D-mannose contre la cystite: ça marche… ah ben en fait non… mais si en fait si !!
Salut la Compagnie!
Aujourd’hui je suis passée en coup de vent dans les bureaux de Deakos (merci à belle-maman qui garde les deux pestouilles à la maison 😉 ) et je trouve Mary au fond du trou, le moral dans les chaussettes parce que (ben c’est dans le titre) elle doit répondre à des messages dans lesquels on lui dit « le D-mannose ça ne marche pas » ou pire « le D-mannose ça ne marche plus »…
Moi aussi, il y a quelques temps, j’avais vu passé un topic (sur un forum grand public bien connu) où il était question d’échec de la prévention avec le D-mannose après, tenez-vous bien, un an sans cystite [et compagnie]. Heu alors que la fille en faisait une tous les mois avant de découvrir Deakos !! Ah ouais ouais ouais, sacré « échec » c’est sur, passer de une cystite par mois à une cystite par an, y’a rien à dire c’est clair que le D-mannose « ça ne marche pas » LOL (tout ceci est ironique bien sur et j’en ris pour ne pas en pleurer).
Bon du coup vous vous doutez que vue l’incohérence de ce type de remarque, c’est un peu remontée que je fais cet article pour vous dire que nooooon le D-mannose c’est pas la loterie, genre « tu gagnes » ou « tu perds ». C’est un vrai principe actif, comme ceux des médocs mais qui a une super qualité : il n’agit pas chimiquement mais mécaniquement. Et ce petit détail de rien du tout et bien ça change tout 🙂
Et oui, qui dit action mécanique dit:
– Pas d’effets secondaires
Youpi! Exit les mycoses et autres joyeusetés qui accompagnent la cystite [et compagnie].
– Pas d’accoutumance ni de résistance => on en a déjà parlé ici la compagnie 😉
Du coup on peut le prendre aussi longtemps qu’on veut sans que les bactéries pathogènes ne puissent inventer de riposte. Et on peut arrêter d’en prendre et recommencer aussi souvent qu’on veut sans que l’effet soit atténué. Chic!
– Puisque c’est le « soldat » qui défend notre vessie, vous vous doutez bien qu’il faut en mettre à-peu-près autant (en mettre plus serait quand même le top) que « d’ennemi » (je parle des bactéries pathogènes). Histoire que la bagarre se fasse à armes égales.
Mais ça aussi on a en déjà parlé ici et là sur le blog hihihi
Alors vous me direz, quel est le sujet de l’article ? C’est tout simple, j’aimerais vous expliquer pourquoi, même quand on prend du D-mannose scrupuleusement, même quand on en prends depuis longtemps, même quand la cystite [et compagnie] a plié bagages depuis des semaines ou des mois, même quand on a « rien changé » (est-ce vrai?), même quand on fait tout bien… malgré tout il est possible d’avoir un épisode aigu et pourtant ça n’est PAS un échec.

Oui, je sais c’est pas super clair mais je vais essayer de vous expliquer.
Virer la cystite, pas si simple!
« Contre les infections chroniques, on peut gagner des batailles mais par des guerres. Si nous pensons les avoir battues alors nous commettons une erreur. »
[cit. Dr de Angelis]
Ah ce bon Dr de Angelis, toujours là pour nous remonter le moral hein?! Ok, c’est vrai que cette citation est loin d’être optimiste mais elle a pour vertu d’être plus que réaliste. Quand on souffre de cystite [et compagnie], la première chose à faire c’est d’identifier les facteurs prédisposants et précipitants pour agir dessus, en prévention, en se fixer les objectifs suivants, que je vous donne du plus modeste au plus ambitieux ce qui va souvent de pair avec l’ordre chronologique dans lequel on les atteint, petit à petit:
– ne pas aggraver la situation et sauver les meubles en protégeant au max nos p’tites flores (ou ce qu’il en reste)
– aider notre organisme à se « réparer » et redevenir capable d’être suffisamment réactif pour se défendre seul
– espacer la fréquence et la gravité des crises de cystite pour essayer de la faire disparaitre totalement
En lisant cette petit liste, vous comprenez bien qu’avant d’atteindre la sacro-sainte « guérison » il s’en passe des choses (Rome ne s’est pas faite en un jour!).
Et surtout, il faut bien se rendre compte que tant que les facteurs prédisposants existent, le risque de l’épisode aigu reste au tournant. Les bonnes habitudes et toutes les mesures de prévention naturelles mises en place pour éviter la cystite [et compagnie] peuvent très bien être efficaces pendant des mois mais ce n’est pas une science exacte: une fatigue, une attaque bactérienne plus forte (type de bactérie différente ou charge bactérienne plus importante), une impossibilité de faire pipi ou de prendre le D-Mannose, la saison, un voyage, un nouveau de chéri… bref le moindre petit grain de sable de la vie (parfois quelque chose d’insignifiant pour vous mais tellement opportun pour les bactéries pathogènes) peut venir souffler sur notre beau château de cartes et paf: la cystite revient. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut jeter à la poubelle tout le travail précédent !
