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Cystites et infections urinaires récidivantes : le biofilm comme explication

Salut la compagnie,
“Ex-cystiteuse” chronique (10 ans d’enfer derrière moi) et infirmière de métier, je me suis largement intéressée à la question et voulais partager avec vous une donnée très méconnue : l’implication du biofilm bactérien dans les infections urinaires basses chroniques.
Le biofilm bactérien est un ensemble de bactéries (parfois toutes de la même espèce, parfois d’espèces différentes, parfois associées à des levures et autres micro-organismes) qui “tissent” un “manteau de protection” autour d’elles et s’enferment dedans. De cette façon elles s’installent durablement dans la vessie car à l’intérieur de cette “carapace” elles ne peuvent être attaquées ni par nos défenses naturelles, ni par les antibiotiques, ni par le D-Mannose. Par contre elles interagissent avec le milieu extérieur et “apprennent” quelles sont nos défenses, mutent et deviennent de plus en plus résistantes. Voilà pourquoi la prise d’antibiotiques chronique est très fortement déconseillée surtout en cas de cystites récidivantes.
Cette pratique ne fait que renforcer l’antibio-résistance des persisters cells, bactéries “souches” qui sont à l’intérieur du biofilm. Ces dernières peuvent se mettre en sommeil pendant de longues périodes donnant ainsi l’impression d’une guérison totale, puis se réveiller au moment propice (baisse des défenses immunitaires, grossesse) pour “réattaquer”.
Pour en savoir plus sur les biofilms bactériens, je vous renvoie à cette “leçon” très bien faite du Professeur Philippe Sansonetti, médecin et un chercheur en microbiologie, chercheur à l’Institut Pasteur et professeur au Collège de France.
En présence de biofilm bactérien le “parcours type” de la patiente (car cela concerne plus les femmes que les hommes pour des raisons anatomiques évidentes = urètre court) ressemble en général à ça :

  • infection urinaire avec ECBU positif (par exemple, Escherichia coli), traitement antibio, “guérison”
  • mycose vaginale et/ou troubles digestifs dus à l’antibiotique (car en général c’est un antibiotique à spectre large qui est utilisé) + symptômes de cystite avec ecbu négatif ; pas de traitement pour la cystite et “rémission spontanée” / ovules, gel intime… pour la mycose + probiotiques pour la flore intestinale (et régime alimentaire sans fibre pendant quelques jours)
  • réinfection urinaire avec ECBU positif (parfois la bactérie est la même mais si le biofilm est polymicrobien cela peut être une autre, par exemple Klebsiella)

Je passe sur tous les effets collatéraux de ce cercle vicieux : libido en baisse, moral en baisse, arrêt de travail, douleurs.
Pour sortir de cette spirale “infernale” il convient d’adopter une approche radicalement différente du problème : il faut détruire le biofilm et combattre les bactéries ET, en même temps, protéger les bonnes flores et les aider à se restaurer pour que nos propres défenses naturelles puissent être efficaces.
Pour cela, il faut :

  • employer une substance capable de “faire fondre” (pour le dire simplement) le biofilm – la N-AcétylCystéine (NAC)
  • l’associer à du D-Mannose qui va se charger des bactéries libérées au cours de la “dissolution” du biofilm; il vient se lier aux bactéries qui deviennent donc vulnérables et les entraine vers l’extérieur de la vessie en même temps que les urines

Vues les différents messages que je reçois au sujet de la dissolution du biofilm, j’ajoute un énorme ATTENTION : on trouve de la NAC dans tout un tas de produits (vendus sans ordonnance) comme par exemple dans les dispositifs médicaux qui font “fondre” les sécrétions nasales et bronchiques en cas de toux grasse ou nez bouché. Bien sûr, en cas de cystite il faut employer un produit ciblé sur la vessie comme Ausilium NAC et pas ceux-là. Sinon, vous courez droit à la catastrophe : dissolution du biofilm trop brutale et pas assez de D-Mannose pour “gérer” les bactéries libérées, consequente crise assurée et douleurs je vous en parle même pas. Avec Ausilium NAC, au contraire, les dosages sont conçus pour laisser le temps au D-Mannose de faire son job de “nettoyage” et d’éliminer toutes les bactéries pathogènes.
En plus, le D-Mannose est l’un des constituants normaux des parois de la vessie, il va donc aider à sa “reconstruction”. Et pas d’effets secondaires (contrairement aux antibio).
Pour ce qui est des flores intestinales et vaginales l’utilisation de probiotiques (plusieurs souches de Lactobacilles et Bifidobacterium) associés à des prébiotiques (Fructooligosaccharides) est une bonne piste. A titre perso, je conseille Deaflor mais là, vous avez l’embarras du choix.
Sachant que par “cystite chronique” on entend plus de 4 épisodes par an et que l’on estime qu’on estime que plus de 60% des infections bactériennes impliquent un biofilm bactérien, j’espère que cette petite explication sans prétention pourra aider certaines.

Pour plus d’informations, consultez cette vidéo :

GiGi

Ex-cystiteuse et professionnelle de santé !

58 Comments

  • Manon
    13 juin 2024

    Bonjour,
    Après avoir lu votre page, je suis soulagée de voir que des personnes s’intéressent à la cystite chronique et proposent des solutions.
    Expatriée vivant au Japon, je souffre d’une cystite chronique persistante (elle n’est jamais partie). Cela fait presqu’un an. Un an de souffrance.
    Cela a commencé avec une cystite aiguë que j’ai tardé à faire traiter… Je pensais qu’elle passerait mais un mois plus tard j’ai décidé d’aller voir un urologue qui m’a prescrit des antibiotiques. Le début de mon errance médicale a alors commencé. Je commençais à aller mieux avec les antibiotiques mais les symptômes étaient toujours présents mais moins forts. J’ai été sous antibiotiques 2 semaines. Mais rien n’y faisait les symptômes persistaient (douleurs pendant et après mictions, douleurs à la vessie quand elle est pleine, douleurs lancinantes/spasmes vessie, jet urinaire faible). Si je peux résumer mon parcours médical désastreux :
    -cystite aiguë
    -consultation avec urologue au bout d’un mois et traitement antibiotiques de 4 jours, puis 1 semaine
    -retour à la clinique, ECBU négatif malgré symptômes, pas de traitement. L’urologue me dit que ça passera.
    -j’y retourne encore et encore, au bout de 2 mois il me fait une cystoscopie et une culture d’urine : cystoscopie rien et culture d’urine positive (je n’étais pas folle) !! Les germes étaient Klebsiella et Streptococcus agalactiae. De nouveau un cours traitement antibiotique d’une semaine qui n’a pas changé la chose.
    -l’urologue me dit que ça passera et ne me donne aucun traitement. J’amorce la possibilité qu’il s’agisse d’un biofilm mais il me dit que non pourtant tout pointe dans cette direction.
    -je vais à l’hôpital voir un autre urologue pour avoir d’autres avis et il me dit clairement qu’il ne sait pas ce que j’ai.
    -peu après, je tombe enceinte… Donc l’urologue met tout en pause. Je demande à mon gynécologue si c’est ok pour que je prenne du D-mannose en attendant que je reprenne les traitements/recherches sur ma maladie, il me dit que c’est ok.
    -lors de mon dernier rdv à la maternité mon ECBU revient positif (je suis à 8 mois de grossesse). Je n’en suis pas étonnée car j’ai mal tous les jours avec des moments plus compliqués que d’autres. Il n’y a pas un jour où je n’en souffre pas… Le médecin me donne un antibio pendant 4 jours, je reviens et ECBU toujours positif, il me donne d’autres antibio pour 10 jours que je prends actuellement.

    Je ne crois plus du tout au système de santé et c’est très éprouvant de se faire balayer à chaque rdv… Je fais beaucoup d’épisodes dépressifs car c’est compliqué de gérer la douleur au quotidien. J’en suis à un point où je parlais à mon mari de la possibilité de rentrer en France après mon accouchement car j’avais lu dans d’autres forums qu’il fallait un antibiotique à faible dose sur une longue période. Mais j’aimerais essayer votre solution d’abord (après mon accouchement) et je pense d’ailleurs devoir renoncer à l’allaitement pour pouvoir me soigner.
    J’aimerais savoir si vous aviez un programme à me proposer ? Je vous remercie par avance. Votre page est comme une lueur d’espoir pour moi.
    Manon

    Reply
    • Mary
      13 juin 2024

      Merci pour votre commentaire Manon et tellement triste pour vous.
      La situation que vous décrivez semble allier deux problématiques qui s’autoalimentent et créent un effet cercle vicieux :

      1) Une infection désormais chronicisée, en raison de la présence, comme vous l’avez compris, de biofilms pathogènes multiples et étendus.
      Sur ce point il est utile d’apporter quelques précisions :
      -> Aucune thérapie antibiotique (même prolongée sur plusieurs mois) n’est en mesure de pénétrer la matrice polysaccharidique des biofilms pour atteindre les pathogènes persistants qu’ils renferment.
      -> Si la présence de biofilms justifie et explique parfaitement les ECBU continuellement positifs pour la présence bactérienne (une ou plusieurs espèces), cet élément est probablement responsable d’une partie seulement de vos symptômes et maux du quotidien. En effet, une situation chronique comme la vôtre implique inévitablement une inflammation importante de l’urothélium vésical, cause des gênes et douleurs les plus importants.

      2) De très nombreuses thérapies antibiotiques et leurs effets secondaires
      Ce point est le « chainon » sans lequel votre problématique ne se serait pas installée :-/ En effet, il est probable que, outre la formation de biofilms favorisée par le retard de prise en charge du premier épisode aigu, la multiplication des traitements ait grandement contribué à faire dégénérer la situation vers un trouble chronique en raison de leurs effets secondaires, et notamment leur impact délétère sur la flore vaginale et les défenses immunitaires.
      En particulier, on citera un « indice » de taille avec les résultats d’un ECBU qui relève une présence de Streptococcus agalactiae dans les urines. Or, la présence de ce germe dans les urines est très souvent corrélée à sa présence également dans le milieu vaginal en raison d’une carence en Lactobacilles de Döderlein (« bonne flore »).

