Salut la compagnie !
Bon, on est là pour se dire la vérité hein. Pas de langue de bois, pas de secret entre nous. Je « prêche » pour le D-Mannose depuis maintenant 6 ans parce que c’est une substance naturelle, sans effets secondaires et qui, personnellement, m’a sauvée de la cystite [et compagnie] après 10 ans de galères. Alors quand on m’a posé la question de la résistance au D-Mannose j’ai d’abord campé sur mes positions en refusant cette possibilité. Et puis vu que je suis une petite curieuse, j’ai quand même voulu creuser la question pour répondre, comme j’essaie toujours de le faire, le plus précisément possible (quitte à faire un « roman » lol).
J’ai dialogué très longtemps avec Rose sur un forum et, au milieu des milles échanges hyper intéressants que nous avons eu, ces questions étaient peut être celles qui m’ont donné le plus de fil à retordre et, au passage, m’a fait bouffer le plus de littérature hihihi
« As-tu entendu parler de mannose résistance? Il semblerait que certains fimbriae d’E. coli sont mannose résistants…
Comme je te l’écris, je pensais que des fimbriae mannose résistants s’accrochaient directement aux parois de la vessie et non plus au d-mannose puisqu’ils sont devenus résistants….
Il y aurait apparemment 2 catégories de fimbriae : les résistants et les sensibles. »
Super complexe et pourtant tellement simple, un grand grand grand merci de m’avoir posé cette « colle » et envoyé les liens vers des études scientifiques officielles sur le sujet.
Alors autant vous dire que j’ai « bossé » le sujet et voici mes « conclusions » (bon qui en fait ne sont pas les miennes hein mais bien celles des spécialistes et chercheurs en la matière) :
Petit rappel (encore ?? ben oui j’aime bien) : les fimbriae (les quoi ?!) sont des espèces de petites pattes qui recouvrent les bactéries pathogènes en cause dans les infections urinaires ce qui les fait ressembler à des « bébêtes » poilues.
Chaque fimbriae (appelées fimbriae, lectines ou adhésines selon la littérature scientifique) agit comme un « mini-harpon » qui va permettre à la bactérie pathogène de s’ancrer solidement à la surface de la muqueuse vésicale pour pouvoir ensuite proliférer tranquillement (se multiplier et coloniser le milieu). Chaque bactérie pathogène en possède des dizaines, voire des centaines pour se garantir d’adhérer à la muqueuse vésicale. Parce que si la bactérie ne parvenait pas à s’agripper à la paroi de la vessie, elle resterait en suspension dans l’urine et serait éliminée avec la miction.
Le D-Mannose a une « forme » adaptée à ces petites fimbriae. En gros il va venir se lier avec elles en « imitant » la paroi vésicale. De cette façon les bactéries pathogènes « croient » avoir adhérées sur la paroi de la vessie alors qu’en fait elles sont toujours « en suspension » dans les urines. Du coup elles vont tout simplement être éliminées avec la miction, naturellement et sans effet secondaire (c’est le « génie » de cette molécule).
C’est donc toute l’astuce du D-Mannose : venir saturer les bactéries pathogènes en se liant avec toutes leurs fimbriae pour empêcher leur adhésion sur la paroi vésicale. Du coup les bactéries liées au D-Mannose « flottent » dans la vessie et vont glisser comme sur un tobbogan pour être éliminées avec l’urine.
J’ajoute que ce processus au-delà d’être efficace est aussi bien plus naturel et indolore que celui qui consiste à prendre des antibiotiques. Parce que ce que l’on ne sait pas beaucoup c’est que les antibio, en tuant les bactéries pathogènes, vont en fait les faire littéralement « exploser ». Et cette « explosion » (que l’on appelle lyse en médecine) provoque une libération importante de toxines qui vont aller fortement agresser la muqueuse vésicale et provoquer des douleurs inflammatoires. Cette potentialisation de l’inflammation est souvent responsable de douleurs résiduelles au-delà de l’épisode infectieux (lourdeur vésicale, urgences mictionnelles et picotements urétraux qui perdure pendant des jours).
Avec le D-Mannose rien de tout cela puisque les bactéries « sortent » entières et bien vivantes de la vessie.
Mais alors tout est parfait ?
