Salut la compagnie !
Après avoir été nourrie pendant près de 10 ans aux inepties du style « il faut acidifier les urines pour tuer les bactéries », j’ai découvert sur le tard que mes cystites [et compagnie] n’étaient pas franchement améliorée par cette méthode (c’est un euphémisme vu que cela a plutôt aggravé mon cas grrr).
Pour comprendre le pourquoi du comment j’ai remis à ma sauce un super « topo » de Mary (publié initialement sur le groupe Facebook « Cystite récidivante« ) :
Suite à des échanges au sujet de la nécessité du contrôle du pH urinaire et à l’incidence de ce dernier sur la cystite, vous trouverez ci-dessous l’ensemble des informations que la recherche médicale et scientifique ont validées sur le sujet.
Le pH est une unité de mesure qui permet de quantifier l’acidité d’une solution
L’échelle des valeurs de pH va de 0 à 14, la neutralité correspond donc à une valeur de 7. Les valeurs inférieures sont dites « acides » et ceux supérieures « basiques » ou « alcalines ».
NB : Le pH d’un aliment, boisson ou médicament ne correspond pas forcément à son effet sur le pH urinaire (par example, le citron est un aliment acide qui va pourtant alcaliniser les urines). Pour connaitre l’impact d’un aliment sur le pH urinaire il faut se référer aux indices PRAL qui donnent une information sur le « potentiel acidifiant ».
L’équilibre physiologique du pH urinaire se situe entre 4.5 et 7.5; autrement dit les urines sont globalement acides mais peuvent atteindre une certaines alcalinité en fonction du régime et du sujet (comme âge, état de santé, état physiologique).
Il est possible de mesurer son pH urinaire simplement à l’aide de bandelettes urinaires (en vente libre).
NB : Des urines trop basiques (dont le pH est supérieur à 7.5) peuvent être responsables de la formation de calculs rénaux. Une telle valeur de pH ne peut pas être rejointe par le régime alimentaire seul! Donc pas de panique.
En revanche, la consommation régulière d’aliments tendanciellement acidifiants peut faire chuter le pH urinaire.
Quel rôle joue le pH urinaire en cas de cystite ?
La cystite (nous le savons tous) est une inflammation de la vessie avec ou sans infection bactérienne. Spécialement en cas de cystite récidivante, l’inflammation peut perdurer bien après la résolution de l’épisode infectieux (donnant l’impression d’une rechute).
NB : d’où l’importance fondamentale d’effectuer un ECBU à chaque fois pour être sûr de ne pas prendre d’antibiotique pour rien !
Lorsqu’un tissu est enflammé – et encore plus quand il s’agit d’une muqueuse comme c’est le cas pour la paroi de la vessie (on peut la comparer à l’intérieur de la joue pour se faire une idée du type de fragilité de ce tissu) – il est essentiel de chercher à apaiser l’inflammation. On peut le faire de deux façon : grâce à des substances qui vont influencer positivement la reconstruction de l’épithélium (comme celles contenues dans Cistiquer) et, bien sûr, en évitant d’agresser encore plus la muqueuse. Il ne viendrait à l’idée de personne de boire un verre de jus d’orange tout en ayant un aphte !
Dans le cas où la cystite soit le résultat d’une infection bactérienne, les bactéries en causes (comme Escherichia coli, Klebsiella, Streptocoque et Entérocoques.) sont acidophiles ou, au moins, acido-résistantes. Cela signifie qu’elles aiment les milieux acides ou tout au moins, savent y résister et y survivre. L’acidification ne constitue donc pas une défense contre l’attaque bactérienne.
En conclusion, en cas de cystite l’acidification des urines (par la prise de canneberge ou autre) n’est pas une solution car elle :
- va d’avantage abimer la muqueuse ce qui, à terme, va augmenter les douleurs et sensibiliser encore plus à d’éventuelles rechutes
- ne va pas détruire les bactéries
Il faut aussi ajouter que lorsque la cystite est prise en charge avec du D-Mannose, il a été démontré que ce principe actif a une action sur les germes uropathogènes potentialisée dans des urines peu acides.
