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La cystite post-coïtale : la peur du lendemain

La cystite post-coïtale : la peur du lendemain

Salut la compagnie,
Je voulais depuis longtemps partager une analyse personnelle sur le “tétris” qui se forme parfois entre les rapports sexuels et les cystites [et compagnie].
Du coup, je prends la plume (ou plutôt le clavier) pour essayer de faire une synthèse entre mes lectures, mon expérience et les nombreuses lectures de témoignages de femmes qui (curieusement) se ressemblent.
Je re-fais vite un petit tour d’horizon de mon “pédigrée de cystiteuse” : 10 ans de cystites récidivantes et antibiothérapies « à gogo » avec tous les effets secondaires possibles (mycoses vaginales, dysbioses en tous genres, intolérances alimentaires qui en découlent…) bref : l’enfer ! Il y a quelques années j’ai déménagé en Italie et j’ai mis la cystite dans mes valises. Quand la première crise à pointée le bout de son nez j’ai rencontré mon nouveau médecin (choisi au hasard sur une liste de la Sécu locale) avec mon dossier médical sous le bras et une demande (qui me semblait alors légitime et incontournable) de prescription antibiotique. Sa réponse, inédite dans mon parcours, était un “non” catégorique… Je vous passe les détails mais ce médecin formidable m’a fait découvrir le D-Mannose. Une année et toute une « éducation à la cystite » plus tard, j’étais enfin débarrassée de la cystite et de (presque) tous les effets secondaires des antibio dont je m’étais « bourrée » pendant longtemps.
Je n’en dis pas plus… juste que je suis une éternelle bavarde et positive et que je suis fermement convaincue qu’on peut se débarrasser de la cystite [et compagnie] même si on est un “cas désespéré” comme je l’étais. Mais pour cela il faut comprendre ce qui nous arrive et si personne ne prend le temps d’expliquer ben ça devient coton !
Du coup, mon idée avec cet article sans prétentions est avant tout d’essayer de fournir des explications claires sur les liens réels qui existent entre les cystites et les rapports en espérant que certaines qui se sont entendues dire (comme moi) « c’est dans votre tête » y trouveront la confirmation que NON ce n’est pas dans la tête et OUI c’est « soignable » (mais pas à grand coup d’antibiotiques).
Ah oui et puis j’ai (enfin) écris les noms des produits dont je parle comme ça ce sera clair 😉
Allez c’est parti… je fais craquer mes petits doigts musclés et hop-hop-hop : la cystite de “lune de miel”.
C’est un bien joli nom pour une sacrée saleté. Et vous savez le pire, la cystite post-coïtale (pour employer un terme plus “médical”) c’est la plus fréquente MAIS la moins connue. Moins connue parce que visiblement c’est trop gênant d’en parler pour que les médecins daignent donner des “vrais” conseils utiles (et pas le classique “il faut faire pipi après les câlins et s’essuyer d’avant en arrière hein Madame”).
Du coup je me lance direct dans un petit récapitulatif de pourquoi on peut avoir une cystite post-coïtale ou, dit autrement, comment les bactéries pathogènes (E. coli ou autres) se retrouvent dans la vessie ?

Possibilité N°1 : les bactéries arrivent du milieu extérieur
Elles proviennent du milieu extérieur (zone périnéale de Mme et Mr, mains, draps, sextoys, etc.) et vont se retrouver accidentellement en contact avec le méat urinaire à cause de “mouvements” lors des rapports (je ne vous fais pas un dessin).
En général, c’est le cas dans les cystites de jeune fille en début de sexualité et il est très facile de les faire disparaitre avec les mesures préventives usuelles :

  • toilette intime pour Mme et Mr avant les câlins
  • lavage des mains (eau + savon hein pas juste un “rinçage”) avant les préliminaires
  • bon nettoyage des sextoys (en suivant les instructions qui sont sur la notice)
  • pipi après les rapports + toilette intime légère
  • pas de rapport vaginal après un rapport anal (ou alors en changeant de capote entre deux)

