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La contracture pelvienne

Le plancher pelvien
Le plancher pelvien (souvent appelé « périnée ») est un ensemble complexe de muscles situés dans la cavité pelvienne (au niveau du bassin) et qui ont pour principale fonction de soutenir et garantir la fonctionnalité des organes pelviens : vessie, utérus, vagin, rectum, anus.

Comment se développe la contracture du planche pelvien ?
La plupart des personnes ignorent l’existence et le fonctionnement de ce réseau musculaire dont la commande est physiologiquement involontaire. Malheureusement, en raison de ce contrôle involontaire, le plancher pelvien peut développer des contractions ou relâchements excessifs.

Lorsque les contractions deviennent excessives et se prolongent dans le temps, une contracture peut donc se mettre en place.
Parmi les facteurs favorisant la contracture pelvienne on peut citer :

– Certaines mauvaises habitudes, comme :

– Les épisodes récurrents douloureux à charge du plancher pelvien, tels que :

– Les rapports sexuels non consentis ou douloureux
– L’incontinence et les tentatives de « retenir l’urine » qui l’accompagnent
– Certaines interventions chirurgicales comme l’épisiotomie, les chirurgies génitales ou urétrales, la radiothérapie génitale

Les symptômes de la contracture pelvienne
La contracture pelvienne se met rarement en place brusquement (mis à part dans les situations traumatiques comme un accident, une chirurgie ou un viol) ; il s’agit d’un processus souvent long qui s’instaure sur plusieurs mois / années et dont la symptomatologie peut être :

  • constante avec une alternance entre phases « sourdes » et aigues
  • plus souvent, épisodique avec une récurrence et un temps de persistance de la gêne de plus en plus long au fil des mois (jusqu’à devenir constante)

La contracture des muscles du plancher pelvien comprime les veines, les artères et les nerfs, provoquant ainsi une souffrance et fragilité des tissus pelviens. Les messages nerveux subiront donc des modifications importantes provoquant une altération des sensations perçues dans cette zone (difficulté pour le patient de définir clairement son mal) mais aussi du fonctionnement même des organes.
Par conséquence, on observera des :

  • Tender points : zones où la douleur est provoquée par la pression (même légère) mais est moins intense, plus circonscrite et n’irradie pas
  • Trigger points : zones du muscle tendues, rigides et très douloureuses même en l’absence de stimuli, et dont la douleur irradie dans les zones proches ou reliées

Au-delà de la douleur (souvent décrite comme une « brulure intime« ), l’hypertonicité pelvienne peut provoquer des symptômes :

  • Urologiques : dysurie (flux urinaire ralenti, intermittent, par à coup, nécessité de « pousser » pour une vidange complète, pertes urinaires post-mictionnelles), urgence et fréquence mictionnelle, douleur vésicale et mictionnelle, cystite bactérienne comme abactérienne
  • Proctologiques : constipation, difficultés à la défécation, douleurs anales, sensation de « poids » rectal
  • Gynécologiques : brulures vaginales, douleurs, infections bactériennes ou fongiques, vaginites récurrentes, impossibilité de rejoindre l’orgasme, vaginisme, dyspareunie

Deux sous-problématiques fréquentes de la contracture pelvienne : vaginisme et dyspareunie
Le vaginisme et la dyspareunie sont caractérisées par une forte contracture de la musculature péri-vaginale rendant la pénétration difficile voire impossible. Les rapports devient douloureux et sont systématiquement suivis d’une gêne au niveau uro-génital décrite comme une sensation de brulure ou de « cuisson » à l’entre jambe et potentialisée par la miction (passage d’une liquide chaud et acide sur un tissu enflammé), qui apparait dans les heures suivants le rapport et peut persister plusieurs heures ou jours après celui-ci.

Il sera très important de distinguer ce cadre symptomatologique de celui ce la cystite post-coïtale pour orienter au mieux la prévention et prise en charge.

Les complications de la contracture pelvienne
Lorsque la contraction de la musculature pelvienne devient constante, on observe une compression de vaisseaux sanguins et de fibres musculaires de la zone intéressée qui peut conduire à un endommagement des terminaisons nerveuse.

Ainsi, la douleur inhérente à la contracture devient peu à peu une douleur neuropathique indépendante des phénomènes mécaniques ou chimiques de la zone et évoluant de manière autonome même en l’absence de stimuli.
Dans ces conditions, on assiste à un véritable cercle vicieux puisque la douleur entraine une contracture qui augmente la douleur.
En fonction de l’organe impliqué (la fibre musculaire touchée), ces douleurs chroniques pourront être facilement confondues, puisque symptomatologiquement identiques, avec : cystite (c’est le cas de certains SVD par exemple) ou vaginite/mycose.

Le diagnostic de la contracture pelvienne
Si, à la lecture de cet article, vous pensez être concernées par cette problématique, il convient de vous adresser à un spécialiste pour effectuer une évaluation du plancher pelvien.

Le diagnostic peut être posé par un gynécologue, un urologue ou un neurologue, mais l’évaluation et le bilan de départ passent presque toujours par une consultation chez un kinésithérapeute ou une sage femme formés en matière de rééducation pelvienne.
L’évaluation devrait inclure :

  • Une observation visuelle de la zone génito-urétrale

Elle permet d’identifier les éventuelles rougeurs, abrasions, cicatrices ou anomalies anatomiques (urètre trop bas ou trop haut, vestibule vaginal étroit).
A l’occasion de cette observation, le spécialiste vous demandera sans doute de contracter puis relâcher la zone génitale (comme pour retenir l’urine puis « pousser ») afin d’évaluer visuellement l’activité moteur volontaire du plancher pelvien.

  • Une évaluation manuelle de la musculature

Elle se pratique de plus en plus à l’aide de sondes et c’est bien dommage car l’évaluation manuelle reste plus fine et précise.
En pratique, le spécialiste, en insérant les doigts dans le vagin, examine l’épaisseur des faisceaux musculaires et leurs réactions à l’étirement.