A une femme souffrant de cystite post-coïtale, en rémission depuis plusieurs mois grâce à Ausilium et venant de faire un nouvel épisode qui remettait en cause l’efficacité du D-Mannose, Mary écrivait:
Le « protocole » que vous avez suivi jusqu’à présent a été suffisant pour mettre face aux germes tentant rejoindre la vessie le juste dosage de D-mannose. Il suffit que ce rapport de force soit légèrement à l’avantage des bactéries pour que l’épisode aigu survienne ce qui ne remet ni en cause l’efficacité de votre approche, ni la pertinence d’une prévention avec ces méthodes.
Au contraire, les épisodes aigus de cystite qui jalonnent le parcours avec le D-mannose sont des occasions pour :
– décortiquer sa propre problématique à fond, en connaitre et en comprendre les moindres mécanismes pour être mieux préparer à la combattre
– mettre en place des mesures de niveaux de protections supplémentaires : affiner les dosages en D-mannose, aménager sa sexualité, améliorer son alimentation, renouveler sa garde-robe (je parle des sous-vêtements en particulier), changer de sport….
Ne pas se jeter sur la solution de facilité à la première occasion
Bon je crois qu’on sera tous d’accord là-dessus : sentir arriver une cystite (de préférence le vendredi vers 21h sinon c’est pas drôle) y’a rien de pire question angoisse!
Sauf que, j’vous l’donne en mille : Mlle Angoisse c’est une copine de la cystite [et compagnie] ! Et ouais, parce que l’angoisse elle a ce pouvoir extraordinaire de vous pousser à faire ce que vous auriez mis votre main au feu que vous ne referiez jamais : prendre un antibiotique à l’aveugle sans faire d’ECBU.
Alors comme je suis une éternelle bavarde, je vais essayer de réécrire, d’une autre manière, ce qui est dit là, là et là à propos de l’antibiothérapie en cas de cystite [et compagnie] récidivante.
Lorsqu’on est victime d’une contamination bactérienne, si on ne veut pas replonger la tête la première dans le cercle vicieux de la récidive, la meilleure stratégie c’est d’éviter de lancer une « bombe Hiroshima » sur des flores physiologiques qui commençaient à peine à se rééquilibrer grâce au D-mannose est à l’absence d’antibiotiques pendant plusieurs semaines ou mois. Mieux vaut, simplement éliminer naturellement un nombre de bactéries supérieur à celles qui se reproduisent et contenir les symptômes (en augmentant les prises de Ausilium) pour prendre le temps de réfléchir.
Pour celles qui choisissent de devenir des warriors et de combattre la cystite pour s’en débarrasser comme je l’ai fait et comme l’ont fait des milliers de femmes (et d’hommes même si moins nombreux hein), le plus grand « échec » (est-ce vraiment le bon mot?) dans une rechute ce n’est pas le retour de la cystite (celle-là on l’attend toujours plus ou moins) c’est la prise de l’antibiotique (monodose et à l’aveugle surtout) ! Bien sûr l’antibio va rassurer (plus que soulager) mais, en prime, il va causer des dégâts et poser de nouveaux jalons pour remettre le doigt dans l’engrenage des récidives (bactéries super-résistantes, dysbiose, vaginite, diarrhée, affaiblissement immunitaire…).
Souvent, c’est tout le problème : la gestion du 1er épisode aigu en cours d’utilisation du D-mannose est déterminante pour :
– ne pas anéantir tous les efforts faits
– garder confiance en soi même et dans le D-mannose, et persévérer dans la direction d’une vraie amélioration (et pas d’un traitement artificiel, trop peu durable et lourd de conséquences négatives à long terme)
Du coup, je lance un appel à tous ceux et celles qui ont l’impression que le D-mannose « ça ne marche pas »: faites votre check-list et tirez-en les conclusions qui s’imposent 😉
=> Je connais tous les facteurs prédisposants et précipitants?
=> J’ai réussi à mettre en place, point par point, toutes les mesures préventives adaptées à chacun de ces facteurs ?
=> J’ai obtenu une amélioration (réduction de la fréquence ou de l’intensité des épisodes aigus)?
Et oui, se débarrasser de la cystite [et compagnie] c’est un job à plein temps (au début en tous cas), mais ça en vaut la peine je peux vous l’assurer!!
Cet article est tout ce dont j’avais besoin en ce moment de rechute que je suis en train de vivre, à deux doigt de m’auto médiquer un antibio, j’ai plutôt passé une autre commande Deakos 🙂 d-mannose superstar.
Merci mesdames de vous battre pour le bien-être de nos vessies et urètres
Merci pour ce commentaire et de tout coeur avec vous 🙂
Cet article est l’un des meilleurs que j’ai jamais lu à propos du D-Mannose (merciiiii). Je me suis rendue compte en le lisant que je n’utilisait pas bien du tout ce produit (et c’est surement pour ça que je n’en tire que peu de bénéfices). Je vais donc corriger le tir et commander Ausilium (hisoire d’avoir un produit de qualité).
