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Ureaplasma et Mycoplasma : responsables du Syndrome de la Vessie Douloureuse et autres troubles uro-gynécologiques, comme la vessie hyperactive ou le Syndrome Urétral ?

Voici une lecture commentée de l’article “A Systematic Review of Mycoplasma and Ureaplasma in Urogynaecology” écrit par les Docteurs Nina Combaz-Söhnchen et Annette Kuhn de l’Hôpital Materno-infantile de Berne (Suisse) et publié dans la revue d’Obstétrique et Gynécologie « Geburtshilfe und Frauenheilkunde » en 2017, Suisse.

Les Mycoplasmes
On appelle communément « Mycoplasmes » les Mycoplasmataceae (famille qui inclut toutes les espèces appartenant aux genres Mycoplasma et Ureaplasma), qui appartiennent à la classe de Mollicutes.
Ce sont des bactéries dont la morphologie et le mode de vie sont très différents des germes uropathogènes communs :

  • beaucoup plus petites
  • génome extrêmement petit
  • dépourvues de membrane cellulaire
  • sans pilis
  • capacité de biosynthèse (métabolisme, reproduction) limitée
  • sensibilité importante aux facteurs environnementaux
  • résistance aux antibiotiques

Ces microorganismes ont donc des exigences élevées en termes de conditions de vie. Pour cette raison, les Mycoplasmes colonisent l’humain comme le font les parasites selon des modalités intracellulaires et extracellulaires, puisqu’ils ont besoin trouver un organisme qui les héberge pour survivre.

Pathogénicité des Mycoplasmes
Parmi les 200 espèces de Mycoplasmes connues comme pouvant attaquer le corps humain, 6 seulement semblent être pathogènes chez les humains immunocompétents: Mycoplasma pneumoniae, Mycoplasma hominis, Mycoplasma genitalium, Micoplasma fermentans, Ureaplasma parvum et Ureaplasma urealyticum.
Précisons tout de même que 3 espèces de Mycoplasmes sont présentes de manière significative dans l’appareil génital (Mycoplasma hominis, Mycoplasma genitalium et Ureaplasma urealyticum) où ils peuvent se présenter comme des agents commensaux de la flore de Döderlein ou bien potentiellement pathogènes (opportunistes en cas de dysbiose, par exemple). Et les recherches indiquent que le nombre de partenaires sexuels au cours des mois précédents les analyses a une incidence sur la prévalence de la colonisation bactérienne dans l’appareil urogénital par ces souches.
Les Mycoplasmes peuvent causer de nombreuses « affections », surtout génitales, souvent chroniques et qui touchent majoritairement les hommes.
En raison de la proximité anatomique de l’urètre féminin et du vagin, on peut supposer que la colonisation bactérienne vaginale pourrait également rejoindre les voies urinaires. De nombreuses informations existent déjà sur les IST (Infections Sexuellement Transmissibles), pathologies génitales donc associées aux Mycoplasmes. Mais l’influence et le potentiel pathogène des Mycoplasmes dans le contexte des infections urinaires et d’autres troubles urologique, tels que la vessie hyperactive, le syndrome de la vessie douloureuse (SVD) / cystite interstitielle (CI), sont encore flous.
Leur présence a toutefois été identifiée notamment en cas d’urétrite, de cystite et d’infections des voies urinaires supérieures (reins, uretères). Leur rôle dans la vessie hyperactive et le SVD/CI fait encore débat.
Il a été démontré que Mycoplasma hominis et Ureaplasma urealyticum peuvent également être responsables de pyélonéphrite (complication d’une infection urinaire basse, même asymptomatique).

Les mycoplasmes peuvent-ils causer une hyperactivité de la vessie (OAB) ou un SVD / CI ?
De nombreuses études récentes ont permis de relever une forte prévalence de la présence de certaines espèces Ureaplasma et Mycoplasma dans l’urine de femmes atteintes de vessie hyperactive ou de SVD/CI. Les auteurs ont également démontré que les symptômes s’amélioraient chez les patients atteints de SVD/CI après un traitement antibiotique ciblé.

Quand rechercher les Mycoplasmes ?
Les auteurs soulignent donc dans ce travail qu’en cas de :

Il serait nécessaire d’effectuer un dépistage pour les Mycoplasmes avant que des démarches diagnostiques coûteuses et/ou invasives (telles que la cystoscopie, l’IRM, le bilan urodynamique) ne soient entreprises.

Quelles sont les meilleures méthodes de détection des Mycoplasmes ?
La plupart des microorganismes uropathogènes peuvent être détectés lors d’examens de culture standard (ECBU), alors que les espèces de Mycoplasmes doivent être spécifiquement recherchées au moyen d’examens ciblés. Elles peuvent d’ailleurs être retrouvées aussi bien chez les patients asymptomatiques que chez les patients symptomatiques.
En raison de leurs modalités de contamination (intracellulaire), le nombre de bactéries dans l’urine n’est pas nécessairement lié à la quantité de bactéries présentes réellement dans la paroi de la vessie. En effet un nombre important de ces organismes intracellulaires peuvent être trouvés dans la paroi de la vessie en l’absence de bactériurie (présence de bactéries dans les urines). C’est pourquoi l’examen de prédilection pour la détection des Mycoplasmes est le prélèvement urétral.
Mycoplasma genitalium n’est pas détecté avec une culture standard en raison d’une croissance extrêmement lente. La réaction en chaîne par polymérase en temps réel (PCR : « polymerase chain reaction ») est la méthode de diagnostic utilisée car c’est la plus rapide pour un résultat fiable.
Inversement, Ureaplasma uréalyticum et Mycoplasma hominis peuvent être identifiés par culture ou PCR.
En cas de résultat positif, la décision la plus difficile est laissée au médecin qui doit l’interpréter (en tenant aussi compte des symptômes) pour conclure si la bactérie identifiée est pathogène ou non, et mettre donc en œuvre un traitement conforme à l’antibiogramme.

Traitement de la présence des Mycoplasmes et Uréaplasmes
L’étude citée plus haut précise différents aspects relatifs au traitement :

  • les antibiotiques à choisir, leurs dosages et posologies
  • que la thérapie ne devrait débuter que lorsque les résultats des examens (antibiogramme en particulier) sont disponibles pour prévenir et éviter les résistances aux antibiotiques
  • que le traitement devrait être également étendu au partenaire
  • que l’usage de préservatif est impératif jusqu’à résolution complète de la problématique

Conclusions de l’étude
Les auteurs de l’étude concluent que, étant données la situation actuelle (2018), les Mycoplasmes devraient être spécifiquement recherchés au moyen d’un prélèvement urétral puis analyse PCR chez les patients présentant des infections récurrentes ou lorsque les cultures microbiologiques standards sont négatives.
Chez les femmes présentant une symptomatologie, le traitement devrait toujours être guidé par l’antibiogramme, puisque la nature intracellulaire des Mycoplasmes rend l’antibiotique conventionnel inefficace.
On peut présumer que chez les femmes sujettes aux cystites chroniques ou qui souffrent d’une symptomatologie uro-génitale apparemment abactérienne, ces agents pathogènes, difficiles à révéler, ont un rôle souvent sous-estimé.

