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Cystite récidivante : comment une problématique “simple” devient chronique ?

Salut la Compagnie!
Vous l’aurez sans doute noté à vos dépends (et je sais de quoi je parle), les douleurs et autres joyeusetés qui accompagnent la cystite [et compagnie] ont souvent tendance à s’aggraver au fil du temps. Et pendant que l’intensité de vos symptômes augmente à chaque crise, le laps de temps qui sépare chaque cystite aigue se réduit, c’est-à-dire que la maladie devient “récidivante”.
L’ensemble “aggravation + rapprochement des crises” s’appelle chronicisation.
Mais alors, par quel tour de passe-passe peut basculer une personne “saine” d’une situation de cystites épisodiques (1 à 2 par an) à celle de cystites récidivantes (plus de 4 par an), puis très récidivante (plus de 10 par an) et, pour finir, dans les cas les plus extrêmes à une situation compliquée genre cystite interstitielle? Essayons d’y voir plus clair 😉

Cystite bactérienne : d’où viennent les symptômes ?
La cystite bactérienne est une pathologie à priori “simple” (mais pas tant que ça hein 😉 ) qui correspond à: un esemble de symptômes en réaction à la présence dans la vessie de colonies bactériennes pathogènes (ouf!).
Ces bactéries pathogènes (la plus célèbre étant Escherichia coli) ont comme point commun une morphologie typique composée de (merci à Mary pour son infographie!):

Du coup, la paroi de la vessie est attaquée, piquée, griffée, éraflée… à chaque « ancrage » bactérien ce qui entraine rapidement une irritation de la paroi (un peu comme des mini-plaies). Pour illustrer encore mieux ce mécanisme on peut comparer une infection urinaire à des millions d’aiguilles « piquant » la peau. Et ces agressions répétées, encore et encore entraînent inévitablement une inflammation de la muqueuse => nous avons donc le “coupable” à l’origine de la symptomatologie.
Alors forcément on comprend mieux pourquoi lors des premières crises de cystite (pour moi ça s’est étallé sur deux / trois ans mais des fois c’est beaucoup plus long ou plus court) la douleur n’apparait que lorsque la charge bactérienne rejoint un niveau important (plus de 10^4 UFC par ml).
Alors, si on se résume, on vient de comprendre quelle est l’origine des douleurs vésicales (vessie lourde, mal au ventre) et d’une partie des douleurs urétrales, reste à éclaircir pourquoi la cystite oblige à courir faire pipi toutes les cinq minutes.
Bon, vous avez une cystite et votre vessie est en train de morfler à cause des bactéries, l’irritation devient une inflammation qui entraine la production de “médiateurs” de l’inflammation (les substances chimiques qui transmettent au cerveau le message “douleur”).
Mais en plus de la présence des bactéries pathogènes, certains facteurs externes stimulent la production de ces messagers. En premier lieu, le contact urothélium / urines. En effet, comme l’urine est physiologiquement acide, son contact avec une muqueuse vésicale abimée cause une irritation supplémentaire (je compare souvent cela à verser du jus de citron sur un aphte ! aïe aïe aïe).
Du coup, la présence de l’urine dans la vessie (même si c’est normal, qu’on ne peut rien y faire et qu’il ne faut surtout pas essayer de l’empêcher en buvant moins!) va non seulement augmenter la douleur mais aussi provoquer une réponse défensive réflexe de la part de l’organisme pour éliminer, le plus vite possible, “l’agresseur” => faire pipi pour expulser l’urine. Voilà donc pourquoi, en cas de cystite bactérienne aigue, les mictions sont impérieuses et rapprochées. C’est le corps qui se défend contre les agressions supplémentaires.
Ah oui et puis il faut aussi dire que la production de nitrites par la plupart des bactéries uropathogènes joue aussi en faveur d’une acidification du pH urinaire, juste histoire d’aggraver encore un peu les choses quoi.
Bref, tout ça pour dire que oui oui oui, en cas de crise aigue il faut absolument alcaliniser les urines.
Re-re-résumant, la douleur et les brûlures mictionnelles (ou, pour ceux qui connaissent cette impression de faire pipi des “lames de rasoirs”) s’expliquent par :

  • L’inflammation de l’urothélium urétral à cause de l’adhésion des germes uropathogènes
  • Le passage répété d’urine acide sur la muqueuse
  • Une composition différente entre urothélium vésical (plus épais) et urothélium urétral (plus fin) donnant lieu à une sensibilité majorée de l’urètre
  • Des facteurs exogènes pouvant amplifier les dommages de l’urothélium : frottements causés par les vêtements (coupe et matière), la posture (ex : jambes croisées), le papier toilette (matière et technique d’essuyage), les rapports sexuels…

Un traitement qui aggrave la douleur !
Ah oui, nos chers antibiotiques! Alors c’est vrai, lorsque la cystite est dite « ponctuelle » (moins de 4 épisodes par an), les recommandations urologiques conseillent l’emploi d’antibiotiques à large spectre en monodose prescrits à l’aveugle (on ne voit pas du tout de quoi je parle hein? lol !).
Leurs effets secondaires “à gogo” ont déjà été expliqués ici, mais cette image est un super résumé du “joli” cercle vicieux que toute “cystiteuse” qui se respecte connait bien (encore une fois merci Mary) :

Si le dessin n’est pas assez clair, je précise qu’on voit très bien que l’antibiotique contribue à alimenter la symptomatologie douloureuse et les récidives (un comble).
En plus, l’action même de l’antibiotique cause une agression (encore!) pour la vessie puisqu’un antibiotique agit comme un bactéricide. Ce qui signifie qu’il va lyser (“faire exploser”) les bactéries. Cette destruction du « corps » des bactéries entraine une libération de leur contenu dans la vessie (qui gicle sur les parois genre film d’ horreur), et notamment des substances qui vont agir comme des toxines et provoquer à nouveau une irritation de la paroi.
Bon, en compensation, les bactéries sont tuées et donc la charge bactérienne diminue vitesse grand V. Du coup, l’effet “pro-inflammatoire” de l’antibiotique est très peu perçu lorsque la cystite n’est pas encore récidivante. Par contre, il est beaucoup plus aggravant lorsque la cystite (et les prises antibiotiques qui l’accompagnent) est chronique ou lorsque l’on suit une antibiothérapie prophylactique.