      En résumé, dans le cas présent, les objectifs d’une prise en charge naturelle adaptée seraient les suivants :
      -> Désagréger les biofilms pathogènes et éliminer les cellules pathogènes persistantes qu’ils renferment pour éradiquer les foyers infectieux vésicaux
      -> Réduire l’inflammation urothéliale pour maitriser au mieux les symptômes
      -> « Réparer » les dommages des antibiotiques = recoloniser la flore vaginale, soutenir les défenses immunitaires, rééquilibrer le microbiote

      De manière pratique, ces conseils peuvent être mis en œuvre avec :
      -> Ausilium NAC + Ausilium Forte
      -> Cistiquer
      -> Ausilium Lavanda + Deaflor
      NB. Tous ces produits sont compatibles avec la grossesse 😉

      Je vous conseille de contacter le bureau : infofrance@deakos.com pour un conseil affiné sur les posologies et de plus amples informations sur les produits, leurs modalités d’usage et leurs bénéfices.
      De tout cœur avec vous ❤

      Reply
  • Alicia
    22 mars 2024

    Hello !

    Ça fait un moment que j’ai cet article en favori. La première fois que je l’ai lu j’ai pleuré de joie car je me sentais comprise pour la première fois depuis des mois !

    J’ai 25 ans et je fais des cystite depuis 3 ans, mais 2023 à clairement été un cauchemar niveau cystite. J’en ai fait une trentaine ! Et en 2024 je n’en suis toujours pas sortie.
    J’ai vu une dizaine de médecins, sages-femmes et urologues qui me sortent toujours les mêmes conseils à la con avec un ton infantilisant “Vous buvez assez d’eau ?”, “Il faut s’essuyer de l’intérieur vers l’extérieur.”, “Rien de grave ça passera !”.
    Si ça avait été ma première infection urinaire je veux bien mais j’avais beaucoup expliquer que j’avais éliminer toutes les causes habituelles, que j’étais devenu maniaque de l’hygiène et que ne buvais 3 litres, personne ne prenait mes cystites au sérieux.

    Pire encore, ma détresse et ma douleur étaient minimisées (alors que c’est une des pires douleurs que j’ai vécu).

    Ma vie était clairement devenue un cauchemar, je vivais dans la peur de l’infection urinaire. J’ai quitté mon travail, j’ai arrêté mes activités extérieures et je ne sortais que pour faire les courses. L’horreur.

    Puis j’ai rencontré une nouvelle sage-femme qui m’a enfin prise au sérieux. Ça m’a tellement touchée. Malheureusement elle n’avait d’autres solutions à me fournir qu’une ordonnance pour un paquet de fosfomycine mais c’était déjà ça. Au moins je n’étais plus obligé d’attendre une ordonnance et un rendez-vous chez un médecin dans la souffrance d’une nouvelle infection.

    J’ai parlé du biofilm à mon médecin qui m’a suggéré d’arrêter de croire tout ce qu’on lit sur internet et de continuer les antibiotiques. Je pense que je vais devoir me débrouiller seule mais je me suis faite une raison depuis le temps.

    Merci à toi d’avoir fait ce site car je me sens moins seule et moralement ça me fait un bien fou ❤️

    Reply
    • Coco
      5 avril 2024

      Bonjour Alicia et merci pour ce commentaire !

      Tout d’abord un grand bravo pour le courage que vous avez de vous débrouiller toute seule dans le cercle vicieux de la cystite !
      Deuxièmement vous n’êtes pas seule ! Notre blog a été pensé comme réseau d’informations et échanges à propos de cystite sous tous ses aspects directs comme périphériques, d’où le nom « Cystite [et Compagnie] ».
      Malheureusement il y a beaucoup de femmes qui sont dans votre situation, qui ne se sentent pas écoutées et sont un peu perdues entre les antibiothérapies et les cystites récidivantes.
      A ce propos je vous conseille vivement de rejoindre le groupe FB « Cystite récidivante » au lien suivant : https://www.facebook.com/groups/348924082106317. Il s’agit d’un espace d’échanges et de partages d’expériences et d’informations à 360° sur le thème de la cystite récidivante sous tous ses aspects.

      Dans une situation de cystites bactériennes récidivantes, comme vous l’avez bien compris, les thérapies antibiotiques « à gogo » finissent non seulement par ne plus être utiles mais aussi deviennent contre-productives et participent à la chronicisation des troubles. Il est donc fondamental pour vous, qui êtes jeune ( !), d’envisager une approche plus holistique de la question en associant judicieusement et avec bon sens les traitements proposés par votre sage-femme à une approche naturelle tant préventive que durant les épisodes aigus.
      A ce propos, vus l’intensité de vos symptômes et leurs conséquence sur votre qualité de vie, il me semble indispensable de vous inviter à concentrer vos efforts sur certains objectifs :
      – apaiser l’inflammation et restaurer la couche de GAG formant la paroi vésicale : https://cystiteetcompagnie.fr/2019/06/anatomie-des-voies-urinaires-basses-et-gags/
      – relâcher la musculature pelvienne : https://cystiteetcompagnie.fr/2020/04/gymnastique-posturale-adaptee/
      – alcaliniser les urines au travers notamment un aménagement de la diète : https://cystiteetcompagnie.fr/2021/02/cystite-diete-alcaline/
      – utiliser Ausilium NAC +++ pour dissoudre le biofilm : https://cystiteetcompagnie.fr/2022/03/ausilium-nac-se-presente/
      – prendre du D-Mannose pour faire face à la sortie des bactéries du biofilm et aux éventuelles nouvelles attaques : https://cystiteetcompagnie.fr/2018/03/d-mannose-mon-amour/
      – hydrater la muqueuse vaginale : https://cystiteetcompagnie.fr/2018/10/une-creme-vaginale-magique-contre-la-cystite/
      – si nécessaire, régulariser le transit
      Vous trouverez une bonne synthèse de ces indications dans l’article suivant : Cystite récidivante : comment une problématique “simple” devient chronique ? -> https://cystiteetcompagnie.fr/2018/10/cystite-recidivante-comment-une-problematique-simple-devient-chronique/
      Les deux derniers points de la liste ci-dessus font partie de facteurs de risque (facteurs prédisposants et précipitants) de la chronicisation de la cystite. Etant la cystite est une problématique multifactorielle, son éradication dépend également de l’identification et la prise en charge de ces facteurs.
      je vous invite donc à écrire une véritable liste des facteurs présents pour vous, si vous le souhaitez, à l’aide des articles suivants :
      – Cystite : la chasse aux coupables -> https://cystiteetcompagnie.fr/2020/01/cystite-la-chasse-aux-coupables/
      – Road trip : se débarrasser de la cystite -> https://cystiteetcompagnie.fr/2020/03/road-trip-se-debarrasser-de-la-cystite/

      Dernier point mais pas des moindre : 30 épisodes aigus en si peu de temps ce n’est pas un cas « récidivant » !! Si tous ces épisodes étaient bactériens (ECBU positif pour la présence de germes) alors nous avons affaires à une cystite chronique = persistance des bactéries dans les voies urinaires et donc, effectivement, biofilm.
      Mais il est aussi possible que certaines de ces « crises » soient abactériennes et alors il serait utile également de travailler sur le « terrain » et combattre l’inflammation : https://cystiteetcompagnie.fr/2021/10/cystite-abacterienne-synthese/

      Pour faire les « bons » choix en terme de stratégie naturelle, je vous invite vivement à demander un accompagnement personnalisé à Deakos : infofrance@deakos.com qui est gratuit et « fait du bien ».

      Reply
  • Hélène WENDLING
    1 janvier 2024

    Bonjour,
    Merci mille fois pour ce site, je suis soudainement moins seule.
    De plus le ton utilisé est clair et très accessible.
    J´ai 50 ans, je suis insuffisante rénale modérée, il me reste 60% d’un seul rein après avoir fait de nombreuses pyelonéphrites. J’avais stabilisé mon état et je ne faisais plus qu’un à 2 épisodes par an. Suite à un accident de VTT il y a 4 ans je suis sujette à des infections urinaires bactériennes à répétition. Longtemps avec Klebsiella (j’ai suivi un traitement de phagothérapie en Georgie, je m’en suis débarrassée) puis maintenant avec Escherichia Coli dans la plupart des cas. J’ai actuellement une IU au moins tous les mois voir tous les 15 jours depuis septembre. J’ai tout noté, je pensais que ça venait du stress (j’ai même quitté mon travail) mais je ne trouve pas le déclencheur. Mon PH est souvent très bas je le vois sur les bandelettes….
    Au début mon médecin me donnait directement des antibiotiques car on craignait l’infection rénale.
    Actuellement j’en suis arrivée à prendre un fosfomycine à chaque infection…
    J’avais entendu parlé de Ausilium Forte et j’ai démarré il y a 3 semaines avec 2 doses par jour. Mais infection urinaire depuis hier…
    J’ai découvert cette histoire de biofilm et effectué le test (j’ai eu la meilleure note )….

    En 2023 j’ai fait 15 IU bacteriennes…. Avec un break de 4 mois que je n’ai pas su expliquer…. Je suis désemparée…

    Apparemment il y a d’autres produits du labo et éventuellement un programme de traitement à suivre, pouvez vous me conseiller ?
    Merci merci
    Hélène

    Reply
    • Mary
      5 janvier 2024

      Merci pour ce commentaire Hélène et vraiment très triste pour vous (15 IU en une année ! ) 🙁

      1) Je suis interpellée par cet accident de VTT que vous signalez comme facteur déclenchant de vos récidives. Un déplacement du bassin à signaler à cette occasion ? Une fracture ?…
      Un viste de bilan chez un kinésithérapeute serait peut être une bonnée idée pour vous : https://cystiteetcompagnie.fr/2023/07/visite-chez-le-kine-ou-pourquoi-effectuer-un-bilan-mecanique-en-cas-de-cystite/

      2) Votre âge évoque également un contexte de pré-ménopause ou bien ménopause qui est un facteur de risque pour la chronicisation des infections: https://cystiteetcompagnie.fr/2018/12/cystite-et-menopause-dont-panic/
      Comment se porte le milieu vulvo-vaginal ? Avez-vous eu l’occasion d’effectuer un prélèvement vaginal de contrôle récemment ?

