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Proteus, c’est une bactérie pas comme les autres

Bonjour à tous, mais surtout… bonjour à toutes mes fans !
Eh oui les filles, je suis au courant du fait que vous étiez pressées de me connaitre (vous savez entre une vessie et l’autre mes copines Klebsiella et Escherichia Coli parlent beaucoup…)   mais avant de faire les présentations (ah les bonnes manières, tout un art !), je voudrais commencer par une toute petite introduction révisant encore une fois le thème du pH déjà traité ici.
Le pH (potentiel hydrogène) est la mesure de l’acidité. Cela signifie que le pH est :
– Neutre = 7
– Acide < 7
– Alcalin > 7

A la différence du pH sanguin, celui des urines est physiologiquement acide, se trouvant sa fourchette idéale comprise entre 4.5 et 7.5.  L’acidité du pH fait donc partie de la physiologie vésicale idéale. Mais moi non eh les filles, moi je suis très doux et adorable !
D’où le lien extrêmement logique selon lequel depuis la nuit des temps grande part de l’opinion publique pensait que l’acidité aurait pu protéger le milieu vésical contre l’infection et que quand il y avait l’infection il fallait acidifier encore plus pour éviter que les bactéries se développent, ce qui en réalité  provoque une augmentation de la symptomatologie, mais ne dérange absolument la présence de certaines bactéries comme par exemple ma copine Escherichia Coli (elle est trop forte celle-là !) .
En revanche alcaliniser pourrait sembler être une bonne idée. Pour la plupart de mes amies poilues oui mais pas pour moi, et vous allez comprendre pourquoi!
Voilà c’est mon moment : je me présente les filles, sortez le tapis rouge !
Je m’appelle Proteus mirabilis (non non je ne suis pas misérable, rien à voir avec Victor Hugo), ma famille appartient aux Entérobactéries et nous sommes tous des bacilles Gram négatifs aérobies mobiles.
Je suis une commensale (pardon “un”… bon, j’ai une crise mystique ; jamais simple les coming outs…) du tube digestif des animaux et si vous désirez me connaitre il suffit juste de fréquenter les clubs branchés du sol et de l’eau.
Je suis souvent en cause dans les infections des voies urinaires et le taux d’infection est supérieur dans les patients porteurs d’une sonde ou recevant une antibiothérapie fréquente.
Vous n’en trouvez nulle part des comme moi (mes parents me l’ont souvent fait remarqué) : ma marque de fabrique est celle d’être une bactérie uréase positive (quoi ?).
Après m’être fixée aux parois et avoir colonisé les voies urinaires, je libère avec tout mon charme de l’uréase, qui catalyse la conversion de l’urée en ammoniaque et en CO2, il en résulte une augmentation du pH urinaire et la formation de précipités minéraux (concrétions appelées vulgairement “sable”), qui peuvent conduire à la formation de calculs rénaux.
Eh oui, je sais… lorsqu’il y a une infection urinaire à Proteus ma présence ne passe pas inaperçue et malheureusement quelques fois elle est dangereuse :  la symptomatologie augmente, et je ne parle pas seulement du cœur qui bat très fort, mais je vous renvoie surtout aux douleurs causées par l’irritation de la paroi vésicale.
Attention, écoutez bien, je vais vous donner une information plutôt bizarre mais je vous avais averti qu’avec moi c’est l’exception :
Dans les infections à Proteus Mirabilis on est face à une des rares cas (comme moi d’ailleurs) où la consommation de canneberge peut être indiquée.
Par contre évitez tous les alcalinisants : jus de citron, bicarbonate, compléments basifiants…
Comment ? ah oui vous avez raison les filles, en acidifiant on va avoir une augmentation de la symptomatologie en mettant de l’acide sur un organe déjà enflammé, et alors ? Qu’est-ce qu’il faut faire ?
Non, le plus simple c’est de ne pas altérer le pH. Par exemple, il suffit de remplacer la prise de Ausilium 20 PLUS ou Ausilium Forte qui contiennent un alcalinisant en faveur de D-MannOro ou Ausilium Light.
Parce que, hum, comment dire, c’est un peu délicat… ils apportent du D-Mannose et moi, Mannose, je l’aime (voilà, je l’ai dit, je l’assume, il est manifaïk !).
Bon, je vais me préparer, ce soir j’ai une soirée à thème : “Vessie douloureuse”

Voici une mini-vidéo à mon propos :

