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Que faire en cas de Cystite Aiguë ?

Salut la Compagnie!

Un petit « topo » made by Mary (merci à elle) sur les mesures de Premiers Secours en cas de cystite aigue ^^

Voici des indications brèves et utiles sur :

1) Les mesures indispensables à prendre dans les 24 premières heures d’une cystite aigue quel que soit le contexte : semaine, week-end, vacances, jours fériés, à la maison ou en déplacement…

2) Les incontournables des 5 jours qui suivront

Pas de dérogation à ces bonnes pratiques indispensables pour sortir la tête de l’eau du cercle vicieux de la cystite récidivante.

Je vous prie de m’excuser par avance du ton péremptoire de ce topo mais il a vocation à vous fournir un protocole simplifié dans les situations douloureuses où l’on perd parfois ses moyens et où le bon sens passe souvent au deuxième plan après l’urgence de trouver un remède à la douleur.

Pour ceux qui veulent approfondir ou comprendre certains conseils, les articles justificatifs sont dans les liens joints.

Les 24 premières heures

-> NE FAITES PAS d’automédication avec des traitements soumis à prescription et NE PRENEZ PAS d’antibiotique à l’aveugle (même si vous en avez d’avance)

-> Réalisez une BU (bandelette urinaire) dès les premiers signes pour contrôler :

– la présence de nitrites = présence bactérienne

– la présence de leucocytes et hématies

– le pH urinaire

Notez vos résultats pour pouvoir les comparer avec les autotests qui suivront.

-> Buvez beaucoup d’eau ! C’est une banalité mais ce conseils reste très utile et important pour :

– diluer les urines, éviter leur concentration et leur acidification (brûlures mictionnelles)

– diluer les germes uropathogènes et réduire leur agressivité envers la muqueuse (douleurs et lourdeur vésicale)

Un point crucial à suivre dans cet apport hydrique est sa correcte répartition dans la journée. Il faut donc boire par petites gorgées tout au long de la journée pour rejoindre un apport total supérieur à 2 litres.

-> Urinez dès que le besoin s’en fait sentir en relâchant correctement le périnée pour une vidange vésicale complète à chaque miction.

En l’absence de stimuli à la miction, urinez toutes les 3h maximum.

-> En fonction des résultats de la BU, alcalinisez vos urines pour maintenir leur pH dans une fourchette comprise entre 6.5 et 7.5

Utilisez pour cela du bicarbonate : 1 à 2 cuillères à café dans un grand verre d’eau, toutes les 4 heures environ.

A défaut, pressez un citron et buvez-le dilué dans un litre d’eau.

-> Quel que soit le résultat de la BU concernant le pH modifiez immédiatement votre régime alimentaire au profit d’une alimentation plus alcalinisante :

– supprimez les alcools de tous types (y compris les alcools dits « légers »)

– limitez les produits fumés et séchés (charcuteries, poissons fumés…)

– évitez les tisanes acidifiantes et diurétiques comme cassis, queue de cerise, vigne rouge…

-> Eliminez totalement des aliments connus comme oxydants et stimulant la spasmodicité musculaire : café, thé, chocolat, épices, poivre….

-> Surtout PAS de canneberge et dérivés de Cranberry

-> Eliminez le tabac qui potentialise les douleurs liées à l’inflammation des tissus en raison des résidus oxydants qu’il libère dans l’organisme et passent dans la vessie.

-> Faites un prélèvement d’urines pour analyse complète (ECBU) qui permettra de contrôler :

– la présence bactérienne

– le type de germe en cause

– sa numération ( = quantité)

– son spectre de sensibilité (donné par l’antibiogramme)

– le taux de leucocytes et d’hématies

Ces données, mises ensemble, sont indispensables pour formuler, avec le médecin qui lira les résultats, la stratégie thérapeutique la plus ad hoc possible.

A ce propos il est vivement conseillé aux personne sujettes aux cystites récidivantes d’avoir chez soi des pots de prélèvement stériles et une ordonnance renouvelable pour pouvoir réaliser et porter le prélèvement directement au laboratoire sans perte de temps et sans passer par la « cas » visite médicale avant d’avoir les résultats.