Possibilité N°2 : les bactéries arrivent de l’intestin
Elles proviennent de nos propres intestins. Et oui, c’est ce qu’on appelle la “migration bactérienne”. En gros, lors des rapports soit à cause de certaines positions, soit à cause des contractures de la musculature pelvienne, la vessie se retrouve “écrasée” contre les intestins. Du coup, les bactéries commensales des intestins (qui y sont parce que c’est normal et physiologique qu’elles y soient) vont pouvoir faire leurs valises et déménager dans la vessie simplement en traversant les parois de ces deux organes.
Bon, on est bien d’accord que ce phénomène dépend d’une certaine prédisposition à la migration bactérienne que certains appelle l’hyperperméabilité intestinale.
Dans ce cas-là, les mesures de précaution citées plus haut s’appliquent et toujours et il faut ajouter à celles-ci d’autres “astuces” :

Si cela ne suffit pas et que la migration bactérienne se produit malgré tout, il suffit de prendre une dose de D-MannOro après les rapports pour “intercepter” les bactéries dès qu’elles arrivent dans la vessie et de continuer les 3 ou 4 jours ensuite avec les empêcher de s’y agripper et les éliminer. Ni vu ni connu !

Possibilité N°3 (qui souvent va de pair avec la précédente) : les bactèries arrivent de la muqueuse vaginale
Elles proviennent de la muqueuse vaginale. Pour le dire simplement c’est lorsqu’il y a une dysbiose (un déséquilibre) de la flore vaginale et que les bactéries pathogènes peuvent élire domicile dans la muqueuse vaginale.
Du coup, le vagin se transforme en véritable “réservoir” à bactéries et ces dernières vont être déplacées par…heu ben par le pénis de Mr quoi! En effet c’est bien la pénétration et les mouvements qui vont pousser les bactéries pathogènes présents dans le vagin :

  • vers le fond du vagin, zone où la paroi qui sépare vagin et vessie est très fine. Du coup = migration bactérienne
  • vers l’entrée du vagin et donc vers le méat urinaire = cystite par remontée

Alors là il faut agir un peu plus “agressivement” :

J’ajoute ici que la dysbiose vaginale est asymptomatique bien plus souvent qu’on ne le croit et peut même échapper aux prélèvements de contrôle qui cherchent en général des “infections” et pas des “petits déséquilibres” (et ne voient pas dans les biofilms non plus, car oui, le biofilm peut aussi être vaginal).

Possibilité N°4 : les bactéries viennent du partenaire
Elles viennent de Mr.
Alors oui c’est vrai, la cystite n’est pas une MST…MAIS si Mr a une prostatite ou une urétrite bactérienne (ou une cystite mais ça en général ça ne passe pas inaperçu contrairement aux deux autres), il peut être lui-même le “réservoir” à bactéries.
Du coup, quand la cystite est post-coïtale et que toutes les solutions précédentes sont inefficaces, je conseille de faire faire à Mr un p’tit check up (ecbu, prélèvement urétral, spermoculture) pour écarter tout risque. Comme certains de nos chers “matcho” refusent de faire les examens, on peut aussi prendre le taureau par les cornes et lui proposer de prendre Ausilium par précaution. Si les cystites disparaissent, on sait pourquoi !
Ouf ! Encore un message fleuve mais qui est (j’espère) clair et concret.
Comme toujours, n’hésitez pas à me laisser vos commentaires et je ferai mon possible pour vous répondre.

Pour plus d’informations, consultez cette vidéo :

GiGi

Ex-cystiteuse et professionnelle de santé !