      3) Comme vous l’avez compris, la présence de biofilms pathgènes est probable étant donnée l’incidence des épisodes aigus.

      4) Enfin, on note également une consommation importante +++ d’antibiotiques qui vous expose à des effets collatéraux importants sur le microbiote digestif et vaginal et l’immunité. Comment se porte votre transit ?

      Sur la base des informations dans votre commentaire (en attendant les réponses aux questions ci-dessus), on pourrait ici conseiller le schéma posologique correspond à l’élimination des biofilms + soutien des flores et du trophisme des muqueuses: https://cystiteetcompagnie.fr/2021/11/1826/ A savoir:

      -> Un premier cycle de 15 jour avec :
      – Ausilium NAC : 1 flacon, matin et soir, loin des repas
      – Ausilium 20PLUS : 1 sachet, milieu de journée, loin des repas

      -> Une phase de maintien / prévention successive de 4 semaine avec:
      – Ausilium NAC : 1 flacon par jour, loin des repas
      – Ausilium 20PLUS ou Ausilium Forte : 1 sachet/mesurette, 1 à 3 fois par jour, loin des repas + mesures préventives adaptées aux facteurs de risque

      + Les mesures complémentaires suivantes:
      – Deaflor : 1 comprimé, midi et soir, au début des repas
      – Ausilium Lavanda : 1 application par semaine
      – Ausilium Crema : 1 application au coucher, minimum 2 fois par semaine (posologie à évaluer selon le besoin)

      Comme toujours, rien ne vaut le conseil personnalisé 😉 raison pour laquelle je vous invite à approfondir ces remarques et contacter le bureau pour un avis encore plus “sur-mesure” si besoin: infofrance@deakos.com

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Justine
    2 janvier 2023

    Bonjour.
    Merci pour cet article qui tombe à pic.
    Je souffre d’une cystite récidivante depuis 6 mois. Toujours a klebsiella, après plusieurs prises d’antibio je ne m’en sors pas. L’inconfort commence a vraiment impacter mon moral.
    J’aimerai suivre vos conseils mais je vis à l’île Maurice et impossible de trouver aussilium Nac. Trouver des complètements alimentaires ici est très difficile. Est-ce que je peux prendre un Nac plus classique et l’associer a une prise de D-mannose ?
    Merci d’avance pour vos conseils.

    Reply
  • MK
    2 septembre 2022

    Bonjour Mary,
    Le biofilm bactérien se voit-il lors d’une cystoscopie ? Ou est-il de l’ordre microscopique ?
    Même question pour l’inflammation chronique de la muqueuse vésicale (après AB répétitifs)
    Car suite à cystites/cystalgies à répétition (bactériennes ET abactériennes !), l’urologue m’a fait cet examen pour conclure que mon urothélium était parfaitement normal, aucun signe de lutte, muqueuse saine et urètre non inflammatoire !!! ….alors que moi, les symptômes répétitifs de mes cystalgies, je les sens bien !….mystère ?…..n’aurait-il pas dû voir l’un ou l’autre ?
    Merci de m’éclairer 🙂
    MK

    Reply
  • Esther
    16 juillet 2022

    Bonjour,
    Je vis un calvaire de cystite recidivante depuis 5 ans déjà. Voici ma petite histoire :

    Première cystite à 17 ans, après rapport sexuel.
    Depuis, récidive tous les 4-6 mois.
    Majoritairement après les rapports sexuels.
    Certains symptômes persistent en dehors des épisodes: la brûlure mictionnelle et vesicale.
    Symptômes ressentis lors des épisodes de cystites :
    brûlure mictionnelle et dans la vessie;
    Émission d’une petite quantité d’urine;
    Fréquence et urgence mictionnelle (pas toujours présentes à chaque épisode);
    Frissons parfois.
    La brûlure mictionnelle persiste plusieurs heures après.
    Sensation de méat urinaire très irrité et de l’urètre enflammé, surtout au passage de l’urine.

    Mais comme tout autre symptôme peut être un facteur important, voici toutes les autres affections que je ressens en dehors de celle de la vessie:
    – troubles digestifs type syndrome de l’intestin irritable (alternance diarrhée-constipation, maux de ventre, ballonnements, gaz, nausées, brûlure d’estomac et intestinale, tiraillements intestinaux, douleur pesante au côté gauche de l’abdomen, fausse envie d’aller à la selle ou sensation d’insatisfaction, douleur ou brûlure anale après le passage des selles, selles glaireuses, sensation de rectum plein) qui évoluent en périodes de crises et d’accalmie et ce depuis 11 ans.
    – Infections vaginales un peu fréquente (1 à 2 fois par an): mycose et vaginose bactérienne (Brûlure/démangeaisons vaginales, sensation d’inconfort vulvaire, brûlure vulvaire très forte, pertes blanches légèrement abondantes, mais aucune odeur anormale)
    – Fatigue quasiment chronique (essoufflement, vision floue et vertiges à l’effort ou quand je me lève trop vite)
    – Allergies (éternuements tous les matins, nez bouché/qui coule, yeux larmoyants/qui piquent ou douloureux.

    Examens réalisés:
    *pour la vessie:
    – ECBU à chaque épisode de cystite: positif et négatif selon certains épisodes. Le dernier (mars 2022) a révélé une leucocyturie et une culture polymicrobienne.
    – endoscopie uro-génitale (2020): RAS
    *pour les infections vaginales:
    – Dépistage IST(1/année): RAS
    – Prélèvement cervico-vaginal (mars 2022): flore très déséquilibrée et polymorphe, Gardnerella vaginalis dominante, absence de lactobacilles, aspect en faveur d’une vaginose bactérienne, score de Nugent Krohn Hillier 8.
    *pour les troubles digestifs:
    – Coproculture (2016): RAS
    – Échographie abdominale et pelvienne(2019): RAS
    – Examen bactériologique/parasitaire(2013): RAS
    – Toucher rectal (2013): RAS

    Traitements:
    *pour la vessie (cystites):
    Antibiotiques (Monuril 3g et plein d’autres que j’ai oubliés)
    *pour l’infection vaginale:
    – Antibiotiques (polygynax)
    – Probiotiques 1semaine/3mois (physioflor)
    – Antifongiques (flucess)
    *pour les troubles digestifs:
    – Anti parasitaire
    – Probiotiques
    – Antibiotiques (flagyl)

    Les examens n’ont pas révélé grand chose et malgré les traitements, la situation ne s’améliore pas.
    Dites-moi que faire ? Que prendre ? Je suis perdue et désespérée. Votre blog m’a donné espoir. S’il vous plaît aidez-moi. Merci pour le precieux temps que vous accorderez à mon mail.

    Reply
    • Mary
      20 juillet 2022

      Merci pour ce commentaire plus que complet Esther et bien triste pour vous…
      Dans le prolongement de la réponse complète à votre commentaire laissé ici -> https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-infection-urinaire-recidivantes-biofilm-explication/
      veuillez trouver ci-après un schéma posologique concret et approprié à votre situation pour un bénéfice significatif et durable contre vos troubles :
      -> Contre les biofilms
      – Ausilium NAC : 1 flacon, matin et soir, loin des repas
      – Ausilium 20PLUS : 1 sachet, en milieu de journée, loin des repas
      -> Contre l’inflammation
      – Cistiquer : 1 comprimé, matin et soir, avec Ausilium NAC
      -> Contre la dysbiose / vaginose
      – Ausilium Lavanda : 1 application, 2 fois par semaine
      – Ausilium Flora : 1 comprimé vaginal, au coucher, 2 fois par semaine (après l’application de Ausilium Lavanda)
      – Ausilium Crema : 1 application, tous les soirs au coucher (y compris avec Ausilium Flora)
      -> Contre les troubles digestifs
      – Batteril : 1 comprimé, au déjeuner
      – Ausilium Tisana : 1 mesurette, diluée dans une tasse d’eau (froide ou chaude selon le goût), midi et soir, après le repas
      – Nonidea : 1 comprimé, au petit déjeuner
      – Pealen : 1 comprimé, 3 fois par jour, aux repas

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
      • Dutrieux
        27 octobre 2022

        Bonjour, devons nous prendre tous les produits référencées ? Ou seulement un de chaque ? Par avance merci.

