply
  • Lils
    2 mars 2020

    Bonsoir,je souffre de gardnerella depuis à peu près 5ans et j’ai presque tout essayé:secnol,flagyl,ovules,probiotique en comprimé et rien n’y fait.Je commence légèrement à déprimer étant donné qu’aucun médecin ne semble prendre mon mal être au sérieux..Auriez vous des conseils? Cordialement

    Reply
    • Mary
      2 mars 2020

      Merci pour ce commentaire Lils et bien triste de vous lire.

      Pour répondre à votre interpellation et vous conseiller, il est important de souligner que la Gardnerella vaginalis (GV) est une souche commensale vaginale présente, dans une situation d’équilibre physiologique, en faible quantité et tenue sous contrôle dans sa prolifération par les Lactobacilles, « bonnes bactéries dominantes » de l’éco-système vaginal: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/03/15/lecosysteme-vulvo-vaginal-flore-hormones-muqueuse-et-ph-un-subtile-equilibre/
      C’est sa croissance excessive qui en fait un pathogène « opportuniste ». Opportuniste car elle profite d’une situation de perte de l’équilibre de la flore de Döderlein pour prendre le dessus sur les autres souches peuplant le milieu.
      Souvent donc, la première infection à GV survient dans un contexte de :
      – dysbiose vaginale ou mycose
      – prise d’antibiotique
      – changement de partenaire ou de contraception
      – été (baignades fréquentes, transpiration…)
      – troubles digestifs importants
      – cystite
      – ménopause
      Vous souvenez-vous du contexte de survenu de votre premier épisode ? Cette information, qui peut sembler anecdotique, est en réalité très utile pour comprendre si la cause initiale constitue toujours un facteur favorisant le maintien et la chronicité de la problématique (auquel cas il sera utile d’intervenir également dessus pour atteindre une résolution efficace et durable).

      Une fois installée et développée dans le milieu, la GV dispose de plusieurs moyens pour s’assurer persistance et résistance et ainsi pouvoir coloniser durablement le vagin en récidivant :
      1. La GV = politique de la « terre brulée »
      Très schématiquement, lorsque cette souche prolifère, elle va causer une modification en profondeur du milieu -> changement de pH, changement d’hydratation de la muqueuse et, surtout, élimination du film protecteur naturel abritant les Lactobacilles. Ce bouleversement rend le milieu vulvo-vaginal très défavorable pour une reprise de colonisation par les Lactobacilles et autres souches commensales et donc une restauration de l’eubiose. Ainsi, la GV s’assure la dominance du terrain qui n’est favorable que pour elle.
      Ajoutons à ceci que les prises antibiotiques répétées, bien que « ciblée » contre la GV prolonge et aggrave la dysbiose en continuant à détruire les Lactobacilles de Döderlein.
      A ce propos, vos prélèvements vaginaux mentionnent-ils une présence de flore de Döderlein ? et si oui, en quelle proportion ?
      2. La GV = biofilm producteur par excellence
      Cette souche pathogène opportuniste va également synthétiser son propre biofilm (matrice semblable à un mucus) qui sera un « abri » parfait où elle sera préservée et isolée en cas d’attaque de la part des défenses immunitaires ou bien de thérapies (antibiotiques locaux comme oraux par exemple).

      Vous aurez donc compris que la prise en charge d’une infection récurrente à GV nécessite une véritable stratégie articulée autour de 4 axes :
      – L’identification du facteur déclencheur et des éventuels facteurs de maintien de la problématique
      – Le soutien +++ des Lactobacilles de Döderlein qui, une fois ré-implantés sur la muqueuse, vont « travailler pour vous » en combattant également la GV en excès
      – La désagrégation du biofilm de la GV
      – L’apaisement de la vaginite (inflammation de la muqueuse résultant de l’infection + thérapies chroniques) avec des substances qui ne nuisent pas à l’équilibre du milieu

      Les produits de la gamme Deakos offrent une réponse à cette problématique. Je vous invite, si vous le souhaitez, à consulter cette solution https://deakos.fr/kitdettaglio.php?tid=126&kit=1
      et pourrais également vous proposer un schéma posologique « sur mesure » avec ces produits sur la base des réponses à mes deux questions ci-dessus 🙂

      De tout cœur avec vous

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      • Lills
        13 mars 2020