Cystite récidivantes : quand la machine s’emballe
Alors avec tout ce blabla je pense que ça devient un peu plus simple de comprendre comment une pathologie aigue à priori banale et réversible peut très vite s’aggraver et se chroniciser en vous pourrissant bien la vie au passage :

  • La présence bactérienne chronique et/ou persistante dans la vessie entretient les irritations urothéliales causées par les lectines
  • La prise, souvent suggérée à tort, de canneberge, maintient un pH urinaire favorable à l’inflammation
  • Les antibiotiques “à gogo” augmentent les irritations à la muqueuse et, réduisant les défenses physiologiques constituées par les flores, exposent de façon plus importante aux irritations et agressions bactériennes, fongiques ou inflammatoires
  • Pour ne même pas parler des autres thérapies genre instillations et des examens en tout genre où on vous fourre une sonde dans l’urètre (souvent pour rien vu qu’on vous préscrira de toute façon l’antibiotique grrr)
  • L’urothélium se fragilise, devient plus sensible à de simples écarts de régime ou d’hydratation

Ce dernier point, la “qualité” de la paroi vésicale, est super important et souvent négligé alors que c’est un paramètre “clé” en cas de cystite récidivante et de crises liée aux hormones. Deux petits mots d’explication du coup (je ne peux pas m’en empêcher) :
La couche supérieure de l’urothélium, constituée principalement de GlycosAminoGlycanes (GAG), va progressivement “s’éroder” au cours d’un épisode aigu. Cette « abrasion » est très modérée et chez un sujet sain, en l’absence de récidive, la muqueuse se reconstitue et retrouve son intégrité physiologique initiale en quelques jours.
En revanche, les microlésions pourraient ne se résorber pas dans les situations suivantes :

  • Persistance de l’infection
  • Formation d’un biofilm
  • Alimentation inadaptée (trop acidifiante) ou carencée (manque d’éléments constitutifs des GAG)
  • Récidives
  • Mycoses vaginales
  • Dysbiose digestive
  • Altération de certaines terminaisons nerveuses (le plus souvent au niveau du trigone vésical ou de l’urètre) => neuropathie

Ça parait donc plutôt “logique” que la vessie se “fatigue” de plus en plus vite au fur et à mesure que la cystite [et compagnie] gagne du terrain. L’urothélim se fragilise => sa fragilité le rend plus vulnérable => sa vulnérabilité favorise les agressions et les attaques bactériennes. Bref, un vrai cercle vicieux qui conduit bien progressivement vers :

  • Une épaisseur urothéliale réduite
  • Des cystites bactériennes plus fréquentes, plus douloureuses et difficiles à combattre
  • Des épisodes aigus de cystites abactériennes = strictement inflammatoires mais identiques à une infection urinaire (portant donc même parfois à un traitement antibiotique inapproprié) d’où l’importance de bien gérer chaque crise de cystite avec ECBU et tout le toutim les amis !
  • Des douleurs ou gênes quasi permanentes alternant entre phases latentes et phases aigus
  • Une chronicisation de la douleur qui peut devenir autonome (neurologique et plus nociceptive)

Mary (à qui j’ai volé une grande partie de ce texte hihihi) concluait comme ça :
Il faut insister sur le fait que l’augmentation des dommages fait à la muqueuse vésicale et urétrale et donc des douleurs consécutives est rarement due au hasard de la prédisposition génétique, mais bien à l’impact négatif direct et indirect de certaines démarches thérapeutiques et comportements pseudo-guérisseurs.
Il convient donc de souligner l’importance de suivre des mesures préventives et curatives efficaces et dont l’innocuité est avérée telles que :

  • Un soin tout particulier porté à l’évaluation de la pertinence de la thérapie antibiotique
  • Un choix scrupuleux de l’antibiotique (nature et posologie) sur la base de l’antibiogramme
  • Un accompagnement de la prise antibiotique par des probiotiques
  • Une hydratation et vidange vésicale correctes et régulières tout le temps
  • Une alcalinisation du pH urinaire durant toute la phase symptomatologique de la cystite et étendue au mois qui suit
  • Une prise de D-Mannose associé à un alcalinisant et un anti-inflammatoire (Ausilium) durant toute la phase aigüe et prolongée de manière préventive pendant une période successive allant de 1 à 6 mois selon les situations
  • Un complémentation par des principes actifs favorisant la réépithélisation de l’urothélium (Cistiquer) dès le moment où la symptomatologie douloureuse existe indépendamment de l’infection urinaire

Pour plus d’informations, consultez cette vidéo :

GiGi

Ex-cystiteuse et professionnelle de santé !

28 Comments

  • michele
    29 août 2023

    Bobjour,depuis Février 2022 je suis aux antibiotiques cystites a répétition bactériennes jamais la meme bactérie donc antibio puis voyant que ca revenait antibiothérapie qui ne m’empechait pas de faire des crises j’ai pris du Femibiane CBU ca m’a fait du bien surtout au point de vue intestinale mais la cystite revenait de temps en temps .J’ai 82 ans .Pouvez-vous me donner la marche a suivre pour que je sois mieux .lorsque je suis en crise ca me procure de l’incontinence . Je vous remercie

    Reply
    • Mary
      1 septembre 2023

      Merci pour ce commentaire Michele et bien triste pour vous 🙁

      Lorsque la cystite est: bactérienne, récidivante et polymicrobienne la cause la plus probable est la migration bactérienne. C’est à dire le passage directe des germes uropathogènes du milieu intestinal (où ils sont présents de manière physiologique dans le microbiote) dans la vessie en raison d’une hyperperméabilité de la muqueuse entérocytaire.
      https://cystiteetcompagnie.fr/2022/03/intestin-et-cystite-une-relation-etroite-remontee-bacterienne-et-migration/

      Ce phénomène comporte:
      – la formation de biofilms pathogènes particulièrement persistants
      https://cystiteetcompagnie.fr/2018/03/biofilm-scenario-de-guerre/
      – une inefficacité graduelle des antibiotiques qui tendent même à accentuer le problème et créer un effet “cercle vicieux” : cystite -> antibiotique -> agravation de la perméabilité -> migrations -> cystite…

      Dans une telle situation, il est important d’agir sur tous les fronts en mettant en place une stratégie naturelle visant à:
      – désagréger les biofilms pathogènes
      – neutraliser et éliminer rapidement les colonies bactériennes arrivant dans la vessie
      – restaurer l’intégrité de la paroi intestinale pour retrouver une capacité de “filtre” optimale
      – maitriser également la composante inflammatoire (responsable entre autre de l’incontinence des épisodes aigus)
      Bien entendu, la prise de probiotiques est une excellente mesure mais n’est pas suffisante pour atteindre l’ensemble de ces objectifs.