        Reply
        • Mary
          31 octobre 2022

          Merci pour ce commentaire.
          Il est délicat de répondre à votre question car la définition de la stratégie la plus adaptée à votre situation dépend avant tout de votre histoire, vos facteurs de risque et vos troubles actuels et passés.
          Si vous souhaitez recevoir un conseil pour orienter vers démarche naturelle vers un schéma posologique approprié à votre problématique vous pouvez écrire à : infofrance@deakos.com
          De tout coeur avec vous ❤

          Reply
  • Esther
    14 juillet 2022

    Bonjour à vous, votre article sonne comme un espoir en moi, voici mon histoire:
    Cela fait 5 ans que je pense souffrir de cystites récidivantes. J’ai eu ma première cystite en 2017 après un rapport sexuel. On m’a prescrit des antibiotiques et tout est rentré dans l’ordre. Quelques mois plus tard, une autre est apparue. Encore sous antibiotiques.
    Depuis, j’en avais une tous les 4-6 mois. A chque fois que j’allais consulter, les médecins posaient toujours le même diagnostic: cystite, rien de grave.
    Je ressentais souvent également des symptômes de cystite (plus précisément la brûlure mictionnelle et pubienne) en dehors des épisodes. La brûlure persistait pendant plusieurs heures puis disparaissait sans traitement.
    Mes cystites apparaissant dans 95% des cas après un rapport sexuel (24 à 48h après).
    Il y a quelques mois (mars 2022), j’ai consulté un gynécologue pour des brûlures et démangeaisons vaginales. On m’a diagnostiqué une vaginose bactérienne (flore vaginale très déséquilibrée et polymorphe) et une cystite. On m’a mise sous traitement antibiotiques et tout allait bien. Mais quelques mois plus tard, une autre cystite est encore apparue. Et depuis, je souffre de légères brûlures lors de la miction (plus précisément au niveau du méat urinaire) mais elle disparaît quelques minutes après. J’ai l’impression que mon urètre est enflammé.
    Voici les symptômes que je ressens lors de mes épisodes de cystites:
    -Brûlure dans la vessie;
    -Brûlure urinaire;
    -Envie urgente et fréquente d’uriner (mais pas toujours présente à chaque épisode);
    -Émission d’une petite quantité d’urine;
    -Frissons parfois.
    Les seuls traitements que j’ai pris lors dzs épisodes sont dzs antibiotiques (surtout Monuril 3g), et des probiotiques pour rééquilibrer la flore vaginale (que je prends pendant 1 semaine sur 3 mois).
    J’aimerais savoir:
    – il est vrai que je n’ai pas fait des examens approfondis (seulement ECBU et dépistage IST à chaque fois, et une fois j’ai fait une endoscopie uro-génitale qui n’a révélérien d’anormal dans ma vessie ni mon utérus). Dois-je faire d’autres examens pour peut-être exclure une cystite récidivante ?
    – A quoi peut être dû la recidive, aux biofilms ?
    – Quelles autres maladies provoquent ces symptômes ?
    – Pourquoi je ressens des symptômes persistants en dehors des épisodes ?
    Merci infiniment pour les réponses que vous apporterez à mes questions.

    Reply
    • Mary
      20 juillet 2022

      Merci pour ce commentaire Esther et bien triste pour vous 🙁

      Le partage que vous avez fait de votre histoire nous offre une vision relative claire et complète de votre parcours et des raisons pour lesquelles vous êtes désormais dans le “cercle vicieux” des récidives :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/10/19/cystite-recidivante-comment-une-problematique-simple-devient-chronique/

      En effet, comme beaucoup de femmes, vos récidives de cystites bactériennes sont multifactorielles et associent:
      – des infections post-coïtales
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/mecanismes-de-la-cystite-post-coitale-et-pistes-de-prevention/
      – la présence de biofilms pathogènes
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/biofilm-scenario-de-guerre/
      – un usage “déraisonnable” de thérapies antibiotiques qui ont fini par devenir partie intégrante de vos facteurs de risque puisque leurs effets secondaires contribuent à vos récidives
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystites-infections-urinaires-recidivantes-antibiotiques-ne-marchent-plus/
      – une profonde dysbiose vaginale qui a permis l’instauration d’une vaginose bactérienne lesquelles amenuisent drastiquement la compétence immunitaire de la sphère uro-génitale
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/02/gardnerella-vaginalis-un-ping-pong-entre-infection-vaginale-et-vesicale/
      – une inflammation chronique des muqueuses qui, à force d’agressions répétées de la part des pathogènes et des thérapies chimiques, ont développé des processus inflammatoires permanents
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/03/23/role-de-lhistamine-dans-les-inflammations-chroniques/

      Tout ces éléments s’auto-alimentent les uns les autres et créent donc une “spirale” sans fin jalonnée de récidives infectieuses (vésicale comme vaginale) et inflammatoire… A titre d’exemple:
      – l’inflammation vésicale facilite les infections urinaires; les infections urinaires aggravent l’inflammation vésicales
      – les cystites vous conduisent à consommer des antibiotiques; les antibiotiques favorisent la dysbiose vaginale; la dysbiose vaginale favorise les cystites

      Concernant vos questions 😉
      “il est vrai que je n’ai pas fait des examens approfondis (seulement ECBU et dépistage IST à chaque fois, et une fois j’ai fait une endoscopie uro-génitale qui n’a révélérien d’anormal dans ma vessie ni mon utérus). Dois-je faire d’autres examens pour peut-être exclure une cystite récidivante ?”
      N’étant pas médecin, je n’ai aucune légitimité pour répondre à cette question. Toutefois, étant donné le caractère plutôt “limpide” de votre problématique (de mon point de vue) je ne vois pas la nécessité d’approfondir les investiguations puisque la cystite, pour être qualifiée de “récidivante” doit être présente à raison de 4 épisodes aigus ou plus en 12 mois. Ce qui est visiblement le cas.

      “A quoi peut être dû la recidive, aux biofilms ?”
      Comme dit plus haut, la cystite est une problématique multifactorielle. Dans votre cas, les causes sont:
      – présence de biofilms pathogènes
      – rapports sexuels
      – dysbiose vaginale
      – réduction des défenses immunitaires physiologiques
      – inflammation chronique urothéliale

      “Quelles autres maladies provoquent ces symptômes ?”
      Ici également, sans aucune prétention de me substituer à l’avis d’un médecin, je pense qu’il est inutile de s’interroger sur de possibles autres origines de vos troubles tant la situation est évidente.

      “Pourquoi je ressens des symptômes persistants en dehors des épisodes ?”
      En raison de l’inflammation chronique des tissus.

      Dans une situation comme la vôtre, les causes de vos troubles étant parfaitement identifiées, la prise en charge “coule de source” 😉 Une stratégie efficace et durable pour vous serait donc:
      -> Désagréger et éliminer les biofilms pathogènes
      -> Prévenir et empêcher les épisodes aigus post-coïtaux
      -> Recoloniser et soutenir une flore de Döderlein équilibrée
      -> Renforcer les défenses immunitaires
      -> Combattre et apaiser l’inflammation pour restaurer l’intégrité de l’urothélium

      Si vous souhaitez approfondir ces suggestions et obtenir un schéma posologique plus “pragmatique” pour mettre en place la démarche décrite ci-dessus, vous pouvez contacter: infofrance@deakos.com

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Chloé
    22 juin 2022

    Bonjour,
    Je viens vers vous pour conseil et savoir quels sont les produits qui seraient appropriés à mon cas.
    J’ai eu un IU récemment soignée avec Selexid (5 jours de traitement). Mes symptômes ont complètement disparus pendant 12 jours.
    Mais ils reviennent : aucune brulure à la miction mais envie d’uriner fréquemment et vessie lourde et bas du dos parfois courbaturé.
    J’ai passé un ECBU : 2900 leucocytes / ml et une culture positive<inférieur à 10,3 UFC/ ml (flore polymorphe sans prédominance)
    Cela ne semble pas inquiétant mais je dois refaire un ECBU dans qques jours pour voir l'évolution.
    Que me conseillez-vous ?
    Merci par avance,

    Reply
    • Mary
      23 juin 2022

      Merci pour ce commentaire Chloé et un grand bravo pour votre démarche de prise en charge précoce d’une situation qui peut être vue comme une rechute de votre précédente infection.

      1) Dans un cas comme le vôtre, il est tout d’abord utile de préciser que les résultats de votre ECBU ne sont pas évocateurs d’un épisode aigu mais restent ambigus. Cet article est justement dédié aux situations où l’ECBU est d’interprétation délicate -> https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/07/02/cystite-mais-ecbu-negatif/

      2) Comme vous l’aurez sans doute compris en lisant cet article que nous commentons, la rechute d’un premier épisode aigu de cystite bactérienne traitée par antibiotique est souvent liée à la formation de biofilms pathogènes qui permettent aux bactéries uropathogènes de persister dans les voies urinaires de manière chronique, survivre aux différents traitements et causer des cystites successives.

      3) En réponse à votre question directe, dans une situation comme la vôtre qui associe retour symptomatologique à ECBU “douteux”, nous conseillons l’approche suivante (que vous trouverez parmis les schémas posologiques présentés ici : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/11/19/1826/) pendant une première période de 10 jours environ:
      – Ausilium NAC: 1 flacon, matin et soir, loin des repas
      – Ausilium 20PLUS: 1 sachet, 2 fois dans la journée, loin des repas

      Suite à cette première période, et sur la base de l’évolution des symptômes et le résultat du deuxième ECBU de contrôle, ces mesures seront à revoir et adapter 😉

      4) Il est également fondamental de préciser que la cystite est une problématique multifactorielle qui survient et se chronicise en présence de plusieurs facteurs de risque (facteurs prédisposants et précipitants). L’éradication totale et définitive de la problématique réside donc dans une démarche préventive en plusieurs étapes:
      -> identifier toutes les causes de la cystite: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/01/14/cystite-la-chasse-aux-coupables/
      -> définir une stratégie personnalisée prenant en compte et en charge tous ces facteurs de risque : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/08/10/cystite-elle-part-je-reste/
      -> réudire progressivement l’incidence des épisodes aigus jusqu’à disparition de ces derniers : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/03/06/road-trip-se-debarrasser-de-la-cystite/
      Au-delà de la prise en charge immédiate de vos troubles actuels, si vous souhaitez entreprendre une démarche naturelle visant à éliminer la cystite telle que décrite ci-dessus, je vous invite à contacter le bureau (infofrance@eakos.com) et leur transmettre le plus d’informations possibles sur votre problématique afin de recevoir un conseil personnalisé.

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
      • Chloe
        25 juin 2022

        Bonjour Mary ! Merci infiniment pour votre retour très complet et de me guider . J en profite pour féliciter toute l’équipe pour la qualité des articles que vous proposez . Votre site est une pépite !! Merci pour nous .
        Je vais contacter le bureau comme vous me le conseillez . En effet , mon ecbu indique à présent que les urines sont stériles (pas d antibios depuis trois semaines ) et globules blancs à 1300 donc en baisse . On dirait que la situation s améliore sur le papier mais je sens que ma vessie est irritée et mictions toujours fréquentes.
        Les produits Deakos pourront certainement m’aider ! ^^
        Merci pour tout .