  • Une évaluation de la sensibilité à la douleur

Le spécialiste évaluera l’aire vulvo-vestibulaire (par le biais du Swab Test) puis les faisceaux musculaires élévateurs de l’anus par digitopression vaginale.
NB : l’examen urodynamique, qui relève aussi la contraction musculaire excessive durant la miction, est un bon complément pour une évaluation complète du plancher pelvien.

Des solutions pour combattre la contracture pelvienne
Il est important ici souligner qu’avant de mettre en œuvre toute approche visant à agir sur la musculature pelvienne, il convient d’avoir en main une certitude diagnostic afin de ne pas vous hasardez à une prise en charge inadaptée ou pouvant aggraver ou compliquer une situation autre.

En cas de contracture pelvienne avérée, le relâchement de la musculature pelvienne consent une réduction de la douleur et une reprise de la fonctionnalité physiologique des organes touchés de manière de plus en plus significative et prolongée à mesure que le travail de relâchement avance.
La prise en charge de la contracture pelvienne comprend une série de techniques, outils et exercices de rééducation qu’il est vivement conseillé de pratiquer dans le cadre de consultations auprès d’un professionnel formé (sage-femme ou kinésithérapeute).
Actuellement, de plus en plus de professionnels de rééducation se forment aux problématiques de contracture et à leur prise en charge, si vous rencontrez des difficultés à trouver un spécialiste vous pouvez vous référer à notre liste des professionnels suggérés ou bien suivre quelques exercices et massages à domicile comme indiqués dans cet autre article.
Enfin, la prise de certains compléments alimentaires comme Pealen , Alaquer, D-Magnesio* et Ausilium Forte peut constituer un excellent support co-adjuvant à la prise en charge pour leurs actions myorelaxante, neuromodulatrice, anti-inflammatoire, et leur soutien du tissu nerveux.

*Un article complet sur le magnésium ici 😉 

Nous vous invitons également à lire l’article « Suis-je concernée par une contracture pelvienne ? » et à faire le questionnaire réalisé en collaboration avec Elena Sergueïva, créatrice de la méthode Mon Intimité et experte de troubles du périnée et de sexualité en pleine conscience.

34 Comments

  • Arielle
    2 décembre 2024

    Bonjour,
    Merci pour votre page qui peut aider beaucoup de gens.
    Suite à une infection urinaire j’ai des brulures vulvaires depuis deux mois, aggravés en position assise ou après une douche chaude. Je suis traité par un dermatologue pour un ezema vulvaire depuis 3 ans qui a toujours crée des démangeaisons et non des brulures. A moins que l’ezema se soit aggravé avec l’antibiotique car il m’est aussi sorti une plaque sur la jambe. J’ai refait un test urinaire qui est négatif test mycose négatif. Je ne sais pas qui je dois consulter car mon médecin ne sait pas non plus ce que c’est. Je contracte souvent au niveau des muscles fessiers mais cela est involontaire c’est surement nerveux. D’ailleurs depuis peu je commence à ressentir aussi des douleurs au niveau des muscles fessiers et sur les côté haut de la cuisse. Ces brulures sont vraiment gênantes et j’aimerais savoir si vous pouvez me conseiller d’aller voir quel médécin ( urologue, dermatologue ou autres merci beaucoup

    Reply
    • Mary Jones
      2 décembre 2024

      Merci pour ce message Arielle et bien triste pour vous et cette situation, visiblement chronique (eczema).
      Ravie par contre de lire que ce blog vous a offert un espace bienveillant et utile pour avancer vers d’autres pistes et vers la résolution de vos maux 🙂

      Deux remarques ici :
      1) Les brulures vulvaires étant apparues suite à une infection urinaire et une thérapie antibiotique, il est très probable que leur cause soit avant tout inflammatoire. Les tissus, déjà sollicités et soumis à des irritations chroniques depuis plusieurs années (en raison de l’eczéma et ses traitements) ont sans doute été « secoués » par l’épisode aigu et son traitement (dont le 1er effet scondaire connu et repporté sur la notice est la vulvo-vaginite !).

      2) Les contractions et contractures involontaires que vous observez (bravo à vous de les noter d’ailleurs) sont également le fruit de plusieurs années de douleurs et/ou gênes chroniques qui vous induisent à adopter des postures antalgiques lesquelles entrainent des dysfonctionnements de la musculature pelvienne.

      Ces deux problématiques co-existante (inflammation des tissus et contracture) d’auto-alimentent probablement l’une l’autre puisque l’inflammation vous oblige à adopter des postures antalgisque et les contractures qui en découlent aggravent l’inflamamtion (d’où un lien visible entre brulure et position adoptée)…

      Face à une telle situation, la prise en charge devrait s’articuler autour de plusieurs mesures phares:

      -> Rencontrer une spécialiste du plancher pelvien (sage-femme ou kinésithérapeute) afin d’effectuer un bilan pelvi-périnéal et, le cas échéant, déterminer un parcours de rééducation approprié.
      Pour cela, je me permets de vous renvoyer à notre annuaire des professionnels conseillés: https://cystiteetcompagnie.fr/annuaire/

      -> Combattre l’inflammation des tissus avec des mesures orales et locales visant à réduire les processus irritatifs et inflammatoire, maintenir une flore locale équilibrée et soutenir le trophisme et l’hydratation des tissus.
      Pour cela, je conseillerais d’utiliser Cistiquer, Pealen, Ausilium Venus, Ausilium Flora, Xerem et Ausilium Mousse.
      Sur ce dernier point, pour recevoir un schéma posologique plus détaillé et personnalisé, je vous invite à contacter le bureau: infofrance@deakos.com