42 Comments

  • Laure
    19 septembre 2024

    Bonjour,
    Peut on avoir une infection à Mycoplasmes si l’ecbu et le prelevement vaginal sont negatifs ? (Seulement mycroplasm genitalium a ete recherché pour le prélevement vaginal et il est negatif)
    J’ai des symptomes de brulure uretrale et sensation que la vessie n’est jamais vide depuis 1 an.
    Dois je demande un prélevement uretrale a l’urologue ?
    Merci beaucoup

    Reply
    • Mary
      20 septembre 2024

      Merci pour votre commentaire Laure et bien triste pour vous 🙁

      Et bien oui, ces agents pathogènes échappent aux analyses de laboratoire commune et sont souvent indétectables sur un simple PV ou ECBU.
      Le prélèvement urétral serait l’examen à faire mais il est désormais très difficile de trouver un laboratoire qui accepte de l’exécuter (nouvelles dispositions sanitaires!).

      Je me permets de vous demander dans quel contexte se sont installés vos symptômes il y a 1 an ?
      Avez-vous par ailleurs des antécédents uro-gynécologiques ?

      Cet autre article retiendra sans doute votre attention car il ouvre des perspectives intéressantes pour une approche naturelle : https://cystiteetcompagnie.fr/2024/07/infection-chronique-a-mycoplasma-ou-ureaplasma-quelles-options-naturelles/

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Baudon
    15 février 2023

    Bonjour Camille, avez vous pu trouver une solution ?
    J’ai également contracté ureaplasma parvum, j’ai eu les mêmes antibiotiques que vous mais malgré cela rien n’y fait je ne m’en débarrasse pas ..
    Merci d’avance pour votre réponse !

    Reply
    • Coco
      17 février 2023

      Chère Solène,

      Merci pour ce commentaire et cette question qui revient souvent dans notre groupe de soutien sur Facebook.

      Pour répondre à votre question je vous renvoie à la lecture de cet autre article :

      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2023/02/16/presence-de-mycoplasmes-et-vessie-hyperactive-un-miroir-aux-alouettes/

      en substance et en essayant de résumer légèrement :

      la plupart des thérapies antibiotiques usuelles sont inefficaces contre les Mycoplasmes et il n’existe, à l’heure actuelle, aucune alternative naturelle ayant démontré une réelle efficacité en ce sens (à titre d’exemple, le D-Mannose sera sans effet). La seule option thérapeutique disponible réside donc dans la prise d’un antibiotiques spécifiques (le choix étant réduit à deux molécules), sur prescription médicale bien entendu.
      Il est toutefois possible de co-adjuver favorablement la thérapie pour en potentialiser et optimiser les effets au travers deux mesures :

      – augmenter la sensibilité des Mycoplasmes en désagrégeant leurs biofilms protecteurs
      – soutenir la flore de Döderlein vulvo-vaginale pour augmenter son action compétitive* vis-à-vis des Mycoplasmes et renforcer les défenses immunitaires physiologiques locales dans leur rôle de protection de la sphère uro-génitale
      *Les Lactobacilles seront vos meilleurs alliés !

      Il est crucial de faire un zoom sur ce point. En effet, les Lactobacilles de Döderlein (grands dominants du microbiote vaginal) sont à considérer comme des défenseurs naturels de la sphère uro-génitale. Leur rôle « thérapeutique » en cas d’infection à Mycoplasme ne doit donc pas être sous-évalué et, même si votre prélèvement vaginal reporte une flore abondante, continuer à appliquer des Lactobacilles (probiotiques vivants donc) au niveau local constitue sans aucun doute une stratégie valide.
      On citera ici, en particulier, les bienfaits de Ausilium Lavanda et Ausilium Flora dont les posologies peuvent être adaptées selon le cas et le sujet.

      Esperant avoir été utile je reste à disposition pour toutes questions,
      Coco

      Reply
  • Camille
    30 janvier 2023

    Bonsoir, je viens vers vous car je suis désespérée.. Je suis en essai bébé depuis octobre et novembre en faisant un prélèvement vaginal nous nous sommes aperçu que j’étais positive à l’ureaplasma parvum (100 000 UFC/ml). J’ai subis deux fausses couches très précoces (novembre et décembre) qui sont probablement liées à cette bactérie. J’ai eu deux traitements (azithromycine en novembre 500 mg premier jour et 250 mg pendant 4 jours et doxycycline en janvier 400 mg pendant 7 jours) malgré ces deux traitements aucun changement sur mon prélèvement vaginal qui est toujours aussi élevé.. Quel traitement puis-je essayer pour m’en débarrasser ?

    Reply
    • Mary
      14 février 2023

      Merci pour ce commentaire Camille et vraiment très triste pour vous …

      Les infections gynécologiques à Mycoplasmes sont, comme le précise cet article, des « étranges bêtes » : souvent méconnues ou mal connues, souvent sous-estimées lorsqu’elles sont présentes chez la femme, difficiles à identifiées et diagnostiquées et dont la prise en charge reste encore très nébuleuse et variable d’un médecin à l’autre et repose par ailleurs sur une quantité d’option thérapeutiques extremement réduites (les deux antibiotiques cités dans votre message en substance) et à l’efficacité souvent faible (certaines publications scientifiques parlent de >60% d’échec des traitements).

      Ajoutons à ces considérations préliminaires que les infections à Mycoplasmes lorsqu’elles sont détectées dans le milieu vaginal peuvent migrer vers les voies génitales hautes (endomètre, trompe et ovaires) ce qui rend ces bactéries responsables d’une baisse de la fertilité. Dans un cas comme le vôtre, étant donnés vos antécédents obstétricaux, il serait donc intéressant de discuter avec votre gynécologue de la possible réalisation d’une investiguation plus approfondie sur les sites exacts de colonisation de la bactérie (est-elle uniquement dans le vagin ou bien a-t-elle envahie l’utérus…?).

      Comme dit plus haut, et pour revenir à votre question au sujet de la prise en charge, les options qui s’offrent à nous en cas d’infection à Mycoplasmes sont vraiment « maigre » puisque ces bactéries ont de smodalités de colonisation des tissus particulièrement. Il est toutefois possible de les combattre naturellement en:
      – les privant de leur « enveloppe protectrice » (biofilms) pour les rendre plus facilement attacables par vos défenses immunitaires physiologiques et/ou en cas de renouvellement de l’antibiothérapie
      – mettant face à ces bactéries des « ennemis physiologiques » : les Lactobacilles de la flore de Döderlein pour favoriser une réduction naturelle des colonies de Mycoplasmes sous l’effet d’un compétitieur microbien « ami » de votre organisme
      Pragmatiquement donc ici, on conseillera d’utiliser Ausilium Lavanda + Ausilium Crema + Ausilium Crema de manière quotidienne pendant environ 20 jours avant de renouveler le PV 😉

      Concernant votre partenaire, les infections à Mycoplasmes pouvant être considérer comme des IST (quoi qu’en disent certains professionnels de santé!), il serait opportun d’effectuer chez lui aussi un dépistage (par prélèvement urétral + spermoculture) et, selon les résultats, envisager une prise en charge si besoin.

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Letard
    28 décembre 2022

    Bonjour,j’ai 39 ans et depuis 20 ans je souffre de cystite récidivantes. Je précise que les cystites arrivent toujours après un rapport sexuel. Après ma dernière cystite ( juin 2021) avec e.coli multi résistant, j’ai été traité avec plusieurs antibiotiques. Depuis j’ai des ecbu négatives mais avec hématurie microscopique persistante. Cystoscopie négative,IRM normal bilan MST ok, échographie gynéco et voie urinaire ok.
    J’ai toujours une brûlure urétrale et sensation de jamais bien vider la vessie.
    Je vais faire un prélèvement urétrale pour mycoplasma vendredi.mais j’ai été sous antibiotiques jusqu’à aujourd’hui,je ne sais pas si le prélèvement peut donc donner un faux négatif.merci de votre conseil. Et surtout si vous pouvez me conseiller une thérapie Alternative aux antibiotiques.
    Merci

    Reply
    • Mary
      12 janvier 2023

      Merci pour ce commentaire et navrée pour la réponse tardive à ce message.