        Reply
        • Mary
          27 juin 2022

          C’est moi qui vous remercie du fond du coeur pour vos mots Chloé ! Savoir que notre travail (qui est bien un travail d’équipe) est apprécié et peut être utile est notre plus belle récompense.
          Je vous souhaite le meilleur dans votre démarche naturelle et espère avoir de vos (bonnes) nouvelles bientôt.

          De tout coeur avec vous ❤

          Reply
  • Cécile
    1 février 2021

    Bonsoir, merci pour votre article très intéressant !!! Combien de temps avez vous pris Ausilium svp? Y a t’il eu quelques récidives après le traitement ? J’ai régulièrement des infections urinaires après des relations intimes avec mon ami. Bien cdt.

    Reply
    • Coco
      2 février 2021

      Bonsoir Cécile et merci pour vos compliments et pour votre lecture attentive du blog !

      Puisque vous souffrez de cystites post –coïtales récidivantes, la première lecture utile pour vous serait cet article : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/mecanismes-de-la-cystite-post-coitale-et-pistes-de-prevention/

      Avez-vous fait un ECBU dans ces derniers temps ?
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/02/15/la-collectionneuse-decbu-examen-cytobacteriologique-des-urines/

      Pour répondre à votre question, il est vrai que le biofilm est l’une des principales causes de récidives et chronicisation de la problématique des cystites.
      Il est donc opportun de le prendre en considération dans une approche de prévention globale et mettre en œuvre des mesures visant à le combattre et l’éliminer de manière durable.
      La question (récurrente) de la durée de prise de Ausilium NAC et son efficacité sur le long terme est malheureusement sans réponse standard. En effet, ces interrogations ne peuvent trouver que des réponses individuelles lesquelles dépendent de l’ancienneté de la problématique, la nature et fréquence des récidives, les autres cofacteurs d’infection…
      Pour cette raison, des « protocoles standards » existent mais ils doivent toujours être adaptés au sujet à son cas particulier : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/forum/trucs-et-astuces/comment-utiliser-ausilium-nac/#post-11
      Dans votre cas, il pourrait être utile de demander conseil à Deakos (infofrance@deakos.com) pour recevoir un avis individualisé.

      En espérant avoir été utile je reste à disposition pour d’autres questions,
      Coco

      Reply
  • Pipou33
    27 janvier 2021

    Bonjour,
    J’ai eu plusieurs épisodes de cystite en quelques mois avec prise d’antibiotique à chaque fois. J’ai également eu une fissure vaginale au niveau de la fourchette vaginale que j’ai traitée avec une crème Tophicreme ainsi que des gélules vaginales d’œstrogènes pour rééquilibrer ma flore. Lors des rapports sexuels j’avais la sensation que ma peau se déchirait et était à vif. Depuis ce traitement je n’ai plus du tout cette sensation. Mais j’ai toujours des sensations de brûlures vaginales plus ou moins intenses, des douleurs au moment des rapports comme un frottement qui chauffe et brûle (plus ou moins intenses) et lorsque j’urine cela me fait comme une chaleur/un échauffement au moment de la miction. Pas de brûlure à la miction comme on peut avoir lors d’une cystite et je fais de « vrais » pipi c’est à dire pas quelques gouttes comme on peut faire quand nous avons une infection urinaire. Je bois environ 1,5L par jour, je n’ai pas envie de faire pipi toutes les 5min et évidement j’ai réalisé un ecbu qui s’est avéré négatif (et qui a été réalisé dans de bonnes conditions donc résultats exploitables). Cela peut il être le signe de présence d’un biofilm ?
    Je vous remercie pour votre réponse 🙂

    Reply
    • Coco
      29 janvier 2021

      Bien triste de vous lire dans ce parcours difficile qui inclut deux problématiques distinctes, l’une étant la conséquence de l’autre :
      1) Les cystites récidivantes qui vous ont conduit à une consommation importante d’antibiotiques sur une brève période visiblement.

      2) La formation d’une fissure vestibulaire (à l’entrée du vagin) qui semblerait être la conséquence des effets secondaires connus de l’antibiothérapie répétitive : vaginite -> dysbiose -> inflammation et assèchement des muqueuses +++
      Il convient de préciser que la formation d’une telle plaie (fissure) est souvent multifactorielle et que, dans votre cas, s’il semble évident que le point de départ a été ces épisodes aigus de cystite et leurs thérapies, la problématique a sans doute été alimentée par une fragilité de la muqueuse et les rapports sexuels (en présence de sècheresse vaginale). On peut aussi s’interroger sur un possible hypertonus du périnée comme autre co-facteur de risque de la formation de cette fissure, parce qu’un muscle pelvien excessivement contracté (+ sècheresse vaginale) au moment de la pénétration peut justement une déchirure de la muqueuse.
      Ajoutons qu’il serait sans doute pertinent de procéder à un prélèvement vaginal afin de connaitre le statut de votre flore vaginale et d’évaluer le niveau d’inflammation de vos muqueuses. Cet examen permettra également de vous donner des indications quant à une possible intervention au niveau vaginal visant à rééquilibrer la situation globale de la sphère uro-gynécologique et faire disparaitre les symptômes urinaires et vésicaux désagréables et douloureux.

      Le dernier ECBU négatif associé à une symptomatologie relativement éloignée de celle de la cystite « traditionnelle » sont des éléments qui poussent à penser à un déplacement de la problématique vers une situation inflammatoire.

      Il est vrai que la présence d’un biofilm pathogène pourrait également justifier vos maux, néanmoins, si les épisodes aigus sont absents depuis plusieurs semaines, cette piste reste secondaire et il convient de se concentrer sur la composante inflamamtoire de vos troubles.

      Une approche cohérente ici s’articulerait donc autour des objectifs suivant :
      1) Restaurer l’intégrité de la muqueuse vulvo-vaginale et soutenir son trophisme
      2) Apaiser l’inflammation
      3) Si nécessaire, recoloniser la flore de Döderlein et soutenir son équilibre
      4) Mettre en place des mesures préventives avant, pendant et après les rapports pour empêcher une réactivation de la douleur et inhiber l’éventuel passage de germes opportunistes pouvant causer des infections (vésicale comme vaginale)
      5) Empêcher le retour d’épisodes aigus de cystites à travers une prise prophylactique continue de D-Mannose
      6) Par précaution, une intervention contre un possible biofilm serait un « plus » conseillé

      Je reste disponible si vous souhaitez « convertir » ces conseils en schéma posologique avec les produits Deakos 🙂

      De tout cœur avec vous ❤

      Reply
      • Pipou33
        29 janvier 2021

        Merci beaucoup pour votre réponse 🙂 j’ai rendez vous mardi chez ma gynécologue et j’avais prévue de lui demander de me faire un prélèvement vaginal afin de connaître l’état de ma flore et d’agir en conséquence. Cela me rassure donc que vous me conseillez cela 🙂
        Pouvez vous être un peu plus précise sur le point numéro 4 de vos conseils, je ne comprends pas trop ce que vous me conseillez ?
        Et si c’est possible j’aimerai convertir ces conseils en produits deakos et connaître la posologie 🙂 merci beaucoup !!

        Reply
        • Coco
          2 février 2021

          Bonjour pipou 33 et merci à vous pour votre confiance !
          C’est un plaisir de savoir que vous aviez déjà considéré le prélèvement vaginal comme première démarche : vous êtes sur la bonne piste !

          *Pour ce qui concerne le point 4 (la prévention au moment des rapports).
          Dans une situation comme la vôtre caractérisée par la présence d’une fissure vaginale il serait mieux d’éviter le plus possible des frottements et des possibles infections pendant les rapports en appliquant des mesures préventives à travers :
          1) Utilisation de préservatifs (possiblement texturés et hypoallergéniques)
          2) L’application d’une crème vaginale (compatible avec les préservatifs) hydratante, lubrifiante, apaisante et cicatrisante, et qui contienne du D-Mannose ; comme Ausilium Crema avant et après les rapports pour :
          – Limiter les “traumatismes” causés à la muqueuse du fait des frottements en préservant uniquement les sensations positives durant les rapports
          – Intercepter les bactéries pathogènes dans le milieu vaginal en saturant leurs pili et les empêchant d’adhérer à la muqueuse pour les neutraliser
          – Assurer une action anti-inflammatoire, apaisante et cicatrisante locale (utile sur les lésions) grâce à la présence de Morinda citrifolia
          – Hydrater et soutenir le trophisme de la muqueuse vulvo-vaginale
          3) La prise prophylactique d’une dose (1g) de D-Mannose après chaque rapport serait un « plus » pour garantir une élimination complète des germes et epêcher tout possible épisode d’IU opportuniste.