      De manière pragmatique, les conseils ci-dessus se “traduisent” par le schéma posologique suivant:
      – Ausilium NAC: 2 flacons par jour, pris loin des repas
      – Ausilium 20PLUS: 2 sachets par jour, pris loins des repas à des moments différents de Ausilium NAC
      – Cistiquer : 2 comprimés par jour, pris avec Ausilium NAC
      – Pealen: 2 comprimés par jour, pris aux repas

      Espérant que ces conseils vous aident, de tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Renard
    19 janvier 2023

    Bonjour,
    J’ai commencé à avoir des brûlures à l’urètre de façon chronique quelques mois après avoir pris une pilule contraceptive ( jasminelle) et je n’ai pas fait de lien. J’ai pris cette pilule durant 4 ans, avec toujours ces brûlures à l’urètre qui sont soulagées après la miction mais avec une gêne permanente. Ces douleurs ont finit par s’atténuer sans disparaître avec un de l’huile de coco pour hydrater et car je pensais avoir de la sécheresse vaginale. J’ai finit par faire le lien avec la pilule et ces douleurs, et j’ai arrêté la pilule il y a 9 mois. Depuis, les douleurs ont progressivement réaugmentées jusqu’à atteindre un pic actuellement. Pensez vous qu’une carence en’ œstrogène peut être responsable ? Pour quelles raisons les douleurs augmentent alors que j’ai arrêté la pilule ? Quel traitement puis je essayer ?
    Merci beaucoup d’avance !

    Reply
  • Amélie
    28 décembre 2022

    Bonjour!

    J’ai fait ma 3e cystite en 4 mois il y a deux semaines et depuis, j’avoue être dans l’angoisse de la 4e (et donc celle qui dira que c’est récidivant, même si je trouve que 3 aussi rapproché, c’est déjà le cas).

    Je reprends depuis le début: j’ai fait la “première” (la cystite précédent datait de plus de deux ans) en Septembre 2022 (de ma faute, je ne suis pas allée aux toilettes après un rapport). On m’a prescrit du Monuril (à l’aveugle) avec un ECBU si jamais les symptômes persistaient.

    Au bout de quelques jours, les symptômes s’en vont, je choppe le covid, je guéris puis fin octobre 2022, rebelote, nouvelle infection, on me prescrit à nouveau du monuril mais en me disant de faire un ECBU avant et de prendre l’antibiotique après (sans attendre les résultats). Il s’agissait bien de la E colis, donc le monuril était visiblement adapté.

    Une semaine après, je commence à avoir de nouveau des symptômes mais toutes les analyses et échantillonnages étaient négatifs, pas de bactéries, pas de mycoses, on m’a même prescrit une écho rénale pour voir si mes reins et vessie fonctionnait bien et tout montrait que ce petit monde fonctionnait normalement. Les symptômes allaient et venaient pour qu’au bout de 2 semaines où les symptômes sont partis, on a su me donner AUCUNES explications de pourquoi, même sans bactéries, mes urines brûlaient 1 jour sur 2. Bien entendu, après la prise du Monuril, je tombe malade (coup de froid).

    Mi décembre, nouvelle cystite 24h après un rapport, rdv en urgence chez le médecin, encore une dose de monuril, au bout de 3 jours les symptômes passent. On me dit d’acheter une crème apaisante afin d’aider à tout ça à se calmer mais que ce n’est pas préventif. Au bout d’une semaine, je me réveille, miction qui brûle, je commence à pleurer en me disant que ça ne s’arrêtera jamais. Je vais faire un ECBU (j’avais une ordonnance d’avance), je bois de l’eau citronnée toute la journée, les symptômes passent et le lendemain, résultat négatif de l’ECBU. Et, pour rajouter une couche, je choppe la grippe 3 jours après.

    J’avoue être dans l’angoisse d’être à nouveau réveillée en pleine nuit puis toutes les 20 minutes car une nouvelles infections est arrivées. J’ai découvert ce blog et j’ai découvert que visiblement, le monuril était plus un ennemi qu’un ami…

    Du coup, j’avoue être dans une angoisse permanente de “quand viendra la prochaine?” ^^” je me demande si ces prises à répétitions de Monuril ne vont pas (ou ont déjà) créé un film qui fait que les bactéries ne se décolle pas totalement de la paroi? Est ce que je devrais faire une sorte de cure ou juste continuer à boire de l’eau entre 1.5l et 2l par jour (parfois légèrement citronnée aha)? Le lubrifiant au d mannose serait il me meilleur ami pour un moment?

    Si jamais je pouvais avoir un peu d’aide, ce serait vraiment très gentil ^^
    Bonne journée!

    Reply
    • Mary
      12 janvier 2023

      Merci pour ce commentaire Amélie et navrée de vous avoir laissé sans réponse pendant ces deux semaines.

      Votre témoignage ouvre la porte à plusieurs commentaires:
      1) Votre problématique associe des épisodes aigus bactériens et abactériens. Si les premiers semblent post-coïtaux (il me semble le comprendre en vous lisant) les seconds sont très clairement de nature inflammatoire et correlés de manière directe à la prise d’antibiotique monodose lesquels (le feuillet illustratif du médicament le précise parmis les effets secondaires les plus courants) sont de grands promoteurs de l’inflammation de la sphère uro-génitale et de la dysbiose vaginale.

      2) Comme vous l’avez déjà compris, ces prises antibiotiques répétées font donc partie intégrante des facteurs de risque des récidives puisqu’elles prédisposent le terrain en faveur d’une plus grande inflammation et d’une réduction de la compétence immunitaire locale (ce qui facilite le passage des bactéries uropathogènes).

      3) Vous mentionnez également une successions de pathologies qui indiquent une réduction de l’immunité dans son ensemble pour vous. La clé se trouve donc peut être là et une approche cohérente et personnalisée pour une prévention efficace pour vous devrait inclure des mesures visant au soutien et renforcement de vos défenses physiologiques.

      Etant donnée la récidivité (vous avez raison nous pouvons déjà parler de récidive vue la fréquence des épisodes aigus) il semble donc opportun de mettre en place sans attendre une stratégie préventive naturelle axées sur les points suivants:
      -> Restauration et soutien de l’immunité
      -> Restauration (si besoin) et soutien de la flore vaginale
      -> Réduction de l’immunité et promotion du trophisme des muqueuses
      -> Prévention ciblée au moment des rapports
      Je vous invite à contacter infofrance@deakos.com afin de vous faire conseiller un schéma posologique personnalisé qui aille dans cette direction.

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Alice
    27 février 2022

    Bonjour !