      1) La réalisation d’un examen de laboratoire avec mise en culture est effectivement déconseillé en cas de thérapie antibiotique en cours puisque ces dernières peuvent altérer les résultats de la mise en culture.
      Je vous invite à en discuter avec votre médecin et renouveler cette recherche spécifique si nécessaire.

      2) Concernant votre situation actuelle nous avons donc affaires à une symptomatologie typique de la cystite mais dans un contexte totalement abactérien (avec hématurie microscopique persistante) et des épisodes aigus post-coïtaux. L’ensemble des examens déjà effectués exclus toute cause infection ou anatomique ce qui laisse penser que l’origine est sans aucun doute inflammatoire avec, en trame de fond, un trouble probablement d’ordre « mécanique » ou neuropathique.
      Je me permets donc de vous orienter vers la lecture de ces articles:
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/10/19/cystite-abacterienne-synthese/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/05/23/la-contracture-pelvienne/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/04/23/nevralgies-et-neuropathies-pelviennes/

      Dans un cas comme le vôtre, avant de vous paler des « alternatives » aux antibiotiques (lesquels n’ont par ailleurs aucun intérêt face à une problématique totalement abactérienne!) je vous conseillerais d’effectuer un bilan pelvi-périnéal complet afin de confirmer ou exclure l’existence de contractures musculaires et/ou points gâchettes. Cette démarche permettant d’orienter de manière précise et ciblée la prise en charge naturelle mais aussi d’entreprendre une rééducation si nécessaire.
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/10/25/evaluation-du-plancher-pelvien-bilan-pelvi-perineal-pour-qui-pourquoi-comment/

      Conernant les compléments alimentaires, on pourra citer l’intérêt de :
      – Cistiquer pour combattre l’inflammation vésicale
      – Ausilium Forte pour prévenir d’éventuelles infections opprotunistes et apaiser la symptomatologie
      – Pealen pour réduire les processus inflammatoires
      Si vous souhaitez recevoir un conseil plus détaillé, vous pouvez contacter: infofrance@deakos.com

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Nanou0113
    23 mars 2022

    Bonjour,
    Je vous contacte car suite a des douleurs uretrales depuis 1 an et demi, on a détecté par PCR un Mycoplasme Genitalium. J’ai effectué des recherches la dessus, et justement il est indiqué clairement que ce mycoplasme est pathogène sans aucun doute, les deux autres sont commensales.
    J’ai vu qu’ils l’avaient classé en Infection Sexuellement transmissibles, donc je suis sous le choc car avec mon conjoint depuis 14 ans, ni lui ni moi ne sommes allés voir ailleurs !
    Pourquoi dites vous que le Mycoplasme Genitalium est naturellement présent dans la flore doderlein ?
    Merci par avance

    Reply
    • Mary
      23 mars 2022

      Merci pour ce commentaire Nanou 🙂
      Le Mycosplasma genitalium est en effet une souche bactérienne naturellement et physiologique présente dans les voies génitales féminines et qui entre dans la compositin de la flore vaginale. Sa présence et représentation dans cette flore est toutefois, dans des conditions normales, minoritaire ce qui explique que sa détéction sur les prélèvements vaginaux de routine soit rare.
      Cette bactérie apparait en effet lorsque sa concentration augmente. Et cette prolifération excessive survient souvent à l’occasion de chamboulements dans l’équilibre vulvo-vaginal :
      – soit parce qu’une infection a causé une dysbiose
      – soit parce qu’une prise antibiotique a causé une dysbiose
      – soit parce qu’une inflammation prolongée a causé une dysbiose

      Le point commun de toutes les situations d’émergence des Mycoplamses étant donc une dysbiose initiale (raréfaction de la présence de Lactobacilles), il semble donc logique et opportun de tenter une première approche naturelle de restauration de l’équilibre de la flore avec une simple recolonisation des Lactobacilles (probiotiques oraux et locaux donc). En effet, ces derniers sont en capacité de « remettre à leur place » les Mycoplasmes sans être contrainte d’avoir recours à une thérapie antibiotique (laquelle est souvent inefficace mais comporte de nombreux effets secondaires négatifs à court et long terme).

      Espérant que cela réponde correctement à vos interrogations, je reste disponible si vous souhaitez approfondir ces indications et vous renvoie également à la lecture de ces deux articles:
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/08/27/votre-vagin-offrez-lui-des-flores/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2022/02/04/ausilium-flora-se-presente/

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
      • Nanou
        9 avril 2022

        Bonjour,
        Je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre.
        Par contre je suis étonnée de celle-ci, car après avoir fait énormément de recherche, en France et à l’étranger, il ressort sans doute sur le sujet, que le mycoplasme Genitalium est pathogène et non présent même en petite quantité, dans la flore, de manière naturelle, contrairement aux deux autres mycoplasmes.
        D’autant plus que je n’ai pas de problème de flore qui apparaît sur les analyses, et qu’elle est très équilibrée…

        Reply
        • Mary
          13 avril 2022

          Merci pour votre réponse (c’est agréable de pouvoir avoir un échange prolongé 😉 ).
          En réalité, le Mycoplasme genitalium est un pseudo-commensal ou pseudo-pathogène selon la manière dont on souhaite voir les choses dans la mesure où :
          – Sa présence, à des taux relevables par les examens de laboratoire, dans les voies génitales est en effet souvent associée à une situation infectieuse
          – Toutefois, sa présence chez des sujet sains et sans symptômes est régulièrement observée ce qui permet de conclure que l’existence de cette bactérie dans les voies génitales reste une situation compatible avec une flore équilibrée
          En présence de symptômes associables à cette bactérie, on peut donc parler d’infection vaginale et donc, de fait, de dysbiose de la flore. Dans une telle situation, même face à un prélèvement vaginal montrant des Lactobacilles abondants et un score de Nugent acceptable, il est indispensable d’entreprendre une intervention de « bonification » du milieu vulvo-vaginal en associant :
          – La thérapie si prescrite par le médecin
          – Des probiotiques oraux comme locaux
          – Une crème vaginale à base de D-Mannose

          Espérant que ces éléments clarifient d’avantage le tableau, je reste disponible au besoin.
          De tout cœur avec vous ❤