6 Comments

  • Isabelle
    24 mars 2024

    Bonjour.
    Longue histoire de cystites à répétition. Le 1ère à moins d un an (indication trouvée dans les documents chez mes parents !) et j en ai 57!!! Vers mes 35 ans, ça a été infernal. J ai eu le vaccin uro vaxum, une cystoscopie, des instillations, un antidépresseur que j ai vite arrêté. Urologue sans solution, ma gynécologue m a mis sous furadantine 1j/2…miracle, plus rien. Sauf que j ai eu des problèmes neurologiques comme effet secondaire au bout de plusieurs années. J ai du stopper. En attendant, j’ai eu des enfants et plus de cystite, sauf une fois par an environ, qui disparaissait avec 1 dose de monuril. Mais depuis 6 mois, ça revient plus régulièrement. Et le dernier épisode, ça a été 3 doses de Monuril à 5 jours d intervalle, sans succès. Finalement, douleur +++, je suis passée par les urgences, analyse d urine, infection, ciprofloxacine. L ECBU a dit Proteus Hauseri. Est il sensible à la D manose et créé t il un biofilm? J ai vu un urologue qui a décidé que ma vessie se vidait mal et a prescrit un médicament pour le prostate ! Pas encore pris. Je voudrais une solution naturelle et de long terme. Ma prof de pilates m a dit une goutte de tee trea sur le protection hygiénique.
    Mon inflammation etait sur le bas de la vessie quand j ai fait la cystoscopie il y a 20 ans (et vu la douleur, pas envie de recommencer l examen) et quand j ai mal, j ai l impression que la douleur est très localisée au niveau de l l’urètre. Chaque fois, pas de chance, les urologues sont des hommes et j ai l impression qu ils ne comprennent pas ma douleur.
    Actuellement, en plus de l antibiotique, j ai pris de mon propre chef d manose, plus un probiotique pour renforcer la flore intestinale, un autre pour la flore vaginale, de la canneberge et le fameux tea tree. Je voudrais démarrer un traitement de fond avec deakos. Merci et désolée du long message.

    Reply
    • Coco
      5 avril 2024

      Bonjour Isabelle et merci pour ce message très complet.
      Un grand bravo pour vos démarches et votre courage : trouver des solutions alternatives et naturelles pour suivre une approche holistique est la meilleure es stratégies pour éradiquer la cystite récidivante de manière durable !
      Je me permets, ci-dessous, de faire des « copier-coller » de passages de votre commentaire afin de vous répondre le plus clairement possible :

      Longue histoire de cystites à répétition. Le 1ère à moins d un an (indication trouvée dans les documents chez mes parents !)
      Vers mes 35 ans, ça a été infernal.
      En attendant, j’ai eu des enfants et plus de cystite, sauf une fois par an environ, qui disparaissait avec 1 dose de monuril.

      Ces deux éléments, mis en perspective, nous indiquent que vous avez une « fragilité » située sur la vessie mais que les récidives actuelles sont sans rapport direct avec votre historique puisqu’une ample période de « pause » a entrecoupé les deux problématiques.

      J’en ai 57!!!
      Votre âge évoque donc désormais un contexte de ménopause qui « change la donne » au niveau des facteurs de risque (les augmente) pour la cystite et ses récidives. Je vous invite à lire cet article qui vous aidera à comprendre en quoi votre statut hormonal de femme ménopausée joue un grand rôle dans ce retour de flamme de la pathologie.

      ma gynécologue m a mis sous furadantine 1j/2…miracle, plus rien. Sauf que j ai eu des problèmes neurologiques comme effet secondaire au bout de plusieurs années. J ai du stopper.
      Bien triste pour cet effet collatéral de la prophylaxie antibiotique qui appartient malheureusement aux effets connus, mais n’est pas suffisamment communiqué aux patients et professionnels de santé, lesquels continuent à prescrire encore aujourd’hui ce type d’approche…
      Je vous conseille de lire l’article suivant à propos d’antibioprophylaxie : https://cystiteetcompagnie.fr/2018/03/cystite-et-antibioprophylaxie/

      Mais depuis 6 mois, ça revient plus régulièrement. Et le dernier épisode, ça a été 3 doses de Monuril à 5 jours d intervalle, sans succès. Finalement, douleur +++, je suis passée par les urgences, analyse d urine, infection, ciprofloxacine.
      Je comprends en vous lisant que les premières thérapies antibiotiques ont été prescrites à l’aveugle et que l’ECBU n’a été réalisé que tardivement. Cette pratique (tout comme la prophylaxie mentionnée ci-dessus) est malheureusement « ce qu’il ne faut pas faire » car les traitements à l’aveugle comportent, outre le risque d’inefficacité, des effets secondaires qui finissent par entrer dans les facteurs de risque de chronicisation de l’infection et des symptômes de nature inflammatoire… A ce propos je vous conseille la lecture suivante : https://cystiteetcompagnie.fr/2018/03/cystites-infections-urinaires-recidivantes-antibiotiques-ne-marchent-plus/
      Votre triste expérience avec ce dernier épisode aigu devrait donc vous conduire à ne plus employer de thérapie sans avoir au préalable réaliser une analyse d’urine. Voici un article qui pourrait vous orienter en cas d’épisode aigue : https://cystiteetcompagnie.fr/2018/08/que-faire-en-cas-de-cystite-aigue/

