E.Coli dans ma vessie: comment j’ai gagné la bataille ?
Dimanche matin
Je me suis réveillée avec une douleur du bas-ventre et une envie très forte d’aller aux toilettes.
J’ai tout de suite compris ce qui était en train de se passer et ce que j’aurai dû faire dans les prochaines 29 heures (lundi matin j’ai carrément couru à la pharmacie du Docteur De Angelis, mais j’en parlerai plus bas).
Pendant ma course aux toilettes je me suis posé la question : Qu’est-ce qui a déclenché cette situation ? Qu’est-ce qui s’est passé ces derniers jours ?
Premièrement je ne suis pas allée à la selle ces derniers trois jours. Quand une personne à une régularité quotidienne elle devrait quand même penser à une situation anomale, mais puisque je n’avais pas d’inconfort je n’ai pas vraiment considéré ce premier symptôme.
Le deuxième facteur a été le rapport sexuel : très intense mais sans l’utilisation d’Ausilium Crema (toujours à portée de main mais malheureusement cette fois-ci oublié).
Le troisième facteur: le jour précédent il pleuvait et j’ai du courir presque un Km jusqu’à la voiture.
De quelle manière ces facteurs peuvent prédisposer l’infection ?
En cas de constipation les selles causent une pression sur la paroi intestinale qui devient plus perméable aux microorganismes et aux bactéries intestinales favorisant ainsi une migration vers les organes qui se trouvent à coté et donc vers la vessie.
Les rapports sexuels ont contribué à cette migration.
Enfin le fait d’avoir couru sous une forte pluie et de m’être complètement trempée a contribué à créer une « hypothermie » et une réduction de l’immunité grâce à laquelle les bactéries dans ma vessie se sont multipliées avec succès.
Après avoir détecter les facteurs déclenchants de cette situation j’ai cherché de soulager mes symptômes avant de me rendre à la pharmacie.
Dans un moment pareil il est très important de se présenter comme un stratège et pas comme une victime : cela vous changera d’humeur et de sentiments.
J’étais à connaissance que :
- Il faut avant tout faire un ECBU (mais le dimanche le laboratoire était fermé) : je le ferai lundi.
- Il est nécessaire de suivre une diète alcaline et alcaliniser les urines avec tous les moyens possibles comme par exemple en prenant du jus de citron pressé dilué dans un verre d’eau ; il faut éviter le café, l’alcool, et si possible les sucres.
- J’avais la tisane d’Epilobe à portée de main, connu pour contenir Quercétine qui aide à combattre l’inflammation de la muqueuse vésicale. Je l’ai bu à la place du Thé vert mais attention il ne faut pas quand même oublier ses effets laxatifs et astringents, essayez donc de ne pas exagérer mais de trouver un équilibre.
- Eviter les diurétiques, il est suffisant de s’hydrater en buvant au moins 1,5 l par jour.
- Résoudre le problème intestinal (en ajoutant par exemple à l’alimentation du son d’avoine et des graines de Chia).
Par miracle j’ai trouvé un sachet de D-MannOro que j’avais déjà acheté : je l’avais trouvé tellement agréable !
Un dosage contient 1 gramme de D-Mannose, un monosaccharide qu’une fois arrivé dans la vessie capte les bactéries et il les accompagne à la sortie avec la miction. Malheureusement je n’en avais pas assez.
Le problème intestinal a été résolu le matin.

Voilà ce que j’ai écrit ce dimanche :
Ma journée se déroule bien avec une sensation de gêne dans la vessie et pendant la miction, chaque fois que je fais pipi je fais ma toilette intime et je mets Ausilium Crema qui me soulage immédiatement.
Je vous conseille des détails que j’ai mis en place dans ma démarche et trouvé très utiles :
- Une attitude calme de faire face à cette situation
- La mise en place d’une diète alcaline à faible teneur de protéines animales (salade verte, concombres, radis, carottes, fenouils, pâtes au pesto et sarrasin).
La nuit suivante j’étais mal à l’aise : température de 37 °.
Lundi matin
Avec les premiers rayons de soleil j’ai commencé me préparer mais avec une certaine difficulté à cause de ma lourdeur vésicale et le début du désespoir : « Est-ce que cela ne finira jamais ? ».
Je suis en train de sortir de chez moi : je sens chaque mouvement et je comprends que je suis une vraie tortue.
Je me rends à la pharmacie du Docteur De Angelis et le long de la route je me demande jusqu’à quel point notre corps est mortel et ce qui m’arrivera quand je serai vieille. Moi, la championne du « street walking » je marche à la vitesse d’une tortue, les belles mamies bien habillées avec des coiffures parfaites me doublent comme si elles étaient en autoroute. Je rencontre un policier que je connais, je lui dis bonjour mais je réalise que je ma voix est très faible. Après environ une demie heure j’arrive en face de la porte « magique ».
J’ai parfaitement compris ce dont j’ai besoin pour mon bonheur :
2 boites d’Ausilium Nac pour dépister l’éventuel biofilm
1 boite d’Ausilium Forte : une dose contient seulement 1g de D-Mannose et Morinda Cirifolia, alcalinisant et myorelaxant naturel, glycérophosphate de calcium et oxyde de magnésium qui aident à relaxer les muscles du plancher pelvien.
1 confection de D-MannOro
Sur place j’ai tout de suite bu un flacon d’ Ausilium Nac .
Une fois quittée la pharmacie je suis allée me promener, il faisait bon et je me suis assise à l’ombre d’une glycine pour bien savourer mon sachet de D-mannOro .
