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La contracture pelvienne

Le plancher pelvien

Le plancher pelvien (ou périnée) est un ensemble complexe de muscles situés dans la cavité pelvienne (au niveau du bassin) et qui ont pour principale fonction de soutenir et garantir la fonctionnalité des organes pelviens : vessie, utérus, vagin, rectum, anus.

Comment se développe la contracture du planche pelvien ?

La plupart des personnes ignorent l’existence et le fonctionnement de ce réseau musculaire dont la commande est physiologiquement involontaire. Malheureusement, en raison de ce contrôle involontaire ; le plancher pelvien peut développer des contractions ou relâchements excessifs.

Lorsque les contractions deviennent excessives et se prolongent dans le temps, une contracture peut donc se mettre en place.

Parmi les facteurs favorisant la contracture pelvienne on peut citer :

-> Certaines mauvaises habitudes

-> Les épisodes récurrents douloureux à charge du plancher pelvien

-> Les rapports sexuels non consentis ou douloureux

-> L’incontinence et les tentatives de « retenir l’urine » qui l’accompagnent

-> Certaines interventions chirurgicales comme l’épisiotomie, les chirurgies génitales ou urétrales, la radiothérapie génitale

 

Les symptômes de la contracture pelvienne

La contracture pelvienne se met rarement en place brusquement (mis à part dans les situations traumatiques comme un accident, une chirurgie, un viol…), il s’agit d’un processus souvent long s’instaure sur plusieurs mois / années et dont la symptomatologie peut être :

  • constante avec une alternance entre phases « sourdes » et aigues
  • plus souvent, épisodique avec une récurrence et un temps de persistance de la gêne de plus en plus long au fil des mois (jusqu’à devenir constante)

La contracture des muscles du plancher pelvien comprime les veines, les artères et les nerfs, provoquant ainsi une souffrance et fragilité des tissus pelviens. Les messages nerveux subiront donc des modifications importantes provoquant une altération des sensations perçues dans cette zone (difficulté pour le patient de définir clairement son mal) mais aussi du fonctionnement même des organes.

Par conséquence, on observera des :

  • Trigger points : zones du muscle tendues, rigides et très douloureuses même en l’absence de stimuli, et dont la douleur irradie dans les zones proches ou reliées.
  • Tender points : zones où la douleur est provoquée par la pression (même légère) mais est moins intense, plus circonscrite et n’irradie pas

Au-delà de la douleur (souvent décrite comme une « brulure intime »), l’hypertonicité pelvienne peut provoquer des symptômes :

  • Urologiques : dysurie (flux urinaire ralenti, intermittent, par à coup, nécessité de « pousser » pour une vidange complète, pertes urinaires post-mictionnelles), urgence et fréquence mictionnelle, douleur vésicale et mictionnelle, cystite bactérienne comme abactérienne
  • Proctologiques : constipation, difficultés à la défécation, douleurs anales, sensation de « poids » rectal
  • Gynécologiques : brulures vaginales, douleurs, infections bactériennes ou fongiques, vaginites récurrentes, impossibilité de rejoindre l’orgasme, vaginisme, dyspareunie

 

Deux sous-problématiques fréquentes de la contracture pelvienne : vaginisme et dyspareunie

Le vaginisme et la dyspareunie sont caractérisées par une forte contracture de la musculature péri-vaginale rendant la pénétration difficile voire impossible et les rapports douloureux et systématiquement suivis d’une gêne au niveau uro-génital décrite comme une sensation de brulure ou de « cuisson » à l’entre jambe et potentialisée par la miction (passage d’une liquide chaud et acide sur un tissu enflammé), qui apparait dans les heures suivants le rapport et peut persister plusieurs heures ou jours après celui-ci.

Il sera très important de distinguer ce cadre symptomatologique de celui ce la cystite post-coïtale pour orienter au mieux la prévention et prise en charge.

Les complications de la contracture pelvienne

Lorsque la contraction de la musculature pelvienne devient constante, on observe une compression de vaisseaux sanguins et de fibres musculaires de la zone intéressée qui peut conduire à un endommagement des terminaisons nerveuses.

Ainsi, la douleur inhérente à la contracture devient peu à peu une douleur neuropathique indépendante des phénomènes mécaniques ou chimiques de la zone et évoluant de manière autonome même en l’absence de stimuli.

Dans ces conditions, on assiste à un véritable cercle vicieux puisque la douleur entraine une contracture qui augmente la douleur, etc.