          *Concernant la « conversion » des conseils précédents en schéma posologique, après consultation avec Mary, nous conseillerions ce qui suit :
          -> Un cycle de 1 mois avec :
          – Ausilium Crema et Xerem (en alternance) : 1 application par jour, au coucher
          – Benefit Q : 2 comprimés par jour (prises libres)
          – Ausilium Lavanda : 1 application par mois (le lendemain du dernier jour de règles)
          – Ausilium Forte : 2 mesurettes par jour (en 2 prises différentes, loin des repas)
          – Ausilium NAC : 1 flacon par jour (prise loin des repas = 1h avant ou 2h après) FACULTATIF (même si comme dit plus haut, ce serait une précaution intéressante)

          En espérant avoir été utile,
          Coco

          Reply
          • Pipou33
            16 mars 2021

            Bonsoir,
            Suite à mon prélèvement vaginal il s’est avéré que j’avais la flore complètement déséquilibrée avec la présence de Gardanarella. J’ai donc traité (avec un antibiotique malheureusement.. je souhaite vraiment en prendre qu’en cas de dernier recours et d’après ma gyneco il n’y avait pas d’autre solution). J’ai également eu pendant 10 jours un traitement de Trophygil afin de rééquilibrer la flore. Les douleurs au moment des rapports ont complètement disparues. Les sensations de brûlures la journée aussi mais toujours présentes au moment d’aller uriner (pas intenses mais toujours une gêne). Et la depuis 3 jours ces sensations de brûlures en journée (et au moment d’uriner mais + intenses qu’avant) sont réapparues alors que je n’ai rien changé ou fait.. je n’ai aucun symptôme d’infection urinaire donc je doute que cela soit ça sachant que ces douleurs sont exactement les mêmes que 1 mois auparavant et à ce moment là l’ECBU était négatif. Au moment des rapports je n’ai pas vraiment de douleur sauf parfois au moment de la pénétration mais cela disparaît très rapidement pendant le rapport.
            J’ai prévu de refaire un prélèvement vaginal dans 1 semaine car étant en période de règles je ne peux pas actuellement.
            Que pensez vous de ma situation ? Avez vous une idée de où cela peut il venir ?

          • Coco
            17 mars 2021

            Bonjour Pipou et encore un grand merci pour votre confiance en partageant ici votre parcours.
            Très heureuse de savoir que les douleurs au moment des rapports sont en train de disparaitre et que, globalement, la symptomatologie est relativement sourde !

            1) La réalisation du prélèvement vaginal a enfin relevé l’un des facteurs prédisposants de votre situation :
            Une vaginose à Gardnerella qui conduit non seulement à une altération de l’équilibre physiologique de la flore de Döderlein : dysbiose vaginale -> https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/08/13/748/; mais aussi à un effet ping-pong avec des agents pathogènes vésicaux (E. coli en particulier) -> https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/02/gardnerella-vaginalis-un-ping-pong-entre-infection-vaginale-et-vesicale/
            Cette situation est très clairement le facteur promoteur principal de vos symptômes désagréables et douloureux (« sensations de douleurs de brulures pendant la miction ») qui sont eux-mêmes le signe de l’existence d’une vaginite et inflammation de la muqueuse urothéliale.

            2) Les résultats du PV (prélèvement vaginal) confortent, en outre, l’hypothèse d’un éventuel biofilm pathogène vésical.
            Et donc, encore une fois le résultat négatif de votre ECBU n’implique pas l’absence totale de bactéries = présence d’un biofilm pathogène -> https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/09/06/biofilm-en-long-en-large-et-en-travers/
            A ce point-là il serait donc indispensable d’envisager une prise en charge globale :
            – Vésicale (contre le biofilm) -> https://www.youtube.com/watch?v=FgxNaRP_epo
            – Vaginale (contre Gardnerella) -> https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/cystites-recidivantes-et-bonification-du-milieu-vaginal-enjeux-et-interets/

            3) Enfin, vous confirmez avoir « malheureusement » pris un antibiotique pour traiter l’infection vaginale, intervention qui, comme vous l’avez compris, risque de n’être que peu efficace et pourrait même comporter un risque d’aggravation successive de la dysbiose, prolifération opportuniste de la Gardnerella, retour de l’infection vaginale, reprise des troubles urinaires (cystites)…vous faisant ainsi retomber dans le tant renommé « cercle vicieux » :
            Pour cette raison pour une intervention plus efficace il serait opportun de :
            – Augmenter la prise d’Ausilium Lavanda à une application à 1 jour sur 2 pendant une semaine suivi d’un maintien à 2 applications par semaine
            – Augmenter la posologie d’Ausilium Nac à un cycle complet de 15 jours (2 par jour) et Ausilium Forte (1 mesurette par jour)
            – Suivre avec une phase de maintien de 15 jours supplémentaires avec Ausilium NAC (1 par jour) et Ausilium Forte (2 mesurettes par jour)
            – Intégration de probiotiques locaux comme par exemple Femelle [produit qui associe quatre souches de probiotiques vivants (pour un total inférieur 2 milliards dans chaque comprimé utile en cas de vaginite, dysbiose de la flore vaginale et après une prise antibiotique ou l’usage de thérapies locales vaginales].
            – Intégration de probiotiques oraux comme par exemple Deaflor [complément alimentaire qui associe cinq souches de probiotiques vivants (pour un total de 10 milliards dans chaque comprimé) à trois pré-biotiques différents qui vont permettre leur correcte installation dans le tube digestif.]

            En attendant le résultat de votre dernier prélèvement vaginal j’espère que ces conseils correspondent à vos questions je reste à disposition
            Coco

  • I.
    9 mai 2020

    J ai oublie de preciser qu a une analyse d urine on m a decouvert un germe – Enterobacter aerogenes, mais en faible quantite, sans leucocyturie. Au cas ou c est cette bacterie responsable de la cystite et non pas E.Coli est-ce que la D mannose a d effet? Merci.

    I.

    Reply
  • I.
    9 mai 2020

    Bonjour,

    Je vous ecris car j ai un probleme similaire. Depuis 8 mois j ai une cystite chronique. Ca a debute avec des symptomes aggressifs d IU, j ai pris un monuril, ca ma soulage pour une semaine et puis les symptomes sont reapparus – douleur en bas de la vessie/uretre, urgence, frequence. Depuis lors les resultats sont negatifs. J ai pris differents antibiotiques pendant 1 mois qui ont fait pire et donc j ai decide d arreter les antibiotiques et changer mon regime alimentaire. Depuis 6 mois je privilegie les produits alcalins, j evite l alcool, cafe, condiments, argumes, etc et j ai vu une amelioration. Avec un peu d exercice maintenant je n ai pas beaucoup de frequence/urgence, mais une douleur persistante au niveau de l uretre et vessie, surtout quand la vessie se remplit (a 200-300 ml) et pendant les rapports sexuels. Une cytoscopie a confirme une legere cystite chronique. Mon urologue en France, Professeur Haab m a dit qu il s agit d une cystite chronique – donc une infection dans le paroi de la vessie qui va passer de soi, a son avis. Pourtant elle n est pas disparrus et mes douleurs sont plus ou moins intenses d une semaine a l autre. En ce moment, mon urologue au Luxembourg m a propose de faire des instillations de Gepan, 1 fois par semaine pendant 6 semaines. J ai fait une premiere instillation mercredi dernier mais je trouve que mes symptomes sont pires et les tests que je fais a la maison montrent des leucocytes. Est-ce que vous pensez que ces instillations peuvent aider ou faire encore pire? Je voudrais essayer D-Mannose et Ausilium NAC, je suis tombee sur votre site et je pense que c est une bonne piste. J ai achete Femmanose et je vais commander D-Mannose en gelules et Ausilium NAC (***LIEN COMMERCIAL MODIFIE PAR LA MODERATION***). Auriez-vous l amabilite de me guider un peu en ce qui concerne les dosages et combien de fois par jour? Est-ce qu il y a une limite dans le temps?

    Merci beaucoup d avance.

    I.

    Reply
  • maryline
    10 janvier 2020

    Le dmannoro et au ausilium nac comment je doi lui donner et si Elle a une autre cystite la posologie du dmannoro pour ma fille 6 ans 22kilo

    Reply
    • Mary
      14 janvier 2020

      La posologie idéale serait la suivante (en phase aigue):
      – Matin: D-MannOro (1/2 sachet)
      – Midi : Ausilium NAC (2.5ml)
      – Goûter: D-MannOro (1/2 sachet)
      – Soirée: Ausilium NAC (2.5ml)

      Courage !

      Reply
      • Bouchakour
        28 septembre 2020

        Bonjour voilà il y a 6ans après une grossesse voilà que j’ai des cystites à répétitions prise d’antibio mono dose parfois plus long
        Je vois enfin un urologue dans l’année (2015 ) je fais toutes sortes d’examen cystoscopie urodinamyque capacité vésicale… bref il voit que ma vessie se vide mal je fais une dilatation méat urinaire ça va au début mais j’avais toujours des douleurs dans la vessie je lui en parle à mon urologue il me répond tant que c’est que ça il faut rester comme ça donc je me résolue avec beaucoup d’angoisse je continue néanmoins de prendre du cramberry en gélules bref j’ai accrocher il y a peut le 17 mai 2020 je fais 1 et demi mois plus tard une infection mal dans le pubis jamais ressenti au paravent je vais à l’hôpital car nous somme dimanche hop infection il me donne monuril pendant des jours j’ai encore mal comme au début de l’infection et une douleur s’installe toujours mal au pubis brûlure etc… de fois je ressent une brûlure au lèvre externe mais rien pas de mycose brefff je prend d-mannose en prévention puis je demande à mon médecin de faire un examen vésical rénale… je fais mon échographie et comme ma première grossesse ma vessie se vide pas entièrement donc toujours des douleurs Malgré que je m’accroupis sur les toilettes comme à la turc j’appuie sur ma vessie pour bien vider … le temps que mon rendez vous avec l’urologue arrive donc le 6 novembre 2020 pour cystoscopie… j’ai refait une infection le 24/09/2020 j’ai pris du dMannose des gélules cramberry … j’ai fais mon analyse le 25 au matin le soir j’ai pris monuril je suis retourné le lendemain chez le médecin car la douleur ne passer pas elle m’a mis sous antibio 6 jours car j’étais désespérée
        j’ Uriner normalement mets une fois la vessie qui se remplit ça me faisait mal avec une impériosité brûlure bas ventre lourdeur quand je me lève j’aimerais avoir vos conseil car je ne sais plus quoi faire car même après ma dilatation méat urinaire en 2015 la douleurs était là voilà désoler c’ést un long texte

        Reply
  • maryline
    10 janvier 2020

    Ausilium NAC est ce que sa va lui donner une autre cystite?