La formulation de Ausilium 20PLUS nait de ce résultat d’étude et a donc associé le D-Mannose à un alcalinisant urinaire pour une action renforcer contre les bactéries et un effet apaisant sur la symptomatologie douloureuse.
Pour plus d’informations, nous vous invitons à consulter cette vidéo :
22 Comments
nc
28 octobre 2022bonjour,
depuis des années en l’occurrence depuis ma dernière grossesse il y a 9 ans, je suis sujette aux infections urinaires post coïtales. ras le bol ! au début je faisais un ECBU systématiquement.
ensuite mon généraliste m’a fait une ordonnance de Monuril a renouveler, que je prenais 24h après les rapports car je sentais que ça piquait ou que je sentais des envies pressentes.
ça passait avec l’antibio. Ensuite je suis restée 2 ans sans aucun problème, je revivais. depuis janvier 2022 c’est reparti ! même symptome, donc prise antibiobique Monuril.
sauf que depuis quelques temps, je n’ai aucune douleurs, pas d’envie pressante mais uniquement les urines qui sentent forts, resultats sur les bandelettes: leucocyte +, et parfois nitrite+.
j’avais consulté un urologue qui m’a juste dit; il faut prendre du cranberry en gelule. trop bien, je suis hyper contente (ironique). prise de cranberry pendant 3 mois aucun effet…
je prends du dmannose, rien du tout, a part que ca me calme, mais leucocyte toujours +.
ça fait un mois que je prends des probiotiques sur conseils de ma naturopathe.
donc on fait quoi maintenant???? car ça me gave beaucoup.
est cde une question de ph, la pharmacienne m’a parlé de ça.
merci pour votre aide, je suis désespérée, et aucun medecin n’a de réponse
Coco
2 novembre 2022Bonjour Nolwenn!
Merci pour votre commentaire et pour la description de votre symptomatologie de manière si détaillée.
Vous signalez une situation de cystite récidivante, où vous avez déjà identifié les facteurs déclenchants : les rapports
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/mecanismes-de-la-cystite-post-coitale-et-pistes-de-prevention/
« au début je faisais un ECBU systématiquement » mais avez-vous été en mesure d’approfondir l’identification de cette situation ?
S’agit-il d’une cystite bactérienne ou abactérienne ?
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/08/03/cystite-kesako/
Dans votre commentaire vous exposez le résultat des bandelettes urinaire, ce qui signale une présence d’un infection urinaire en cours (leucocytes et nitrites +) et dans un cas comme celui-ci , que la prise en charge soit antibiotique ou naturelle, la réalisation d’un ECBU dans les plus brefs délais reste un passage utile :
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/10/19/bandelettes-urinaires-guide-pratique/
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/02/15/la-collectionneuse-decbu-examen-cytobacteriologique-des-urines/
« depuis ma dernière grossesse », « je suis sujette aux infections urinaires post coïtales »
parmi les différents détails fournis, celui-ci semble être l’un des plus importants qui pourrait nous mettre sur la bonne voie.
En effet, deux événements significatifs se produisent souvent après la grossesse :
1) la baisse des œstrogènes
2) une éventuelle contracture du plancher pelvien
À cet égard
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystites-hormonaux-dependantes/
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/05/23/la-contracture-pelvienne/
Avez-vous effectué une évaluation du plancher pelvien ?
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/10/25/evaluation-du-plancher-pelvien-bilan-pelvi-perineal-pour-qui-pourquoi-comment/
Dans un tableau assez complet de votre problématique, il faut enfin ajouter l’utilisation répétée d’antibiotiques « mon généraliste m’a fait une ordonnance de Monuril » « donc prise antibiotique Monuril »
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-et-antibioprophylaxie/
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystites-post-coitales-hormonaux-dependantes-antibiotiques-ca/
et du cranberry
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cranberry-faux-ami-de-cystiteuse/
ces 2 éléments ne font rien d’autre que de mettre le feu à un incendie déjà en cours
Enfin vous dites avoir débouter une démarche au travers la prise de D-Mannose et probiotiques mais cela semble ne pas être suffisant :
lorsque la cystite devient récidivante, le D-mannose seul peut parfois ne plus suffire pour lutter contre la réinfection et ses conséquences et il faudrait opter pour des compléments alimentaires qui associent le D-Mannose à d’autres principes actifs soigneusement choisis pour leurs utilités et leurs propriétés bénéfiques adaptées aux différents types de cystites.