En fonction de l’organe impliqué (la fibre musculaire touchée), ces douleurs chroniques pourront être facilement confondues, puisque symptomatologiquement identiques, avec : cystite (c’est le cas de certains SVD par exemple) ou vaginite/mycose.

 

Le diagnostic de la contracture pelvienne

Si, à la lecture de cet article, vous pensez être concernée par cette problématique, il convient de vous adresser à un spécialiste pour effectuer une évaluation du plancher pelvien.

Le diagnostic peut être posé par un gynécologue, un urologue ou un neurologue mais l’évaluation et le bilan de départ passent presque toujours par une consultation chez un kinésithérapeute ou une sagefemme formés en matière de rééducation pelvienne.

L’évaluation devrait inclure :

  • Une observation visuelle de la zone génito-urétrale

Elle permet d’identifier les éventuelles rougeurs, abrasions, cicatrices ou anomalies anatomiques (urètre trop bas ou trop haut, vestibule vaginal étroit…).

A l’occasion de cette observation, le spécialiste vous demandera sans doute de contracter puis relâcher la zone génitale (comme pour retenir l’urine puis « pousser ») afin d’évaluer visuellement l’activité moteur volontaire du plancher pelvien.

  • Une évaluation manuelle de la musculature

Elle se pratique de plus en plus à l’aide de sondes et c’est bien dommage car l’évaluation manuelle reste plus fine et précise.

En pratique, le spécialiste, en insérant les doigts dans le vagin, examine l’épaisseur des faisceaux musculaires et leurs réactions à l’étirement.

  • Une évaluation de la sensibilité à la douleur

Le spécialiste évaluera l’aire vulvo-vestibulaire (par le biais du Swab Test) puis les faisceaux musculaires élévateurs de l’anus par digitopression vaginale.

Des solutions pour combattre la contracture pelvienne

Il est important ici souligner qu’avant de mettre en œuvre toute approche visant à agir sur la musculature pelvienne, il convient d’avoir en main une certitude diagnostic afin de ne pas vous hasardez à une prise en charge inadaptée ou pouvant aggraver ou compliquer une situation autre.

En cas de contracture pelvienne avérée, le relâchement de la musculature pelvienne consent une réduction de la douleur et une reprise de la fonctionnalité physiologique des organes touchés de manière de plus en plus significative et prolongée à mesure que le travail de relâchement avance.

La prise en charge de la contracture pelvienne comprend une série de techniques, outils et exercices de rééducation qu’il est vivement conseiller de pratiquer dans le cadre de consultations auprès d’un professionnel formé (sage-femme ou kinésithérapeute).

Actuellement, de plus en plus de professionnels de rééducation se forment aux problématiques de contracture et à leur prise en charge, si vous rencontrez des difficultés à trouver un spécialiste vous pouvez vous référer à notre liste des professionnels suggérés ou bien suivre quelques exercices et massages à domicile comme indiqués dans cet autre article.

Enfin, la prise de certains compléments alimentaires comme Pealen , Alaquer, D-Magnesio* et Ausilium Forte peut constituer un excellent support co-adjuvant à la prise en charge pour leurs actions myorelaxante, neuromodulatrice, anti-inflammatoire, et leur soutien du tissu nerveux.

 

*Un article complet sur le magnésium ici 😉 

20 Comments

  • Barbier
    2 décembre 2022

    Bonjour, je laisse un peu des commentaire partout et je m’en excuse… Cet article-ci me parle aussi, et je me demandais, est-ce que l’utilisatio de sextoys tel que le womanizer qui peut peut donner un orgasme tel que le squirt (action d’ajaculer pour la femme, cela vient de l’urètre, c’est de l’eau parfois un peu d’urine), peut provoquer une dysfonctionnement. 2 ans qu »e j’ai commencé à utiliser ces jouets là, à squirter. 2 ans également que j’ai cette gène au niveau de l’urètre, même par moment l’impression d’avoir un début d’orgasme pas agréable du tout et qui ne se fini pas. Et également depuis l’utilisation de ces jouets là, je ne sais plus avoir d’orgasme naturellement, alors qu’avant j’en avais à chaque rapport, en 2 minutes. J’ai l’impression que ça à détruit tout… J’ai envie de ne plus les utiliser, mais difficiler quand on a connu l’orgasme de ne plus en avoir….. Mais je veux être GUERIE, ça tue mon morale, mes vacances, car je n’ose plus rien faire, mon quotidien , pour les même raisons, et surtout ma sexualité, dû à la gène je n’arrive plus à vouloir faire l’amour…..