    Reply
  • maryline
    7 janvier 2020

    Sans lausilium sa va pas detruire le biofilm chez dakos Elle me disai faire une cure de 15 jour avec ausilium NAC 2,5ml matin et soir quen pensez vous

    Reply
    • Mary
      8 janvier 2020

      Oui, c’est effectivement ce qu’il faudrait faire.
      L’usage de Ausilium NAC chez un enfant doit cependant être soumis à l’avis médical (ce produit est sans dangers mais le principe de précaution prime toujours en pédiatrie!) et se faire selon des dosages adaptés à la petite enfance = 1/4 de dose pour 25kg de poids.

      Reply
  • Florence DURAO
    4 janvier 2020

    Bonjour, j’ai découvert votre site et vos recommandations pour traiter les infections urinaires récidivantes et/ou à germe résistant. Je suis moi même victime de ces infections urinaires depuis l’adolescence (j’ai maintenant 52 ans) traitées à chaque fois avec des antibio. il y a eu des périodes calmes et puis ça repartait. Je n’avait jamais fais la liaison avec les rapports sexuels car l’infection ne survenais pas le jour même mais le lendemain et pourtant je pense qu’il y a bien une relation. Cela était désagréable mais supportable jusqu’en déc 2019 ou je refais une I.U, je prends la Fosfomycine comme à l’accoutumé sauf que cette fois ci les symptômes réapparaissent 3j après, je consulte mon médecin qui me prescrit un antibiotique de la famille des quinolones mais les résultats n’étaient pas terribles. Au final après revisite chez le médecin et represcription d’antibio. je consulte internet et repère rapidement un traitement naturel “la D. mannose” j’arrête l’antibio. et le remplace par la D.mannose et le tour est joué. sauf qu’en juillet 2019 6mois après je refais une I.U je prends mon D.mannose mais ça ne suffit pas, les symptômes s’aggravent m’obligeant à prendre un autre antibio la “Cefixime” qui me cause des effets secondaires chaire de poule, vertige, maux de tête, nausée, j’arrête alors l’antibio et absorbe beaucoup de D.mannose et en viens à bout en 3j.
    Tout se passe bien jusqu’à la veille du réveillon du 31/12/2019 ou le lendemain d’un rapport sexuel je rechute. Comptant bien ne pas utiliser d’antibio. je prends le D.mannose + HE de tea tree 2 gouttes 2x/jours sur un morceau de banane pour éviter le sucre mais la situation s’aggrave avec des mixions répétitives et l’urine qui devient rose sur le papier. Je fais un ECBU qui indique bien 143000 leucocites mais le germe n’est pas identifier pour cause de multi/bactérie. j’avais si peut d’urine surtout après un 2ème jet et j’ai du mal m’y prendre ou mal me désinfecter du coup je reprends l’antibio qui m’avait soulagé mais pas guérit et le complète avec la D.Mannose mais là encore après 24h de tranquillité les symptômes reviennent. J’ai donc interrompu le Logiflox pour prendre de l’amoxiciline/acide clavulanique je complète avec la D.mannose et toujours l’HE de tea tree + de l’ERGYBASE qui est un désacidifiant que je viens d’acheter en pharmacie. la D. mannose que j’utilise “FE-Mannose” elle contient 2g de D-mannose/sachet et même en n’en prenant toutes les 2 heures je ne suis pas parvenu à bout des infections. Jusqu’à présent il s’agissait de l’Echerichiacoli. Je pense que c’est toujours lui en cause mais qu’il est devenu résistant. la D.mannose me soulage bien je sens bien la différence mais n’arrive pas à me guérir sans antibiotiques. Je suis très inquiète. Pour le moment les symptômes sont réduits au bout du 1.5j de prise d’Amoxiciline mais je crains que cela reparte.

    Reply
  • Maryline
    3 janvier 2020

    Merci Mary ausilium light je peux lui en donner avec d-mannoro a ma fille, on a vu un specialiste qui veu lui faire une cystographie retrograde pour voir si elle a pas un reflux avec un calcul du debit urinaire pour voir si Elle vide bien sa vessie cdlt

    Reply
    • Mary
      7 janvier 2020

      Cet examen est effectivement indispensable pour exclure toute anomalie anatomique et pouvoir avancer dans la prévention et le combat contre les cystites de manière sereine.
      Si vous donnez déjà D-MannOro à votre fillette, inutile d’y ajouter Ausilium Light, le premier étant déjà 100% D-Mannose et orosoluble ce qui facilite la prise (et à bon goût pour les enfants).

      De tout coeur avec vous et votre fille 🙂

      Reply
  • Maryline
    22 décembre 2019

    Ma fille de 6 ans fait des cystite depuis 1ans et sa recidive tou les 2 mois maintenant tou les mois avec presence echericha colli est ce que je peux lui donner du d manner merci

    Reply
    • Mary
      30 décembre 2019

      Merci pour ce commentaire Maryline et bien triste pour votre petite fille.
      Le D-Mannose est un principe actif totalement sûr puisqu’il ne présente aucun effet secondaire ni risque de surdosage ou accoutumance. Il peut donc tout à fait être donné à votre enfant (à raison de 250mg par 25kg de poids). Vous pouvez donc d’ores et déjà opter pour Ausilium Light https://deakos.fr/prodotto.php?tid=143 ou D-MannOro https://deakos.fr/prodotto.php?tid=55 et lui en proposer 2 à 4 fois par jour, loin des repas (2h après / 1h avant de manger). L’idéal étant de pouvoir, avec l’accord de votre médecin, lui proposer Ausilium 20PLUS qui associe le D-Mannose à un immunostimulant et un alcalinisant urinaire pour les raisons évoquées dans cet article: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/09/06/comment-choisir-un-bon-complement-a-base-de-d-mannose/

      Je me permets toutefois n’ajouter deux éléments à cette première suggestion:
      1) Nous commentons ici un article qui traite du biofilm comme explication probable de la chronicisation des épisodes aigus infectieux de cystite. J’imagine donc que c’est une hypothèse dans le cas de votre fillette et il convient alors de préciser que, pour éliminer ce facteur de risque (biofilm), il est nécessaire d’associer la prise de D-Mannose à une prise de N-acétylcystéine (Ausilium NAC https://deakos.fr/prodotto.php?tid=73). Cette association, en pédiatrie, devrait toujours être soumise à l’avis médicale avant d’agir (par précaution 😉 ).

      2) Vous évoquez une aggravation de la fréquence des épisodes aius (qui sont de plus en plus rapprochés). Hormis l’existence d’un biofilm, avez-vous pu identifier d’autres facteurs prédisposants et précipitants de ces épisodes ? En effet, la lutte et l’éradication de la cystite passe avant tout par l’identification de ses causes et la mise en oeuvre de mesures préventives adaptées à celles-ci.
      Exemples courants en pédiatrie:
      – constipation (aggravée par les thérapies antibiotiques répétées) -> nécessité de prendre, en parallèle, un complexe de pro- et prébiotiques + d’adapter l’alimentation et l’hydratation
      – vidange vésicale insuffisante (mictions rares ou rétention urinaires) -> nécessité d’augmenter l’hydratation + éducation thérapeutique de l’enfant + intervention auprès du personnel enseignant et des adultes qui la prennent en charge la journée
      – défaut d’hygiène -> nécessité de mettre en place une toilette intime systématique après le(s) passage(s) à la selle

      De tout coeur avec vous

      Reply
  • edwige
    31 octobre 2019

    Bonjour, je suis très contente vous lire car je suis à bout de mes cystites, gingivites, tendinites …
    Je suis dans le cas chronique car au moins 4 infections ecbu + e. coli par an.
    Je ne veux plus d’antibiotique en monodose ou autre car 15 jours maximum les signes reviennent !!!
    C’est lors d’une séance de médecine chinoise que j’apprends l’existence du NAC.
    Pourriez vous me conseiller sur la posologieet la durée de la prise en période “calme” puis je m’en servir comme cure préventive ?
    Merci pour votre partage de connaissances .

    Reply
    • Mary
      8 novembre 2019

      Merci pour ce commentaire Edwige et désolée pour cette réponse plus que tardive 🙁

      Lorsque le biofilm est le principal responsable des récidives, la prise de Ausilium NAC est suggérée (avec les associations à Ausilium PLUS et Ausilium Forte) telle que décrite dans cette formule: https://deakos.fr/kitdettaglio.php?tid=120&kit=1

      Je me permets toutefois d’attirer votre attention sur la nécessité absolue, pour garantir que votre approche puisse être efficace et durable, d’identifier l’ensemble des facteurs prédisposants et précipitants de vos épisodes aigus. Le biofilm est un facteur prédiposant mais savez-vous quel(s) est(sont) le(s) facteur(s) prédiposants et précipitants périphériques?

      De tout coeur avec vous

      Reply
  • Emma MC
    14 septembre 2019

    Bonjour,
    je suis en France. Est-ce possible d’avoir ces médicaments sur ordonnance?
    Apres plusieurs antibiotiques, et des ECBU négatifs, je souffre toujours dans les reins et le bas ventre et urine très souvent je suis désespérée. Mais je vois que ces médicaments sont très chers (puisqu’il faut plusieurs exemplaires sur la durée…) Merci beaucoup!

    Reply
    • Mary
      16 septembre 2019

      Merci pour ce commentaire Emma et bien triste de vous lire.

      Avant de vous répondre au sujet des propduits (qui sont des compléments alimentaires en vente libre, sans ordonnance, et disponibles ici: https://deakos.fr/index.php),je me permets de réagir aux éléments et votre message avec deux remarques:

      1) Vous avez eu plusieurs thérapies antibiotiques, ce qui laisse supposé que votre problématique est, à l’origine, bactérienne.