-> Si la douleur est ingérable :

– l’antalgique le plus répandu (Spas***) est un leurre car il réduit les douleurs spasmodiques de manière très brève mieux vaut prendre du paracétamol en respectant les posologies conseillées

– utilisez une source de chaleur pour calmer les spasmes douloureux (bouillotte, douche chaude, sac de noyaux de cerises…)

– contactez un médecin (le vôtre, soso médecin, les urgences …) pour prendre un avis sur la thérapie à prendre

-> Dès les premiers signes de cystite aiguë, prenez immédiatement un sachet de D-MannOro pour une action rapide sur la numération des germes uropathogènes

-> Poursuivez ensuite la prise de D-Mannose avec Ausilium à raison de 1g toutes les 3 à 4 heures soit :

– 1 sachet de Ausilium 20 PLUS

– 1 mesurette rase de Ausilium Forte

– 1 sachet de D-MannOro

Les 4 à 6 jours suivants

-> Faites des exercices de relâchement du plancher pelvien (Koegel reverse) pour lutter contre la contracture musculaire et les éventuelles douleurs névralgies afférentes.

-> Il sera important que vous consultiez votre généraliste ou urologue pour lui soumettre vos résultats d’examen et prendre son avis sur la stratégie à adopter et les éventuels examens complémentaires ou consultations de spécialistes ultérieurs.

-> Dans les 3 jours qui suivent : prises de Ausilium à raison de 1 dose (sachet ou mesurette), 3 à 6 fois par jour, loin des repas

Diminuer ensuite les prises de Ausilium jusqu’à rejoindre une prise unique journalière prophylactique et la maintenir les 4 à 6 semaines suivantes.

-> Si votre médecin vous prescrit un antibiotique, associez sa prise à celle de Ausilium NAC pour potentialiser son effet, compléter son action antibactérienne et lutter contre la formation des biofilms ou les biofilms déjà constitués

-> Il est indispensable de refaire un prélèvement d’urines pour analyse complète (ECBU) au terme de la première semaine ou 5 jours après la fin du traitement antibiotique. De cette façon, vous pourrez contrôler :

– la présence bactérienne

– la numération résiduelle si l’infection est encore présente

– le taux de leucocytes et d’hématies

Ces éléments vous permettront d’adapter votre stratégie et vos dosages pour prolonger l’intervention contre la cystite.

Il sera aussi nécessaire de soumettre ce nouveau résultat à votre le médecin pour prendre son avis.

-> Si malgré un ECBU négatif, la cystite aiguë vous a laissé une gêne ou sensation d’inconfort, vous pouvez suspecter deux choses pour lesquelles je vous laisse ici des pistes qu’il conviendra d’approfondir :

– la présence d’un biofilm pathogène

-l’existence d’une urétrite

-> Si la thérapie que vous avez employée pour éradiquer l’infection urinaire a entraîné une dysbiose, vaginose ou mycose vaginale, il faudra agir immédiatement pour rétablir l‘équilibre vaginal et éviter la surinfection / réinfection.

-> Je conseille de plus en plus souvent de tenir un journal dans lequel vous pourrez recueillir les informations utiles suivantes (par exemple sous forme de tableau) :

  • date de la crise
  • résultats de la BU
  • produits pris (bicarbonate, Ausilium, paracétamol…)
  • pH urinaire le lendemain
  • résultats de l’ECBU

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32 réponses

  1. Margo dit :

    Bonjour,

    J’ai fait des cystites à repetition il y a plusieurs Années surtout post coïtal, heureusement resolues par un changement d’hygiene (uriner + douche apres les rapports…)
    Je suis tombée enceinte et manque de bol, les cystites sont de nouveau la …j’ai essayé 2 antibio, le 1er échec mais le 2eme je ne serais pas trop dire si il a vraiment fonctionné. D’après mon dernier ECBU, il y a encore des leucocytes mais pas de germes detectés…. pour realiser mon ecbu j’ai fait tres attention , jai bien realisé une toilette intime avant, premier jet dans les toilettes avant… Mon gyneco me dit qu’il y a sûrement encore un fond d’infection, perso j’ai un peu peur que ca reflambe surtout apres l’accouchement (j’accouche dans 1 mois)
    Je n’ai pas vraiment de symptômes, juste une gène au meat et 1 peu plus haut
    Je ne sais pas trop quoi prendre en prevention , est ce que l’ausilium nac est compatible avec ma grossesse et ausilium 20 ?
    Je pensais aussi prendre des probiotique s en prevention comme je sais que la flore change beaucoup lors d’une grossesse
    Merci beaucoup pour votre aide et ce magnifique blog

