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Le D-Mannose ne suffit pas

Le D-Mannose ne suffit pas

Le présent article s’adresse à tous ceux qui ont décidé de prendre en charge leurs cystites (souvent récidivantes) grâce à une approche naturelle.
Comme déjà spécifié dans un autre article du blog, il nous semble indispensable en préambule de spécifier à nouveau que souvent la seule prise de D-Mannose ne suffit pas pour prendre en charge toutes les composantes caractérisant (ou entrainant) l’infection, et que pour éradiquer la cystite il est nécessaire de prendre un complément alimentaire contenant différents ingrédients, capable d’apporter une variété d’actions bénéfiques.
L’approche idéale représente une alternative aux thérapies antibiotiques et elle a l’objectif d’éradiquer complètement la cystite de façon naturelle.
Il est donc prioritaire de faire passer le message suivant : la prise en charge préventive naturelle de la cystite récidivante doit être avant toute chose personnalisée et individualisée. A plus forte raison lorsque la cystite est tant bactérienne que abactérienne.
Dans la pratique cette remarque se traduit par une démarche en plusieurs temps:

  1. Identifier les facteurs de risque des épisodes de cystite, lesquels sont presque toujours multiples : rapports, pré-ménopause ou ménopause, prises antibiotiques multiples (qu’en est-il des flores ?), inflammation urothéliale et des muqueuses importante (puisque cystites abactériennes), forte récidivité des épisodes aigus faisant suspecter la présence de biofilms pathogènes
  2. Adapter les mesures préventives à la situation en faisant correspondre une ou plusieurs interventions de prise à charge à chacun des facteurs de risque identifiés*

*Il apparait donc clairement que la seule prise de D-Mannose ne peut pas suffire face à une problématique de cystites récurrentes.

En revanche l’approche naturelle idéale devrait être multifocale ce qui se traduit par une stratégie globale, comprenant les mesures préventives, compléments alimentaires et produits à usage topique (application locale de crèmes, douches vaginales ou ovules) visant à contenir les facteurs de risque et les effets secondaires de la cystite. Au cœur de cette stratégie la supplémentation orale en D-Mannose de première intention devrait se faire au travers le choix d’un complément alimentaire contenant une combinaison de ces principes actifs :

  • D-Mannose pour éliminer les bactéries naturellement par le biais des urines
  • Un principe actif apaisant de l’inflammation et immunomodulant, comme la Morinda citrifolia, pour aider à calmer l’inflammation, les symptômes douloureux et soutenir les défenses immunitaires
  • Un principe actif alcalinisant, afin de diminuer l’irritation de la muqueuse causée par l’urine acide et de créer un milieu défavorable à la croissance des bactéries

Ce propos est repris et développé dans cet autre article du blog.
Et, plus important encore, cette supplémentation orale en D-Mannose devrait être contextualisée dans le cadre d’un schéma posologique élargit incluant aussi des mesures ciblant les facteurs de risque personnels identifiés. Par exemple :

Espérant ne pas être trop tranchants avec le présent article qui a pour seul objectif celui d’une aide bienveillante, si vous avez des questions ou souhaitez un conseil personnalisé nous restons disponibles à l’adresse mail infofrance@deakos.com.

12 Comments

  • Aurelie
    11 mai 2025

    Bonjour, j’ai découvert ce blog il y a quelques jours et j’ai été surprise de découvrir des prises en charge dont je n’avais encore jamais entendu parler, néanmoins j’avoue être un peu perdue concernant les différents traitements à associer ou non en fonction de ma situation.