          Reply
  • Ait abdelmalek
    4 mars 2022

    Bonjour à toutes, me re voici cette fois ci avec un peu plus d’avancée sur ma situation, j’avais posté un commentaire il y a quelques temps car à la suite d’un rapport cystite, 3 traitement antibiotiques qui ne fonctionne pas (habituellement les symptômes disparaissent dans la demi heure de prise) et la rien je souffre, plus le temps passe plus je localise la douleur au niveau urètral uniquement, pas d’envie plus fréquente d’uriner et miction relativement normales… mais douleur a l’urètre. Je décide de faire une cure deakos… car je pense à l’existence d’un biofilm, tout les prélèvements que j’avais fait jusqu’à présent pour recherche de germes c’était avéré négatif. Je décide d’aller consulter un professeur en urologie sur Paris et celui ci m’envoie faire un prélèvement uretral (très difficile de trouver un laboratoire qui le pratique sur les femmes!) il me conseille l’institut fournier. et la surprise ! «  titre significatif en ureaplasma U » alors que jusqu’à présent negatif au niveau vaginal et dans l’urine. Soulagement… un traitement antibiotiques et serait-ce la fin de mon calvaire qui dure depuis 7 mois maintenant ? Mon gynécologue me met sous erytromycine pdt 8 jours…. Car je suis tombé enceinte il y a maintenant 3 mois et du coup ça complique la prise d’antibiotiques. Mon professeur en urologie lui me confirme qu’il espère qu’il ne soit pas résistant à cette antibiotiques… et comme prévu ECHEC du traitement. Mon partenaire a été traité également et de toute façon nous n’avons eu aucuns rapports depuis la prise d’antibiotiques. Je suis désespérée. Ce mycoplasme s’élimine til vraiment qu’avec la prise d’un antibiotiques ? Aucuns autres moyen de le faire partir ? Dois-je prendre un autre traitement antibiotiques du coup? Merci infiniment pour le temps que vous nous accorder à répondre à nos question.

    Reply
    • Mary
      8 mars 2022

      Merci pour ce commentaire et bien triste pour votre situation…
      Vous répondre ici est délicat car vos interrogations portent sur des thérapies antibiotiques et cet space n’a pas la vocation (ni prétention) de se substituer à l’avis médical.
      Pour vous apporter des éléments utiles, il est totuefois possible de préciser que:

      1) A l’heure actuelle, et vue la littérature scientifiques et les évidences cliniques à notre disposition, nous n’avons pas encore pu identifier de substances naturelles ou phytothérapeutique qui ait une réelle activité contre les Mycoplasmes.
      Bien entendu, l’usage de NAC (contenu dans Ausilium NAC, Ausilium Lavanda et Ausilium Flora) aide sans aucun doute à la désagrégation des biofilms rendant ces germes plus persistants et résistants aux thérapies antibiotiques mais, au-delà de cette approche, il ne nous est pas possible de suggérer un principe actif qui puisse agir « frontalement » et significativement contre ce type d’agent infectieux.

      2) Plus généralement, il est ici important de préciser que la symptomatologie que vous décrivez dans votre message peut en effet dériver de cette infection urétrale à Ureaplasma urealyticum MAIS aussi que la découverte de la présence de cette bactérie peut être une découverte fortuite (à l’occasion de l’examen spécifique demandé par le Prof.). Il est donc difficile d’établir clairement et sans ambiguité un lien de cause à effet certain entre infection et symptômes.
      Pour cette raison, et étant données la caractéristiques, localisation et chronicité de vos maux, il serait opportun de continuer un parcours diagnostic d’exclusion. Dit autrement, il faut creuser d’autres pistes et, en particulier:
      – la contracture pelvienne -> https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/05/23/la-contracture-pelvienne/
      – la neuropathie -> https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/04/23/nevralgies-et-neuropathies-pelviennes/

      Concernant un éventuel renouvellement de votre thérapie antibiotique, le mieux est de vous rapprocher de votre spécialiste pour discuter avec lui du rapport bénéfice / risque de cette approche dans votre cas.

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
    • Sonia
      19 août 2022

      Bonjour je peux avoir le nom du professeur svp? Je recherche un urologue qui pourrait m’aider sur ca car j’ai le meme probleme. Merci par avance

      Reply
      • Coco
        19 août 2022

        Chère Sonia, merci pour votre commentaire et votre confiance.

        Vous pouvez trouver la liste des professionnels sur l’annuaire de notre blog à ce lien : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/annuaire/

        Si, en revanche, vous souhaitez recevoir des conseils personnalisés sur votre problématique , veuillez envoyer un courriel à infofrance@deakos.com.

        Espérant que ces premiers éléments puissent vous aider, je reste disponible au besoin

        Reply
      • Coco
        19 août 2022

        Vous pouvez trouver la liste des professionnels sur l’annuaire de notre blog à ce lien : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/annuaire/

        Si, en revanche, vous souhaitez recevoir des conseils personnalisés sur votre problématique , veuillez envoyer un courriel à infofrance@deakos.com.

        Espérant que ces premiers éléments puissent vous aider, je reste disponible au besoin

        Reply
      • Coco
        19 août 2022

        Vous pouvez trouver la liste des professionnels sur l’annuaire de notre blog en cherchant avec la loupe : Annuaire.

        Si, en revanche, vous souhaitez recevoir des conseils personnalisés sur votre problématique , veuillez envoyer un courriel à infofrance@deakos.com.

        Espérant que ces premiers éléments puissent vous aider, je reste disponible au besoin

        Reply
  • Talbi
    30 décembre 2021

    Bonjour, je souffre d’une CI depuis 5ans et NP myofascial découverte il a 2ans, tout mon plancher pelvien est en souffrance en continu aucun traitement n’a pu me soulagé, je suis un régime trop strict pour alcaniser mes urines mais rien à faire je souffre toujours autant.Est ce que vous pouvez m’aider svp. Merci de me répondre. Je suis désespèré

    Reply
    • Coco
      31 décembre 2021

      Bonjour et merci pour ce commentaire.
      Le plu ssimple, vue la complexité de votre situation, serait de fixer un rdv téléphonique avec Mary. Ce rendez-vous, d’une durée de 30 minutes environ, est totalement gratuit et ne vous engage à rien mais il permet de faire le point de vive voix sur la situation (historique, traitement…) pour trouver ensemble de solutions adaptée et éviter de partir sur de fausses pistes.
      Je vous laisse l’adresse mail à contacter pour fixer ce rdv: infofrance@deakos.com

      Plein de courage à vous et bonnes fetes de fin d’année 🙂

      Reply
  • Melissa
    3 octobre 2021

    Bonjour,

    Je me permets de vous écrire étant désespérée par ce que je vis depuis plus d’une année…
    En effet, il y a une année j’ai commencé à avoir des envies fréquentes d’uriner et des douleurs au niveau de l’urètre. Ayant déjà eu des cystites, j’ai d’abord cru à cela. J’étais en vacances en Espagne et on m’a donc prescrit des antibiotiques. Les symptômes persistant à mon retour de vacances, je suis allée voir ma gyneco et un urologue qui pensait à une vessie hyperactive.
    Après une année de douleur, un autre gynécologue m’a fait un prélèvement urétral et m’a dit qu’il y avait une présence d’ureaplasme, ainsi qu’une mycose vaginal. Il m’a donc prescrit de l’azythromicine (4 comprimés en une fois) et du fluconazol. Néanmoins, mes symptômes persistant, nous avons réalisé un autre test 1 mois après, et les ureaplasme étaient toujours présents. Il m’a donc prescrit à nouveau de l’azythromocine à prendre pendant une semaine ainsi qu’à mon compagnon. Néanmoins, mes symptômes sont toujours là et de plus je pense avoir une mycose à nouveau à cause des antibiotiques…
    Je commence à en avoir marre de prendre des antibiotiques qui ne servent à rien et ne sait plus quoi faire …
    Je me demandais donc si vous pouviez m’apporter une réponse quant à ce qui pourrait m’aider à l’heure actuelle.

    Merci d’avance pour votre aide et une bonne journée !