    Reply
    • Coco
      9 décembre 2022

      Chère Marie, merci pour ce commentaire et pour toutes vos questions qui pourrait aussi aider beaucoup de femmes.
      Concernant votre questions sur les Sex toys effectivement ceux-ci peuvent – s’ils sont utilisés fréquemment et/ou exclusivement – entraîner des dysfonctionnements tels que vous les décrivez. Dans de nombreux cas, il est possible d’effectuer un parcours de « désensibilisation » et de « resensibilisation » du tissu afin de réactiver les récepteurs prédisposés à un autre type de stimuli tactiles.
      Pour pouvoir donner des conseils plus précis, il faudrait que je dispose de plus de données. Une consultation sexologique est indiquée dans ce cas (je recommande la recherche de sexologues* qui suivent l’Approche Sexocorporelle).

      Concernant votre gêne urétrale

      1. Une chronicisation de l’inflammation urétrale
      Ce phénomène, issu d’une irritation de la muqueuse vésicale, peut faire suite à des agressions comme par exemple : les épisodes aigus récurrents, la prise répétée d’antibiotiques, la présence du biofilm pathogène (pro-inflammatoire par nature), l’acidité des urines et justement aussi l’utilisation de Sex Toys dont l’utilisation doit toujours se référer à des règles d’hygiène détaillées.
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/13/cystite-post-coitale-sans-penetration/

      2. Une contracture musculaire pelvienne

      La contracture pelvienne est une situation dans laquelle la musculature pelvi-périnéale tend à se contracter au-delà du tonus physiologique causant donc un état d’hypertonie, initialement ponctuel mais qui évolue vers la chronicité.
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/05/23/la-contracture-pelvienne/

      3. Une altération de l’innervation locale

      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/04/23/nevralgies-et-neuropathies-pelviennes/

      Dans votre cas il serait donc d’activer une prise en charge en utilisant des produits tels que :
      Cistiquer, Dimannart, Ausilium Forte, Ausilium Cream / Gel et D-Mannoro .

      En conclusion, pour obtenir des conseils détaillés et des schémas posologiques qui puissent répondre à votre problématique, je vous conseille d’écrire un e-mail plutôt descriptif à infofrance@deakos.com.
      Esperant avoir été utile, je reste à disposition pour toutes questions,
      Coco

      Reply
  • Clem
    20 juillet 2022

    Bonjour,

    Je pense avoir eu une contracture pelvienne suit à une grosse cystite ( symptômes: fréquences mictionnelles, flux ralenti, tiraillement), ma kiné m’a dit qu’au touché (vaginal) le muscle était très dur côté droit , j’ai donc fait de la rééducation pelvienne avec une sonde qui a résolu les fréquences mictionnelles et l’an dernier j’ai fait une fausse couche qui a permis de tout débloquer ( je sens ma vessie plus libre car je peux me retenir 3-4heures sans aucunes sensations d’avoir envie)! Tout est réglé de ce côté ! J’en suis ravie !

    Mais voilà ma question est de savoir vu que je n’arrive pas à tomber enceinte depuis ma fc si cette contracture a pu endommager mes ovaires et donc la qualité de mes ovules ? Comme vous mentionnez «endommagement de l’organe touché, fibre musculaire et compression des nerfs » etc

    Merci d’avance pour votre réponse

    Reply
    • Mary
      16 août 2022

      Merci pour ce commentaire Clem

      Cette question est pointue et j’aurais tendance à vous répondre que non, un tel impact de la contracture n’est pas possible.
      Néanmoins, par prudence, je préfère ici vous renvoyer vers l’avis d’un professionnel de la fertilité.

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Delhomme
    3 janvier 2022

    Merci pour tous ces articles et commentaires, depuis des années, je souffre dans la région urino-génital…avec tout un chemin pour au fur et à mesure éliminer les croyances, les peurs et travailler sur mon stress intérieur et profond. Si je vais mieux, je ressens encore des brulures, gènes, irritations et souvent des inconforts en posture assise. La sage femme que je vois depuis quelques temps m’aide beaucoup à mettre des mots sur mes maux et à explorer cette partie totalement « ignoré » mais avec ces articles, un changement d’alimentation, un travail personnel et les produits deakos, cela m’aident beaucoup. J’avance.