    J’en suis à ma 4ème cystite, la 2ème en 5 mois (la première avait duré 2 mois, et a dégénéré en pyélo). Elle a commencé il y 1 semaine, j’ai direct consulté le médecin et je dois le revoir puisque la fosfomycine n’a pas fonctionné.

    Je voulais vous demander si ces cystites récidivantes peuvent venir de ma pilule progestative (Optimizette). Sans cette pilule, je souffre le martyr pendant mes règles et dois prendre du tramadol… Si ce genre de choses peut arriver avec la pilule, je verrais avec mon médecin s’il estime qu’elle en est responsable et on changera de dosage (pour le meilleur comme pour le pire).

    Merci pour ce super article en tout cas !

    Reply
    • Mary
      3 mars 2022

      Merci pour ce commentaire Alice 🙂 Savoir que nos articles peuvent être utiles pour des femmes qui souffrent est déjà, en soit, une récompense pour le travail que nous faisons dans cet espace ❤

      Concernant votre situation / problématique il est important ici de s’arrêter sur deux aspects fondamentaux:

      1) La prise d’une pilule exclusivement progestative comme la vôtre comporte, parmis les effets collatéraux possibles, une forme de “pseudo-ménopause” qui se manifeste par des troubles similaires à ceux rencontrés chez la femme ménopausée -> sécheresse des muqueuses (pouvant aller jusqu’à l’atrophie vulvo-vaginale), raréfaction de la flore de Döderlein, réduction des défenses immunitaires physiologiques chargées de protéger la sphère uro-génitale contre les infections (urinaires et vaginales donc), inflammation des muqueuses…
      Ces deux articles pourront vous permettre d’approfondir ce point:
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/04/16/cystite-et-contraceptions/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/12/19/cystite-et-menopause-dont-panic/

      L’apparition de cystites, parfois récidivantes (voire très récidivantes et/ou persistantes) fait donc partie des effets secondaires possibles de ce type de contraception.

      2) Si le choix de cette pilule a été guidé par des troubles menstruels aussi importants que ceux décrits dans votre message il serait utile de s’interroger, dans votre cas, sur la possible existence d’une problématique sous-jacente responsable de vos maux: endométriose ?
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/11/15/lendometriose-cette-inconnue/
      Un dépistage en ce sens a-t-il été fait pour vous ?

      En effet, si vous souffrez d’endométriose, et malgré la prise de la pilule (qui serait alors à considérer comme une véritable thérapie), la présence de lésions endométriosiques dans le plancher pelvien pourrait également être une cause majeure d’inflammation / infections des organes pelviens (cystite donc).

      =>> Dans votre situation, il est d’ores et déjà possible de proposer une approche naturelle alternative pour vous soulager et combattre efficacement les cystites et leurs récidives 🙂
      Cette approche visera à:
      – réduire l’inflammation pelvienne en premier lieu
      – combattre la présence bactérienne dans les voies urinaires et éliminer les biofilms pathogènes (responsables des récidives qui sont sans doute des rechutes de la même infection)
      – soutenir l’ensemble de l’éco-système vulvo-vaginal (flore, muqueuses, pH, immunité…)
      – co-adjuver l’action de la pilule contre une possible endométriose

      Très concrètement, il est donc ici possible de vous proposer une démarche avec des produits Deakos qui soit cohérente et adaptée. On sélectionnera en particulier: Alaquer, Ausilium Crema, Ausilium Flora, Ausilium Lavanda, Ausilium NAC et Ausilium Forte.

      Je vous invite, si vous le souhiatez, à conctater le bureau (infofrance@deakos.com) pour un schéma posologique détaillé et des informations plus précises encore.

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Lili
    11 février 2022

    Bonjour,
    Je fais des infections urinaires 1 à 2 fois par an et c’est toujours très pénible. J’aurai besoin de vos conseils car ça m’arrive souvent après des rapports sexuels réguliers Je voudrais savoir que mettre en place pour éradiquer le biofilm et que faut il avoir comme produit dans sa trousse de secours pour enrayer l’infection. En fait j’ai besoin de votre aide.

    Reply
    • Coco
      23 février 2022

      Chère Lili,

      Merci pour ton message et ton commentaire.

      La description de ta symptomatologie semble tout à fait décrire une situation de récidivité de la cystite :

      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/10/19/cystite-recidivante-comment-une-problematique-simple-devient-chronique/

      Dans un cas comme celui-ci l’une des premières étapes à réaliser pour puis se déplacer vers une démarche ciblée est absolument la détection des causes de la cystite détection ou pour être un peu plus sérieux dans les termes des « facteurs de risques », détection qui se révèle déjà dans la description de ton commentaire : les rapports.
      Nous parlons donc de cystite post-coïtale !

      La cystite post coïtale est effectivement une problématique multifactorielle où l’infection peut se dérouler selon différentes modalités et il faut donc agir sur plusieurs axes
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/mecanismes-de-la-cystite-post-coitale-et-pistes-de-prevention/

      un produit à garder dans sa trousse de secours ( à l’exception du rimmel ) est surement le D-Mannoro : à prendre après un rapport , les 3 jours qui suivent et certainement dans tous les cas où les symptômes de l’infection urinaire augmentent.

      Un produit extrêmement polyvalent car il est orosoluble et peut être pris, à n’importe quel moment de la journée, sans eau (et a aussi un bon goût !).
      Concernant enfin votre question sur le biofilm dans une situation comme la tienne présence ne peut être exclue (coucou je suis le biofilm et je suis presque toujours là) et la seule substance capable de dissoudre un biofilm bactérien comme celui dont nous parlons est la N-AcétylCystéine.

      Il est important que la N-Acétylcystéine soit prise avec du D-Mannose et de la Lactoferrine.

      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/06/14/la-legende-metropolitaine/

      Enfin pour te suggérer une approche complète avec nos produits il serait utile de commencer par une phase d’attaque de dissolution du biofilm :

      -> Un premier cycle de 15 jours avec :
      – Ausilium NAC : 1 flacon, matin et soir, loin des repas
      – Ausilium 20PLUS : 1 sachet, milieu de journée, loin des repas

      Et une phase de maintien :

      – Ausilium NAC : 1 flacon par jour, loin des repas
      Ausilium Forte : 1 mesurette, 2 à 3 fois par jour, loin des repas

      -> En parallèle de ces mesures, une intervention ciblée sur vos autres facteurs de risque avec :

      – Ausilium Crema : 1 application, avant chaque rapport
      – D-MannOro : 1 sachet, après chaque rapport

      Si tu veux confirmation ou des infos supplémentaires sur ces produits, tu peux contacter le bureau: infofrance@deakos.com , comme aussi pour recevoir un devis personnalisé .