Et non ^^ C’est malin une bactérie, ça s’adapte et ça mute.
Comme Rose l’a parfaitement compris, des études concluent en l’existence de fimbriae dites « mannose-sensibles » et « non mannose-sensibles ».
Oh rage, oh désespoir!! Le « remède miracle » s’évanouie…
Et bien non ! Et pour au moins 4 bonnes raisons :
Bonne raison d’utiliser le D-Mannose N°1
Ces études soulignent que : à l’intérieur d’un même échantillon de bactéries pathogènes, toutes n’ont pas des fimbriae « non mannose-sensibles ». Et que même si certaines ont des fimbriae « non mannose-sensibles », elles ne représentent jamais la majorité.
Du coup le D-Mannose sera toujours efficace sur plus de 50% des bactéries pathogènes en cause dans l’infection urinaire en cours ce qui est, je pense, suffisant, pour obtenir déjà une baisse significative de la charge bactérienne sans antibio.
D’ailleurs une autre étude a permis de confirmer cela sur des patientes atteintes d’infections urinaires chroniques avec Proteus mirabilis présentant des fimbriae « non mannose-sensibles ».
Je précise tout de suite (parce que j’entends déjà les mauvaises langues dire « oui mais une baisse c’est pas une éradication ») qu’il est tout à fait possible de se débarrasser totalement des bactéries pathogènes juste avec du D-Mannose. Le tout est d’avoir un dosage adapté et une prise prolongée (comme dans mon cas particulier).
Bonne raison d’utiliser le D-Mannose N°2
Il est bien entendu que toutes les bactéries pathogènes n’ont pas forcément des fimbriae « non mannose-sensibles ». Ces études précisent bien que dans certains échantillons n’en contenaient pas du tout !
Du coup vous n’avez aucune certitude que « votre » E. coli ou autre bactérie pathogène possède des fimbriae « non mannose-sensibles » et comme dit précédemment, même si c’était le cas, ce ne serait pas la majorité.
Bonne raison d’utiliser le D-Mannose N°3
Il ne faut pas oublier que l’on n’est pas seule face à notre infection. Notre corps, même affaibli par la cystite [et compagnie], les thérapies antibiotiques ou d’autres choses, est quand même capable de participer à nous défendre (je ne parle ici pas de situations extrêmes de personnes immunodéprimées) et va fabriquer des leucocytes.
Du coup on peut considérer que si le D-Mannose va « gérer » les 70% à 80% de fimbriae « mannose-sensibles », notre système immunitaire doit être capable de s’occuper des 20 à 30% « non mannose-sensibles ».
Bon là je dois dire que je reste fermement convaincue que la Morinda citrifolia présente dans les produits Ausilium en association avec le D-Mannose fait une énorme différence puisque c’est un immunostimulant (voire même immunomodulant). Du coup ces produits deviennent encore plus pertinents à utiliser dans l’hypothèse de l’existence de fimbriae « non mannose-sensibles ».
Ah oui et puis un point « technique » assez important quand même : toutes les études qui ont mis en évidence des fimbriae « non mannose-sensibles » ont été in vitro. Cela signifie que ce sont des cultures bactériennes de laboratoires qui se sont « contentées » (attention je ne minimise pas le travail remarquable de ces chercheurs) de regarder et tester les fimbriae.
Le problème c’est qu’elles ne reflètent pas la réalité d’une infection urinaire avec ses autres composantes : réaction du système immunitaire par exemple.
Bonne raison d’utiliser le D-Mannose N°4
Toutes les bactéries pathogènes n’adhérent pas sur la muqueuse vésicale. Ah bon ?! Et non elles sont aussi capables de s’agréger les unes aux autres. C’est d’ailleurs la première étape dans la formation du biofilm. Ce processus ne requière pas la mise en œuvre des fimbriae. Du coup on n’a même plus à se poser la question de leur sensibilité ou non au D-Mannose puisqu’il s’agit de combattre l’agrégation des bactéries utopathogènes et pas l’adhésion. Et pour lutter contre cette agrégation il « suffit » de prendre un complexe D-Mannose + N-acétylcystéine + Morinda citrifolia (contenu dans Ausilium NAC) et le tour et joué !