    Reply
    • Coco
      3 janvier 2022

      Merci, merci, merci pour ce commentaire !
      Et bravooooooo pour votre démarche et ce parcours qui ne peut qu’apporter du mieux dans votre vie 🙂

      Reply
  • Elodie
    12 mars 2021

    Bonjour,

    Tout d’abord, un grand merci pour votre travail.
    Ayant des cystites sans bactérie à répétition (j’ai contacté Deakos et viens de commencer la cure adaptée à ma situation), et parfois lors de stress, je me pose la question d’une contracture pelvienne.

    Je suis donc allée hier chez une kiné pour faire un bilan, et elle m’a dit que tout était normal. Super, mais depuis la séance, j’ai un fort inconfort dans la zone, comme si j’avais tout le temps envie d’uriner (alors que non). C’est très dur à expliquer, ce n’est pas vraiment une douleur, mais un inconfort. Est-ce que c’est normal d’avoir cette gêne car j’ai fait travailler mon périnée hier lors du bilan, et c’est comme des courbatures après une séance de sport ? Ou est-ce le signe d’un problème ?

    La kiné m’a parlé d’éventuelles séances à faire avec une sonde pour refaire le lien entre mon cerveau et mon périnée, car j’ai tendance à croire que j’ai envie d’aller aux toilettes alors que ma vessie est vide. C’était tout à la fin de la séance et j’ai compris que ce n’était pas forcément nécessaire dans mon cas. Et en lisant le descriptif de « vessie hyperactive », je ne m’y retrouve pas du tout. Je n’ai jamais de fuite, et ne me lève pas la nuit pour aller aux toilettes.

    Je suis complètement perdue sur les démarches à faire, pourriez-vous me conseiller ?

    Merci !

    Reply
    • Coco
      16 mars 2021

      Bonjour Elodie et merci à vous pour votre commentaire : le grand travail du blog n’est qu’une conséquence de la participation, du soutien et des témoignages de toutes les personnes qui font partie du groupe.

      1) Vous décrivez votre situation comme celle de cystites abactériennes
      Pour rappel 😉
      – La cystite bactérienne : présence de germes uropathogènes dans les voies urinaires
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/02/15/la-collectionneuse-decbu-examen-cytobacteriologique-des-urines/
      – La cystite abactérienne : problématique inflammatoire où les symptômes sont identiques mais l’ECBU ne relève pas de présence bactérienne

      Dans un cas comme le vôtre « Ayant des cystites sans bactérie à répétition » on ne peut exclure la présence d’un biofilm qui peut apparaitre dès la première infection urinaire :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/04/05/1013/
      Voilà une première démarche à faire :
      – Dépister le biofilm : la seule substance capable de dissoudre un biofilm bactérien comme celui dont nous parlons est la N-AcétylCystéine.
      =>> à voir la vidéo suivante https://www.youtube.com/watch?v=FgxNaRP_epo

      2) Votre problématique d’aujourd’hui, et qui fait suite à cette visite chez la kiné : « inconfort au niveau pelvien et envie fréquente d’uriner » peut faire penser à deux choses :
      – Une inflammation au niveau urothéliale qui aura été « réactivé » par les manipulations et sollicitations de la zone durant la visite
      Dans une situation comme celle-ci la deuxième démarche serait donc la suivante :
      – Réépithélisation de la paroi vésicale et de son milieu https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/06/06/anatomie-des-voies-urinaires-basses-et-gags/-
      – La mise en place d’une diète alcaline : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/02/05/cystite-diete-alcaline/
      – La supplémentation d’immunostimulants été anti-inflammatoires et myorelaxants naturels tels que par exemple l’association de Morinda Citrifolia et de D-mannose

      – Mais plus encore, étant donné cette sensation de « courbatures » et gênes/inconforts au niveau pelvien, il semble relativement évident que la musculature sollicitée durant la séance se manifeste et s’exprime. Ceci renforce le doute quant à l’existence probable d’un dysfonctionnement musculaire (contracture) = facteur prédisposant de la cystite bactérienne comme abactérienne .
      Très clairement, à votre demande : « Est-ce que c’est normal d’avoir cette gêne car j’ai fait travailler mon périnée c’est normal d’avoir cette gêne après la séance ? » la réponse est NON. Ce type de symptôme est une anomalie que l’on rencontre chez les sujets souffrants d’inflammation du périnée, phénomène qui nous renvoie encore une fois vers une situation de contracture pelvienne.
      A ce point-là il serait nécessaire de :
      – Cherchez l’avis d’un autre spécialiste (sage-femme ou Kiné) formés en matière de rééducation pelvienne.
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/10/25/evaluation-du-plancher-pelvien-bilan-pelvi-perineal-pour-qui-pourquoi-comment/
      =>> Avez- vous consulté notre liste de professionels conseillés ? : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/forum/trucs-et-astuces/medecins-conseilles/#post-32