      Espérant que ma réponse te sera utile, plein de bonnes choses !
      Coco

      Reply
  • Paule Chouraqui
    18 avril 2020

    Mes problèmes urinaires ont commencé il y a trente ans après un choc psychologique (je suppose), d’où succession de cystites et mychoses très importantes. Donc examen sur examen pendant des années. Depuis longtemps, je n’ai plus de mychose mais subsistent des infections urinaires . J’ai donc resubi de nombreux examens et des ecbu que je ne compte plus
    Lorsque je n’avais pas de cystites, je ressentais par période des gênes comme des sensations inflammatoires uretrales, secheresse, des gênes jusque dans l’anus, je n’étais jamais tranquille . Au jour d’aujourd”hui ces problèmes sont desormais quotidiens et plus sévères avec envies soudaines d’uriner, d’où réveils nocturnes perturbant mon sommeil déjà fragilisé, je ressens toujours sensations inflamations uretrales, parfois je dois forcer pour uriner, barre pelvienne au petit matin lorsque je suis allongée au lit. Les ecbu ont montré à une certaine période et le plus souvent aucune bactérie mais depuis quelques mois des cystites avec etcherichia coli suivies de prises antibotiques. Je ne suis pas incontinente, heureusement. Je peux vous dire que tous ces problèmes ont “pourri” ma vie à tous les niveaux. Pour finir, rapports très douloureux. Inutile de vous dire que j’ai vu pas mal d’urologues, pas assez informés dans mon cas et que j’ai tenté de moi-même des traitements le plus souvent naturels.
    En 2018, j’ai pris du coliflush pendant plus d’une année qui semblait pas mal fonctionner (8 mois sans cystite ou cystites avec urines claires mais malheureusement, j’ai dû remplacer ensuite par D-mannose acheté chez onatera) ; mes problèmes subsistent toujours et se sont beaucoup accentués.
    J’essaie d’alcaniser mes urines, je bois au moins 1litre et demi d’eau par jour, j’ai commencé un régime hypotoxique, c’est très dur, je prend des probiotiques urinaires, je parcours les forums et tous les documents concernant problèmes urinaires. j’ai vu une magnétiseuse, une spécialiste de la vulve, je suis très attentive aux règles d’hygiène que je connais plus que par coeur etc, etc ….
    J’ai lu que la cranberry est déconseillé car acide alors que j’ai lu que la molécule de D-mannose est issue d’airelles ou cranberry ; je n’y comprends plus rien.
    J’ai 70 ans, je ne suis plus sous traitement hormonal depuis quelques années car j’ai des problèmes aux seins.
    Je suis assez désespérée, je me sens seule face à ce problème depuis des années.
    Les produits de Deakos sont terriblement onéreux et j’en ai un peu marre d’avoir une batterie de produits à avaler.
    Je vous remercie de bien vouloir m’éclairer.

    Reply
    • Bazatte Sylvie
      12 mai 2020

      Bonjour
      Je suis désolée pour vous de tout vos soucis persistant. Je ne peux imaginer a quel point ça doit être désespérant de ne pas trouver de solutions. Je me demandais juste Avez vous essayé les médecines alternatives comme l’acupuncture ou le magnétisme ? Au mieux ça vous soulage ou pire ça vous aura détendue. Il est vrai que les produits deakos sont chers mais en ce moment il y a une offre de parrainage qui vous permets une réduction de 20% si ça vous intéresse vous pouvez me contacter et peut être que ça peut marcher avec les conseils de Mary ou de deakos vous trouverez peut être le bon traitement. Je suis de tout cœur avec vous. Bon courage cordialement Sylvie

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    • Nimou
      13 mai 2020

      Bonjour paule :). J’ai lu votre post et je suis bien triste pour vous. Nous sommes nombreuses dans votre cas. D’après se que j’ai lu vous êtes ménopausé. La ménopause peut être un facteur de cystites. Avez vous identifié la cause de vos cystites? Sont elles post coitale? Il y a tjs un facteur dominant qui provoque. Dysbiose vaginale et/ou intestinale…. vous avez sur ce blog pas mal d’article pour vous aider à trouver des pistes. N’hésitez pas à les lire pour trouver se qui provoque vos crises et comment les diminuer ou les espacer. Bon courage !

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  • fossard
    16 octobre 2019

    moi aussi je suis desesperee par des IU a repetition soignées par les antibio jamais les memes mais recidives quand meme je prends des probiotique pour regenerer ma flore intestinale et vaginale du cramberry et des ovules prescites par un gynecologue quoi faire d’autres

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    • Mary
      18 octobre 2019

      Merci pour ce commentaire et bien triste de vous lire.

      1) La cystite est une problématique multifactorielle, différente d’un sujet à l’autre puisqu’elle dépend des facteurs prédisposants et précipitants qui conduisent aux épisodes aigus. Afin de mettre en place une approche naturelle efficace, il est donc primordial d’identifier ces facteurs pour être en mesure de formuler une stratégie préventive qui les prendra en charge avec pour résultat l’élimination ou la correcte gestion des causes de la cystite et donc la disparition ou raréfaction des épisodes aigus.
      Je vous invite ici à consulter cet article qui approfondit ce point crucial de prévention : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/08/10/cystite-elle-part-je-reste/

      Connaissez-vous les causes de vos épisodes aigus (rapports, constipation, diarrhée, ménopause, contacts avec une eau de piscine ou mer, manque d’hydratation, hygiène intime trop agressive, alimentation, dysbiose vaginale, mycose, vaginite…) ?

      2) La consommation de canneberge, longtemps recommandée en cas d’infections urinaires, est désormais contre-indiquée en raison de son manque d’efficacité réelle et de ses effets secondaires qui, dans la plupart des cas, aggravent la problématique.
      Cet article vous informera de manière complète à ce sujet: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cranberry-faux-ami-de-cystiteuse/

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  • Sissi
    1 novembre 2018

    Je me reconnais tout à fait dans cette spirale. Mes cystites ont commencé il y a plusieurs années déjà mais étaient ponctuelles et voilà maintenant que je suis sous antibiotiques une semaine sur deux. Les deux dernières analyses d’urine montraient une imortante résistance de l’E coli (c’est toujours elle). Serait-il possible d’avoir un exemple concret de protocole pour sortir de cette impasse ??? Merci d’avance.