    Je m’explique. J’ai été sujette à des infections urinaires (bactérie E.Coli) dès mes premiers rapport sexuels il y a environ 15 ans. Ces infections étaient assez récurrentes (environ 4/5 par an environ) et j’ai déjà fait une pyélonéphrite aiguë il y a 10 ans. Malgré le suivi assidue des conseils donnés par les médecins (uriner après les rapport, boire beaucoup), rien n’y faisait. Il y a environ 3 ans j’ai découvert le D-mannose (hourra) qui m’a aidé à la prévention de ces infections urinaires (1 sachet systématiquement après chaque rapport et en cas d’inconfort), que j’ai réussie à éviter pendant plus d’un an ! Sauf que voilà, récemment, j’ai à nouveau présenté une IU (vacances au ski, rétention d’urine car peu d’endroit pour aller aux toilettes, moins d’hydratation, apéro, ….). À nouveau ECBU et présence d’E.coli. Prise d’antibiotique (fosfo en 1 prise), regain des symptômes quelques jours plus tard, remise sous antibiotiques cette fois pour 7 jours + antibiotique pour une infection vaginal car inconfort également (probalblement à cause d’une altération de la flore due aux antibio). Cet épisode est survenu il y a maintenant presque 3 mois et depuis, j’ai toujours une gêne résiduelle dont je n’arrive pas à me débarrasser.. brûlure, impression de ne pas vider ma vessie, inconfort.. cependant je n’ai pas mal en urinant mais plutôt après et lorsque ma vessie est presque pleine. A noter que j’ai pris 3 « cures » d’une semaine chacune de « cys control » (j’étais désespérée et je ne voulais pas à nouveau commencer un traitement antibio, ne sachant même pas si j’étais à nouveau sujette à une IU, ou si ma vessie était simplement fragilisée et irritée par ces mêmes antibio). Je m’interroge également sur la présence d’un potentiel « biofilm » après avoir lu quelques articles à ce sujet. Avec ça, j’ai également pris des compléments alimentaires à base de canneberge (vendus en France comme aidant au confort urinaire), mais après avoir lu plusieurs articles ici je me demande si cela n’a pas empiré mon affaire.

    J’ai compris grâce à ce blog qu’il était important d’identifier les facteurs menant précipitant l’apparition des IU. Dans mon cas ce serait plutôt l’alimentation (alcool à proscrire, alimentation trop sucrée ou trop salée à limiter fortement). En ce qui concerne les rapports sexuels, ils ne semblent pas conduire à eux seuls aux IU, mais représentent une goutte d’eau supplémentaire dans le vase lorsque le terrain est fragilisé.

    Après avoir lu plusieurs articles, j’ai envisagé de me procurer 3 traitements
    – ausilium 20plus
    – ausilium nac
    – cistiquer
    + une crème intime au dmannose pour les rapports

    Pensez vous que ces traitements sont adaptés à ma situation, voyez vous d’autres pistes ?

    Merci de m’avoir lue et merci pour vos retours

    Reply
    • Mary
      8 juillet 2025

      Merci pour ce commentaire Aurélie et désolée pour votre situation, malheureusement très courante.
      Je vous confirme d’ores et déjà que le choix des produits que vous avez fait est adapté à votre problématique.

      Plus précisément, on identifie dans votre situation les éléments et facteurs de risque suivants:
      – des cystites bactériennes récidivantes depuis longtemps = donc très probablement des biofilms pathogènes
      – des épisodes principalement post-coïtaux et une infection vaginale dans l’historique récent = une dysbiose vaginale est donc à suspecter (un prélèvement vaginal de contrôle serait le bienvenue)
      – une consommation régulière de thérapies antibiotiques destinées à la sphère uro-génitale = la suspicion de dysbiose est donc augmentée par cet élément
      – une symptomatologie résiduelle suite au dernier épisode aigu qui se chronicise (> 3 mois) = on pensera ici à une inflammation urothéliale et pelvienne

      Dans un cas comme celui-ci, les actions à mener devraient (dans l’idéal) se faire sur plusieurs plans:

      1) Contre l’inflammation
      On recommandera en premier lieu l’arrêt de la consommation de canneberge sous toutes ses formes et on lui privilégiera des principes actifs naturels aux propriétés anti-inflammatoires tels que la quercétine, la PEA et les chondroprotecteurs.

      2) Contre les biofilms
      Ceci pour éliminer les foyers infectieux latents et réduire significativement l’incidence des épisodes aigus.

      3) En soutien des flores, spécialement de la flore vaginale
      Avec des probiotiques oraux et locaux notamment.

      4) En prévention ciblée sur le facteur déclenchant principal (rapport sexuel)
      Avec les mesures citées dans cet article: https://cystiteetcompagnie.fr/2023/07/comment-eviter-la-cystite-post-coitale-en-bref/

      Je reste bien entendu disponible pour convertir ces indications sous forme de schéma posologique personnalisé si nécessaire 🙂
      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Hanine bk
    30 janvier 2025

    J’ai vraiment besoin d’aide depuis octobre 2023 je souffre de cystites récurrentes et cela m’arrive seulement deux jours après mes règles. Les symptômes de la maladie commencent. J’en ai marre d’aller chez le médecin et de prendre des antibiotiques.
    La dernière fois que j’ai consulté un médecin, il m’a dit qu’il pensait que c’était une allergie, mais j’avais peur que cela revienne. Je suis vraiment fatiguée psychologiquement.😔💔