      3) Vous nous dites enfin que ces épisodes se présentent souvent lors d’un épisode de stress, cela pourrait provoquer une altération de la transmission des messages nerveux.
      Pour mieux gérer une situation de tel type je vous conseille la lecture de l’article suivant :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/03/15/introduction-a-la-coherence-cardiaque/

      En espérant avoir été utile je reste à disposition,
      Coco

      Reply
    • Dorra
      13 novembre 2021

      Bonjour Elodie,

      Je me permets de réagir à votre commentaire car je me retrouve dans la même situation suite à une visite chez la sage de pour vérifier l’état de mon périnée.
      J’aimerai avoir de vos nouvelles et savoir comment à évolué votre situation.
      Je vous remercie

      Reply
      • Coco
        16 novembre 2021

        Chère Dorra,

        merci pour votre message.

        Je ne sais pas si Elodie aura la possibilité de vous écrire un retour mais je me permets de vous répondre pour vous rappeler qu’en cas de doutes ou questions concernant votre problématique je reste à disposition,
        Cordialement,
        Coco

        Reply
  • Margaux
    30 juin 2020

    Bonjour,
    Hier, j’ai profité d’être remontée chez mes parents, pour aller voir mon ostéopathe. A la base, c’était sensé être une consultation pour mon dos.
    Comme d’habitude, on commence par discuter de tout ce qu’il y a pu y avoir niveau « santé » entre la précédente séance et celle d’hier. J’ai donc abordé le sujet des cystites, des problèmes vaginaux, et des ballonnements . Et on a aussi évoqué la notion de contracture pelvienne.
    Pour elle, mes douleurs au dos, sont en grandes parties dûes à des tensions dans d’autres parties du corps (ventre hyper ballonné, cage thoracique trop tendue.). Qui étant trop contractées , tirent sur mon dos. Et sachant qu’à chaque fois que je fais une cystite, j’ai de grandes douleurs au dos qui ne sont pas dûes à une pyélonéphrite, ça se tient.
    Donc elle a décidé d’investiguer du côté pelvien, et du ventre.
    Elle est passée par des méthodes d’ostéopathie, ainsi que par de la médecine chinoise vu qu’elle en a aussi été diplômé (points méridiens, et utilisation d’un bâton qu’elle a fait brûler au dessus de certains de ces points méridiens).
    Pour elle, en tant qu’ostéo, il y a une contracture qui part de mon ventre , et qui concerne toute la sphère uro-génital. Pour reprendre ces mots « toute zone est en bordel ».
    La séance a été particulièrement douloureuse, notamment quand elle a manipulé la zone du périnée.
    Comme je m’interrogeais sur la question de contracture , elle m’a confirmé que selon elle et les manipulations qu’elle avait pu me faire, il y avait une forte contracture. Bien évidemment, ça ne remplace pas le fait d’investiguer avec une sage femme et de faire les « tests » pour vérifier, je sais qu’il va falloir que j’y passe.
    Comme évoquée avec Mary Jones, je suis élève en chant et on me demande souvent de contracter la zone du plancher pelvien( que j’ai énormément de mal a solliciter), et mon copain a (désolée pour ce détail) tendance à me dire que je ne suis pas très tonique de ce côté là.
    Bien évidemment je ne suis pas médecin, et je ne fais que retranscrire ce que m’a expliqué l’ostéopathe. Je ne suis pas sûre d’avoir vu cette différence expliquée sur le site ou sur cette page, donc je me suis dit que ça pourrait peut-être éclairer d’autres personnes.
    L’ostéopathe m’a expliqué qu’il y avait une différence entre TONICITÉ (capacité à utiliser volontairement le muscle : positif) et CONTRACTURE( qui est l’état dans lequel le muscle se trouve involontairement: négatif). Donc cela m’a éclairé sur la situation.
    Spécialisé dans les sportifs, et les femmes enceintes, elle m’a donc expliqué par des exemples la différence.
    Un sportif, qui utilise bien ses muscles sera tonique mais n’aura pas de contracture. Un sportif qui utilise mal ses muscles, aura à terme des contractures et aura donc du mal à les mobiliser pour obtenir une tonicité.
    Pour moi, la différence n’était pas nette, vu qu’on utilise souvent le terme « contracter » dans le sens de volonté de mobiliser la tonicité d’une zone .
    Tout ça pour dire que les choses commencent à s’éclaircir. Maintenant il faut que je confirme cela avec une sage femme.
    J’espère que cela pourra aider d’autres personnes.
    Désolée pour ce LOOOOONG pavé.