J’ai donc commencé mon schéma posologique :
1 flacon d’Ausilium NAC matin et soir pour 2 semaines (associé avec Ausilium Forte)
Quand les symptômes ont disparu, j’ai quand même continué prendre Ausilium Nac et 1 dose d’Ausilium Forte dans la journée.
Juste 2 jours après le début de ma démarche j’ai fait un ECBU : étant toute la gamme Deakos d’origine naturelle cela n’implique pas de modification des résultats (la charge bactérienne pourrait juste être diminuée un petit peu).
Et voilà le résultat des analyses :
– Présence de protéines dans les urines, qui peut être dû à un état inflammatoire, mais en général un tel résultat confirme la nécessité de voir un médecin.Sang dans les urines, oui je sais que cette donnée pourrait épouvanter mais en réalité cela confirme encore une fois une inflammation à la vessie.
– Il y a des nitrites, ce qui témoigne une activité bactérienne.
– Nombre important d’Hématies (sang dans les urines)
– Leucocytes présents : la réponse immunitaire de l’organisme aux états inflammatoire
– Présence de bactéries tels que : E.Coli ( 900.000 CFU, chiffre assez important)
La prochaine étape c’est l’antibiogramme, une analyse qui teste la sensibilité d’une souche bactérienne vis-à-vis d’un ou plusieurs antibiotiques : dose minimale ou dose maximale.
Si j’avais commencé à prendre l’antibiotique à l’aveugle que serait-il passé ?
Mais je n’ai pas du tout pris d’antibiotiques (cela est juste un conseil).
Juste après la disparition des symptômes et suite au résultat de l’ECBU (j+4) j’ai continué :
Ausilium Nac matin et soir pendant deux semaines et Ausilium Forte à mi-journée
Ces produits doivent être pris l’estomac vide ou entre les repas, et il faut attendre au moins une heure avant d’uriner : j’ai bien suivi cette recommandation.
Après avoir terminé Ausilium Nac (j+18) j’ai continué avec Ausilium Forte 3 fois par jour.
Après 2 semaines, j’ai réduit d’abord à 2 fois par jour et puis 1.
Mes conclusions :
Je n’oublierai jamais plus la crème avant le rapport, ni le D-MannOro juste après, ni la prévention les 3 jours suivants avec Ausilium Forte 2 fois par jour.
Voilà le résultat de l’ECBU après un mois et demi de prise en charge avec les produits Deakos:
Absence de bactéries, nitrites, hématies et protéines dans les urines.
Je garderai comme souvenir ce journal de bord en espérant ne pas avoir à y ajouter de nouvelles expériences 😉
4 Comments
Kauv
21 juin 2021Bonjour Mary,
Merci, pour toutes ces informations. Je ne connaissais pas tous ces produits.
Combien de temps la douleur a t-elle mis pour disparaitre? Car avec les antibiotiques la douleur part assez vite au bout de quelques heures.
La cystite est elle revenue depuis cet épisode ?
Nathalie
Coco
24 juin 2021Bonjour Nathalie et merci pour votre commentaire,
Vous voudriez connaitre le temps de durée de la douleur liée à la cystite ou mieux la durée de la douleur durant un épisode aigue et considérer également le retour d’une récidive ou pas :
votre question nous porte obligatoirement à souligner l’importance du caractère multifactoriel des infections urinaires dont la plupart tendent à récidiver pour plusieurs raisons, étant chaque cas est unique et les causes à l’origine différentes d’un sujet à l’autre :
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/08/03/cystite-kesako/
Le premier pas à faire pour une lutte concrète contre la cystite et sa récidivité est donc l’identification des facteurs prédisposants et précipitants afin de pouvoir intervenir de manière globale et sortir du « cercle vicieux »
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/01/14/cystite-la-chasse-aux-coupables/
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/10/19/cystite-recidivante-comment-une-problematique-simple-devient-chronique/
Malheureusement votre message ne nous permet pas de développer ce point fondamental de prévention , je vous invite donc , si vous le souhaitez, à écrire un mail à l’adresse infofrance@deakos.com en décrivant de manière détaillée votre situation afin de vous fournir des explications et des conseils personnalisés pour une démarche et une réponse plus concrète,
Espérant avoir été utile je reste à disposition,
Coco
Marianne
1 mars 2021Bonjour, merci pour cet article détaillé qui donne espoir. J’ai particulièrement apprécié l’idée qu’il faut se représenter comme un stratège et non pas comme une victime. Depuis que j’ai découvert ce blog ainsi que les produits Deakos, mon état d’esprit face à la cystite a complètement changé. Mes cystites post-coïtales me rendaient la vie infernale et réduisaient ma vie sexuelle à néant. Je vivais dans la peur des rapports et des cystites qui en découlaient et dont les facteurs me semblaient aléatoires et incontrôlables.
J’ai compris grace à vous qu’il n’en était rien, qu’avec un peu de patience et d’attention, on peut développer une stratégie pour combattre et surtout prévenir les cystites. Je comprends beaucoup mieux mon corps et son fonctionnement. Après un rapport sexuel, j’aborde mon rituel de prévention avec sérennité. Je me sens enfin efficace dans mon traitement du problème, et je retrouve petit à petit ma vie et ma libido d’avant les cystites. MERCI !
Mary
1 mars 2021Quel merveilleux témoignage Marianne !! 🙂
Tellement heureuse de vous lire et voir cette amélioration plus que significative dans le corps et l’esprit.
Merci pour cette contribution ❤