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    • Mary
      2 novembre 2018

      Bonjour Sissi et merci pour ce commentaire 🙂

      Lorsque la problématique devient chronique et fortement récidivante, il est probable que des phénomènes infectieux et inflammatoires cohabitent.
      Les premiers (infectieux) sont sans doute soutenus par la présence d’un biofilm pathogènes dans la vessie constituant le « réservoir » infectieux latent responsable des récidives apparemment sans cause.
      Les seconds (inflammatoires) résultent du biofilm qui, par nature (en raison de sa composition et son « ancrage » sur la muqueuse vésicale), promeut l’irritation vésicale.

      Pour autant, il ne faut pas négliger le rôle clé des autres facteurs prédiposants et précipitants des épisodes aigus (qui ne sont pas précisés dans votre message) sur lesquels il est fondamental d’agir pour une prévention, en amont, contre les causes de la cystite.

      Un exemple de schéma posologique type, bien qu’incomplet puisque ne prenant pas en considération tous les facteurs prédisposants et précipitants, pourrait donc être le suivant :
      -> Un premier cycle de 15 jours avec :
      – Ausilium NAC : 1 flacon, matin et soir, loin des repas
      – Ausilium 20 PLUS : 1 sachet, milieu de journée, loin des repas
      -> Une phase de maintien / prévention successive avec :
      – Ausilium Forte : 1 mesurette rase, 1 à 3 fois par jour, loin des repas
      – Cistiquer : 1 comprimé, matin et soir, loin des repas

      Reply
  • Laetitia
    22 octobre 2018

    Quand je lis cet article, je me dis que je suis dans la situation décrite la pire (version CI). J’ai déjà fait deux cures d’un mois de Cistiquer et une cure de 15jours d’Ausilium NAC + Ausilium Forte l’année dernière. J’ai toujours des crises après les rapports (plus ou moins bactériennes d’ailleurs , ce n’est toujours pas clair pour moi niveau lecture de mes ECBU bactérien type biofilm ? Abacterien ? … je vous les avais publiées sur un autre groupe). Que me conseilleriez-Vous ? Une nouvelle cure de 15 jours de NAC + Ausilium forte et prendre Cistiquer sur du plus long terme ?

    Reply
    • Mary
      22 octobre 2018

      Connaissant un peu votre situation et vos antécédents Laetitia Bresson je rejoins complètement votre analyse: vous êtes à la fin de cette spirale décrite dans l’article, au moment où la paroi vésicale, abîmée et aggressée de façon chronique, développe une sensibilité telle que vos cystites aigue sont abactériennes et bactériennes.
      Il convient d’ajouter que l’aspect hormonal est également un facteur important dans votre situation (endométriose) et qu’il conviendrait ici de faire un vrai point global avec un gynécologue sensible des questions urologiques  

      Concernant les produits Deakos je vous conseillerais effectivement d’envisager une approche sur du long terme, c’est-à-dire 4 à 6 mois (j’ai bien conscience de la partie économique mais je vous livre ici un conseil “dans l’idéal”) avec une alternance suivant ce schéma posologique :
      – 15 jours : Ausilium NAC (2/j) + Ausilium Forte (1/j) + Cistiquer (2/j)
      – 4 semaines : Ausilium Forte (3/j) + Cistiquer (2/j)

      Il est bien entendu que cette prise de produits devrait s’inscrire dans un cadre plus global avec notamment :
      – Une stabilisation de la partie hormonale [visite gynécologique]
      – L’usage de lubrifiant et une prise accrue de D-mannose aux rapports
      – Un régime alimentaire adapté
      – L’abolition complète des principaux agresseurs vésicaux : tabac, alcools (drogues), café, thé, épices, fruits rouges, tomates, viandes et poissons fumés ou séchés, charcuteries…
      – Une hydratation minimum de 2 litres d’eau plate non minéralisé par jour
      – La réalisation d’un ECBU de contrôle (indépendamment des symptômes) toutes les 4 semaines

      Reply
  • GiGi
    19 octobre 2018

    Salut ma belle.
    Super triste pour toi (snif snif) et je peux te dire que ton découragement je le comprends et pas qu’un peu. Mais si tu es ici, avec nous => la [compagnie] alors tu as déjà compris que les antibio “à gogo” de ton doc ben c’est pas la panacée! Hauts les coeurs, tu es sur la bonne route!!
    Bon, je vais pas reblabalter des heures (la monodose à chaque cystite essaies d’éviter à l’avenir hein 😉 ) mais je te confirme que, dans ton cas, ça peut être : un biofilm ou une inflammation chronique (ou les deux évidemment). Du coup, ce que tu fais me semble bien, j’y ajouterais Cistiquer (si tu peux) et puis, ensuite toutes les mesures préventives d’usage contre la cystite post-coïtale que tu trouveras ici: http://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-post-coitale-peur-lendemain/

    Tiens nous au courant 🙂
    Je t’embrasse bien fort, t’es une guerrière !

    Reply
    • Marion
      3 mai 2019

      Bonjour Gigi, je suis tombée par hasard sur votre blog après avoir cherchée une solution alternative à mes problèmes d’infections urinaires. J’ai 35 ans et 2 filles. Après avoir arrêtée ma pilule (que je prenais depuis près de 20 ans), j’ai mis un stérilet au cuivre en octobre 2015. Première infection urinaire en mai 2016, puis en juillet puis en août et sans interruption depuis ce fameux mai 2016. La bactérie trouvée était toujours E. Coli. A chaque fois, antibiotiques prescrit pour chaque crise. En septembre 2017, je me suis fait enlever le stérilet en pensant que ça pouvait venir de cela. Mais non ! Puisque les infections ont perduré. N’en pouvant plus en février 2018, j’ai consulté un urologue qui a entrepris de m’opérer d’une meatoplastie (agrandissement du méat urinaire) et les infections ont perduré … Septembre 2018, nouveau RDV aux HCL DE Lyon avec un nouveau urologue, et on me prescrit le protocole de Garches pendant 6 mois : 2 sachets de monuril semaine paire et 2 cachets d’Oroken semaine impaire. Fin du traitement depuis mars de cette année, et il y a quelques jours de nouveau sensation de brûlure. Je fais une ECBU et la bactérie trouvée est cette fois K pneumoniae. Un médecin m’a prescrit depuis 4 jours Selexid mais j’ai toujours mal. Je ne sais plus quoi faire, mon moral est à zéro, j’ai l’impression que je m’en sortirai jamais. Je précise que je prends des probiotiques pour les intestins car je déguste un Max et j’ai également acheté probiotiques pour ma flore vaginale. J’ai lu vos recommandations, que me conseillez vous pour sortir de ce cercle infernale. Merci pour votre lecture.