  2. Catherine dit :

    Bonjour
    Votre blog à l’air bien et j’y ai trouvé des idées intéressantes. De plus les témoignages sont unanimement positifs !
    J’ai des infections urinaires depuis fin 2020, parfois à e coli mais souvent klebsellia ou une autre autre commune. 3 en 2020 et 2 en 2021, déjà une en 2022 (peut être 2).
    J’ai été traitée par antibiotiques à chaque fois et une antibiotherapie de 4 mois

    J’ai remarqué que les épisodes survenaient la semaine d’après les règles.
    Les aliments comme le café ou le sucre peuvent être déclencheurs.
    Le stress joue un rôle, ça a pris des proportions psychologiques importantes….
    Et récidive rapide si antibiotiques légers.

    J’ai des douleurs en bas du dos, mal au ventre, puis des difficultés urinaires mais jamais eu de fièvre.
    J’ai un déséquilibre de la flore vaginale permanent et important depuis qques mois malgré les probiotiques
    Je suis aussi sujette aux kystes ovariens, 2 fonctionnels, un organique dont j’ai été operee.

    Est ce que vos produits pourraient avoir un impact positif sur moi ? J’ai actuellement une crise, une récidive car j ai été traitée la semaine dernière. Je me demande aussi si je n’ai pas un kyste ovarien qui vient de se déclencher et les symptômes sont identiques.

    Merci vivement.

  3. Ait abdelmalek dit :

    Bonjour, je me permets de vous écrire car après avoir consulté multiples gynécologues et urologues je n’ai malheureusement toujours pas trouvé réponse à mon problème qui pèse de plus en plus dans ma vie. Je suis sujette depuis mon adolescence aux cystite post coïtal (par manque d’hydratation également je ne buvais pas assez dans la journée voir pas du tout d’eau)bien évidemment les antibiotiques faisant effet directement j’avais mes traitements d’avance à la maison j’ai aussi commencé à suivre toutes les indications pour ce cas c’est à dire bien s’hydrater, uriner après l’acte + toilette intime, sous vêtements en coton et même du cramberry en prévention, cela à très bien fonctionné. Malheureusement à la suite d’une infection en août post coïtal ( je n’ai pas uriné tout de suite après) j’ai déclenché une cystite… antibiotiques inefficace cette fois , au bout de 3 traitements antibiotiques inefficaces le médecin m’envoie faire un ECBU évidemment pas de germes . Mais leucocytes et hématies sont la. Depuis j’ai une gene constante à l’urètre, pas de douleurs mictionnelles mais cette douleur constante au niveau du méat urinaire et de l’urètre… j’ai 31 ans je viens d’apprendre ma grossesse de 2 mois… j’ai refait un ecbu récemment toujours pareil leuco (12000) et hématies (11000) et cette gêne constante… que me conseiller vous svp et puis-je prendre les produits sans risque pour mon petit bébé en formation ❤️ Merci beaucoup

    • Ait abdelmalek dit :

      J’ai également oublié de préciser tout est ok niveau examens gynécologiques et échographie rénale et vésicale ok rien à signaler

    • Coco dit :

      Bonjour Sarah et toutes mes félicitations pour cet heureux évènement 🙂

      Alors ici la première chose à préciser est que les leucocytes augmentent toujours de manière physiologique au début d’une grossesse. La valeur repportée sur ton ECBU peut donc tout à fait etre physiologique 😉
      Par contre, on ne peut pas ignorer l’existence de symptomes (chroniques d’ailleurs) + hématies + leucocytes ce qui fait quand meme trois « indices » de la présence réelle d’un problème.

      1) Puisque tout à débuté par un épisode aigu bactérien il faut partir du principe qu’un biofilm pathogène à pu se former et donc mettre en place qqch pour l’éliminer.
      2) Après, étant donnée que la gene est vraiment sur l’urètre, et vus que les antibio ont été inefficaces en aout dernier, on peut aussi penser à une infection à mycoplasmes -> je te laisse lire ça sur le sujet https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/09/17/1113/
      3) Enfin, comme dans toutes les situations chronique, tu vis sans doute aussi un fond inflammatoire qu’il faudrait maitriser https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/03/23/role-de-lhistamine-dans-les-inflammations-chroniques/

      Très concrètement chez Deakos, je te conseillerais d’opter pour une association Ausilium NAC + Ausilium 20PLUS + Benefit Q (et si tu peux de sprobiotiques type Deaflor). Ce sont des produits sans risque pour ton bébé.