Ouf ! J’espère que ces explications étaient le plus claires possible et qu’elles vont rassurer tous ceux qui penserait possible une accoutumance ou résistance au D-Mannose car, jusqu’à preuve du contraire, dans la « vraie » vie ça n’existe pas.
17 Comments
Aude-Marie
21 février 2021Bonjour,
Lorsque vous parlez de complexe « D-mannose + N-acétylcystéine + Morinda citrifolia » , quels sont les produits (tous contiennent du D-Mannose) que vous proposez de chez Deakos ? Leur posologie ? Et leurs horaires d’administration sur la journée par rapport au jeun ? Merci
Coco
23 février 2021Bonjour Aude – Marie et merci pour votre commentaire et votre lecture attentive du blog.
Lorsque on parle de complexe « D-mannose + N-acétylcystéine + Morinda citrifolia » ( et aussi Lactoferrine ) on fait référence au produit Deakos qui prend le nom d’Ausilium Nac .
Quelques mots à propos de ces quatre principes actifs :
-> Le D-Mannose
C’est un sucre naturel (habituellement extrait du bouleau) qui a pour principales fonctions :
– Inhibition de la capacité d’adhésion des bactéries pathogènes
– Restauration de l’intégrité des muqueuses vésicale et urétrale
-> La Morinda citrifolia
Ce fruit, d’origine polynésienne, a de nombreuses propriétés et, notamment, une puissante action anti-inflammatoire et apaisante de la douleur. Sa prise régulière permet donc de réduire l’irritation subie par l’urothélium et de minimiser la symptomatologie douloureuse qui en découle.
De plus, la Morinda citrifolia a démontré de remarquables propriétés immunostimulantes. Sa prise régulière va donc venir en soutien des défenses naturelles physiologiques chargées de protéger les voies urinaires basses contre les infections par le biais de la production de leucocytes.
-> La N-acétylcystéine
Cet acide aminé a de nombreuses propriétés mucolytiques connues ce qui lui confère une double action :
– Empêcher l’agrégation des germes pathogènes
– Désagréger les biofilms déjà présents
-> La Lactoferrine
Cette glycoprotéine joue un rôle important sur le métabolisme du fer ce qui a deux conséquences :
– Augmenter la biodisponibilité du fer pour l’organisme
– Priver les germes pathogènes de fer
La lactoferrine, en se liant au fer, prive les organismes pathogènes (principalement de nature fongique) de l’un de leurs principaux nutriments. De cette manière, elle les affame ce qui les empêche de se multiplier pour réduire leur prolifération jusqu’à entrainer une éradication des colonies pathogènes installées.
De plus, la lactoferrine a une action immunostimulante permettant de renforcer les défenses naturelles du corps contre les agressions des pathogènes et un effet antibactérien direct sur les bactéries gram négatif.
En général au début de prise il est conseillé de prendre Ausilium NAC pour environ 15 jours ( 1 flacon matin et 1 le soir loin des repas et pas obligatoirement à jeun ) en association à d’autres produits Deakos.
En effet la posologie est individuelle et dépend de la situation. Elle faut donc adapter tant le nombre de prises quotidiennes que la durée totale de prise en fonction de l’origine ou les origines de votre problématique.
Le mieux serait donc d’écrire un mail à l’adresse infofrance@deakos.com en décrivant votre situation personnelle pour pouvoir adapter la posologie et l’association de Ausilium NAC à d’éventuelles autres produits Deakos
En espérant avoir été utile je reste à disposition pour d’autres questions,
Coco
Rhin
2 mars 2020Bonjour.