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Laurine
    13 juin 2024

    Bonjour,
    Je me permets de vous contacter a nouveau.
    Je vous avais contacté en début d’année et grâce a votre blog et a deakos, j’ai enfin eu une piste qui m’a emmener sur le bon diagnostic. Je vous en remercie encore.
    Je souffre depuis un an et demi d’envie d’uriner frequente/ quasiment constante. Avec une gene permanente (comme si la vessie n’était jamais vide) et une sorte de brulure intime.
    Apres tout ce temps d’errance médical, le kiné m’a diagnostiqué un périnée hypertonique et la sage femme une vulvodynie.
    Je fais maintenant des séances de rééducation avec une sonde toutes les semaines depuis 3 mois. Il s’avère que ma vessie nest jamais vraiment vide. La contracture empêche une vidange complète. Je dois retourner au toilette 5 minutes après et j’urine encore.
    J’ai remarqué un énorme soulagement lors de les premières séances ! La gène était passé de 9 a 3 sur 10.
    Malheureusement, cela n’a pas duré et la rééducation est très longue. Cela fait des hauts et des bas…
    J’ai parfois quelques jours de répits, et puis certains jours c’est plus dure que d’autre.
    Je désespère un peu, j’aimerai avoir votre avis sur la situation.
    Est ce normal que la guérison prenne autant de temps ?
    Peut on en guérir et retrouver une vie normal ? La kiné m’a dit que ce sera long…
    J’ai rdv avec l’urologue pour voir un éventuelle traitement type décontractant musculaire ?
    Je désespère un peu.. c’est très dure moralement. Je cherche un peu de réconfort…
    Je vous remercie pour votre retour
    Laurine

    Reply
    • Mary
      13 juin 2024

      Bonjour Laurine,
      Vous avez très bien fait le laissé un commentaire ici et je suis ravis de savoir que ce blog a pu participer de manière constructive à votre parcours de soins et votre démarche diagnostic.
      L’hypertonicité pelvienne et la vulvodynie constituent, lorsqu’elles sont présentes chez un même sujet, une problématique très ardue à prendre en charge et qui nécessite en effet du temps, de la patience et de l’assiduité dans les mesures mises en application. Ce qui est surtout fondamental c’est l’approche pluridisciplinaire et c’est donc peut être sur ce point que vous avez encore de la « marge de manœuvre ». En effet, face à un diagnostic comme le vôtre, la prise en charge doit absolument intervenir sur toutes les facettes et nuances qui constituent les causes sous-jacentes mais aussi manifestations visibles de vos troubles : très concrètement une séance de rééducation avec sonde intra-vaginale toutes les 3 semaines est une fréquence de soins très en deçà de ce dont vous avez besoin.

      Pour vous on peut conseiller :
      – Cette rééducation avec la sonde (1 semaine sur 2)
      – En rééducation posturale parallèle (1 semaine sur 2 en alternance avec la sonde) qui peut être concordée avec votre kinésithérapeute ou bien avec un ostéopathe
      – Le recours au TENS
      – Des exercices domestiques de relâchement du plancher pelvien (au moins 10 minutes par jour, de manière quotidienne)
      – Des exercices de respiration (sophrologie ou cohérence cardiaque par contre)
      – Si vous pensez en avoir besoin, un accompagnement (type EMDR) pour la gestion du stress peut être utile
      – Une meilleure gestion du régime alimentaire en direction d’une diète pauvre en histamine et tendanciellement alcalinisante
      – Supplémentation orale* et pharmacopée sont d’ultérieures mesures pouvant aider

      *Deakos propose de la Solution Pelvic par exemple, qui répond bien à vos nécessités : https://www.deakos.com/fr/prodotto/deakos/ligne-durogynecologie/deakos/solution-pelvic?v=746

      Espérant que ma réponse soit un peu réconfortante, de tout cœur avec vous ❤

      Reply
      • Laurine
        13 juin 2024

        Bonjour,
        Merci pour votre retour. Cela me rassure, j’avais peur d’être une cause perdue

        Qu’entendez vous par de la rééducation posturale parallèle et exercice domestique ? Que dois je faire ? Ma kiné ne m’en a pas parlé a part certains massages du ventre, du vagin et de la respiration abdominale.

        Qu’est ce que le TENS ?
        J’ai entendu parlé du Pelvic Land apparement très efficace pour les massages périnéaux. Connaisez vous ? Si oui qu’en pensez vous ?

        Je vous remercie encore,
        Bonne journée

        Laurine

        Reply
  • Andréa
    4 juin 2024

    Bonjour,

    je me permets de vous écrire car depuis plus de 4 mois, j’ai des douleurs au niveau de mon urètre, à l’intérieur de mon vagin et je vais environ 12 fois aux toilettes par jour (et 1 à 2 fois la nuit) pour uriner. Je suis suivie par une gynécologue et un urologue. Après avoir effectué une IRM, une cystoscopie et des analyses urinaires, nous ne trouvons rien. Mon urologue me dit qu’il ne s’agit pas d’un cystite interstitielle non plus, il pense que cela est dans ma tête. Uriner me permet parfois de soulager la douleur et parfois elle revient très vite derrière. Il n’y a pas un seul jour où je n’ai pas mal et je souffre beaucoup. Ces douleurs sont arrivées alors que j’ai une infection urinaire en Asie en janvier 2024. Après avoir pris des antibiotiques qui ont calmé mon infection durant quelques semaines, j’ai ce problème de douleur (comme expliqué plus haut) et ce besoin d’uriner souvent. Je suis allée voir une physiothérapeute qui me dit que mon périnée est assez fort. Nous allons commencé des séances pour le détendre. Savez-vous si il y a d’autres pistes à explorer ? Je vous remercie aussi pour cet article qui est très intéressant. Andréa

    Reply
    • Mary
      6 juin 2024

      Merci pour ce commentaire Andréa et bien triste pour vous 🙁

      Votre témoignage m’évoque 3 « pistes » d’explications possibles pour vous:
      -> Une contracture pelvienne comme diagnostiqué par la kinésithérapeute
      -> Une infection à germe atypique (style Mycoplasme) = je pense à cela en raison du lieu de primo-infection
      -> Une inflammation chronique des muqueuses de la sphère uro-génitale = d’où l’étendue de la douleur à plusieurs organes

      La rééducation pelvi-périnéale est donc, très certainement, une option thérapeutique à explorer pour vous.
      Je vous conseillerais également d’investiguer à la recherche de possibles Mycoplasmes et de prendre en charge « à l’aveugle » l’inflammation avec des principes actifs naturels tels que ceux contenus dans Cistiquer, Alaquer et Pealen.