      PS. Et puisque tes cystites sont post-coitales, je te conseille aussi de jeter un coup d’oeil à cet article : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/mecanismes-de-la-cystite-post-coitale-et-pistes-de-prevention/
      Du coup, ajouter Ausilium Crema et D-MannOro à ta commande serait une bonne idée.

      Bien entendu, tu peux t’adresser directement à Deakos (infofrance@deakos.com) si tu veux des info plus précises et personnalisées.

      Plein de bonnes choses !
      Coco

      • Ait abdelmalek dit :

        Merci beaucoup pour votre réponse rapide , je vais suivre vos conseils et associer les produits deakos, en ce qui concerne les mycoplasmes j’ai fait également une recherche rien à signaler côté mst ist et mycoplasmes, rien de rien j’aurais limite préféré trouver la cause de cette gêne, qui je dois dire me préoccupe encore plus à l’annonce de cette grossesse. Je vous souhaite une agréable journée

        • Coco dit :

          Merci pour la réponse aussi 🙂
          Je suis certaine que tout ira bien! Reviens nous donner des nouvelles si tu peux et profites bien de ta grossesse…

          Coco

  4. Marino dit :

    Bonjour,
    J’ai découvert le site depuis quelques semaines et je le parcours régulièrement pour tenter de mieux comprendre et mieux traiter les cystites. Quelle mine d’or. Bravo pour cet excellent travail.
    J’ai 60 ans et j’ai eu une 1re cystite à 20 ans. J’en ai eu quelques-unes jusqu’à environ 35 ans puis le cercle infernal s’est mis en place. A presque chaque rapport, je me retrouvais avec ces brûlures. J’ai fait à l’époque tous les examens possibles auprès de différents médecins dont un très « grossier » qui avait pris un malin plaisir à me détailler les positions à éviter lors de rapports sexuels…
    Le traitement de fond qui m’avait été proposé par différents médecins était de prendre une gélule de furadantine après chaque rapport. Ça fonctionnait relativement bien mais chaque fois que j’oubliais, j’avais une nouvelle crise et au fur et à mesure du temps, les crises devenaient de plus en plus difficiles (frissons, douleurs telles que je ne peux pas bouger de chez moi avant que les médicaments fassent de l’effet). Je me soignais (je me soigne) mal car dès que je sens la crise poindre, je m’avale 3 ou 4 gelules tellement c’est insupportable.
    Dernièrement, mon gynécologue m’a conseillé de retourner voir un urologue car en 20 ans, la médecine a changé… Résultats: analyse urine avec escherichia coli++++. Proposition de l’urologue: des monodoses si nécessaires en cas de crise, boire de l’eau +++avec un peu de Urizenex (mais c’est très cher) et proposition du vaccin Uro-V (une capsule pendant 3 mois). J’ai terminé le vaccin fin août. Et en fait…je me retrouve aujourd’hui au point de départ car j’ai déjà eu 3 crises terribles depuis l’arrêt (et j’ai limité les rapprochements sexuels…/-)). La dernière est survenue alors que j’avais repris une gélule de Furadantine après le rapport. Donc, je ne sais plus que faire!
    Auriez-vous des idées??? à part l’abstinence sexuelle totale?
    Merci.
    Mélina

  5. Labbe dit :

    Bonjour,
    Merci beaucoup pour votre blog! Bravo !

    2 petites questions :
    De quel Ausilium parlez-vous : 20plus ou Forte pour « Dans les 3 jours qui suivent : prises de Ausilium à raison de 1 dose (sachet ou mesurette), 3 à 6 fois par jour, loin des repas

    Diminuer ensuite les prises de Ausilium jusqu’à rejoindre une prise unique journalière prophylactique et la maintenir les 4 à 6 semaines suivantes. »

    Par ailleurs, suite à un accouchement (épisiotomie très grosse), ma vessie après cystoscopie a présenté des cavités dans lesquelles s’infiltrent les E-coli. Je suis donc très, très sujettes aux infections post-coïtales (d’autant plus qu’à 50 ans je m’approche de la ménopause).