Je me présente, j’ai fait des infections urinaires E Coli à répétition depuis 3 ans, j’ai vu un urologue qui m’a fait passer tous les examens et ne m’a rien trouvé, consulté une infectiologue qui m’a dit que ce que je faisais était très bien. J’utilise la Dmannose sur conseil de mon pharmacien, les huiles essentielles, bicarbonate…. bien sûr la toilette est soigneusement faite, etc…. J’étais tranquille depuis plus de 2 mois (miraculeux) et cette semaine rebelote mais cette fois nouvelle bactérie Proteus mirabilis. J’ai pris un sachet de monuril et ça va mieux… ma question : peut-on le soigner avec de la Dmannose (j’ai pris de fortes doses de Dmannose 8 gr par 24h et ça n’a pas marché avant de prendre le monuril) ? Pardon pour le pavé ! Merci pour la réponse
Mary
5 mars 2020Bonjour et un grand merci pour ce commentaire et votre question légitime et pertinente 🙂
Le D-Mannose est un principe actif qui exerce une action mécanique contre les germes uropathogènes. Pour cela, il va saturer leurs pilis (pattes permettant aux bactéries de se fixer sur la paroi vésicale) et donc inhiber leur capacité d’adhésion sur la muqueuse vésicale favorisant leur expulsion au moment de la miction. Vue ce mécanisme d’action, il est possible d’affirmer que le D-Mannose permet bien de réduire significativement la numération des germes jusqu’à la ramener à zéro. De plus, le D-Mannose est bien capable d’agir contre tous les germes dotés de pilis (dont Proteus) ! https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/d-mannose-amour/
Ceci dit, pour répondre de la manière la plus exhaustive possible à votre question, il me semble utile de préciser que la cystite est une problématique très multifactorielle et diverse d’un sujet à l’autre. Le succès durable d’une prévention basée sur la prise de D-Mannose va donc bien au-delà du choix de ce principe actif puisqu’il dépend avant tout de la prise en compte de tous les facteurs prédiposants et précipitants des épisodes aigus.
Votre première victoire (2 mois sans récidives) indique donc que vous êtes sur la bonne voie mais qu’il serait sans doute nécessaire de mettre en œuvre des mesures co-adjuvantes à votre prise de D-Mannose pour contrôler tous les facteurs de risque de survenue d’un nouvel épisode aigu. Cet article vous en dira plus 😉 https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/02/12/d-mannose-contre-la-cystite-ca-marche-ah-ben-en-fait-non-mais-si-en-fait-si/
De tout cœur avec vous
Osmose_74
8 janvier 2020Hello Gigi,
Super article, il m’avait échappé celui là.
Et il me fiche les chocottes… fimbriae resistant ou non sensible au D mannose.
Le monde vivant me surprendra toujours et la capacité d’adaptation de la vie aussi.
E. coli = bactérie super mutante, on pourrait en faire un film d’épouvante bien plus flippant que les block buster du même genre.
Tu pourrais me donner le lien vers les études scientifiques, stp ?
GiGi
14 janvier 2020Coucou la belle!
Quoi de neuf??? Ca fait longtemps que je ne t’avais pas croisé (et relativement en temps réél hihihi).
Evidemment je n’ai pas gardé la biblio consulté à l’époque de l’écriture de l’article. Les mauvaises langues diront « à comme c’est pratique! » lol En fouillant un peu je trouve ces deux articles qui recoupent tout de même pas mal :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31107199
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC529131/
Je file ma copine, gros bisoussss
Caroletkymie
23 juillet 2018Bonjour à toutes, voilà premier bilan ultra positif
Après 20 épisodes en 24 mois toujours post coitale, je suis à presque 2 mois sans crise et je rentre de vacances avec mon chéri et les vacances sont propices à davantage de rapports
J’utilise ausilium crema avant et une dose de D-manoro juste après, j’oublie pas bien sûr d’aller aux toilettes juste après les rapports et j’ai également changer de savon pour ma toilette intime et j’utilise des tampons avec probotiques pendant mes règles.
Pas une seule crise EEEXXXTTRRAAAAA
pourvu que ça dure un peu
Voilà pour les bonnes nouvelles du jour
Kleiser
25 mai 2018TOP votre site…très intéressant et sympa
admin
28 mai 2018Merci 🙂
GiGi
30 mai 2018Merciiiiii 😀
Katy
24 mai 2018Je suis aussi convaincue du bien-fondé du D-mannose et des produits Ausilium.
Mais comment se fait-il que certaines d’entre nous (dont moi) n’arrivent pas à se débarrasser d’une cystite à E. coli par les produitsà base de D-mannose?