    Reply
    • Mary
      8 avril 2025

      Tellement triste pour vous Hanine… 🙁

      La cystite post-menstruelle est malheureusement un « grand classique » car la période des règles est propice aux inflammations (protections hygiéniques qui irritent la zone intime, flux menstruel, sécheresse des muqueuses…) et infections (contact prolongé avec les pertes sanguines, spasmes utérins, raréfaction de la flore vaginale…): https://cystiteetcompagnie.fr/2018/08/cystite-et-menstruations/

      Dans un cas comme celui-ci (comme vous pourrez le lire dans l’article conseillé ci-dessus), la prise en charge naturelle préventive devrait comporter:
      – des mesures préventives chroniques: supplémentation orale en D-Mannose quotidienne
      – potentialisées durant la période « à risque » : augmentation des dosages durant les règles
      – un soutien de l’écosystème vulvo-vaginal (pH, flore et hydratation des muqueuse) avant, pendant et après les règles

      Par ailleurs, et dans la mesure où les infections et consommations antibiotiques sont récurrentes, la présence de biofilms pathogènes est un facteur de risque possible chez vous: https://cystiteetcompagnie.fr/2018/03/biofilm-scenario-de-guerre/ Il serait donc opportun de prendre en charge également cette composante possible de la problématique.

      Une stratégie naturelle adaptée pour vous incluera donc sans doute :
      – une supplémentation orale avec Ausilium NAC, Ausilium Forte et Deaflor (ou Lenicand)
      – des applications locales (posologie à définir « sur-mesure ») avec: Ausilium Lavanda, Ausilium Flora et Ausilium Crema

      Si vous avez besoin de plus d’informations ou de soutien, vous pouvez fixer un rdv téléphonique – gratuit et sans engagement – (avec moi 😉 ): en écrivant au numéro WhatsApp +39 328 119 9299
      Pour un schéma posologique mieux défini, vous pouvez également contacter le bureau: infofrance@deakos.com

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Lucie
    5 mars 2024

    Bonjour à toutes,

    Je m’appelle Lucie et j’ai 18 ans. Je fais partie du club des cystiteuses depuis 4 ans maintenant.

    Tout a commencé quelques mois après avoir eu mes premiers rapports sexuels, avec l’homme avec qui je suis encore aujourd’hui d’ailleurs.

    Comme vous toutes, j’ai commencé par aller voir de simples médecins légistes qui m’ont donné Monuril sur Monuril.
    Quelques infections plus tard, j’ai décidé d’aller voir une urologue qui ne m’a été d’AUCUNE aide : médicaments contre hyper activité vésicale, contre la constipation, cystoscopie, bilan urodynamique. Je n’ai rien du tout.

    Elle m’a donc donné le verdict que c’était « psychologique », la bonne blague !

    Après avoir pratiqué plusieurs ECBU, j’ai toujours des bactéries différentes. De plus, j’ai réalisé un prélèvement vaginal qui indique que ma flore vaginale est équilibrée.

    Cependant, ma vie sexuelle et ma vie en général est complètement perturbée. J’ai une épée de Damoclès au dessus de la tête en permanence, j’y pense TOUS LES JOURS.

    Après avoir découvert ce compte, j’ai commandé de l’Ausilium 20 Plus, Ausilium NAC (2x/jour pendant 2 semaines) et Ausilium Créma que j’applique souvent. De plus, je prenais déjà du femmanose régulièrement mais j’ai opté pour le D-MannOro ainsi que des probiotiques pour la flore intestinale. J’avais aussi pris l’Ausilium Lavanda mais je n’ai pas de souci vaginal donc j’évite les traitements inutiles.

    Je suis suivie par ma gynécologue qui m’a bien plus éclairée que l’urologue (je suis sous stérilet hormonal), par une diététicienne pour mes problèmes de constipation et par une hypnothérapeute pour des violences gynécologiques lors de mon avortement.

    Bien que j’ai vécu des événements traumatiques, je sais que cela n’est pas la cause de mes IU.

    Je cherche désespérément de l’aide car bien que j’ai essayé les traitements Deakos (que je vais recommander d’ailleurs), j’ai l’impression que RIEN ne marche.

    Je vois tout de même une amélioration quand je prends Ausilium 20 Plus et NAC mais j’ai une gêne constante.