    Le Soluri (à base de teintures-mères : Busserole,
    Bruyère (Calluna vulgaris) contient également de l’arbutoside, extrait des parties aériennes. Airelle Rouge (ou Canneberge/Cranberry) contient principalement des anthocyanines, des proanthocyanines et des flavonols, des flavonoïdes antioxydants issus du fruit.
    Tea tree (Melaleuca alternifolia), contient des alcools et des carbures monoterpéniques, lui donnant toutes ses propriétés. L’Huile essentielle de Genévrier (Juniperus communis), contient des monoterpènes.L’Huile essentielle de Sarriette des Montagnes (Satureja montana), contient essentiellement des phénols, dont le carvacrol et le thymol.
    L’Huile essentielle de Cajeput (Melaleuca cajeputi), contient des actifs puissants comme le 1,8-Cinéole, mais également de l’alpha terpinéol et des pinènes.)

    me permet d’éviter de temps en temps la prise d’antibiotiques.
    Je bois énormément de tisanes qui m’aidant aussi. Le D-manose n’a pas vraiment marché, mais je ne le prenais peut-être pas de manière optimale. Je vais essayer de suivre vos conseils et ai envoyé un mail à Deakos. Si vous avez un éclairage supplémentaire … Que pensez-vous de la prise d’hormones à la ménopause ?

    • Coco dit :

      Bonjour Labbe et un grand merci pour votre message et vos compliments sur le blog !

      1. Bravo pour votre démarche qui associe plusieurs approches naturelles :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/07/16/la-prise-en-charge-naturelle-des-cystites-bacteriennes-ou-abacteriennes/
      Certains produits et principes actifs que vous mentionnez sont toutefois très discutables : busserole, cranberry, alcool, teinture mer sont des substances particulièrement toxiques et agressive pour la muqueuse vésicale. Si leur action « antibactérienne » peut être vantée, le revers de la médaille de leur effet délétère sur la paroi vésicale fait que nous avons pour habitude (par précaution) de ne pas conseiller ces produits dont l’effet collatéral pro-inflammatoire pourrait rapidement dépasser le bénéfice.

      2. Concernant vos premières questions l’article fait référence à Ausilium Forte et Ausilium 20 Plus, étant la plupart du temps de produits interchangeables en raison de leurs compositions très proches.

      3. La description de votre symptomatologie nous permet de reconnaitre les facteurs prédisposants et précipitants de vos cystites récidivantes:
      1) L’existence de dommages de la paroi vésicale (« cavités ») qui favorisent l’infiltration de germes uropathogènes (dans votre cas l’Escherichia Coli) et odnc la formation de biofilms
      2) Les rapports sexuels
      3) La pré-ménopause

      Ces éléments ne font qu’augmenter la survenu du « cercle vicieux » :
      Les frottements provoqués par les rapports sexuels- > micro lésions de la muqueuse – > sècheresse vaginale dû à la ménopause – > insinuation et remontée des bactéries – > cystite post- coïtale
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/03/06/cystite-bacterienne-dou-viennent-les-germes/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/04/02/les-tribulations-dune-escherichia-coli/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/mecanismes-de-la-cystite-post-coitale-et-pistes-de-prevention/

      La couche des Glycosaminoglycanes (GAG) qui tapisse l’intérieur de la paroi vésicale est dans votre cas altérée , ce qui augmente l’exposition de l’urothélium (paroi vésicale aux agressions et irritations environnementales (acidité des urines, présence de déchets et toxines…) ce qui cause une inflammation qui devient rapidement chronique.
      Egalement une situation de ménopause implique de changements importants comme par exemple la diminution des hormones sexuelles féminines qui normalement favorisent le maintien et l’intégrité de la couche des GAG.
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/06/06/anatomie-des-voies-urinaires-basses-et-gags/

      Dans une telle situation, il est donc fondamental de mettre en œuvre les mesures suivantes :
      – Combattre l’inflammation et restaurer et soutenir l’épithélisation de la paroi vésicale
      – Soutenir le trophisme et l’hydratation des muqueuses pour conserver leur élasticité et intégrité naturelle et éviter la sécheresse vaginale et la formation de microlésions
      – Soutenir la flore de Döderlein et éviter la présence d’agents pathogènes sur la muqueuse vaginale
      – Empêcher la formation du biofilm pathogène et/ou désagréger le biofilm mature déjà formé
      – Inhiber l’adhésion des germes uropathogènes dans la vessie pour faciliter leur élimination naturelle hors des voies urinaires et éviter une prolifération donnant lieu à une cystite aigue