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Audrey
    26 février 2024

    Bonjour
    Je m’appelle Audrey et j’ai 42 ans.
    À la lecture de votre articles et des différents témoignages, je me retrouve enfin !
    Cela fait plusieurs années que j’ai ces douleurs, toujours confondues à tort par des cystites.
    J’ai vu un urologue l’an dernier qui m’a prescrit des anti-épileptiques (pregabaline) et à ce jour, c’est le seul médicament qui calme la douleur.
    Il n’a pas su posé de nom sur ce que j’avais mais m’a expliqué que le cachet venait court circuiter la douleur vers le cerveau. C’est difficile de ne pas savoir ce que l’on a, d’autant plus que la douleur n’est pas quotidienne. Je tiens un carnet des douleurs pour aider dans le diagnostic.
    Je vois une sage femme réputée le 11 Mars, j’espère qu’elle trouvera un remède à mes maux.
    Audrey

    Reply
    • Coco
      26 février 2024

      Bonjour Audrey et merci pour votre commentaire 🙂

      Le médicament que vous prenez (et qui a des bénéfices ce qui est une « clé » de lecture précieuse) a en effet pour fonction de « court-circuiter » le cerveau = il interrompt les messages douloureux envoyés au cerveau.

      Or, un message douloureux peut être de deux types, en fonction de son origine :

      -> NOCICEPTIF : naissant d’un stimuli douloureux « réel » existant dans la zone perçue comme douloureuse :
      – une infection (bactérienne, fongique, virale)
      – une inflammation (irritation, brulure, agression chimique…)
      – une altération de la circulation sanguine (ex : varices pelviennes)
      – des pathologies « périphériques » à la vessie (ex : endométriose, fibromyalgie, SII, SOPK…)
      – une compression mécanique des tissus = contracture pelvienne*
      *La contracture pelvienne est une situation que l’on peut comparer à une crampe musculaire qui se prolonge dans le temps. Au lieu d’intéresser la cuisse ou le mollet, cette crampe concerne certains muscles du plancher pelvien mais à cette différence près elle se présente avec toutes les caractéristiques habituelles de la crampe « normale » : muscle qui se rétracte sur lui-même, production importante d’acide lactique qui entraine une forte inflammation de la zone, écrasement des terminaisons nerveuses… des conséquences qui aboutissent toutes à la production de messagers de la douleurs qui seront relayés vers le cerveau.

      -> NEUROPATHIQUE : qui existe sans que rien sur le terrain ne justifie cette douleur
      Le diagnostic de neuropathie se fait par exclusion de ces causes nociceptives.
      Si vous avez besoin d’approfondir cette distinction, je vous invite à lire l’article : https://cystiteetcompagnie.fr/2021/12/pealen-crema-et-neuropathies-pelviennes-douleurs-neurologiques/

      Les bénéfices que vous tirez de la prise de ce médicament font penser plutôt à une problématique neuropathique, mais on ne peut pas exclure que tout ou partie de la douleur perçue par votre cerveau soit de nature nociceptive. Et puisque vous avez sans doute déjà exclu les causes infectieuses, inflammatoires, circulatoires, et pathologiques, il vous reste à dépister l’éventuelle présence de causes mécaniques et, en particulier ici d’une contracture pelvienne. Pour cela un grand bravo pour votre démarche et cette prise de rdv avec la sage-femme !
      Si le bilan de la sage-femme est négatif pour une contracture ou hypertonicité pelvienne, il sera utile d’approfondir l’origine neuropathique de la douleur.
      A ce propos je vous invite à lire l’article suivant : https://cystiteetcompagnie.fr/2021/04/nevralgies-et-neuropathies-pelviennes/

      Tenez-moi au courant des évolutions, si vous le souhaitez.

      Reply
      • Audrey
        26 février 2024

        Bonsoir,
        Merci beaucoup pour votre réponses et vos éclaircissements ! Grâce à vous, je me dis que mes douleurs peuvent s’expliquer et que bientôt j’aurai peut-être la raison de mes douleurs.

        Il y a quelques années, j’étais allée voir la sage femme pour des incontinences urinaires. Je pensais que des séances avec la sonde suffirait mais en réalité, j’ai un périnée hypertonique et mes problèmes d’incontinence n’était pas un manque de muscle mais au contraire vu qu’il était hyper tendu, lorsque j’éternuais il se détendait d’un coup (je ne sais pas si mes explications sont claires). Je pense que la contracture pelvienne est également plausible.
        Après je ne sais pas si mes grossesses sont liées (x3). 1 accouchement par voie basse et 2 césariennes (placenta praevia pour ma fille et grossesse et accouchement sans souci pour mon fils). Je ne sais pas dater mes douleurs car pendant très longtemps, j’ai cru à des cystites avant de faire des examens et me rendre compte qu’il n’y avait pas de bactéries dans mes urines.
        Je suis également atteinte de SII mais j’arrive à maîtriser les crises en adaptant mon alimentation.
        Tous ces symptômes (SII et douleurs pelviennes) ont été mis en exergue suite au vaccin du Covid (je ne sais pas s’il y a un lien ou si c’est un pur hasard?). Dans le même temps, j’ai perdu beaucoup de poids en très peu de temps (10kg en 3 mois).
        Depuis j’ai repris du poids mais les douleurs sont toujours présentes et se rapprochent dans le temps.