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/09/06/comment-choisir-un-bon-complement-a-base-de-d-mannose/
cela vaut également pour les probiotiques
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/07/02/utilite-des-probiotiques-contre-la-cystite/
Pour que la démarche soit ciblée, il est donc nécessaire d’agir sur plusieurs axes simultanément :
-> Désagréger les biofilms matures (cause sous-jacente de récidive dans plus de la moitié des cas de chronicisation) au travers la prise de Ausilium Nac et de Ausilium 20 plus
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-infection-urinaire-recidivantes-biofilm-explication/
-> Mettre en œuvre une prophylaxie basée sur la prise quotidienne réduite de D-Mannose (même en phase de maintien)
Par exemple avec Ausilium 20PLUS qui est un produit complet vous permettant :
– d’éliminer les colonies bactériennes pouvant être présentes dans la vessie et empêcher leur prolifération (qui conduit à l’épisode aigu)
– de maintenir un pH urinaire peu acide ce qui limite les irritations de la paroi
– de soutenir les défenses immunitaires pour améliorer la lutte contre les colonisations bactériennes
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/08/13/d-mannose-le-prince-charmant/
-> Mettre en place une stratégie d’attaque qui vise les déclencheurs concernés, dans ce cas les rapports, en suivant plusieurs des conseils cités dans l’article plus haut :
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/mecanismes-de-la-cystite-post-coitale-et-pistes-de-prevention/
– Mettre en œuvre une évaluation du plancher pelvien
Pour recevoir une commande et de devis personnalisées je vous conseille de contacter : infofrance@deakos.com,
Espérant que ces premiers éléments puissent vous aider, je reste disponible au besoin.
EZ
7 juin 2022Bonjour,
Merci pour l’article, enfin quelque chose qui semble logique !
J’ai remarqué tout comme vous que l’acidité empire mes symptômes.
J’ai eu une infection urinaire (ou cystite ?) il y a 5 semaines, que j’ai soignée en buvant beaucoup de liquides et en prenant du d-mannose. Les symptômes (un peu de sang en fin de miction, mictions impérieuses et brûlures) sont partis au bout d’une bonne semaine. 2 semaines plus tard, l’envie impérieuse et fréquente d’uriner est de retour, les brûlures aussi (pas de sang cette fois). Cela va par » crise « , la nuit aussi. Le d-mannose me soulage par période, mais au bout de 10 jours de ne pas pouvoir dormir, je vais chez le médecin qui me prescrit 3 jours de Ciproflaxine, sans succès. Un autre médecin me prescrit Monurol, sans succès. J’ai même l’impression qu’ils aggravent la situation.
Je suis dans l’attente des résultats de l’analyse d’urine, mais le test bandelette était négatif, et je pense que l’analyse d’urine sera négative aussi. La prise d’aliments alcalins (bicarbonate, citron, etc.) me soulage un peu, le d-mannose continue de me soulager, mais le problème ne disparait pas. J’ai essayé un mélange de cranberry et de d-mannose en attendant ma nouvelle commande de d-mannose (c’est tout ce que j’ai réussi à trouver en pharmacie), crise immédiate.
En lisant votre article, j’ai vraiment l’impression qu’il s’agit seulement d’une inflammation. À savoir qu’il s’agit de la 2ème cystite de ma vie, la première il y a deux ans soignée efficacement au Monurol, Qu’en pensez-vous, et que me recommandez-vous ? Les médecins ne semblent pas très renseignés sur la question, et peu ouverts à d’autres options que la médecine pure et dure.
Merci mille fois !
Coco
8 juin 2022Chère Screamette,
Merci pour votre commentaire et votre appréciation vers l’article.
La description de votre problématique et son évolution semble se diriger vers une situation de cystite chronique , ce qui n’exclut pas l’éventuelle présence d’un biofilm pathogène.