      4. Concernant l’emploi de thérapies substitutives hormonales il s’agit là d’un conseil d’ordre médical que ne pourra vous donner que votre médecin ou votre gynécologue sur la base de votre historique personnel et familial.
      Il est vrai que cette pratique est relativement courante (surtout pour les THS locales = crèmes et ovules) mais il convient de préciser qu’elle peut être éviter ou remplacer avec des mesures naturelles visant à « compenser » les effets secondaires de la chute des oestrogènes :
      – Crème vaginale hydratante
      – Probiotiques oraux et locaux
      – Douches vaginales

      5. Vous écrivez également avoir rencontré une inefficacité dans l’utilisation de D-Mannose. Il est ici fondamental de comprendre que la cystite est une pathologie d’origine multiple (voir plus haut vos facteurs de risque) qui, lorsqu’elle devient récidivante, doit être affrontée avec une stratégie établit et définit de manière personnalisée (justement sur la base des facteurs prédisposants et précipitants). A ce titre, le D-mannose seul est souvent insuffisant en effet pour lutter contre la réinfection et la symptomatologie douloureuse globale.
      C’est précisément pour cela que Deakos a développé une gamme uro-gynécologique composée de plusieurs compléments alimentaires qui associent le D-mannose à d’autres principes actifs soigneusement choisis pour leurs utilités et leurs propriétés bénéfiques adaptées aux différents types de cystites.
      A titre d’exemples :
      – Ausilium NAC contient du D-Mannose, de la Morinda citrifolia et de la N-acétylcystéine pour un effet anti agrégeant et dissolvant sur les biofilms bactériens pathogènes
      – Ausilium Crema est un dispositif médical à base de D-Mannose et particulièrement indiqué lorsque la cystite est post-coïtale pour son action hydratante, apaisante, lubrifiante et positive sur le trophisme de la muqueuse vaginale

      Dans votre cas particulier il faudrait considérer une prise en charge au travers les produits suivants :
      Ausilium NAC, Ausilium 20 plus , Ausilium Crema + D-Mannoro, Cistiquer et, sans doute, Ausilium Lavanda.
      Si vous avez besoin de conseils personnalisés plus « pragmatiques » sur un éventuel schéma posologique je vous invite à contacter directement le service client Deakos -> infofrance@deakos.com

      Espérant avoir été utile, je reste à disposition,
      Coco

  6. Olivetti dit :

    Il est 4h17 du matin…je pleure de fatigue et de douleurs. Je lis, je lis, je lis. Cystite récidivante qui se réveille il y a 3 jours. Et je pleure car cela faisait 1 an 1/2 qu’il me semblait être sortie de cet enfer. Changement d’alimentation, soin de ma flore vaginale et intestinale, hydratation, cup,fin des antibio monodose et autre…deux pielonephrites et une septicémie…je suis très vigilante aux attaques. Et je voyais cela au passé, victorieuse de 7 ans de calvaire avec x medecins, urologues…et jamais le d-mannose n’a croisé ma route. L’année dernière une amie dans les soins énergétiques m’a envoyé un article. Puis il y a 1 mois, ma tante m’en parle pour sa fille de 20 ans qui fait des cystistes après chaque rapport. C’est dans un coin de ma tête, heureuse de m’être sortie de là. Et la revoilà en grand, douloureuse, extenuante. Je pense au d-mannose, arrive sur Google et arrive sur votre site en cette nuit pour que mon attention ne soit plus sur mon bas ventre mais sur comment gagner la guerre.
    Petite victoire de ne pas avoir pris de monodose…grande hydratation…jus de citron & bicarbonate et Duab (concentré de cranberries)…je lis vos articles…et je me sens decontenancée tout en trouvant une voie de guérison. Il est evident que je suis en deplacement à 600km de chez moi, à la veille d’un we…avec mon amoureux…et tellement mal…je lis les premiers soins à appliquer. 1g de d-mannose tous les 4h…ne pas se décourager et reprendre l’historique, être stratège…quelques mots déposés pour ancrer la voie de la guérison…

  7. Nath dit :

    Bonjour Gigi,
    Cysticeuse récidivante depuis 1 an, je suis en pleine crise aigüe depuis 2 semaines. Je viens de découvrir votre site et je vais creuser le sujet des biofilms qui je pense correspond à ma situation.
    Mais avant tout, je ne souhaite plus prendre d’antibiotiques, et je voulais savoir si les conseils donnés ici et à mettre en place dès le début de la crise peuvent soigner une cystite déjà installées ?