    Reply
    • Mary
      26 octobre 2021

      Merci pour ce commentaire et pardon pour la réponse tardive…
      Comme vous l’avez lu dans cet article, les infections à Mycoplasmes sont particulièrement « coriaces » et peuvent être à l’origine de situations chroniques infectieuses comme inflammatoires. Ceci est d’autant plus vrai lorsque ces infections surviennent dans un contexte de « terrain » fragilisé ce qui est votre cas vus les antécédents de cystites bactériennes et la flore de Döderlein altérée (mycose).
      La première chose à dire ici, pour être tout à fait claire, est que le D-Mannose est un principe actif qui n’agit pas contre les Mycoplasmes. Ces derniers étant dépourvus de pilis, il ne peut pas inhiber une possible adhésion de leur part sur la paroi urothéliale. A ce jour, et j’en suis la première désolée, la seule alternatives thérapeutique disponible en cas d’infection à Mycoplasmes reste donc l’antibiotique.
      En revanche, il est possible de co-adjuver cette approche avec des mesures, naturelles, efficaces qui vont:
      1) potentialiser l’efficacité de l’antibiotique en rendant les bactéries plus exposées à son action ( = en les dépouillant de leurs biofilms en particulier)
      2) soutenir la restauration d’une flore vulvo-vaginale équilibrée ( = prévention contre les infections opportunistes comme les mycoses et la IU + contre les rechutes d’infection à Mycoplasme)
      3) renforcer la paroi vésicale pour plaquer l’inflammation et réduire les symptomes dérivants de celle-ci
      4) agir directement contre la symptomatologie inflammatoire pour éviter les complications pelviennes possibles (contracture et neuropathie)
      5) soutien des défenses immunitaires physiologiques

      La « traduction » de ces
      – Alaquer: 1 comprimé, 2 fois par jour, les 10 premiers jours ; puis 1 fois par jour, dès le 11ème jour
      – Dimannart: 1 sachet par jour, en milieu de journée
      – Lenicand: 1 comprimé, midi et soir, au début des repas
      – Lenicand Crema: 1 à 2 application(s) par jour, selon le besoin et les symptomes

      + Si vous devez renouveler une thérapie antibiotique, la co-adjuver avec:
      – Ausilium NAC : 1 flacon, 2 fois par jour
      – Ausilium Lavanda: 1 application, 1 jour sur 2

      Renouvelant mes excuses pour la réponse tardive, je vous souhaite le meilleur dans votre démarche et serai ravie d’avoir de vos nouvelles.
      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
      • Melissa
        6 décembre 2021

        Bonjour,
        Merci pour votre réponse, et navrée également pour ma réponse tardive.
        A ce jour, après 2 traitements antibiotiques , mon gynécologue m’a annoncé que le test concernant les ureaplasme était revenu négatif. Néanmoins, le prélèvement vaginal indiquait une mycose (candida albicans)
        Ce qui m’attriste énormément, c’est que mes symptômes persistent toujours et que je ne vois aucune amélioration. Je ressens toujours cette gêne au niveau de ma vessie, ainsi que des douleurs au niveau de l’urètre (ce ne sont pas des brûlures mais plutôt une douleur au toucher) et des envies fréquentes d’uriner. Je suis donc de plus en plus inquiète ayant lu énormément de choses sur la cystite interstielle sur internet.. N’ayant aucune explication des médecins que je consulte, je ne sais plus quoi faire.
        Est-ce possible que mes douleurs persistent alors que la bactérie ureaplasme revient négative ? Ou bien cela serait plutôt le signe d’une cystite interstitielle ?

        Merci d’avance pour votre aide,

        Melissa

        Reply
        • Mary
          7 décembre 2021

          Bonjoour Mélissa,
          Je me permets d’anticiper Coco dans sa réponse (mais suis certaine qu’elle reviendra également vers vous 😉 ).
          En effet, il me semblait utile ici de vous apporter un double éclairage sur deux éléments qui ressortent dans votre commentaire. Bien évidemment, cette intervention n’a pas la vleur d’un diagnostic ou conseil médical mais peut peut etre ouvrir quelques « pistes » utiles pour vous:

          1) Concernant la disparition de l’uréaplasme / apparition de la mycose
          Ces éléments indiquent et confirment l’existence d’une profonde altération de l’équilibre de la flore de DOderlein avec pour conséquence une fragilité accrue aux attaques actériennes et fongiques opportunistes (comme c’est le cas actuellement).
          https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/03/15/lecosysteme-vulvo-vaginal-flore-hormones-muqueuse-et-ph-un-subtile-equilibre/
          Du point de vu biologique donc, il serait ici indispensable de recoloniser et soutenir la flore physiologique vulvo-vaginale pour restaurer et renforcer les défenses immunitaires locales. Ce conseil, de manière pratique, se transpose en un ensemble d’interventions basées sur:
          – alimentation équilibrée
          – transit régulier
          – supplémentation orale en pro- et pré-biotiques
          – applications locales de Lactobacilles vivants
          https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/cystites-recidivantes-et-bonification-du-milieu-vaginal-enjeux-et-interets/

          2) Concernant la symptomatologie
          Toujours sans aucune prétention de substitution à l’avis médical, la description de vos symptomes (très précise par ailleurs) est très éloignée du cadre clinique de la cystite interstitielle / syndrome de la vessie douloureuse. De plus, son contexte de survenue est relativement transparent en terme de causes.
          Plusieurs hypothèses peuvent ici etre formulées:
          – la première (qui est presque une certitude) est que les douleurs / genes sont une conséquence directe de l’inflammation des tissus en raison des infections et des thérapies
          – la seconde (que semble indiquer la description d’une « douleur au toucher ») est qu’une forme d’hypersensibilité locale s’est installée. Celle-ci peut etre liée à une contracture ou, plus probablement, une altération neuropathique localisée. Sur ce dernier point, il pourrait etre particulièrement intéressant d’effectuer une visite d’évaluation auprès d’un spécialiste du plancher pelvien (sage-femme, gynécologue ou autre professionnel formé aux neuropathies pelviennes)
          https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/04/23/nevralgies-et-neuropathies-pelviennes/

          Espérant que ces éléments vous soient utiles, de tout coeur avec vous ❤

          Reply
          • Melissa
            7 décembre 2021

            Je vous remercie énormément pour votre réponse très récuse qui apaise un peu les inquiétudes auxquels je fais face depuis plusieurs jours.

            Il me reste cependant quelques questions:

            1. Je me demandais quels produits vous me conseilleriez afin de rétablir l’équilibre de ma flore ? Car j’ai pris à plusieurs reprises de probiotique en pharmacie mais il me semble que cela n’a pas été suffisant au vu des mycoses récidivantes.

            2. Est ce qu’il est judicieux de continuer à prendre les traitements pour les mycoses que l’on me prescrit ? Car je viens de terminer le traitement oral (fluconazol) et mes symptômes de brûlure et démangeaison sont toujours les mêmes.. je me demande donc l’utilité de continuer à prendre ces médicaments, et si cela n’entraîne pas une sorte de cercle vicieux ?

            Finalement, je vais me renseigner pour trouver un médecin spécialiste dans les douleurs pelviennes afin de traiter cette douleur persistante.

            Merci encore pour votre réponse!