    Merci à toutes pour vos réponses.

    Reply
    • Mary
      6 mars 2024

      Un grand merci pour votre commentaire Lucie
      Bien que votre situation actuelle ne soit pas des meilleures et que votre parcours soit déjà « lourd » pour votre âge, c’est malgré tout un plaisir de vous lire tant votre analyse et fine, votre raisonnement logique et on sent l’envie de vous en sortir et de mettre toutes les chances de votre côté pour cela.
      Vous avez déjà effectué une anamnèse très complète mais, pour vous aider, j’aurais des questions supplémentaires (notamment sur la chronologie exacte des évènements). Je vous propose donc un rdv téléphonique pour faire le point ensemble et, je l’espère, vous aider à avancer.

      Espérant sincèrement que vous verrez ma réponse, je vous invite à me contacter sur mon profil personnel FB: https://www.facebook.com/profile.php?id=100012926988158 ou bien par mail : infofrance@deakos.com à l’attention de Mary

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Laetitia
    8 février 2024

    Merci pour vos réponses, effectivement il y différents facteurs auxquels je doit palier ( transit irrégulier, manque d’hydratation depuis tjrs.), je l’ai précisé dans le mail pour deakos .Je me doute bien que le D mannose seul ne va pas faire de miracle, mais j’espère trouvé un protocole efficace sachant tous ces paramètres…J’attends sagement la réponse de deakos. ‍♀️
    En attendant je vous remercie de votre réponse. ☺️et merci pour ce blog. Je me sens vraiment moins seule et désespérée.
    Laetitia

    Reply
    • Coco
      8 février 2024

      Merci à vous de votre confiance 🙂
      Concernant la réponse de la part de Deakos, je sais qu’ils vous ont envoyé 2 mails, la première depuis la boite deakos.com, la deuxième depuis la boite gmail.com. Je vous demande donc de contrôler également dans vos spams.
      On ira jusqu’au bout 😉

      Reply
      • Laetitia
        10 février 2024

        J’ai regardé dans mes spams . Rien. Je n’ai pas créé de compte sur leur site donc pas de réponse de ce coté la non plus. J’ai essayé a l’instant de leur envoyer un message via leur site. Impossible d’envoyer. Cela m’indique que je doit contacter l’administrateur… c’est bizarre quand même

        Reply
        • Coco
          12 février 2024

          Chère Laetitia,
          Le bureau m’a communiqué que vous avez réussi à vous échanger par mail !
          Si vous avez besoin d’ultérieurs renseignements, n’hésitez pas à me contacter 😉

          Reply
  • Laetitia
    7 février 2024

    Bonjour,
    Je suis tombée récemment sur votre blog. Je m’y retrouve complètement. Ce qui me rassure en me disant que je ne suis pas la seule dans cette galère…
    Pour faire bref, depuis le début de ma vie active sexuelle j’ai des soucis de santé. Au début c’était des mycoses a répétition et depuis quelques années maintenant ce sont des cystites après rapport avec bien sur mycoses et compagnie après la prise d’antibiotiques. J’ai consulté moult spécialistes, guneco, urologue , acupuncteur, naturopathe j’ai même fait une Hypno thérapie en pensant que c’était psychologique mon pb. Mais en vous lisant je me dit que non.
    Je voudrais définir banir les antibio et trouver une vie sexuelle épanouie sans me dire je vais faire un pb. Trouver un produit qui marche enfin !!!
    J’ai oublié de préciser, j’ai 45 ans , 2 grand enfants.
    J’ai essayé de contacter deakos pour avoir un protocole à suivre mais je n’ai pas eu de réponse. Quelqu’un pourrait m’aiguiller sur les produits à acheter ?
    Je pensais a une phase d’attaque pour éradiquer ce fameux biofilm + ensuite protocole routine avant/après rapport pour éviter récidive.
    Finalement j’ai quand même écrit un pavé ( j’essaye de garder mon humour mais j’avoue que parfois j’en ai vraiment ras le bol de tout ça)
    Merci pour votre retour.
    Laetitia

    Reply
    • Coco
      7 février 2024

      Bonjour Laetitia et merci pour votre message 🙂
      Très navrée pour votre situation qui vous empêche de mener une vie épanouie et tranquille. Je tiens à vous dire que vous n’êtes pas seule et que notre blog et service se propose de soutenir les personnes qui ont décidé de résoudre leurs problématiques avec une approche naturelle <3

      Concernant la réponse de la part de Deakos, j'ai pris contact avec le bureau et ils m'ont confirmé qu'ils suivent votre demande et vous enverront la réponse au plus tôt.