    • Mary dit :

      Merci pour ce commentaire Nath (auquel je me permets de répondre car Gigi se fait très rare ces temps-ci 😉 ) et bien triste pour vous.

      La question de la résolution d’un épisode aigu uniquement par une prise en charge naturelle est très délicate pour plusieurs raisons:
      – la première est de ne pas vous mettre en danger inutilement en agissant sans l’aval de votre médecin (qui connait votre dossier et vos facteurs de risque) -> qu’il convient donc impérativement de consulter en cas d’épisode aigu
      – la précocité de la prise en charge est également déterminante -> en agissant dès les premiers signes de cystite, lorsque la numération des germes est encore faible à modérée, le D-Mannose (qui agit mécaniquement contre l’adhésion des bactéries sur la paroi vésicale) a de meilleures chances de gagner le « bras de fer » contre la progression de l’infection; en revanche, une intervention tardive lorsque l’épisode est déjà installé, que les germes ont atteint des numérations importantes et que les symptômes sont forts est plus délicate

      Malgré tout, mettre en oeuvre ces mesures reste utile pour combattre la cystite à 360° (présence bactérienne + inflammation) et, si jamais vous êtes obligée d’avoir recours à l’antibiotique, potentialiser l’action de celui-ci et faire barrage aux rechutes et récidives éventuelles.

      De tout coeur avec vous

  8. Marie-Agnès dit :

    J’ajoute des petits conseils pour l’utilisation des bandelettes urinaires :
    Toutes les zones réactives de la bandelette doivent être plongées dans l’urine et retirées IMMÉDIATEMENT.
    L’excès d’urine doit être éli­miné en TAPOTANT la bandelette sur le bord du récipient.
    La bandelette doit impérativement rester HORIZONTALEMENT pour éviter les interférences : très important car par exemple une zone bleue peut delaver sur une zone jaune et donner un vert faux positif

  9. MULLER dit :

    Bonjour,
    J’ai des soucis urinaires depuis septembre. 3 grosses cystites soignées par 3 antibio diérents. J’ai un escheria coli. Depuis la dernière grosse cystite en évrier je vivote avec mes douleurs pas trop fortes : douleurs légères dans l’abdomen et brûlures légères en fin de miction. J’ai des fois 2 ou 3 jours où je ne sens rien puis ça revient. J’ai eu aussi de grosses douleurs dans le bas du dos, hier par exemple accompagnées de frissons, ce matin j’ai 39 de fièvre…..J’ai consulté un urologue qui m’a fait une batterie d’examens dont une cystoscopie, rien à signalé. J’ai fait un ECBU Aavant hier, j’attends les résultats, apparemment 466 000 leucocytes, la culture est en cours…..
    Mon urologue ne peut pas me prendre et mon médecin de famille est en congés. Cette fièvre m’inquiète, j’ai peur que les reins soit touchés. Bon ce matin je n’ai plus mal au dos. J’ai reçu hier l’Ausilium20 Plus. Que me suggérez vous ? Merci beaucoup ! Je suis très contente d’avoir trouvé votre site….

    • Mary dit :

      Merci pour ce commentaire et bien triste de vous lire.
      En cas d’épisode aigu en cours et de symptômes associés tels que fièvre, frisson ou douleur dans le bas du dos, il est légitime de suspecter la complication de l’infection vers une pyélonéphrite (situation rare mais grave) : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/la-mechante-pyelonephrite/
      Je vous conseille donc de vous rendre aux urgences si votre médecin ne peut pas vous recevoir.

      En attendant, et pour calmer la sympotmatologie, vous pouvez prendre 1 sachet de Ausilium 20PLUS, 4 à 6 fois par jour, loin des repas. Suivre le protocole décrit dans cet article étant plus approprié pour une prise en charge complète de tous les symptomes, problématiques et risque de chronicisation de la pathologie.