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/10/19/cystite-recidivante-comment-une-problematique-simple-devient-chronique/
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-infection-urinaire-recidivantes-biofilm-explication/
l’approche que vous avez adoptée vous mène certainement dans la bonne direction mais dans ce cas, l’utilisation du d -mannose seul ne peut être considérée comme efficace, surtout dans une institution déjà compromise par l’utilisation répétée d’antibiotiques, dans ce cas sans aucune amélioration.
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-et-antibioprophylaxie/
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/09/06/comment-choisir-un-bon-complement-a-base-de-d-mannose/
Effectivement la prise chronique d’antibiotique comporte des effets secondaires qui entretiennent et favorisent la survenue des infections urinaires :
– altération de la flore de Döderlein (flore physiologique vaginale)
– altération des flores digestives
– réduction des défenses immunitaires physiologiques
Vous remarquez aussi une aggravation des symptômes liée à la consommation de boissons et aliments acidifiants et de canneberge
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cranberry-faux-ami-de-cystiteuse/
dans un cas comme le votre il conviendrait donc de mettre en charge une démarche ciblée sur plusieurs axes :
– Dissolution et élimination du biofilm
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2022/03/25/ausilium-nac-se-presente/
– soutenir les fonctions de réépithélisation de la paroi vésicale comme de sa couche protectrice (GAGs) pour favoriser la restauration de son intégrité et lutter contre son inflammation
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/06/06/anatomie-des-voies-urinaires-basses-et-gags/
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/03/25/differences-entre-cistiquer-et-alaquer/
– conduire un régime alimentaire tendanciellement alcalinisant
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/02/05/cystite-diete-alcaline/
– avoir une hydratation correcte : environ 1,5 litres d’eau par jour
– prendre quotidiennement un anti inflammatoire naturel comme la Morinda citrifolia contenue dans les produits Ausilium ( dans votre cas vous pourriez combiner Ausilium NAC avec Ausilium 20 Plus dans une phase d’attaque initiale)
Si vous avez besoin de conseils personnalisés plus « pragmatiques » sur un éventuel schéma posologique ou choix de produits adaptés à votre situation actuelle je vous invite à contacter directement le bureau -> infofrance@deakos.com
En espérant avoir été utile je reste à disposition pour d’autres questions,
Coco
Shera
24 septembre 2021Franchement je n’y comprends plus rien!!!! On nous bassine avec la canneberge et là je lis qu’il faut alcaniser les urines!!!! Où se trouve la vérité ?
Coco
28 septembre 2021Bonjour Shera,
Merci pour votre commentaire et surtout pour votre intérêt pour ce sujet très discuté dans le domaine des cystites et des cystites récidivantes.
Vous nous demandez la vérité : nous savons bien qu’il n’y a pas une vérité unique mais nous pouvons surement vous éclaircir les idées :
1) Efficacité et action du principe actif
La « seule » substance active présente dans la canneberge est la pro anthocyanidine autrement abrégé PAC, substance influente seulement contre les bacteries « libres » et pas contre les bactéries déjà adhérées sur la muqueuse vésicale, principales responsables des problématiques d’infection urinaire.
Il convient de préciser que les PAC apportés par la canneberge sont actifs uniquement envers E. coli.
Enfin, la cranberry est déconseillé chez les femmes enceintes, allaitantes et dans certaines situations hormonales et pathologiques particulières.
Par opposition, le D-Mannose se distingue des autres principes actifs grâce à sa forte capacité à inhiber la capacité d’adhésion des bactéries pathogènes et l’action D-Mannose/ bactérie est beaucoup plus puissante par apport au rapport PAC/bactérie
Le D-mannose apporté par voie externe se lie avec toutes les bactéries pathogènes (E. coli bien sûr mais aussi Klebsiella, Entérocoques, Streptocoques….) qui se détachent de la muqueuse vésicale et les élimine avec la miction.
Enfin, le D-Mannose est un principe actif naturel qui ne présente aucune contre-indication ni effets secondaires.