      L ECBU a dit Proteus Hauseri. Est il sensible à la D manose et créé t il un biofilm?
      Trois remarques pour vous répondre :
      1. Concernant le D-Mannose il s’agit absolument du principe actif naturel le plus efficace contre les infections urinaires récidivantes. Toutefois il est important qu’il soit accompagné par des principes actifs naturels anti-inflammatoires, tels que la Morinda citrifolia. Voici un article à ce propos : https://cystiteetcompagnie.fr/2019/09/comment-choisir-un-bon-complement-a-base-de-d-mannose/

      2. Concernant la capacité de la bactérie Proteus de créer un biofilm, la réponse est absolument OUI ! Il faut donc agir avec l’N-Acétylcystéine (NAC) pour dissoudre le biofilm et avec du D-Mannose pour faire face à la sortie des bactéries du biofilm.
      A propos du biofilm je vous invite à lire l’article suivant : https://cystiteetcompagnie.fr/2018/03/cystite-infection-urinaire-recidivantes-biofilm-explication/

      3. La ‘résistance’ au D-Mannose des bactéries n’est pas possible car le D-Mannose fonctionne de façon mécanique et pas chimique, ne créant donc pas des résistances (comme c’est le cas pour les antibiotiques). Le D-Mannose se lie aux lectines des bactéries, formant ainsi une molécule D-Mannose/bactérie qui sera éliminée par le biais des voies urinaires. Voici un article qui explique les mécanismes du D-Mannose : https://cystiteetcompagnie.fr/2018/03/resistance-d-mannose-mythe-realite/

      Dans votre cas la prise de D-Mannose est donc absolument indiquée. Je vous conseille également de faire attention à la composition du complément (comme précisé dans l’article que nous commentons) : il devrait contenir seulement du D-Mannose et pas des principes actifs alcalinisants ou des excipients. Un exemple idéal est D-MannOro (orosoluble) ou Ausilium Light (poudre).

      J ai vu un urologue qui a décidé que ma vessie se vidait mal et a prescrit un médicament pour le prostate ! Pas encore pris.
      Il est ici important de contextualiser les éventuels troubles fonctionnels de l’appareil urinaire (dysurie ou vidange vésicale incomplète – toutefois non vérifiée dans votre cas mais simplement supposée par l’urologue !) -> ces altérations urinaires et mictionnelles existent chez vous parce que vous souffres de cystites bactériennes récidivantes !! Ce sont donc les infections (et thérapies répétitives) qui entrainent une forte inflammation des voies urinaires – sur fond de ménopause et donc « terrain » déjà fragilisé et plus enclin à s’enflammer suite à des irritations (même modestes). Cette inflammation, peut être à nouveau localisée sur le trigone vésical (ce que vous avez nommé « bas de la vessie » comme cela avait été constaté avec cystoscopie il y a 20 ans) ce qui explique les symptômes, les douleurs et les éventuels spasmes qui entravent une miction physiologique.
      Pour faire régresser tout cela, il est donc plus cohérent et approprié de travailler sur les causes de la mauvaise vidange vésicale = à savoir : inflammation et infections récurrentes.
      Prendre un traitement pharmacologique au lieu d’effectuer cette approche sur les causes revient donc à « camoufler » la problématique en traitant un symptôme sans prendre en charge les raisons de son apparition. L’approche proposée par l’urologue est donc palliative mais en aucun cas résolutive…

      Ma prof de pilates m a dit une goutte de tee trea sur le protection hygiénique.
      Ici je n’ai pas une, mais deux remarques ^^
      a. Concernant l’usage d’huile de tea tree, je vous le déconseille vivement. En effet, le contact direct ou indirect d’une HE avec les muqueuses est absolument à éviter ! Le résultat serait d’empirer encore plus l’irritation des muqueuses vulvo-vaginales et contribuer aux irritations provenant de l’environnement (protection hygiénique à éviter d’ailleurs). D’autant plus que le contexte de ménopause augmente la sensibilité et fragilité des muqueuses vis-à-vis des agressions chimiques comme mécaniques. Il serait ici préférable d’effectuer des applications lénitives d’une crème ou d’un gel intime destiné aux muqueuses et formulé spécifiquement pour apaiser. Si vous souhaitez « un plus » avec une propriété antibactérienne pour ce produit local, la présence de D-Mannose dans sa formulation sera parfaite. Je vous conseille de lire l’article suivant à propos de la difference entre Ausilium Crema et Ausilium Gel : https://cystiteetcompagnie.fr/2023/02/difference-entre-ausilium-crema-et-ausilium-gel/