        Je vous tiendrai au courant de mes rendez-vous et n’hésiterai pas à donner le nom de la sage femme qui me suit, si cela peut aider d’autres personnes de ma région (lot et Garonne)

        Merci encore pour tout
        À très vite

        Reply
        • Coco
          27 février 2024

          Rebonjour 🙂

          – Les conclusions de la sage-femme il y a quelques années de « périnée hypertonique » constituaient déjà à l’époque un diagnostic de contracture pelvienne. Ces deux termes sont parfaitement synonymes.

          – Il est fort probable que les grossesses, et surtout les accouchements, ont eu une incidence et d’autant plus que, lors des accouchements par césarienne, la rééducation post-partum est souvent négligée, alors qu’elle serait fondamentale pour vérifier les conditions dans lesquelles se trouve le périnée suite à 9 mois de grossesse et au « traumatisme » lié à la césarienne.

          – Le SII et les crises déclenchées chez vous font également partie des facteurs de risque de l’hypertonicité. C’est donc très probablement un autre élément qui a contribué à l’instauration de la contracture et cela se voit particulièrement puisque les aggravations du SII constatées suite au vaccin se sont accompagnées d’aggravations de douleurs pelviennes.
          Cette mise en parallèle confirme donc une relation de cause à effet entre les deux problématiques.

          – Le fait que les douleurs soient encore présentes et de plus en plus chroniques est un signe malheureusement d’aggravation de la problématique qui indique donc la nécessité, comme vous le faites très justement, d’une prise en charge prioritaire de rééducation et relâchement pelvi-périnéale.
          Si vous voulez co-adjuver cette prise en charge avec la sage-femme avec une approche naturelle, on pourrait ici conseiller un supplémentation en magnésium : https://cystiteetcompagnie.fr/2022/11/role-du-magnesium-dans-la-contracture-des-muscles-pelviens/
          Et aussi un cycle de prise de 1 à 2 mois avec Cistiquer pour prévenir, empêcher ou gommer toute inflammations urothéliale (causes de cystite abactérienne).

          Si vous voulez nous communiquer le nom de votre sage-femme, je l’ajouterai avec plaisir à notre annuaire 😉 : https://cystiteetcompagnie.fr/annuaire/

          De tout cœur avec vous <3

          Reply
  • Milekitch
    18 février 2024

    J’ai 76 ans, 3 fils pour lesquels 2 naissances très difficiles (pour le 1er : 36h + forceps tarnier ; pour le 3ème : 26h en salle d’op’ prête pour la césarienne). Ptose utérus au 3ème degré suivie d’une op’ dite shirodkar pour enlever le col & accrocher le reste aux lombaires (ne se ferait plus car « trop longue » on préfère tout enlever) ; ptose vessie suivie op’ en la diminuant pour l’alléger. Consécutivement à un déménagement fatigant +++ il y a 2 ans, il s’est produit une hernie rectale dans le vagin, y faisant une bosse. Plusieurs épisios évidemment. Ovaires enlevés pour cause de kystes. je souffre d’un début d’incontinence. Pendant qqes années j’ai connu très occasionellement en cas de grosse fatigue, des crampes du nerf pudendal le long du vagin. Ces temps-ci, j’ai connu à 2 reprises des crampes très douloureuses en marchant – sans doute pour avoir accèlèré le rythme (des efforts intensifs successifs de 20 secondes alternés avec autant de phases calmes). Ces crampes sont situées autour de l’anus surtout à gauche. J’ai constaté qu’en m’arrêtant pour uriner + masser la zone crampée, la douleur pouvait s’estomper jusqu’à disparaitre. Mais quelle angoisse, pouvant à peine continuer à marcher, seule à 2 km de chez moi ! Qu’en pensez-vous ? Que faire ? MERCI.

    Reply
    • Mary
      19 février 2024

      Merci pour ce commentaire Milekith
      Votre historique pelvien est complexe et plutôt « lourd » avec de nombreux « évènements » à charge de la sphère uro-génitale… étant donnés ces éléments et la description de vos troubles et douleurs actuels, et comme le précise cet article, la meilleure démarche serait sans doute de vous adresser à un spécialiste du plancher pelvien (sage-femme ou kinésithérapeute) pour un bilan pelvi-périnéal complet. En fonction des résultats qui émergeront de cette évaluation, la professionnelle vous proposera sans doute un parcours de soins adapté et personnalisé.
      De tout cœur avec vous ❤

      Reply
  • Barbier
    2 décembre 2022

    Bonjour, je laisse un peu des commentaire partout et je m’en excuse… Cet article-ci me parle aussi, et je me demandais, est-ce que l’utilisatio de sextoys tel que le womanizer qui peut peut donner un orgasme tel que le squirt (action d’ajaculer pour la femme, cela vient de l’urètre, c’est de l’eau parfois un peu d’urine), peut provoquer une dysfonctionnement. 2 ans qu »e j’ai commencé à utiliser ces jouets là, à squirter. 2 ans également que j’ai cette gène au niveau de l’urètre, même par moment l’impression d’avoir un début d’orgasme pas agréable du tout et qui ne se fini pas. Et également depuis l’utilisation de ces jouets là, je ne sais plus avoir d’orgasme naturellement, alors qu’avant j’en avais à chaque rapport, en 2 minutes. J’ai l’impression que ça à détruit tout… J’ai envie de ne plus les utiliser, mais difficiler quand on a connu l’orgasme de ne plus en avoir….. Mais je veux être GUERIE, ça tue mon morale, mes vacances, car je n’ose plus rien faire, mon quotidien , pour les même raisons, et surtout ma sexualité, dû à la gène je n’arrive plus à vouloir faire l’amour…..