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/d-mannose-amour/
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/05/17/on-parle-de-d-mannose/
2) Action acidifiante de la canneberge
La cranberry, en tant que baie, est un acidifiant puissant qui va jouer sur le pH urinaire. Comme des urines acides sont plus irritantes pour la muqueuse vésicale, cet effet est contreproductif lorsque l’on cherche à lutter contre les cystites (qu’elles soient bactériennes ou non). Si vous choisissez de prendre de la canneberge, vous devez donc « compenser » cette acidification par la prise d’un alcalinisant: du jus de citron ou du sodium bicarbonate par exemple.
Il faut aussi noter que les bactéries responsables de cystites sont très attirées par le sucre, et le jus de cranberry est normalement très sucrés.
Il serait donc mieux de choisir une forme déshydratée (en gélules ou comprimés)
De plus n’oublions pas la classification du cranberry comme produit alimentaire ce qui implique l’importance de sa provenance ( souvent OGM et pas bio )
https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cranberry-faux-ami-de-cystiteuse/
espérant avoir été utile, je reste à disposition,
Coco
Emma.d
5 novembre 2020Bonjour,
J’avoue que je suis un peu perdue après la lecture de cet article.. Beaucoup d’études scientifiques ont montré qu’au contraire, un milieu légèrement alcalin favorisait le développement d’E-coli (pour les autres germes je ne sais pas).
Alors en cas de cystite, alcaniser les urines permettrait (selon l’article) de préserver la muqueuse certes, mais qu’en est il de la prolifération d’E coli qui appréciera encore plus ce milieu ?
Mary
18 novembre 2020Merci pour ce commentaire Emma,
En réalité E. coli (souche bactérienne « modèle » de la plupart des études inhérantes aux infections urinaires) est une bactérie qui présente une adaptabilité incroyable à son environnement et peut se développer dans des milieux allant de très acides à très alcalins. Sa prolifération est toutefois grandement ralenti aux extrêmes (très acide comme très alcalin).
L’objectif d’une désacidification de la vessie est donc bien celui de contenir la symptomatologie, réduire les irritations, prévenir la possible chronicisation de l’inflammation, préserver la muqueuse et, en l’empêchant de s’affaiblir, lutter indirectement contre les infections et formations de biofilm. L’impact négatif vis à vis de la prolifération des germes uropathogène vient ensuite, dans une bien moindre mesure.
C’est pourquoi certains compléments alimentaires comme Ausilium associent les principes actifs pour une action synergétique:
– alcalinisant pour désacidifier = agir contre inflammation et symptômes
– D-Mannose pour inhiber l’adhésion bactérienne = agir contre la composante infectieuse de la cystite
– Morinda citrifolia pour soutenir les défenses immunitaires et combattre l’inflammation
🙂
Rodier
8 février 2020Bonjour à toutes, en ce qui me concerne, je fais des cystites à répétition, et je sais qu elles sont à chaque fois déclenchées par un rapport sexuel, et, personne en parle! Malgré une hygiène parfaite, et tout le processus après, allez uriner ect…
Faut il s interdire la sexualité ?
Dur..quand on est couple!
Mary
10 février 2020Merci pour ce commentaire et bien triste de vous lire.
La cystite post-coitale a beau etre l’un des types de cystites les plus fréquents, elle reste l’une des plus « tabou » (votre témoignage en est malheureusement encore un exemple 🙁 ) et il est vrai que de nombreux professionnels de santé (par manque de connaissances ou de temps pour les diffuser) passent souvent très rapidement sur des conseils de prévention fondamentaux et bien plus spécifiques que l’hygiène et la miction post-coitale….
De nombreux articles du blog sont dédiés à cette problématique (au point qu’une rubrique entière lui est consacrée: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/category/cystite-post-coitale/) qui touche des milliers de femmes et contre laquelle existent pourtant de très nombreuses mesures prophylactiques simples et efficaces.
L’emploi de Ausilium Crema (avant et après le rapport) est une mesure préventive « phare » car elle agit sur tous les fronts:
– action lubrifiante
– action cicatrisante
– action inhibitrice de l’adhésion des germes
– action apaisante
– action hydratante des muqueuses
– action antifongique et antibactérienne directe
Mais, au-delà de son usage, d’autres mesures sont indiquées au fil des aticles du blog et dont la pertinence ou non est à évaluer au cas par cas:
– bonification du milieu vaginal
– apaissement de la vaginite
– réduction de l’inflammation de l’urothélium
– prise en charge d’éventuelles variations hormonales
– prise en charge du partenaire
– utilisation de préservatif ou lubrifiant
– prise de D-Mannose (quotidienne + post-coitale)
– changement d’alimentation
et d’autres encore!