            Bonne journée à vous,

            Mélissa

          • Coco
            9 décembre 2021

            Chère Mélissa,
            Merci pour votre message et votre retour positif concernant la réponse détaillée de Mary.
            Pour répondre à vos questions :

            1 ) pour rétablir l’équilibre de la flore et renforcer les défenses immunitaires locales il serait important d’agir au travers une supplémentation de probiotiques oraux et locaux en suivant une prise en charge de ce type :

            -> Un cycle de 15 jours avec:
            – Ausilium Lavanda: 1 jour sur 3
            – Lenicand Crema: 2 applications par jour la première semaine; 1 application par jour la deuxième
            semaine
            – Lenicand: 1 comprimé, midi et soir, au début du repas
            – Ausilium Mousse : pour toutes les toilettes intimes

            A la fin de cette première phase répéter un prélèvement vaginal
            2. la démarche suggérer plus haut vous permettra de mettre fin aux traitements effectués dans la mesure où les produits proposés couvriront vos besoins de restauration de la flore locale et rétablissement l’immunité au travers une action synergique permettant d’éviter le tant renommé « cercle vicieux ».

            Dans cette optique, pour compléter ce qui précède, il sera indispensable de suivre les pistes déjà indiquées par Mary avec l’intégration de la nutrition et de diverses attentions.

  • Ola
    29 juillet 2021

    Bonjour.

    Savez-vous où en France je peux faire l’antibiogramme d’uréaplasme ? je souffre depuis septembre de l’année dernière ; les antibiotiques que le médecin m’a donné n’ont pas aidé. j’ai demandé à faire un l’antibiogramme mais ils m’ont dit qu’ils ne le font pas en France pour les femmes, seulement pour les hommes. y a-t-il un moyen de le faire ?

    Merci

    Reply
    • Mary
      30 juillet 2021

      Merci pour ce commentaire 🙂

      L’antibiogramme est un outil qui permet au médecin de choisir le meilleur antibiotique pour traiter une infection. Mais ce choix est rendu nécessaire lorsque le nombre d’antibiotiques à disposition est important.
      Or, face à une infection à Mycoplasmes et Ureaplasmes, s’agissant de bactéries très particulières (comme l’explique cet article), il n’existe que deux thérapies possibles et les guides de bonnes pratiques fournissent des indications claires quant à leur choix. Voici un lien vers les nouvelles recommandations en vigueur : https://www.vidal.fr/actualites/22803-infection-a-mycoplasma-genitalium-nouvelles-recommandations-face-a-une-antibioresistance-croissante.html

      Pour ces raisons, la réalisation d’un antibiogramme est inutile en cas d’infection à Uréaplasme.

      Espérant que cette réponse vous aide, de tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Line
    1 juillet 2021

    Bonjour,

    Je viens d avoir mon résultat d’analyse d’urine 1er jet et il en ressort que je suis positivé à l ureaplasma urealyticum.

    Ce qui expliquerait mes douleurs à l’urètre depuis des semaines.

    J’aimerais avoir vos conseils.

    J’ai lu qu’un antibiotique sur ce genre se mycoplasmes n’est pas du tout conseillé et sans efficacité sauf s’il y a un prélèvement vaginal de fait avec antibiogramme, c’est bien ça?

    Pour ce débarrasser de ce mycoplasme localisé dans mon urètre que me conseillé vous de faire svp?

    Quel probiotique prendre ? Oral, vaginal, les 2? Quel traitement Deakos cibler ?

    Le D-mannose apparemment n’aura pas d’effet sur le mycoplasme de l’urètre à ce que j ai lu…

    Merci pour votre aide

    Reply
    • Coco
      2 juillet 2021

      Bonjour Celine et merci pour votre commentaire et compliments pour avoir détecté une démarche ciblée de votre problématique !
      ’Ureaplasma urealyticum est une bactérie très différentes des germes uropathogènes communs : beaucoup plus petite, dépourvue de membrane, sans pilis (son mode de persistance dans les voies urinaire consiste à entrer dans les cellules = infection intracellulaire et de former des biofilms pathogènes). C’est aussi une souche acceptée comme « commensale » de la flore de Döderlein mais qui doit absolument y rester minoritaire. En effet, sa croissance (opportuniste en cas de dysbiose vaginale ou infectieuse suite à une contamination = IST) constitue un risque pathogène majeur de déséquilibre de la sphère urogénitale.
      L’UU peut donc être responsable d’infection : vaginale, utérine, urétrale, vésicale… ce qui est votre cas.
      Sa diffusion dans la sphère pelvienne et la gravité et importance des symptômes qui l’accompagnent dépendent, en grande partie, de la durée de persistance d’une infection non traitée.
      Il serait donc important de de :
      – réaliser un dépistage du partenaire vu le haut risque de contamination et de le traiter au besoin pour éviter les récidives dues aux re-contaminations « ping-pong » entre vous deux (utiliser le préservatif jusqu’à la fin du traitement)
      – réaliser un antibiogramme pour améliorer les réponses à l’antibiotique (qui doit être ciblé et proposé selon l’antibiogramme et en suivant les recommandations posologiques fixées par la haute autorité de santé)
      – associer à la prise d’antibiotiques des co-adjuvants naturels qui ne contienne pas d’alcalinisant ( étant cette bactérie propice à un milieu alcalinisant) visant à :
      -> Désagréger les biofilms vaginaux comme vésicaux intracellulaires (Ausilium Nac et D-Mannoro )
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/06/14/la-legende-metropolitaine/
      -> Apaiser l’inflammation urothéliale et soutenir la réépithélisation des parois et muqueuses au travers la prise de probiotiques oraux et locaux et compléments alimentaires comme par exemple Cistiquer, Pealen comprimés et Ausilium Crema avant et après les rapports
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/07/02/utilite-des-probiotiques-contre-la-cystite/
      vaginaux : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/03/06/5-bonnes-raisons-dutiliser-ausilium-lavanda/

      En espérant avoir été utile je reste à disposition,
      Coco

      Reply
  • Line
    14 juin 2021

    Bonjour,

    J’ai 38 ans.

    Ayant eu une inflammation de la vessie avec douleur jusque dans l’urètre pendant des semaines. J’ai eu un traitement antibiotique Ofloxacine qui m’a permis de soulager ma vessie (alors qu’à l’ECBU je n’avais pas de germe mais que des leucocytes), a la fin de mon traitement j’ai toujours cette gêne, cette sensation de douleur, picotement quand l’urine passe dans mon urètre.

    On me met sous cortisone… tjs cette douleur a l urètre.

    Les docteurs pendant à une Uretrite me donne une autre Antibio Azithromycine.

    Pas de changement … douleur à l urètre.

    Localisation de la douleur dans l’urètre.

    J’ai été voir des urologues et docteur. Mais a part me donner d autres Antibio … dont j’ai peur de prendre maintenant.

    Pourtant j’ai fait un prélèvement (PCR) de l’urètre, du vagin, refait des ECBU 1er jet mycoplasmes et 2me jet, recherche mst etc … et rien ne ressort aux analyses, pas de germes, et plus de leucocytes, culture négative, stérile…

    Le docteur m’a mis sous anti-inflammatoire et je prends a jeun tous les matins une cuillère de bicarbonate de soude dans un verre d eau pour que mon urine soit moins acide (alcaline, j’ai vu ca sur internet).

    Pensez-vous que je pourrais faire une
    Cure Ausilium Forte + cistiquer + Ausilium NAC? Afin d’éradiquer cette sensation de « brûlure » au niveau de mon urètre ?

    Comment soulager cette brûlure interne à l’urètre?

    Que me conseillerez vous?