      De tout coeur avec vous

  10. Kleiser dit :

    Je rejoins Verona, dans son commentaire, pour ma part 1cc de bicarbonate de soude dans un verre d’eau soulage bien, le NAC indispensable avec le D-Mannose et si nécessaire des HE d’origan en gélule, antibiotique naturel ça peu aider aussi. Courage ça à bien fonctionné pour moi, ça devrait marcher pour toi aussi.

  11. Combeau dit :

    Bonjour. Merci de nous faire partager toutes ces connaissances et des informations pratiques pour pouvoir gérer au mieux les cystites récidivantes. Je viens de mettre en place plusieurs choses: les tests bu le cahier pour noter toutes le Iu … la douleur est tellement forte et difficile à supporter que tout est bon à prendre. Encore merci.

  12. Pauline dit :

    Bonjour et tout d’abord merci pour tous ces conseils.
    Je suis une « cystiteuse récidivante  » mais qui n’avait jamais eu de complications. Mon médecin me prescrivait du monuril par avance pour « être tranquille » en cas de crise aigüe un dimanche. Mais lors de ma derniere infection, le monuril n’a pas fonctionné, mon medecin m’a prescrit un antibio à l’aveugle car ecbu aurait été faussé par le monuril que j’avais pris la veille. Bref on est loin des bonnes mesures à prendre… Les choses ne se sont pas arrangées. En effet l’antibio à l’aveugle m’a soulagée les premieres 24h puis les symptomes sont revenus plus fort s. J’ai vu un medecin en urgence qui a changé mon antibio en cours pour un antibio plus fort. Je n’ai pas vraiment été soulagée. Je vais mieux mais ma vessie continue de brûler, d’être lourde depuis maintenant 2 semaines. Il y a des journée où ça semble aller un peu mieux mais les symptomes reviennent toujours le lendemain. Je ne sais pas quoi faire. je suis un peu desespérée et fatiguée. J’ai été voir un urologue qui m’a dit que ma vessie mettait peut être du temps à cicatriser et que si les symptomes ne passaient pas elle m’orienterait vers un centre de la douleur… j’ai envie de pleurer ! Que me conseillez vous ?

    • Verona dit :

      Bonjour Pauline, il est normal de ressentir des douleurs de vessie après une crise de cystite, la muqueuse vésicale a été endommagée par les bactéries et il faudra un peu de temps pour que les douleurs s’estompent. Je te conseillerais de refaire un ECBU de contrôle afin d’être sûre qu’il n’y ait plus d’infections (attendre environ 1 semaine après la fin du traitement antibiotique). Je conseillerais aussi de faire une cure de NAC pour éradiquer le biofilm (1 flacon le matin et 1 le soir, à distance des repas et uriner 1 h après la prise) et ce pendant 15 jours, et de prendre du D mannose (Ausilium contient un alcalinisant et un anti-inflammatoire naturel) au minimum 1 G par jour (en milieu de journée), voire plus si tu ressens toujours des douleurs. Le bicarbonate de soude aide bien aussi, personnellement j’ai eu de bons résultats avec le Sette+. Privilégier une alimentation anti-acide (tout ce qui est acide augmente les douleurs de vessie). Une bouillotte sur le bas-ventre peut calmer les douleurs. Je commencerais ainsi, quitte à enchaîner avec le Cistiquer indiqué pour les douleurs vésicales.

      • Madile dit :

        Bonjour Pauline,
        Moi je te conseil d’aller faire un ECBU et si celui-ci est négatif d’en refaire un la semaine suivante…si tu as les symptômes que tu décris , il y a sans doute une bactérie ? J’avais un peu le même genre de symptômes et pourtant j’avais eu un ECBU négatif, refait la semaine suivante … trouvé une bactérie ! J’avais réussi à patienter d’une semaine à l’autre sans antibiotique avec les produits Deakos cela m’a bien aidé.
        Bon courage, tu vas finir pas trouver comment te soigner.

    • madile54 dit :

      Mon conseil serait de faire ECBU, si négatif mais avec des symptômes de cystite persistant, refaire ECBU quelques jours voir la semaine suivante… Il m’est arrivé que ECBU soit négatif malgré présence de bactérie trouvée la semaine suivante !
      Les produits Deakos m’ont bien aidé à tenir le coup depuis 4 mois que je galère avec des infections urinaires récidivantes.
      Bon courage.

  13. Véronique Kleiser dit :

    Super site. Très clair. Complet. Beau travail

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