Je vous invite donc à parcourir le blog pour y puiser « vos » solutions et, si vous le souhaiter, envoyer un mail à infofrance@deakos.com pour recevoir un conseil personnalisé.
Concernant l’abandon de la sexualité je me permets de souligner que cette option (en est-elle vraiment une?) est absolument contre-productive pour au moins deux raisons:
1) La réduction de la fréquence des rapports va entretenir et soutenir les mécanismes de sècheresse vaginale et donc accroitre la formation des microlésions durant les rapports avec pénétration
2) L’approche émotionnelle de rapports trop épisodiques aura sans doute tendance a en faire des « évènements redoutés » ce qui augmentera les contractures et sécheresse responsables également de microtraumatismes des muqueuses
Mieux vaut donc mettre en place, avec votre partenaire, une sexualité « aménagée » et contextualisée les rapports dans des mesures prophylatiques et un style de vie visant à prévenir et éviter et/ou gérer au mieux l’épisode aigu plutot que de rennoncer à cette composante importante du couple !
De tout coeur avec vous
Valérie
22 février 2019Je constate depuis un moment que les gens sont confus concernant le fameux PH…En faisant des lectures, j’ai compris que le ph est différent selon l’organe et/ou les liquides du corps. Même si on peut changer le ph de nos urines en mangeant alcalin, on ne peut en faire autant avec le ph de nos organes, car ils fonctionnent dans un environnement soit plutôt neutre, soit acide soit basique.Alors alcaliniser le corps, c’est impossible, et nous les femmes, avons avantage à avoir un milieu vaginal acide sinon, bonjour les problèmes…le ph sanguin si situe entre 7.32/7.42 et doit rester dans cette fourchette…..corrigez-moi Mary ,si je me trompe 😉
Mary
1 mars 2019Un grand merci Valérie pour ce commentaire à la fois simple et concret, très juste et bien vu 😀
Osmose_74
30 mai 2018Depuis peu, après chaque rapport sexuel en période pré-menstruelle qui déclenche chez moi les cystites, je bois (toutes les 3 à 4h pendant 24h) un verre d’eau dans lequel je laisse se dissoudre un peu de bicarbonate de sodium pour rendre mon urine plus alcaline.
Boop
29 mai 2018Bonsoir, concernant l’oeuf, les informations sont assez contradictoires. Parfois, il est dit « alcalin », parfois « acide ». On peut lire que le blanc est alcalin, lorsqu’il s’agit d’oeuf dur. Se passer de cette source de protéines est dommage, ça vaut peut-être la peine d’en manger, en l’associant à des légumes verts qui vont assurer l’équilibre acido-basique.
peallat
29 mai 2018Merci pour cet éclairage. Il n’est pas facile de lâcher les compléments à base de canneberge tant mis en avant par les marketers. Pour avoir testé, la combinaison Ausilium, Cistiquer avec un petit renfort de NAC est très intéressante pour des soucis de vessie pesante et parfois douloureuse avec cystites récidivantes.
GiGi
29 mai 2018Oui tu as raison et c’est bien le terme « lâcher » la canneberge!
Parce que si les choses sont encore comme il y a quelques années en arrière on a l’impression que tout le monde s’y agrippe à cette cranberry (serait-ce un marché si juteux ?) alors que le D-mannose est une si bonne option.
En tout cas il est certain qu’avec une vessie « sensible » s’il y a bien un truc à fuir ce sont les acidifiant et, du coup, l’airelle [et compagnie] 😉
Filipic
23 mai 2018J ai moi même une alimentation basique.
Éviction gluten lait et oeufs.
Je suis sous nac et ausilium 20 et depuis 15 Jours
GiGi
29 mai 2018Salut ma belle 🙂
Dis donc éviction gluten, lait et œuf ça fait un paquet de choses si tu le fais « bien » (genre en lisant les étiquettes des produits et tout et tout…)!