        Bonjour et désolé de ne répondre que maintenant! J’ai le même partenaire depuis 7ans,et il m’a dit qu’il pensait que tout ça avait débuté un peu après une ivg que j’ai subie, mais je ne pense pas que cela puisse être en cause
        La dernière fois que j’ai fais des analyses ça indiquait que j’avais une flore de doderlein correcte , mais les analyses d’avant (3/4 mois) disait qu’elle était quasiment absente
        J’ai de la chance sur ce côté là, je ne fais quasiment jamais de cystite ou de mycose,la dernière et seule cystite que j’ai eu était il y’à presque deux ans,mais l’année dernière suite à la prise d’antibiotique j’ai fais deux épisodes de mycoses l’été
        j’ai 25ans,donc pas de ménopause encore mais j’ai une malformation utérine,un utérus bicorne bicérvical je ne sais pas si c’est très pertinent à préciser mais bon. Sinon je suis fumeuse,et je n’ai pas de troubles digestifs ^^
        Voilà j’espère vous avoir indiqué suffisamment de renseignements 🙂

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        • Mary
          13 mars 2020

          Bonjour et merci pour ces éléments supplémentaires. Rassurez-vous pour le délai de réponse, il m’arrive d’être bien moins réactive 😉

          L’IVG peut effectivement être le facteur déclencheur de l’infection vaginale chronique à Gardnerella. En effet, cet évènement constitue un « boom » hormonal qui peut perturber significativement l’équilibre flores/muqueuse/pH… au point de donner l’opportunité à la Gv de se développer et prendre le dessus sur les autres souches commensales vaginales (cf. mon premier commentaire sur les mécanismes infectieux).

          Bien qu’en apparence équilibrée, votre flore vaginale est sans doute déséquilibrée en permanence depuis lors. Certains éléments dans votre historique* confirment d’ailleurs l’existence d’une dysbiose latente qui s’exprime dès que la possibilité lui est donnée (mycoses en été, Lactobacilles quasi absents sur un PV en sont des exemples).
          *A ce propos, vu votre âge, il semble utile de préciser que votre flore de Döderlein devrait être « très abondante ». Une flore « correcte » n’est donc pas suffisante pour parler de situation physiologique 😉

          La malformation utérine n’a sans doute pas d’impact (à confirmer avec un gynécologue). En revanche votre contraception actuelle est peut être également un point clé (?).

          Dans tous les cas, les indications données précédemment restent valables. A savoir une intervention naturelle de bonification du milieu vaginal complète https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/cystites-recidivantes-et-bonification-du-milieu-vaginal-enjeux-et-interets/avec:
          – élimination du biofim de la Gv
          – recolonisation de la fore de Döderlein
          – lutte contre les pathogènes opportunistes fongiques comme bactériens
          – prévention ciblée au moment des rapports
          – dans l’idéal il faudrait également faire dépister votre partenaire

          Un schéma posologique ad hoc pour remplir ces caractéristiques serait le suivant:
          – Ausilium Lavanda: 1 application, 1 jour sur 2 la première semaine ; puis 1 application par semaine les 4 semaines suivantes
          – Lenicand: 1 comprimé, matin et soir, aux repas
          – Lenicand Crema: 1 application par jour ou moins selon le besoin
          – Femelle: 1 comprimé vaginal, 1 jour sur 2, au couché, à partir de la deuxième semaine
          Posologie que l’on retrouve dans cette solution Deakos https://www.deakos.fr/kitdettaglio.php?tid=126&kit=1

          + Ausilium Crema aux rapports

          De tout cœur avec vous

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  • La chabinee
    31 janvier 2020

    Bonjour,
    Ayant une vaginose bacterienne que me conseiller vous

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    • Mary
      10 février 2020

      Bonjour et merci pour ce message.
      Pour vous répondre au mieux, j’aurais besoin de savoir quel(s) est(sont le(s) germe(s) en cause dans vos caginoses? S’agit-il de Gardnerella comme dans cet article ou bien d’autre(s) souche(s) ??

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      • Seynaeve
        9 avril 2020

        Bonjour Mary,
        Je suis embêtée depuis plusieurs mois avec une vaginose bactérienne qui recidive malgré les traitements de mon gyneco. Pourrais je avoir une adresse mail où vous contacter pour vous transmettre mes résultats d examen ? Merci pour votre retour. Mathilde (qui en a vraiment marre de cette bactérie et encore plus du secnol )

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        • Mary
          17 avril 2020

          Bonjour Mathilde,
          Désolée de vous lire et vraiment navrée de ce délai de ma réponse 🙁
          Vous pouvez envoyer le détail de votre situation à infofrance@deakos.com

          Courage !

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