    Reply
    • Coco
      9 décembre 2022

      Chère Marie, merci pour ce commentaire et pour toutes vos questions qui pourrait aussi aider beaucoup de femmes.
      Concernant votre questions sur les Sex toys effectivement ceux-ci peuvent – s’ils sont utilisés fréquemment et/ou exclusivement – entraîner des dysfonctionnements tels que vous les décrivez. Dans de nombreux cas, il est possible d’effectuer un parcours de « désensibilisation » et de « resensibilisation » du tissu afin de réactiver les récepteurs prédisposés à un autre type de stimuli tactiles.
      Pour pouvoir donner des conseils plus précis, il faudrait que je dispose de plus de données. Une consultation sexologique est indiquée dans ce cas (je recommande la recherche de sexologues* qui suivent l’Approche Sexocorporelle).

      Concernant votre gêne urétrale

      1. Une chronicisation de l’inflammation urétrale
      Ce phénomène, issu d’une irritation de la muqueuse vésicale, peut faire suite à des agressions comme par exemple : les épisodes aigus récurrents, la prise répétée d’antibiotiques, la présence du biofilm pathogène (pro-inflammatoire par nature), l’acidité des urines et justement aussi l’utilisation de Sex Toys dont l’utilisation doit toujours se référer à des règles d’hygiène détaillées.
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/13/cystite-post-coitale-sans-penetration/

      2. Une contracture musculaire pelvienne

      La contracture pelvienne est une situation dans laquelle la musculature pelvi-périnéale tend à se contracter au-delà du tonus physiologique causant donc un état d’hypertonie, initialement ponctuel mais qui évolue vers la chronicité.
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/05/23/la-contracture-pelvienne/

      3. Une altération de l’innervation locale

      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/04/23/nevralgies-et-neuropathies-pelviennes/

      Dans votre cas il serait donc d’activer une prise en charge en utilisant des produits tels que :
      Cistiquer, Dimannart, Ausilium Forte, Ausilium Cream / Gel et D-Mannoro .

      En conclusion, pour obtenir des conseils détaillés et des schémas posologiques qui puissent répondre à votre problématique, je vous conseille d’écrire un e-mail plutôt descriptif à infofrance@deakos.com.
      Esperant avoir été utile, je reste à disposition pour toutes questions,
      Coco

      Reply
  • Clem
    20 juillet 2022

    Bonjour,

    Je pense avoir eu une contracture pelvienne suit à une grosse cystite ( symptômes: fréquences mictionnelles, flux ralenti, tiraillement), ma kiné m’a dit qu’au touché (vaginal) le muscle était très dur côté droit , j’ai donc fait de la rééducation pelvienne avec une sonde qui a résolu les fréquences mictionnelles et l’an dernier j’ai fait une fausse couche qui a permis de tout débloquer ( je sens ma vessie plus libre car je peux me retenir 3-4heures sans aucunes sensations d’avoir envie)! Tout est réglé de ce côté ! J’en suis ravie !

    Mais voilà ma question est de savoir vu que je n’arrive pas à tomber enceinte depuis ma fc si cette contracture a pu endommager mes ovaires et donc la qualité de mes ovules ? Comme vous mentionnez «endommagement de l’organe touché, fibre musculaire et compression des nerfs » etc

    Merci d’avance pour votre réponse

    Reply
    • Mary
      16 août 2022

      Merci pour ce commentaire Clem

      Cette question est pointue et j’aurais tendance à vous répondre que non, un tel impact de la contracture n’est pas possible.
      Néanmoins, par prudence, je préfère ici vous renvoyer vers l’avis d’un professionnel de la fertilité.

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Delhomme
    3 janvier 2022

    Merci pour tous ces articles et commentaires, depuis des années, je souffre dans la région urino-génital…avec tout un chemin pour au fur et à mesure éliminer les croyances, les peurs et travailler sur mon stress intérieur et profond. Si je vais mieux, je ressens encore des brulures, gènes, irritations et souvent des inconforts en posture assise. La sage femme que je vois depuis quelques temps m’aide beaucoup à mettre des mots sur mes maux et à explorer cette partie totalement « ignoré » mais avec ces articles, un changement d’alimentation, un travail personnel et les produits deakos, cela m’aident beaucoup. J’avance.

    Reply
    • Coco
      3 janvier 2022

      Merci, merci, merci pour ce commentaire !
      Et bravooooooo pour votre démarche et ce parcours qui ne peut qu’apporter du mieux dans votre vie 🙂

      Reply
  • Elodie
    12 mars 2021

    Bonjour,

    Tout d’abord, un grand merci pour votre travail.
    Ayant des cystites sans bactérie à répétition (j’ai contacté Deakos et viens de commencer la cure adaptée à ma situation), et parfois lors de stress, je me pose la question d’une contracture pelvienne.

    Je suis donc allée hier chez une kiné pour faire un bilan, et elle m’a dit que tout était normal. Super, mais depuis la séance, j’ai un fort inconfort dans la zone, comme si j’avais tout le temps envie d’uriner (alors que non). C’est très dur à expliquer, ce n’est pas vraiment une douleur, mais un inconfort. Est-ce que c’est normal d’avoir cette gêne car j’ai fait travailler mon périnée hier lors du bilan, et c’est comme des courbatures après une séance de sport ? Ou est-ce le signe d’un problème ?

    La kiné m’a parlé d’éventuelles séances à faire avec une sonde pour refaire le lien entre mon cerveau et mon périnée, car j’ai tendance à croire que j’ai envie d’aller aux toilettes alors que ma vessie est vide. C’était tout à la fin de la séance et j’ai compris que ce n’était pas forcément nécessaire dans mon cas. Et en lisant le descriptif de « vessie hyperactive », je ne m’y retrouve pas du tout. Je n’ai jamais de fuite, et ne me lève pas la nuit pour aller aux toilettes.