    Reply
    • Mary
      30 juin 2020

      Un grand merci pour ce retour Margaux et de tout coeur avec vous dans votre démarche 🙂

      Reply
  • Laetitia Desmaçon
    4 mai 2020

    Merci pour cet article, il me rassure dans un sens, je ne suis pas folle, je n’avais pas rêvé cette gêne pour uriner, cette sensation de contractions qui entrecoupe le jet et qui fini par le bloquer totalement avec une contraction extrêmement douloureuse. Et quand je me relève pour m’habiller il y a un peu d’urine qui coule.
    Le plus désespérant, c’est quand je parle de cette sensation de contractions , les médecins me disent que c’est juste une inflammation lié à l’infection et que ça passera avec l’antibiotique.
    J’ai rdv la semaine prochaine avec ma gynéco, je vais lui en parler.
    Encore une fois, grâce à ce site, je découvre plein de renseignements sur ma maladie.
    Merci infiniment à toutes https://cystiteetcompagnie.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

    Reply
    • Mary
      5 mai 2020

      Merci pour votre commentaire Laetitia. Bien triste de lire votre témoignage (vos symptomes semblent en effet ceux d’une contracture importante) qui est, comme souvent, le reflet d’une méconnaissance de cette problématique (pourtant relativement commune chez la femme) de la part du corps médical.
      Je me permets de préciser que le bilan pelvien et l’éventuelle rééducation qui en découlera peuvent s’effectuer auprès d’une sage femme (sans ordonnance médicale pour la première visite) : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/10/25/evaluation-du-plancher-pelvien-bilan-pelvi-perineal-pour-qui-pourquoi-comment/
      En cas d’avis « défavorable » de la part de votre gynécologue vous pouvez donc prendre vous-meme l’initiative de fixer un premier rendez-vous avec une sage-femme (en veillant bien à ce que cette dernière soit spécilisée du plancher pelvien) 😉

      De tout coeur avec vous

      Reply
  • PatateDouce
    14 juin 2019

    Merci Marie 🙂 Il va me falloir attendre pour traiter le pb en profondeur, grossesse oblige 🙂 C’est pour la bonne cause 🙂 Et je compte sur les hormones de grossesse pour aider à relacher toute cette zone ! Mais j’ai les coordonnées d’une sage-femme ostéo fantastique, basée dans les Yvelines, que je peux vous fournir en mp si vous le souhaitez 🙂

    Reply
    • Mary
      14 juin 2019

      Toutes mes félicitations pour votre grossesse 🙂

      Vous pouvez ajouter les coordonnées de cette sagefemme (en précisant ses atouts et ses domaines de compétences 😉 ) directement sur le forum : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/forum/trucs-et-astuces/medecins-conseilles/#post-306

      Merci pour tout et votre engagement sur le blog en particulier !

      Reply
      • PatateDouce
        24 juin 2019

        Merci à vous d’avoir créé ce blog 🙂 J’ai mis à jour la liste des contacts ! Bonne continuation.

        Reply
        • Mary
          24 juin 2019

          Merci pour votre contribution. La création du blog est le mérite plein et entier de Ghislaine mais merci pour votre soutien 😉

          Reply
  • PatateDouce
    28 mai 2019

    Mille merci pour cet article ! Vous m’avez fourni un vrai diagnostique autre que « Vous avez le périnée un peu trop tendu Madame » ! Il me reste à suivre vos conseils 🙂

    Reply
    • Mary
      28 mai 2019

      Merci à vous pour ce commentaire.
      J’espère que vous trouverez un spécialiste près de chez vous et, si tel est le cas, que vous pourrez nous le signaler 😉

      De tout coeur avec vous !

      Reply

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