Tu sais, moi je suis une partisane de la « modération » (et une grande gourmande hihihi) alors je préfère les conseils « soft » comme « réduire ceci » ou « faire attention à cela ».
Et puis pour avoir des urines moins acides on n’est pas obligé d’enlever drastiquement des aliments, il suffit d’être un peu plus attentive et, surtout, de ne pas cumuler les acidifiants.
C’est un régime que tu fais toute seule ou bien qqun te l’a conseillé?
A plus
Bises
Anaïs
25 août 2019Bonjour tous d’abord merci pour toute ces explications enfin quelqu’un qui me comprend ! Je fait des infections urinaire avec E. Coli depuis 10 ans maintenant avec prise d’antibiotique j’ai vu qu’avec vos traitements naturel on peut enfin s’en debarasser miracle si j’ai bien suivi vos conseils il faudrait que je prenne de l’ausilium nac avec de l’ausilium 20plus en phase d’attaque et ensuite en maintien et que je fasse régulièrement des douche vaginal avec l’ausilium lavanda ? Ça ce sont des traitements à prendre a vie pour éviter les récidives c’est ca ? Merci de votre réponse
Mary
28 août 2019Merci pour ce commentaire Anaïs et bien triste de vous lire.
La cystite récidivante est une problématique complexe, multifactorielle et, souvent, différente d’un sujet à l’autre. Il est donc délicat de vous donner un conseil personnalisé sans connaitre avec précision la nature exacte de vos épisodes aigus bactériens.
En effet, s’il est vrai qu’en cas de forte récidivité, la présence d’un biofilm pathogène est toujours suspectée, il n’en demeure pas moins que, au-delà de ce biofilm (facteur de maintien de la problématique), il existe presque toujours d’autres facteurs prédisposants et précipitants qui, s’ils ne sont pas pris en charge, risquent de causer de futures rechutes malgré l’intervention contre le biofilm.
Je vous invite à lire cet article pour approfondir ce point fondamental de prévention: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/08/10/cystite-elle-part-je-reste/
Ceci étant dit, pour répondre au mieux à vos questions, voici 3 remarques:
1) L’association, sur une période minimum de 15 jours, de Ausilium NAC et Ausilium 20PLUS (ou Forte) est effectivement indiquée comme première approche contre le biofilm pathogène: https://deakos.fr/kitdettaglio.php?tid=5&kit=1
Cette association sera, comme dit plus haut, à combiner avec les autres mesures préventives correspondant à votre problématique et vos facteurs de risque ;-).
2) Votre commentaire mentionne l’usage de Ausilium Lavanda ce qui pourrait faire penser à une problématique vaginale parallèle à vos cystite (peut être due à l’emploi répété d’antibiotiques). Si tel est le cas, je me permets de rappeler que la prise en charge de la dysbiose vaginale s’appuie, en premier lieu, sur la réalisation d’un prélèvement vaginal. Cet examen permettant de comprendre la nature du trouble, la souche pathogène en cause et, au besoin, de définir au mieux la prise en charge médicale (si elle devient indispensable).
3) La durée de prise des produits (qui sont des compléments alimentaires et dispositifs médicaux, sans effets secondaires et donc en vente libre 😉 ) est variable d’un sujet à l’autre et dépend de plusieurs facteurs comme:
– l’ancienneté de la problématique
– le niveau de résolution de tous les facteurs prédiposants et précipitants
– le contexte général (compétence immunitaire, alimentation, lieu de vie…).
Certaines personnes interrompent très vite la prise des produits (après quelques semaines ou mois), d’autres conservent des prophylaxies ciblées ponctuelles (uniquement dans les situations « à risque »), d’autres encore préfèrent garder une prise constante très réduite (la jugeant plus confortable que de « courir le risque… »).
Tout est donc une question de personne, de contexte, de facteurs de risque et de choix personnel 😉 La durée est rarement définissable à l’avance et il convient d’attendre quelques semaines pour comprendre comment orienter la démarche (en fonction des premiers résultats obtenus).
De tout coeur avec vous
michelle colosio
18 mai 2018tres interessant cette information sur le ph urinaire merci
admin
21 mai 2018Avec plaisir.