Personnellement, je prends de l’Ausilium Forte en suivant scrupuleusement les consignes (loin des repas, dose augmentée en cas de cystite, etc.), j’essaie d’y ajouter de l’Ausilium NAC, des gélules d’origan, du bicarbonate de soude, des tisanes de bruyère-guimauve-solidago… rien n’y fait! Je ne suis jamais arrivée en plus d’un an de prise à le débarrasser d’une cystite bactérienne à E. Coli de façon naturelle et grâce au d-mannose. Je ne désespère pas (enfin, je fais tout pour encore y croire) mais plus d’un an de prise ne m’a pas aidée à éradiquer les bactéries…
Pourquoi cela…??? 🙁 🙁 🙁
Lolo
3 janvier 2021Bonjour, pourquoi n’avez vous pas répondu à ce post ?
Coco
5 janvier 2021Bonjour Lolo et merci pour votre intervention et intérêt envers le sujet,
en réalité cette question n’a pas trouvé de réponse ici car elle avait déjà été répliquée dans le groupe Facebook https://www.facebook.com/groups/348924082106317 .
Parallèlement cette question étant très récurrente elle a fait l’objet de l’article suivant totalement dédié a ce thème : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/02/12/d-mannose-contre-la-cystite-ca-marche-ah-ben-en-fait-non-mais-si-en-fait-si/,
A bientôt de vous lire,
Corinne
Sonia
23 mai 2018Bonjour,
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt tous vos posts ! J’ai découvert le D Mannose il y a presque 2 mois alors que je souffre d’infection urinaire depuis………Bien plus longtemps !!!
Bizarrement chez moi, c’est par « année » : il y a des années avec et d’autre sans….
J’ai commencé ma cure de D Mannose il n’y a pas si longtemps mais je ressens toujours des picotements (mais j’y crois !!)
Je voulais surtout aborder une cause ‘mécanique’ – ce qui est mon cas…. J’ai un rein ‘bizarre’ qui ne ne positionne pas correctement, du coup ma vessie non plus et elle fait un ‘coude’ ce qui a pour conséquence de laisser stagner les urines…
J’ai un ostéo qui est un magicien (il m’a sauvé plein de fois la vie mais ce serait trop long à raconter)….
Donc régulièrement (tous les 2 ans je dirais), il me repositionne tout ça correctement. J’ai de plus des exercices respiratoires à faire chez moi pour ‘remonter’ la vessie et le rein défaillant.
Et comme je suis vilaine et faignante, quand l’ennemi est loin, je baisse ma garde et…. Bam ! Infection !
Donc voilà, une autre piste à étudier : le coté mécanique de l’affaire.
On va l’avoir cette saleté qui nous pourrie la vie !!!
GiGi
31 mai 2018Coucou toi 😀
« J’ai lu avec beaucoup d’intérêt tous vos posts ! »
Ahahah merciiiii ! Tu ne peux pas savoir comme ça me fait plaisir de savoir que ce que j’ai pu écrire de ci, de là a rendu service à certaines personnes.
« Et comme je suis vilaine et faignante, quand l’ennemi est loin, je baisse ma garde et…. Bam ! Infection ! »
Bon alors déjà bravoooo parce que tu as tout compris ! Et oui, rien ne sert de courir il faut partir à point 😉 Dit autrement, tu as complètement raison quand tu dis que ce qui compte c’est la REGULARITE et, surtout, de ne pas « baisser la garde » dans un premier temps. Ben oui, les p’tites bactéries bien au chaud sous le biofilm elles n’attendent que ça…
Du coup j’aurais à peu près deux millions de choses à te dire (hihihi toujours aussi bavarde ^^) mais je vais essayer de faire court :
« Bizarrement chez moi, c’est par « année » : il y a des années avec et d’autre sans…. »
Ah ben ça pour être bizarre c’est bizarre oui ! Et ut n’arrive pas à trouver le dénominateur commun de ces années « avec » et de ces années « sans » ? Un chéri, un travail, un sport, un logement, une marotte alimentaire…. ?