      Marion

      Reply
      • GiGi
        11 juin 2019

        Salut ma belle ! Tu es au bon endroit hihihi 😉

        J’ai 35 ans et 2 filles.
        Moi aussiiiiii !!!
        Quel âge ont-elles tes poupées ?? Les miennes ont 5 ans et 7 mois

        Après avoir arrêtée ma pilule (que je prenais depuis près de 20 ans), j’ai mis un stérilet au cuivre en octobre 2015.

        Ok, je t’envoie direct lire ça alors 😉 https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/forum/cystite/cystite-biofilm-et-sterilet/#post-78

        Première infection urinaire en mai 2016, puis en juillet puis en août et sans interruption depuis ce fameux mai 2016.
        Oh ma pauvre  Tout de suite récidivante quoi. Grrrr

        La bactérie trouvée était toujours E. Coli. A chaque fois, antibiotiques prescrit pour chaque crise.
        J’ai envie de te dire que c’est plutôt un bon point : si tu connais la bactérie c’est que tu fais des ECBU et ne prends pas des antibio « à gogo » (un super méga bravo à ton donc 😉 ).

        En septembre 2017, je me suis fait enlever le stérilet en pensant que ça pouvait venir de cela. Mais non ! Puisque les infections ont perduré.
        Oui et non hihihi
        En fait, c’est tout à fait possible que ce soit le stérilet qui ait bousculé l’équilibre de ta sphère uro-génitale du style : pose du stérilet => mise en route des processus inflammatoires => dysbiose vaginale => réduction de la flore physiologique vaginale => moins de petits soldats pour défendre ta vessie => cystite => antibiotique (certes bien choisi mais antibio quand même) => un autre coup de massue sur la tête de nos chers Lactobacilles protecteurs vaginaux qui ramaient déjà pas mal pour faire leur job => défenses immunitaires encore plus riquiqui => re-cystite …et blablabal, le cercle vicieux : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/10/19/cystite-recidivante-comment-une-problematique-simple-devient-chronique/
        Du coup, tu comprends bien que le “coupable” est sûrement le stérilet (ça ne peut pas être une coïncidence) mais que ça t’a fait mettre le doigt dans un engrenage qui, aujourd’hui, roule pour son propre compte (sans parler du biofilm qui s’est peut être formé au passage : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-infection-urinaire-recidivantes-biofilm-explication/)

        N’en pouvant plus en février 2018, j’ai consulté un urologue qui a entrepris de m’opérer d’une meatoplastie (agrandissement du méat urinaire) et les infections ont perduré …
        Pfff et bim encore une souffrance inutile… trop triste pour toi…
        Alors, tu vois, des témoignages comme le tien ça me fait faire des bonds sur ma chaise : comment un type (médecin !) a-t-il pu te proposer ce type d’intervention avec ton parcours ?! Ca me dépasse totalement… grrrr Tu n’entrais pas du tout dans la « case » des patientes à opérer puisque tes cystites :
        – Etaient toujours bactériennes
        – Avaient une origine connue (le stérilet et tout l’enchaînement d’évènement que je t’ai décri juste avant)
        – Pouvaient être prises en charge sans qu’il y ait besoin de charcuter qui que ce soit
        En plus, avec deux enfants, j’imagine que tu as déjà fait des évaluations / rééducation du plancher pelvien. Autant te dire que si ton méat avait eu un soucis tu t’en serais aperçu (avec la sagefemme) bien avant qu’on te le dise !!
        Bref, ce qui est fait fait, l’important c’est que tu n’ais pas de séquelles (y manquerait plus qu’ça !) de cette opération.

        Septembre 2018, nouveau RDV aux HCL DE Lyon avec un nouveau urologue, et on me prescrit le protocole de Garches pendant 6 mois : 2 sachets de monuril semaine paire et 2 cachets d’Oroken semaine impaire.
        Nooooonnnn !!!! Mais c’est pas possible, c’est quoi leur problème ?? grrr re-grrrrr re-re-grrrrr
        Du coup, vu que tu avais des cystites à cause d’une flore de Döderlein et d’un équilibre vulvo-vaginal super précaire ils ont pensé : « tient si on en rajoutait une couche en lui filant une belle antibiothérapie « à gogo » histoire de finir de bien lui bouziller toutes les flores « … re-re-re grrrrr
        Sans compter que leur protocole truc-truc ç fait des années qu’on leur dit que ça ne fonctionne pas ; pire ! que ça fait plus de mal que de bien ….
        https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-et-antibioprophylaxie/

        Fin du traitement depuis mars de cette année, et il y a quelques jours de nouveau sensation de brûlure. Je fais une ECBU et la bactérie trouvée est cette fois K pneumoniae. Un médecin m’a prescrit depuis 4 jours Selexid mais j’ai toujours mal.
        Ben oui, forcément avec leur protocole G*** (G comme « Grosse erreur ») ils ont fait de l’élevage de souches bactériennes bien costauds, bien résistantes et bien difficiles à faire dégager… snif

        Je ne sais plus quoi faire, mon moral est à zéro, j’ai l’impression que je m’en sortirai jamais.
        Bon, aller aller hauts les cœurs !! C’est pas de p’tites bactéries ridicules qui vont nous faire peur ou nous saper le moral. J’ai trop vécu ça, je sais ce que tu traverses et comme il est facile de se démoraliser. Mais vois le verre à moitié plein ! Tu es ici, tu as les bonnes info et tu es une guerrière qui a vraiment envie de s’en sortir. C’est la Klebsiella qui doit trember mouahahahah

        Je précise que je prends des probiotiques pour les intestins car je déguste un Max et j’ai également acheté probiotiques pour ma flore vaginale.
        J’ai lu vos recommandations, que me conseillez vous pour sortir de ce cercle infernale. Merci pour votre lecture.