    Merci d avance de votre retour

    Reply
    • Coco
      16 juin 2021

      Bonjour Line et merci pour votre commentaire et votre confiance,
      Les douleurs urétrales sont, non seulement beaucoup plus fréquentes qu’on ne le pense chez les femmes, mais aussi (et surtout) extrêmement sous-évaluées et négligées
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/09/17/lettre-ouverte-dun-uretre-feminin/
      Pourtant, une symptomatologie de ce type peut indiquer des troubles allant de l’inflammation urothéliale chronique à l’infection atypique, une contracture ou une neuropathie
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/04/23/nevralgies-et-neuropathies-pelviennes/
      il est donc important de reconnaitre ces signaux et les analyser pour mieux définir leur nature, les causes et les solutions possibles
      Parmi celles-ci la prise en charge d’une alimentation alcaline est déjà une bonne piste :
      l’urine est naturellement acide ce qui va irriter lors de la miction une paroi urothéliale déjà fragilisée par une infection précédente
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/11/08/le-temoignage-de-stefania-ma-diete-alcaline-contre-la-cystite/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/02/05/cystite-diete-alcaline/
      le choix d’une diète adaptée ainsi que l’option que vous suggéré de prendre Ausilium Forte est absolument conseillée, contenant ce complément alimentaire un alcalinisant
      vous écrivez d’avoir pris plusieurs fois des antibiotiques
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-et-antibioprophylaxie/
      en conclusion la piste « inflammatoire » reste donc à privilégier : bravo pour avoir commencé à enquêter ce cheminement !
      L’inflammation dont vous parlez dans la première partie de votre commentaire pourrait être le point de départ pour acter une démarche ciblée de votre problématique : il faudrait se diriger dans cette direction pour trouver le facteur précipitant responsable de ce « cercle vicieux » , il y a -t-il un évènement qui a pu déclencher cet épisode ?
      -changement d’alimentation
      – activité sportive assidue
      – contracture pelvienne
      – accouchement
      – constipation
      Avant d’entreprendre un parcours un peu ciblé il serait essentiel de contextualiser l’épisode qui se trouve au sommet de votre situation actuelle.
      En attendant une réponse de votre part, je vous conseille entre-temps de contacter Deakos chez infofrance@deakos.com en décrivant de manière détaillée votre situation pour pouvoir recevoir des conseils un peu plus « pragmatiques » et prendre en charge une posologie des produit plus ,
      espérant avoir été utile je reste à disposition,
      Coco

      Reply
      • Line
        17 juin 2021

        Merci pour votre réponse et le temps que vous prenez à le faire.

        Pour apporter plus d’informations, c’est en reflechissant, c’est a la suite d’un « calin d’Amour » avec mon mari le matin, que ses desagréments à la vessie sont « arrivées », il y a bientot un mois. Je n’avais pas eu de cystite depuis plus d’un an. Et jamais cette sensation « durable » dans l’urètre.

        Le traitement anti-bio (Ofloxacine) m’a permis dans un premier temps de soulager mes symptomes de vessie meme si l’ECBU ne relevait que des leucocytes (bizarre).

        Aujourd’hui, aprés mon parcours du combattant face à des « Messieurs Médecins » qui pensent que ses douleurs sont « faciles » à gérer et prescrivent Trop d’antibio… alors que comme dans le message précédent, tous mes examens ECBU 1er jet, 2eme jet, urètre, vagin, mst etc… sont négatifs.

        Ayant fait une commande sur Deakos, comme mes douleurs à l’urètre sont toujours présentes (au passage de l’urine surtout en fin de journée), mais beaucoup moins intenses qu’au debut, je pense que les parois ont été « abimées » et on du mal à cicatriser…

        Je prends actuellement:

        – Le matin, à jeun 1 dosette d’Ausilum fort dans un verre d’eau, j’attends 2 heures avant de petit-dejeuner (alcalin 😉 )
        – 2 heures avant de déjeuner le midi je prends, de l’Ausilium Nac (j’attends environ1h pour uriner après)
        – Dans l’aprés-midi, je prends 1 sachet d’Ausilium 20 + dans un verre d’eau (j’attends 2 h pour manger, boire ou uriner après)

        Mes questions:

        -Ayant acheter aussi du cystiquer, est-ce que je dois prendre 1 matin et 1 soir dans mon cas (pour mes douleurs à l’uretre apres miction), est-ce que ça peut aider à la cicatrisation ou autre? sans effet secondaire.

        – Et je ne prends que 1 dose d’Ausilium NAC dans la matinée (loin des repas) à ce jour, dois-je en prendre aussi le soir?

        -Puis-je associer la prise (en même temps) d’Auslium Forte ou 20 + avec du cystiquer? enfin de tous ses produits ensemble.

        – Est-ce que mon approche de produit et ma posologie est bonne dans mon cas?

        Merci encore et encore et encore +++++ pour votre aide, vos reponses, votre soutien, votre humanité!

        Reply
        • Mary
          18 juin 2021

          Bonjour Line,

          Merci pour ce commentaire et un grand merci à Coco pour ses précédentes réponses 🙂

          Je me permets de prendre le relais pour vos nouvelles questions:

          1) Ayant acheter aussi du cystiquer, est-ce que je dois prendre 1 matin et 1 soir dans mon cas (pour mes douleurs à l’uretre apres miction), est-ce que ça peut aider à la cicatrisation ou autre? sans effet secondaire.
          La posologie habituellement proposée pour Cistiquer est effectivement de 2 comprimés par jour (matine t soir) et ces modalités de prises peuvent être prolongées sur des périodes allant de 1 à 6 mois sans aucun risque d’effet secondaire.
          Comme vous l’avez bien compris, Cistiquer est un complément alimentaire dont l’action principale est le soutien de la restauration de l’intégrité de l’urothélium (paroi vésicale) lorsque cette muqueuse a subit des dommages ou irritations. Or, dans votre cas, cette hypothèse (altération de la paroi vésicale) semble relativement peu probable étant donné l’absence d’infection (résultats d’examen tous négatifs), l’absence d’épisodes de cystite récents et le contexte général de survenue de vos maux.
          Il serait donc préférable d’opter pour Alaquer (seul ou en alternance avec Cistiquer) pour un résultat optimal: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/03/25/differences-entre-cistiquer-et-alaquer/

          2) Et je ne prends que 1 dose d’Ausilium NAC dans la matinée (loin des repas) à ce jour, dois-je en prendre aussi le soir?
          Pour les mêmes raisons que celles exposées ci-dessus, Ausilium NAC non plus n’est pas un complément alimentaire de première importance chez vous. En effet, le risque de biofilm (vu votre historique) est pratiquement nul.
          Toutefois, 1 flacon par jour peut être utile pour ses propriétés anti-inflammatoires, anti-oxydantes et immunostimulantes.

          3) Puis-je associer la prise (en même temps) d’Auslium Forte ou 20 + avec du cystiquer? enfin de tous ses produits ensemble.
          Cistiquer peut être pris au même moment que Ausilium NAC ou Ausilium Forte ou Ausilium 20PLUS.
          En revanche, les prises des produits dont le nom commence par Ausilium (NAC, 20PLUS et Forte donc) doivent être distinctes.