    Je suis complètement perdue sur les démarches à faire, pourriez-vous me conseiller ?

    Merci !

    Reply
    • Coco
      16 mars 2021

      Bonjour Elodie et merci à vous pour votre commentaire : le grand travail du blog n’est qu’une conséquence de la participation, du soutien et des témoignages de toutes les personnes qui font partie du groupe.

      1) Vous décrivez votre situation comme celle de cystites abactériennes
      Pour rappel 😉
      – La cystite bactérienne : présence de germes uropathogènes dans les voies urinaires
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/02/15/la-collectionneuse-decbu-examen-cytobacteriologique-des-urines/
      – La cystite abactérienne : problématique inflammatoire où les symptômes sont identiques mais l’ECBU ne relève pas de présence bactérienne

      Dans un cas comme le vôtre « Ayant des cystites sans bactérie à répétition » on ne peut exclure la présence d’un biofilm qui peut apparaitre dès la première infection urinaire :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/04/05/1013/
      Voilà une première démarche à faire :
      – Dépister le biofilm : la seule substance capable de dissoudre un biofilm bactérien comme celui dont nous parlons est la N-AcétylCystéine.
      =>> à voir la vidéo suivante https://www.youtube.com/watch?v=FgxNaRP_epo

      2) Votre problématique d’aujourd’hui, et qui fait suite à cette visite chez la kiné : « inconfort au niveau pelvien et envie fréquente d’uriner » peut faire penser à deux choses :
      – Une inflammation au niveau urothéliale qui aura été « réactivé » par les manipulations et sollicitations de la zone durant la visite
      Dans une situation comme celle-ci la deuxième démarche serait donc la suivante :
      – Réépithélisation de la paroi vésicale et de son milieu https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/06/06/anatomie-des-voies-urinaires-basses-et-gags/-
      – La mise en place d’une diète alcaline : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/02/05/cystite-diete-alcaline/
      – La supplémentation d’immunostimulants été anti-inflammatoires et myorelaxants naturels tels que par exemple l’association de Morinda Citrifolia et de D-mannose

      – Mais plus encore, étant donné cette sensation de « courbatures » et gênes/inconforts au niveau pelvien, il semble relativement évident que la musculature sollicitée durant la séance se manifeste et s’exprime. Ceci renforce le doute quant à l’existence probable d’un dysfonctionnement musculaire (contracture) = facteur prédisposant de la cystite bactérienne comme abactérienne .
      Très clairement, à votre demande : « Est-ce que c’est normal d’avoir cette gêne car j’ai fait travailler mon périnée c’est normal d’avoir cette gêne après la séance ? » la réponse est NON. Ce type de symptôme est une anomalie que l’on rencontre chez les sujets souffrants d’inflammation du périnée, phénomène qui nous renvoie encore une fois vers une situation de contracture pelvienne.
      A ce point-là il serait nécessaire de :
      – Cherchez l’avis d’un autre spécialiste (sage-femme ou Kiné) formés en matière de rééducation pelvienne.
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/10/25/evaluation-du-plancher-pelvien-bilan-pelvi-perineal-pour-qui-pourquoi-comment/
      =>> Avez- vous consulté notre liste de professionels conseillés ? : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/forum/trucs-et-astuces/medecins-conseilles/#post-32

      3) Vous nous dites enfin que ces épisodes se présentent souvent lors d’un épisode de stress, cela pourrait provoquer une altération de la transmission des messages nerveux.
      Pour mieux gérer une situation de tel type je vous conseille la lecture de l’article suivant :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/03/15/introduction-a-la-coherence-cardiaque/

      En espérant avoir été utile je reste à disposition,
      Coco

      Reply
    • Dorra
      13 novembre 2021

      Bonjour Elodie,

      Je me permets de réagir à votre commentaire car je me retrouve dans la même situation suite à une visite chez la sage de pour vérifier l’état de mon périnée.
      J’aimerai avoir de vos nouvelles et savoir comment à évolué votre situation.
      Je vous remercie

      Reply
      • Coco
        16 novembre 2021

        Chère Dorra,

        merci pour votre message.

        Je ne sais pas si Elodie aura la possibilité de vous écrire un retour mais je me permets de vous répondre pour vous rappeler qu’en cas de doutes ou questions concernant votre problématique je reste à disposition,
        Cordialement,
        Coco