      A propos de votre message, je vais vous répondre en ‘points’ selon vos demandes et remarques.

      1. en pensant que c’était psychologique mon pb. Mais en vous lisant je me dit que non. Je voudrais définir banir les antibio et trouver une vie sexuelle épanouie sans me dire je vais faire un pb. Trouver un produit qui marche enfin
      Eviter de prendre des antibiotiques prophylactiques est absolument fondamental afin d’aboutir à une véritable résolution de la problématique et retrouver une méritée qualité de vie.
      Toutefois trouver un seul produit ‘miracle’ qui marche définitivement n’est malheureusement pas possible. Comme spécifié dans l’article, même le seul D-Mannose ne suffit pas, bien qu’il soit l’incontournable point de départ d’une stratégie efficace contre les cystites bactériennes récidivantes (et post-coïtales dans votre cas).
      Il est par contre nécessaire de prendre en charge la cystite post-coïtale de façon holistique, visant à identifier les causes primaires de ces infections et tous les facteurs impliqués. A ce propos les experts-conseils de Deakos sont à disposition gratuite et illimité pour des conseils personnalisés et pour définir aux côtés du sujet des protocoles adaptes.

      On pourrait comparer la cystite post-coïtale à l’ « arbre qui cache la forêt » ou au « sommet de l’iceberg » : le rapport sexuel constitue surement le facteur déclenchant de l’infection, mais la cause profonde est à rechercher ailleurs. Ces causes profondes sont appelées ‘facteurs prédisposants’ et peuvent intéresser la zone vulvo-vaginale*, l’intestin, l’éventuelle présence d’un biofilm…
      Il est absolument incontournable d’identifier ces facteurs prédisposants afin de les éradiquer et finalement se libérer de la cystite !
      A ce propos je me permets de vous renvoyer aux lectures suivantes :
      https://cystiteetcompagnie.fr/2023/07/comment-eviter-la-cystite-post-coitale-en-bref/
      https://cystiteetcompagnie.fr/2020/01/cystite-la-chasse-aux-coupables/

      2. une phase d’attaque pour éradiquer ce fameux biofilm + ensuite protocole routine avant/après rapport pour éviter récidive.
      Vue que vous souffrez de cystites post-coïtales depuis quelques années, il serait intéressant de comprendre si vous avez effectué des ECBUs et, si oui, quels étaient les résultats. Une infection bactérienne de la vessie (donc présence bactérienne dans les urines) peut causer la formation d’un biofilm bactérien (et fongique). Ce biofilm est une stratégie des bactéries afin de se ‘cacher’, se ‘mettre à l’abri’ et ne pas être rejoints par les antibiotiques, ni les défenses immunitaires, ni le D-Mannose.
      Dans le cadre d’une prise en charge globale et profonde, il sera donc nécessaire de dissoudre le biofilm, qui est une matrice polysaccharidique. La seule substance capable de dissoudre le biofilm est l’N-Acétylcysteine (NAC). Il est important que la NAC soit prise avec du D-Mannose afin de faire face à la ‘fuite’ de bactéries lors de la dissolution du biofilm.
      A ce propos je vous invite à lire l’article suivant : https://cystiteetcompagnie.fr/2018/03/biofilm-scenario-de-guerre/

      3. * depuis le début de ma vie active sexuelle j’ai des soucis de santé. Au début c’était des mycoses a répétition
      Voilà un facteur prédisposant de cystites récidivantes : les mycoses. Vu que vous en avez souffert longtemps et continuez à en souffrir, il est important que vous ne négligez pas cet aspect et que vous le prenez en charge de façon naturelle.
      A ce propos je vous renvoye à la lecture suivante : https://cystiteetcompagnie.fr/2022/07/dysbiose-intestinale-mycoses-et-cystites-le-trio/

      En conclusion, il serait important de comprendre si vous avez des autres symptômes et / ou troubles (par exemple à niveau intestinal) qui pourraient constituer l’un des facteurs prédisposants de la cystite post-coïtale.

      Je suis sûre que dans le cadre de la prise en charge de la part de Deakos vous trouverez le soutien dont vous avez besoin et les solutions les plus adaptés pour vous. Pour toutes questions ou renseignements je resta à votre disposition 
      Courage <3

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