      2) Vous avez une symptomatologie typique de la cystite tout en ayant des ECBU négatifs
      Ces caractéristiques peuvent être le signe de la présence d’un biofilm qui, effectivement, rend les germes occultes aux examens de laboratoire. Mais elles peuvent également signifier une inflammation de la vessie sans présence bactérienne et/ou la présence d’un germe atypique (non recherché au cours des ECBU standards).
      La démarche à entreprendre devrait donc s’articuler autour de ces différentes hypothèses avec:
      – une recherche bactériologique plus approfondie dans les urines (1er et 2ème jet)
      – une prise en charge de la présence potentielle du biofilm pathogène
      – une prise en charge de l’inflammation

      A ce titre, les produits indiqués pour vous seraient: *
      -> Ausilium NAC : contre le biofilm
      -> Ausilium 20PLUS: élimine les colonies bactériennes, combat l’inflammation, maintien un pH urinaire peu acide
      -> Cistiquer: anti-inflammatoire et réépithélisant urothélial

      Concernant le coût des produits, je me permets de préciser que Deakos propose systématiquement des promotions et remises personnalisées pour les commandes effectuées directement à : infofrance@deakos.com

      Enfin, il me semble pertinent d’insister sur l’importance du suivi médical dans votre cas (d’autant que vous semblez souffrir des reins également) afin de préciser le diagnostic et affiner la prise en charge le cas échéant.

      J’espère que tous ces éléments pourront vous aider.
      De tout coeur avec vous

      Reply
  • Notarianni
    15 juillet 2019

    Bonjour,
    Sujette aux cystite depuis l’adolescence j’ai eu une période de répit suite à la naissance de mes 2 filles ( tranquille pendant 4 ans ) mais depuis un an rebelote, cystites tous les 2 mois, depuis ma dernière cystites prise de monuril j’ai eu l’impression d’etre Brûler au niveau de la vessie suite à la prise de cette antibiotique ( que j’avais eu aussi deux mois avant et même sensation) mais le problème c’est que depuis j’ai une gêne en permanence pas de brûlure mais une gêne au niveau il me semble de l’uretre Ou de la vessie comme un poids une pesanteur, j’ai refait deux ecbu négatif avec numération des germes à 10000ml à chaque fois donc pas d infection à proprement dit.
    Les médecins ne comprennent pas mais la gêne et toujours la.
    Est -il possible que j’ai la présence d’un biofilm?
    Merci à vous votre site est une mine d’information et nous montre que nous ne sommes pas seule https://cystiteetcompagnie.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gifhttps://cystiteetcompagnie.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    Reply
    • Mary
      29 juillet 2019

      Merci pour votre commentaire Notarianni et bien triste de vous lire.

      La situation que vous décrivez, symptomatologie persistante suite à une infection urinaire traitée par antibiotique et associée à des résultats d’ECBU positifs pour une présence bactérienne non-identifiée avec clarté ni “significative” du point de vue de sa numération, peut être le reflet de plusieurs problématique (seules ou associées):

      1) Une inflammation vésicale importante
      Je vous invite à lire cet article: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/05/31/cystite-sans-bacterie/

      2) L’existence d’un biofilm pathogène
      Ce dernier soutient une présence bactérienne “faible” (donc difficile à identifier pour le laboratoire) mais constante ainsi qu’une inflammation urothéliale “sourde” mais pérenne avec pour conséquence ne symptomatologie “légère” mais permanente et qui pourrait évoluer vers une chronicisation de la douleur et d’autres complications afférentes.

      3) Le “glissement” de votre cystite vers une urétrite
      Vous trouverez toutes les informations à ce sujet ici : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/03/01/uretrite-feminine-mais-ces-messieurs-peuvent-aussi-lire/

      Une stratégie adaptée ici serait donc de mener conjointement: une investigation plus approfondie concernant la présence bactérienne (ECBU 1er jet, recherche des souches atypiques que sont les Mycoplasmes et Ureaplasmes, prélèvement urétral) + une prise en charge globale de tous les facteurs possibles pouvant être à l’origine de vos maux:
      -> Combattre l’inflammation vésicale et soutenir la réépithélisation de l’urothélium
      -> Mettre en place des mesures visant à désagréger le biofilm et éliminer les germes uropathogènes qu’il convient
      -> Si l’urétrite est confirmer, associer les mesures précédentes à la mise en oeuvre de la Méthode MIM

      Espérant que ces conseils n’arrivent pas trop tardivement, je reste disponible ici ou sur notre groupe de soutien0 Facebook (Cystite récidivante) pour toutes questions ou besoin d’approfondissements 🙂

      Reply
  • Briant
    5 juin 2019

    Une mesurette rase d’ausilium forte = ?

    Reply
    • Mary
      11 juin 2019

      Ausilium Forte est un supplément alimentaire complet puisque sa composition comprend:
      – du D-Mannose
      – de la Morinda citrifolia -> aux propriétés anti-inflammatoire et immunostimulante
      – un alcalinisant urinaire
      – un myorelaxant
      – un neuromodulateur naturel

      Pour cette raison, la dose optimale par prise (définie par la cuillère doseur fournie dans le pot) est de 3g de produit complet (qui correspondent à 1g de D-Mannose).

      Reply
  • Juliette
    3 juin 2019

    Bonjour, je suis vraiment contente de tomber enfin sur un site comme le votre je me sens moins seule… Je souffre de cystites bactériennes depuis 15 ans (1 à 2 crises par mois, toujours e.coli). Au vu de la fréquence et de la gravité des crises, je suis suivie en médecine interne mais tous les examens cliniques ne parviennent pas à expliquer le problème. En dehors des crises, j’ai mal en permanence au niveau de l’urètre (brulures) et les mictions du matin sont insupportables.
    D’après ce que j’ai lu ici, je suis clairement concernée par le biofilm et je voudrais savoir exactement quel protocole vous me recommanderiez. J’ai commandé l’Ausilium NAC et le 20 plus ansi que la crème.
    J’essaye de contrebalancer les effets néfastes des antibiotiques ( qui ne fonctionnent plus du tout depuis le temps ) par une alimentation et une hygiène de vie irréprochable mais rien n’y fait…
    Dans l’attente de vous, je vous souhaite une bonne journée !

    Reply
    • Mary
      13 juin 2019

      Merci pour ce commentaire Juliette et bienvenue également dans notre groupe Facebook où nous vous avons déjà répondu 😉
      Belle journée et de tout coeur avec vous.

      Reply
  • Eve
    23 février 2019

    Je sais pas si vous aller voir mon message … j’ai eu une infection urinaire ecoli bon recistante à la bactérie alors antibio os bon j’ai changer bref 1
    Mois et demi tjrs pression dans le bas du ventre … j’attend d’aller voir l’urologue et j’ai peur d’avoir une vessie douloureuse .

    Sa été long avant de ne plus avoir d’infection avec l’analyse d’urine mais là c’est négatif depuis 2 semaines ce qui me désole vraiment .
    Je suis au Canada qu’est ce que je peux prendre pour le biofilm
    Je prend du d-mannose
    Aidez moi svp

    Reply
    • Mary
      1 mars 2019

      Merci pour ce commentaire Eve et bien triste de vous lire 🙁

      Certains éléments de votre témoignage évoquent effectivement la possible présence d’un biofilm:
      – l’échec de la première thérapie antibiotique
      – la persistance de l’infection urinaire plus de 72h (ce qui favorise la formation de la matrice du biofilm qui permet aux germes de persister dans la vessie et devenir résistants aux antibiotiques)
      – la présence initiale d’E. coli (principale souche “biofilm-productrice)
      – la persistance d’une symptomatologie douloureuse malgré l’apparente résolution de l’infection

      Ce dernier point pourrait également être évocateur d’une inflammation vésicale importante.

      Dans tous les cas, penser à une SVD (syndrome de la vessie douloureuse) chez vous me semble prématuré et inapproprié, rassurez-vous 😉

      Dans un cas comme le vôtre, je suggèrerais l’approche suivante:

      1) Une intervention spécifiquement ciblée contre le biofilm pathogène pour :
      – désagréger la matrice polysaccharidique
      – libérer, neutraliser et éliminer les germes uropathogènes persistants qu’elle contient
      – éradiquer le foyer infectieux latent

      2) Une intervention de soutien en faveur de :
      – la réépithélisation de la paroi vésicale
      – la reconstruction de la couche supérieure protectrice des GAG (glycosaminoglycanes)
      – la réduction de l’inflammation et de la symptomatologie (douleur, brulure, urgence et fréquence mictionnelle)

      3) Une prévention contre les récidives futures avec la prise associée de:
      – D-mannose pour combattre naturellement les germes uroapthogènes pouvant arriver dans la vessie
      – alcalinisant urinaire pour maitriser le pH des urines
      – anti-inflammatoire naturel (Morinda citrifolia) pour calmer la symptomatologie
      – immunomodulant pour soutenir les défenses immunitaires physiologiques
      + Il pourra être nécessaire de coutenir également les flores physiologiques (abimées par les thérapies antibiotiques successives) au travers une prise de probiotiques bien choisis.

      Plus pragmatiquement, ces conseils se traduisent de la manière suivante:

      1 + 3) Un premier cycle de 15 jours avec:
      – Ausilium NAC : 1 flacon, matin et soir, loin des repas
      – Ausilium 20 PLUS : 1 sachet, milieu de journée, loin des repas

      Suivi d’une phase de maintien / prévention de 4 semaines avec :
      – Ausilium NAC : 1 flacon par jour, loin des repas
      – Ausilium Forte : 1 mesurette rase, 1 à 3 fois par jour, loin des repas

      2) Une prise parallèle de Cistiquer (2 comprimés par jour) pendant 6 semaines au moins.
      Cette prise s’associant à une bonne hygiène de vie:
      – alimentation alcalinisante
      – hydratation abondante et régulière
      – mictions régulières et physiologique ( = vidange vésicale complète)
      – vêtements amples et sous-vêtements en coton blanc

      3) En parallèle également, une prise de probiotiques associés à des prébiotiques) comme par exemple Deaflor.

      PS: les produits cités sont disponibles chez Deakos avec expédition au Canada possible sur demande 😉

      De tout coeur avec vous <3

      Reply

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