        Alors ma belle, si j’ai vu juste, la porte d’entrée du cercle vicieux a été le déséquilibre flore / défenses immunitaires vaginales xxx du coup, on va prendre ça comme porte de sortie hein 😉 En plus tu sembles avoir la même idée vu que tu as déjà les probiotiques vaginaux 🙂
        Du coup, je te conseille de faire, en même temps :
        – Une super méga bonification du milieu vaginal => welcome gentils petit lactobacilles protecteurs et bye bye inflammation
        – Un grand coup de ménage dans ta vessie => exit le biofilm, exit les bactéries pathogènes !
        Comment faire ça ? Fastoche :
        – Pour refaire un milieu vaginal béton tu as ce protocole : https://www.deakos.fr/kitdettaglio.php?tid=126&kit=1
        – Pour combattre la Klebsiella et ses potes tu as celui-là : https://www.deakos.fr/kitdettaglio.php?tid=120&kit=1
        Ah et, au passage, toujours faire un ECBU et ne prendre l’antibio (le bon 😉 ) que si tu ne peux pas faire autrement 🙂

        Courage, t’es un guerrière !!!!
        Je t’embrasse bien fort

        Reply
      • Tardi
        22 janvier 2022

        Bonjour,

        Même problème après stérilet cuivre.

        Vérifier si vous n’avez pas une névralgie pudendale provoquée par l’inflammation créée par le stérilet: dans mon cas c’était ça, et on peut s’en sortir.

        Bon courage.

        Reply
    • Le stephan
      17 mars 2024

      Bonjour,
      Je suis heureuse d’avoir trouvée enfin certainement une solution pour mes cystites récidivantes. Cela fait plus de 20 ans que j’en ai. Elles se calment pendant mes grossesses et recommencent ensuite. Là je pensais que ça c’était calmé mais depuis 2 ans ça recommence. Et sur les 6 derniers mois j’en ai eu 3 avec une urètre qui m’a continuellement dérangé. J’ai eu beaucoup de cystites abacteriennes donc je ne faisais quasiment plus D’ECBU puisqu’on ne trouvait rien.( Ce n’était pas dans ma tête toujours car j’avais des crises de 2-3 h ou je passais mon temps sur les toilettes !). Celle d’il y a 1 mois présentait 1 E.coli. j’ai donc eu 1 traitement antibio. J’ai commandé de l’ausilium fort et de la crème ausilium. Mais je pense qu’il faut que j’associe aussi du cistiquer. Qu’en pensez vous ? 1 truc que je fais aussi quand j’ai mes cystites, c’est de la tisane de bruyère ( on en trouve en Biocoop). Ça alcanilise les urines et soulage le ventre. Ça marche très bien. En tous cas, merci pour vos articles. Pour une fois,ma douleur a été reconnue. Vous ne pouvez pas savoir le bien que ça m’a fait !

      Reply
      • Coco
        22 mars 2024

        Bonjour et merci pour votre commentaire 🙂
        Je suis heureuse que ce blog puisse vous aider à trouves des solutions !

        Tout d’abord je vous invite à lire l’article suivant au sujet de cystite et grossesse « Cystite qui disparaissent pendant la grossesse et réapparaissent après » : https://cystiteetcompagnie.fr/2021/03/cystites-qui-disparaissent-pendant-les-grossesses-et-reapparaissent-apres/

        Depuis votre message il me semble comprendre que vous souffrez d’une dysbiose vaginale, d’une vaginite (donc inflammation) chronique et très probablement d’une contracture pelvienne aussi.
        Les estrogènes sont les hormones sexuelles et pro-trophiques pour les muqueuses vulvo-vaginales par excellence. Pendant la grossesse les taux d’œstrogènes sont au maximum pendant la vie d’une femme. Après la grossesse, il y a une chute de ces taux, ce qui peut causer des rechutes. Toutefois, après la grossesse, la prolactine « prend le relais » et soutient la prévention contre les cystites (vous avez allaité j’imagine pendant les 2 ans de « accalmie »).
        Après grossesse et allaitement, quand le cycle hormonal reprend, les cystites re-surviennent.

        Dans votre cas Ausilium Forte est parfait car il a une forte action myorelaxante. Ausilium Crema est également fondamental afin de soutenir le trophisme des muqueuses vulvovaginales.
        Cistiquer est également bénéfique pour vous, vu que vos cystites sont généralement abactérienne et votre muqueuse vésicale a donc besoin du soutien.
        L’élément clé pour vous est le soutient combiné à vessie et vagin. Vous avez besoin de soutenir l’écosystème vulvovaginal avec Ausilium Crema, mais aussi l’équilibre général du milieu : il serait donc fondamental d’agir avec des probiotiques oraux (avec Ausilium Flora) et locaux (avec Ausilium Lavanda).

        Vous pouvez envisager un cycle d’Ausilium Flora comme suit : 1 comprimé 2 ou 3 jours avant les menstruations ; 1 comprimé par jours pendant les menstruations (donc de 4 à 7 jours) ; 1 comprimé par jour les 3 jours après la fin des menstruations.

        Concernant Ausilium Lavanda : 1 application le premier jour des menstruations + 1 application le dernier jour des menstruations.

        Ausilium Crema : 1 application tous les jours au coucher ; +/- selon le besoin

        Ausilium Forte : 1 à 6 mesurettes par jour, selon vos symptômes, loin des repas (1h avant ou 2h après)

        Cistiquer : 2 comprimé par jour, aux repas, en continu

        Si vous souhaitez un conseil plus personnalisé, écrivez un mail à infofrance@deakos.com. Les experts-conseils seront ravis de vous accompagner gratuitement.
        De tout cœur avec vous <3

        Reply
  • Pauline
    19 octobre 2018

    Bonjour,
    La chronicisation de l’inflammation vesicale est ce qui m’arrive en ce moment. J’ai l’habitude de faire des infections urinaires post coïtales. Mon médecin les a toujours traitées avec monuril. Manque de chance, la dernière fois ça n’a pas marché. Il m’a donc prescrit un antibio à l’aveugle, qui n’a pas marché et puis un autre (toujours à l’aveugle) qui n’a pas marché non plus. J’ai depuis 3 semaines des symptomes de vessie lourde et brulante qui varient, se calment, augmentent fluctuent d’un jour à l’autre. La derniere ECBU montre un taux de leucocytes élevé mais pas de germes visibles. Jai pensé à l’hypothèse d’un biofilm et jai commencé hier la prise de ausilium nac et ausilium20plus en complement. Qu’en pensez vous ? Suis-je sur la bonne piste ? Je suis un peu découragée mais je retrouve quand même espoir grâce à ce blog. Merci !

    Reply
    • Marie Thérèse Coutrotte
      20 octobre 2018

      l’incompétence de certains médecins en matière d’antibiothérapie me sidère ! Il y a eu la campagne “les antibiotiques, c’est pas automatique” pour les angines…, nous, patients (ou impatients) avons compris. Moi je deviens impatiente (plutôt que patiente) pour une campagne ” les antibiotiques uniquement contre les germes identifiés”. Merci pour cet article bien construit et ce blog

      Reply

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