        Reply
  • Margaux
    30 juin 2020

    Bonjour,
    Hier, j’ai profité d’être remontée chez mes parents, pour aller voir mon ostéopathe. A la base, c’était sensé être une consultation pour mon dos.
    Comme d’habitude, on commence par discuter de tout ce qu’il y a pu y avoir niveau « santé » entre la précédente séance et celle d’hier. J’ai donc abordé le sujet des cystites, des problèmes vaginaux, et des ballonnements . Et on a aussi évoqué la notion de contracture pelvienne.
    Pour elle, mes douleurs au dos, sont en grandes parties dûes à des tensions dans d’autres parties du corps (ventre hyper ballonné, cage thoracique trop tendue.). Qui étant trop contractées , tirent sur mon dos. Et sachant qu’à chaque fois que je fais une cystite, j’ai de grandes douleurs au dos qui ne sont pas dûes à une pyélonéphrite, ça se tient.
    Donc elle a décidé d’investiguer du côté pelvien, et du ventre.
    Elle est passée par des méthodes d’ostéopathie, ainsi que par de la médecine chinoise vu qu’elle en a aussi été diplômé (points méridiens, et utilisation d’un bâton qu’elle a fait brûler au dessus de certains de ces points méridiens).
    Pour elle, en tant qu’ostéo, il y a une contracture qui part de mon ventre , et qui concerne toute la sphère uro-génital. Pour reprendre ces mots « toute zone est en bordel ».
    La séance a été particulièrement douloureuse, notamment quand elle a manipulé la zone du périnée.
    Comme je m’interrogeais sur la question de contracture , elle m’a confirmé que selon elle et les manipulations qu’elle avait pu me faire, il y avait une forte contracture. Bien évidemment, ça ne remplace pas le fait d’investiguer avec une sage femme et de faire les « tests » pour vérifier, je sais qu’il va falloir que j’y passe.
    Comme évoquée avec Mary Jones, je suis élève en chant et on me demande souvent de contracter la zone du plancher pelvien( que j’ai énormément de mal a solliciter), et mon copain a (désolée pour ce détail) tendance à me dire que je ne suis pas très tonique de ce côté là.
    Bien évidemment je ne suis pas médecin, et je ne fais que retranscrire ce que m’a expliqué l’ostéopathe. Je ne suis pas sûre d’avoir vu cette différence expliquée sur le site ou sur cette page, donc je me suis dit que ça pourrait peut-être éclairer d’autres personnes.
    L’ostéopathe m’a expliqué qu’il y avait une différence entre TONICITÉ (capacité à utiliser volontairement le muscle : positif) et CONTRACTURE( qui est l’état dans lequel le muscle se trouve involontairement: négatif). Donc cela m’a éclairé sur la situation.
    Spécialisé dans les sportifs, et les femmes enceintes, elle m’a donc expliqué par des exemples la différence.
    Un sportif, qui utilise bien ses muscles sera tonique mais n’aura pas de contracture. Un sportif qui utilise mal ses muscles, aura à terme des contractures et aura donc du mal à les mobiliser pour obtenir une tonicité.
    Pour moi, la différence n’était pas nette, vu qu’on utilise souvent le terme « contracter » dans le sens de volonté de mobiliser la tonicité d’une zone .
    Tout ça pour dire que les choses commencent à s’éclaircir. Maintenant il faut que je confirme cela avec une sage femme.
    J’espère que cela pourra aider d’autres personnes.
    Désolée pour ce LOOOOONG pavé.

    Reply
    • Mary
      30 juin 2020

      Un grand merci pour ce retour Margaux et de tout coeur avec vous dans votre démarche 🙂

      Reply
  • Laetitia Desmaçon
    4 mai 2020

    Merci pour cet article, il me rassure dans un sens, je ne suis pas folle, je n’avais pas rêvé cette gêne pour uriner, cette sensation de contractions qui entrecoupe le jet et qui fini par le bloquer totalement avec une contraction extrêmement douloureuse. Et quand je me relève pour m’habiller il y a un peu d’urine qui coule.
    Le plus désespérant, c’est quand je parle de cette sensation de contractions , les médecins me disent que c’est juste une inflammation lié à l’infection et que ça passera avec l’antibiotique.
    J’ai rdv la semaine prochaine avec ma gynéco, je vais lui en parler.
    Encore une fois, grâce à ce site, je découvre plein de renseignements sur ma maladie.
    Merci infiniment à toutes https://cystiteetcompagnie.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

    Reply
    • Mary
      5 mai 2020

      Merci pour votre commentaire Laetitia. Bien triste de lire votre témoignage (vos symptomes semblent en effet ceux d’une contracture importante) qui est, comme souvent, le reflet d’une méconnaissance de cette problématique (pourtant relativement commune chez la femme) de la part du corps médical.
      Je me permets de préciser que le bilan pelvien et l’éventuelle rééducation qui en découlera peuvent s’effectuer auprès d’une sage femme (sans ordonnance médicale pour la première visite) : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/10/25/evaluation-du-plancher-pelvien-bilan-pelvi-perineal-pour-qui-pourquoi-comment/
      En cas d’avis « défavorable » de la part de votre gynécologue vous pouvez donc prendre vous-meme l’initiative de fixer un premier rendez-vous avec une sage-femme (en veillant bien à ce que cette dernière soit spécilisée du plancher pelvien) 😉

      De tout coeur avec vous

      Reply
  • PatateDouce
    14 juin 2019

    Merci Marie 🙂 Il va me falloir attendre pour traiter le pb en profondeur, grossesse oblige 🙂 C’est pour la bonne cause 🙂 Et je compte sur les hormones de grossesse pour aider à relacher toute cette zone ! Mais j’ai les coordonnées d’une sage-femme ostéo fantastique, basée dans les Yvelines, que je peux vous fournir en mp si vous le souhaitez 🙂

    Reply
    • Mary
      14 juin 2019

      Toutes mes félicitations pour votre grossesse 🙂

      Vous pouvez ajouter les coordonnées de cette sagefemme (en précisant ses atouts et ses domaines de compétences 😉 ) directement sur le forum : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/forum/trucs-et-astuces/medecins-conseilles/#post-306

      Merci pour tout et votre engagement sur le blog en particulier !

      Reply
      • PatateDouce
        24 juin 2019

        Merci à vous d’avoir créé ce blog 🙂 J’ai mis à jour la liste des contacts ! Bonne continuation.

        Reply
        • Mary
          24 juin 2019

          Merci pour votre contribution. La création du blog est le mérite plein et entier de Ghislaine mais merci pour votre soutien 😉

          Reply
  • PatateDouce
    28 mai 2019

    Mille merci pour cet article ! Vous m’avez fourni un vrai diagnostique autre que « Vous avez le périnée un peu trop tendu Madame » ! Il me reste à suivre vos conseils 🙂

    Reply
    • Mary
      28 mai 2019

      Merci à vous pour ce commentaire.
      J’espère que vous trouverez un spécialiste près de chez vous et, si tel est le cas, que vous pourrez nous le signaler 😉

      De tout coeur avec vous !

      Reply

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