          4) Est-ce que mon approche de produit et ma posologie est bonne dans mon cas?
          Malheureusement pas totalement, comme vous l’a signifié Coco.
          Il me semble avoir répondu à un mail de votre part en vous proposant un autre schéma posologique, plus approprié, que je vous repporte ci-dessous :
          – Alaquer: 1 comprimé par jour
          – Pealen comprimés: 1 comprimé par jour
          – Pealen crème: 1 application au besoin (en cas de brulure, sensation de piqure, inconfort)
          – Ausilium Forte: 1 mesurette, 1 à 2 fois par jour, loin des repas
          – Ausilium Crema: 1 application avant chaque rapport + au coucher en cas d’irritation ou sècheresse
          – Ausilium Mousse: pour toutes les toilettes intimes

          /!\ DANS VOTRE CAS, UN BILAN PELVIEN POUR DEPISTER UNE EVENTUELLE CONTRACTURE EST PRIORITAIRE
          https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/10/25/evaluation-du-plancher-pelvien-bilan-pelvi-perineal-pour-qui-pourquoi-comment/

          De tout coeur avec vous ❤

          Reply
          • Line
            18 juin 2021

            Bonjour Mary et merci pour votre retour rapide,

            Je pensais que cistiquer aiderait à une cicatrisation globale ou ciblée (urètre dans mon cas). Je vais donc me diriger sur Alaquer. Où en alternance comme vous me l’avez conseillée.

            Et il est vrai que je me suis un peu perdue entre tous les supers produits Deakos proposés, car sur le site le programme Equilibre Vésical Plus est présenté pour l’inflammation des voies urinaires et l’urétrite.

            Et comme je ne ressens de douleurs qu’au passage de l’urine dans l’urètre. Je n’étais pas convaincue (ou surtout perdue, sans vouloir vous vexer) d’une contracture pelvienne, car je n’ai pas aucune douleur vaginale ou autre dans cette région.

            Et mon absence d’infection sur l’ECBU, pouvait me faire penser, à une cystite Abacterienne, car j’avais les symptomes au debut avec des leucocytes dans l’ECBU, et l’antibio a réussi « à guérrir » les symptomes localisés dans la vessie … mais il reste les douleurs de l’urètre= des brulures (ou irritations) lors de la miction dans l’urètre. et même si l’ECBU ne releve rien (comme beaucoup), il peut rester des symptomes de brulures -> un biofilm peut-être sur l’urètre exclusivement … me provoquant encore des brulures au passage de l’urine.

            C’est pour cela que la contracture me semble à despister comme vous me l’avez conseillé et je vais le faire, mais pas certaine.

            Derniere question et je ne vous embete plus 😉 Pealen crème peut se mettre sur l’urètre? car moi, j’ai mal dedans… il y aura une action tout de même?

            Merci ++++

  • Melissa
    24 mai 2021

    Bonjour,
    est-ce que le mycoplasme, lorsqu’il est pathogène et lorsqu’il y a une dysbiose vaginal, s’éradique de la même façon que la gardnerella?

    merci

    Reply
    • Mary
      28 mai 2021

      Merci pour ce commentaire Melissa.

      Lorsque l’on parle de présence de mycoplasmes, il est fondamental avant tout de savoir quelle zone est intéressée: vagin, urètre ou vessie?
      Vue la façon dont votre question est formulée, il semblerait que votre question s’intéresse surtout à une présence de mycoplamse relevée par un prélèvement vaginal et associée à une altération (probablement raréfaction) de la flore de Döderlein (Lactobacilles = « bonnes » bactéries).

      Les mycoplasmes, comme le précise cet article, sont des bactéries très particulières avec des caractéristiques infectieuses vraiment atypiques. Pour cette raison, elles ne sont absolument pas sensibles au D-Mannose et la prise orale ou application locale de ce seul principe actif ne constitue donc pas une mesure efficace contre ces germes. Contrairement à la Gardnerella qui, elle, est une bactérie tout à fait sensible au D-mannose: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/02/gardnerella-vaginalis-un-ping-pong-entre-infection-vaginale-et-vesicale/

      En revanche, la prise en charge et approche naturelle d’une croissance excessive de mycoplasmes dans le milieu vaginal a des similitudes avec celle de la Gardnerella puisqu’elle nécessite:
      – un rééquilibrage du pH vaginal pour rendre le milieu à nouveau favorable à la recolonisation par une flore physiologique
      – une recolonisation active et un soutien successif de la flore de Döderlein avec la mise en présence de Lactobacilles (lesquels sont les « ennemis » naturels des mycoplasmes)
      – un soutien de l’hydratation et du trophisme des muqueuses

      Pour ces raisons, l’usage de Ausilium Lavanda est vivement conseillé en cas de vaginose à Mycoplasmes : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/03/06/5-bonnes-raisons-dutiliser-ausilium-lavanda/
      A cette premières mesures s’ajoutent d’autres indications :
      – applications régulières de Ausilium Crema
      – prise orale de probiotiques
      – applications co-adjuvantes locales de probiotiques
      – rapports protégés (pour éviter l’effet « ping-pong » avec le partenaire)

      Espérant que ces éléments puissent vous aider,
      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Karo
    1 août 2020

    Bonjour, je suis très intéressée par votre article car je pense souffrir d’une cystite interstitielle à cause des mycoplasmes. Je fais des recherches pour guider mon médecin généraliste. Pouvez vous me communiquer, m’envoyer le lien vers l’étude que vous citer dans votre article. Merci

    Reply
    • Mary
      21 août 2020

      Merci pour ce commentaire Karo 🙂
      Bien triste pour vous, auriez-vous envie de partager ici votre témoignage et parler de votre parcours ?

      Le lien se trouve dans l’article (c’est le tout premier) 😉

      A bientôt ❤

      Reply
    • sonia
      1 novembre 2020

      bonjour , quel est le specialiste que vous avez consulter? gynécologue ou urologue ?

      Reply
  • Marie
    15 novembre 2019

    Ma question … pensez vous que malgré des test passé suite à une infection urinaire e Coli en janvier il se peut qu’il y ai quand même une bactérie dans l’urètre ? J’ai mal à l’urètre et mon urologue a jamais fais de culture au niveau de mon urètre . Avec tout les antibiotiques que j’ai pris est ce que sa se pourrait qu’après 11 mois il y ai une bactérie coincé dans mon urètre ?

    Merci de me répondre
    Une fille vraiment à bout du rouleau
    🙁

    Reply
    • Mary
      18 novembre 2019

      Merci pour cette question Marie et vraiment bien triste de vous lire 🙁
      L’infection à germes atypiques (mycoplasmes et ureaplasmes), comme l’explique cet article, est une problématique à la fois difficile à déceler et à prendre en charge:
      1) La détectino ou exclusion de cette possiblité dans ovtre cas ne peut être fiable qu’après réalisation d’un prélèvement urétral incluant les recherches spécifiques -> en effets, les mycoplasmes étant des germes intracelullaires, leur présence peut rester occulte sur des analyses d’urines standards comme premier jet.
      2) De même, l’éradication de ce type d’infection est complexe et requière l’emploi de médicaments (antibiotiques) très spécifiques puisque ces germes ne répondent pas aux thérapies standards -> si telle est votre situation il est donc possible que vos précédentes antibiothérapies n’aient pas eu d’impact sur cette infection.

      Je vous renvoie donc vers votre médecin pour envisager avec lui un « check-up » complet de la sphère uro-génitale incluant:
      – ECBU standard
      – ECBU 1er avec recherches spécifiques des mycoplasmes
      – prélèvement urétral avec recherches spécifiques des mycoplasmes
      – prélèvement vaginal
      – dépistage pour toutes les MST/IST

      De tout coeur avec vous

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