En gros la question « clé » c’est : quelles sont les causes de tes cystites ?? Je t’explique, si tu arrives à mettre le doigt sur ce qui fait arriver les bactéries pathogènes dans ta vessie alors bingo ! tu sauras contre quoi te battre et quoi faire pour te débarrasser de cette saleté (plus d’une année 😉 )
« J’ai commencé ma cure de D Mannose il n’y a pas si longtemps mais je ressens toujours des picotements (mais j’y crois !!) »
Et tu fais bien d’y croire ! Parce que les picotements comme tu dis ils sont surtout dus à l’irritation de ta muqueuse vésicale après avoir été « piquées » des milliers et milliers de fois par les lectines (petits harpons que les bactéries utilisent pour se fixer sur la paroi vésicale) des bactéries pathogènes pendant toutes les infections précédents. Du coup, tu pourrais peut-être donner un coup de pouce au D-mannose en lui associant un anti-inflammatoire naturel comme la Morinda citrifolia (il y en a dans tous les produits Ausilium). Et si tu prends déjà Ausilium alors tu peux encore aider ta muqueuse vésicale à se régénérer en lui fournissant les « briques de construction » dont elle a besoin pour cicatriser et redevenir comme neuve 🙂
Tu prends quoi comme D-mannose ?
Et puis à côté de ça, il faut aussi protéger ta vessie des agressions en suivant quelques petites astuces :
– Eviter les acidifiants comme le chocolat, la viande en excès, les charcuteries, les laitages « à gogo », les fruits rouges (la myrtille !), les agrumes, les produits trop industriels…
– Fuir l’alcool et le tabac
– Boire au moins 1,5 à 2 litres d’eau par jour en surveillant surtout de bien répartir tes boissons sur la journée
– Bien choisir ton papier toilette (ça parait bête hein ? mais c’est super important !) pour éviter de t’irriter quand tu t’essuies
– Et puis bien sûr, ne pas avoir de cystite (lol) Là aussi je dis surement une banalité mais plus longue sera la période sans crise et meilleure sera la qualité de ta muqueuse vésicale.
« Je voulais surtout aborder une cause ‘mécanique’ – ce qui est mon cas…. J’ai un rein ‘bizarre’ qui ne ne positionne pas correctement, du coup ma vessie non plus et elle fait un ‘coude’ ce qui a pour conséquence de laisser stagner les urines… »
Super ! Je veux dire, c’est trop bien tu connais déjà une des causes de tes cystites => la stagnation des urines dans ta vessie.
Du coup la bonne nouvelle (oui toujours voir le verre à moitié plein 😉 ) c’est que tu sais que tu as ce problème anatomique disons. Par contre, la moins bonne nouvelle c’est que ce n’est pas qqch que tu peux « guérir » (j’imagine qu’on ne te propose pas de chirurgie pour ça). Ce qui signifie donc que tu vas devoir continuer à vivre avec ce « défaut de fabrication » ^^
Et puis je pense que tu as déjà compris que :
Mauvaise vidange vésicale
=> Stagnation des urines dans la vessie (on parle de « stase urinaire »)
=> Augmentation de l’acidité urinaire
=> Milieu favorable à la multiplication des bactéries pathogènes et à la formation d’un biofilm
=> Agression plus forte de la muqueuse vésicale à cause du pH acide
=> Plus grand risque de faire une cystite
C’est un enchainement qui est très courant chez les femmes ménopausées et suite à certaines interventions chirurgicales.
Alors forcément, dans un cas comme le tien, il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté en faisant le deuil de la « guérison » complète vu que le problème est anatomique. Oui oui je sais c’est pas très gai, mais hauts les cœurs ! La bonne nouvelle c’est que tu peux faire de la prévention efficace et durable avec pas grand-chose 😀 Parce que si tu prends tous les jours du D-mannose (pour inhiber l’adhésion bactérienne), un alcalinisant (pour limiter l’acidification urinaire) et un immunostimulant (pour booster tes défenses) alors tu te mets à l’abri des cystites aigues. Pour être claire, 1 sachet de Ausilium par jour devrait suffire à te protéger.
Après il faut aussi voir si il y a d’autres causes à tes cystites ; mais pour ce qui est de la stase urinaire c’est un problème qui est…disons… très mineur.
Voilà voilà, c’était quand même court non ?! lol
A plus ma belle
Bises
GiGi
Floriane
16 mai 2018Le D mannose m’a sauver la vie quand j’avais une cystite. c’est bien d’en avoir sur soi dans son sac au cas ou.
GiGi
21 mai 2018Coucou Floriane !
Si le D-mannose t’a sauvé alors tu fais partie de ma [Compagnie] toi ^^
Du coup tu en es où maintenant, tu peux m’en dire un peu plus?
Bises