      b. Je rebondis également sur le fait que ce conseil provient de votre prof de PILATES = je comprends donc que vous pratiquez cette activité physique qui sollicite énormément la contraction du plancher pelvien et est donc fortement contre-indiquée en cas de cystite récidivante. En effet, le cumule : IU + antibio + inflammation + ménopause + pilates pourrait vous conduire à développer des troubles musculaires favorisant la chronicisation de la cystite, comme par exemple la contracture pelvienne : https://cystiteetcompagnie.fr/2019/05/la-contracture-pelvienne/

      Actuellement, en plus de l antibiotique, j ai pris de mon propre chef d manose, plus un probiotique pour renforcer la flore intestinale, un autre pour la flore vaginale, de la canneberge et le fameux tea tree. Je voudrais démarrer un traitement de fond avec deakos.
      Encore bravo pour votre démarche !
      Concernant la prise de canneberge, elle pourrait être indiquée en cas d’infection urinaire à Proteus (comme c’est la cas pour vous), car cette bactérie a la tendance à alcaliniser les urines (augmentant la possibilité de former des calculs).
      Toutefois, bien que la canneberge soit très répandue en tant qu’ingrédient naturel pour contraster les cystites, elle a une forte action acidifiante sur les urines, ce qui entraine une aggravation de l’irritation des muqueuses vésicales déjà endommagées. Pour cette raison on déconseille vivement la prise de canneberge en cas de cystite.

      Deakos serait ravi de vous accompagner dans une démarche naturelle pour vous débarrasser de cystites récidivantes ! Il vous suffit d’envoyer un mail à infofrance@deakos.com. Les expert-conseils sont à disposition pour des conseils gratuits et illimités.

      Reply
      • Isabelle PLATTEN
        15 avril 2024

        Merci pour votre réponse.
        Une fois Proteus éliminé, je prends la cure Solution Stop Biofilm ?
        Ce qui me pose question, c est la question alcalinisation ou acidification des urines sur le LT vu que la derniere infection était Proteus qui nécessite l acidification.

        Aussi, pour une autre pathologie, je dois renforcer mes muscles en douceur et manger plus de proteines. Pas facile dans ces conditions d alcaliniser. Et pour moi, arrêter mes séances de Pilates, qui est ce qui me plaît le plus comme sport, ce serait la double peine. Mais je vais demander à ma prof d adapter mes séances.

        Reply
        • Coco
          18 avril 2024

          Rebonjour et merci pour ce commentaire 🙂

          Concernant l’infection à Proteus, une fois résolue l’infection, vous pouvez commencer le protocole avec la Solution Stop Biofilm, dont les produits vous permettront de rejoindre le juste apport, co-adjuvant au régime alimentaire, pour maintenir un pH urinaire correct (neutre).

          ATTENTION : le point n’est pas d’alcaliniser le pH et donc avoir des urines alcalines. Le point est de désacidifier le pH physiologique (4.5 / 5) pour l’apporter près de 7, un pH trop alcalin n’étant pas indiqué (possible risque de calculs).

          Si le pilâtes est votre passion, vous ne devez pas l’arrêter, mais demander une prise en charge personnalisée, aux vues de votre situation particulière, est une très bonne idée 😉
          Il faut surtout demander à votre prof de ne pas engager le périnée.

          Reply
    • Lucie
      28 avril 2024

      J’ai attraper une bactéries proteus mirabilis apparemment c’est rare je voudrais savoir si c’est grave j’ai un peu peur merci

      Reply
      • Mary
        7 mai 2024

        Ma réponse arrive peut être bien tard Lucie (désolée pour le délai) mais je tenais à vous rassurer en précisant que Proteus mirabilis est une bactérie relativement commune en cause dans les infections urinaires.
        Sa seule spécificité (comme précisé dans l’article) est sa capacité à alcaliniser les urines (d’où un risque de calculs rénaux).
        Pour le reste, c’est un germe qui se prend en charge comme toutes les bactéries uropathogènes communes (E. coli par exemple) et répond plutôt bien à l’approche naturelle avec le D-Mannose: https://cystiteetcompagnie.fr/2018/03/d-mannose-mon-amour/

        J’espère qu’aujourd’hui vous vous portez bien ❤

        Reply

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