Encore merci pour cet article et le blog qui est une mine d’informations!
Merci pour ce commentaire Sara et de tout coeur avec vous pour que ces améliorations dans votre approche préventive portent leurs fruits. 🙂
Bonjour et merci pour vos articles que je découvre ce soir, ça me donne un peu d’espoir.
Je souffre de cystites chroniques bactériennes depuis 15 ans ( 1 voir 2 par mois en moyenne )
Pourriez vous me renseigner sur la posologie à suivre concernant l’Ausilium et le D-mannose ?
Et concernant l’Ausilium, faut t’il préférer le Forte, le NAC, dans un premier temps ?
En réponse (tardive) à votre commentaire, veuillez trouver ci-dessous 3 liens vers les différentes approches possibles pour combattre le biofilm:
-> En cas de cystites récidivantes installées depuis moins de 6 mois: https://deakos.fr/kitdettaglio.php?tid=5&kit=1
-> En cas de cystites récidivantes installées depuis plus de 6 mois: https://deakos.fr/kitdettaglio.php?tid=120&kit=1
-> Pour les phases de maintien (à définir au cas par cas):
– https://deakos.fr/kitdettaglio.php?tid=58&kit=1
– https://deakos.fr/kitdettaglio.php?tid=13&kit=1
– https://deakos.fr/kitdettaglio.php?tid=15&kit=1
Je me permets également de souligner l’importance fondamentale d’identifier les différents facteurs prédisposants et précipitants de vos épisodes aigus afin de pouvoir établir, sur la base de ceux-ci, une approche personnalisée et adaptée qui sera donc apte à vous offrir une prévention optimale: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/08/10/cystite-elle-part-je-reste/
Je reste disponible pour vous aider dans la définition de la meilleure approche préventive pour vous 😉
Mary pourriez vous juste apporter une précision sur l’aménagement des rapports intimes évoqués dans l’article ? Merci beaucoup
Merci pour ce commentaire Justine
L’article n’est pas de moi mais je pense que Gigi parlait de mettre en place des mesures prophylactiques supplémentaires autour des rapports:
– toilette intime avant (pour les deux partenaires) + lavage des mains
– emploi de Ausilium Crema comme lubrifiant
– miction post-coïtale + toilette intime après
– D-MannOro en prise unique après
Il est également possible qu’elle fasse référence au choix de la position durant le coït. A titre d’exemples: le missionnaire favorise la cystite post-coïtale par remontée ou migration intestin -> vessie, la levrette favorise la migration bactérienne vagin -> vessie.
Espérant que ces précisions vous soient utiles, je vous renvoie également à la lecture de cet article 😉 https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/mecanismes-de-la-cystite-post-coitale-et-pistes-de-prevention/
Votre blog et vos conseils m’ont débarrassé de ces saleté de cystites. Cet article est une bonne piqure de rappel pour ne jamais baisser les bras et se dire qu’elle nous guette toujours…
Je ne vous dirais jamais assez merci et surtout bravo pour ce que vous faites.
Un grand merci à vous pour ce commentaire et vraiment ravie que votre situation s’améliore 🙂
Serait-il possible d’avoir un peu plus de détails sur votre problématique et l’approche que vous avez suivi pour la prendre en charge avec un tel résultat ?
De tout coeur avec vous
Je vais résumer mon histoire. Je suis victime de cystites depuis l’âge de 20 ans environ. J’en ai 49 . J’ai bien sûr tout essayer : homéopathie, ostéopathe, ethiopathe, magnétiseur, urologues, gynécologues, et j’en oublie. J’ai quand eu une interruption des cystites pendant 10 ans après ma grossesse. Pourquoi je n’en ai aucune idée. Puis elles sont revenues. Et j’ai découvert le d-manose chez un autre fabricant. L’effet était pas j’avais l’intime conviction d’être sur la bonne voie mais après qq mois de tranquillité elles sont revenues à nouveau. J’ai alors continué mes recherches sur le d-manose et là…révélation je suis tombée sur ce blog et me suis retrouvée dans le témoignage de Gigi j’avais l’impression que c’était mon histoire. Je vous ai alors contacté. Vous l’avez établi un programme que j’ai suivi (suppression du biofilm, prévention avant les rapport et après) et depuis plus de cystites. Imaginez mon soulagement…
Merci pour ce témoignage
Relâchement dans mon programme de prévention. Le résultat se fait cruellement sentir… retour de la cystite ! 6 mois de tranquillité. Conclusion : je reprends la prévention, le d-mannose, le nac… tu as gagné une bataille vilaine, mais j’ai pas dit mon dernier mot
Pendant des années j’étais abattue à chaque cystite. J’ai trouvé ce blog, le groupe facebook « cystite récidivante », deakos … ça m’a boosté. Je ne veux plus que cette fichue maladie me détruise le moral.
Le médecin m’a prescrit selexid. J’ai fait un ecbu. J’ai pas commencé l’antibio, j’aimerais vraiment éviter. Donc Ausilium forte depuis ce matin (3 ou 4 prises déjà). A suivre….