30 Comments

  • Marie
    30 mai 2023

    Super article ! Merci pour toutes ces informations et ce que vous faites sur ce blog qui est une vraie mine !!
    Je vais de ce pas acheter les produits indiquer et tenter cette prévention en croisant les doigts pour qu’elle soit aussi efficace que certaines le disent ^^

    Reply
    • Mary
      30 mai 2023

      Oh merci beaucoup pour ce commentaire Marie 🙂
      Nous “soignons” ce blog avec passion depuis de nombreuses années, des retours comme le vôtre sont donc une belle récompense!

      Pour ce qui est l’achat des produits, avant de vous “lancer”, je vous invite à demander un conseil personnalisé (infofrance@deakos.com). En effet, une stratégie sur-mesure est toujours préférable à des indications générales 😉

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Sara
    30 octobre 2022

    Bonsoir, moi j’utilise du d mannose à haute dose après les rapports mais la cystite ne part pas complètement.. et après 5/6 jours l’Ecbu montre en effet encore des bactéries.. en plus même si ce n’est pas un antibiotique cela me provoque quand même une candidose…

    Reply
    • Mary
      2 novembre 2022

      Merci pour ce commentaire Sara et bien triste pour vous 🙁

      Je me permets ici de vous répondre en trois remarques puisque votre commentaire soulève 3 composantes d’une même problématique : la cystite récidivante qui chez vous est étroitement liée à:

      1) Les rapports sexuels
      Dans une telle situation, comme le précise cet article: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/mecanismes-de-la-cystite-post-coitale-et-pistes-de-prevention/
      les mesures de prévention devraient être mises en place sur 3 plans:
      – prévention “de fond” avec un rééquilibre du terrain (nous y reviendrons au point n°3 au sujet de la candidose)
      – prévention au moment du rapport pour empêcher les bactéries d’entrer dans la vessie (utilisation de Ausilium Crema en particulier: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/10/18/une-creme-vaginale-magique-contre-la-cystite/)
      – prévention post-coïtale composée de gestes d’hygiène et prise de D-Mannose comme vous le faites déjà*

      *nous avons donc ici déjà une première explication du pourquoi cette mesure ne parvient pas à être totalement efficace puisqu’elle ne se contextualise pas dans le cadre d’une prévention globale 😉

      2) L’existence très probable de foyers infectieux intra-vésicaux persistants = biofilms
      Dans ce type de circonstances, la prise de D-Mannose est effectivement une mesure utile et indiquée pour lutter contre la prolifération bactérienne vésicale hors biofilms mais est sans efficacité contre la matrice polysaccharidique des biofilms qui restent donc persistants malgré vos gestes de prévention et causent de nouvelles invasions de la vessie par les colonies bactériennes.
      Ici donc, il serait opportun d’associer la supplémentation en D-Mannose avec une supplémentation orale en Ausilium NAC, complément capable d’agir en faveur de la désagrégatino et éradication des biofilms matures: https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/06/14/la-legende-metropolitaine/

      3) Une profonde dysbiose
      Votre message mentionne le terme “candidose” mais ne précise pas la localisation de la pullulation fongique -> intestinale ou vaginale ?
      Ce diagnostic est-il posé sur base symptomatologique ou bien suite à la réalisation d’examens fiables (prélèvement vaginal si nous parlons de mycoses vulvo-vaginales) ?

      Si nous prenons pour acquis que vous vous référez à des épisodes aigus de mycoses (Candida albicans) vulvo-vaginales, deux remarques:
      -> elles ne sont pas liées à la prise de D-Mannose mais bien à la dysbiose induite par les cystites : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/12/06/mycoses-et-d-mannose-font-ils-bon-menage/
      -> il est donc crucial d’agir préventivement contre la cystite en incluant des mesures visant à rééquilibre flore, muqueuse et pH vulvo-vaginal pour restaurer une compétence immunitaire de la sphère uro-génitale optimale : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/cystites-recidivantes-et-bonification-du-milieu-vaginal-enjeux-et-interets/

      Espérant que ces premiers éléments vous soient utiles, je vous invite si vous souhaitez approfondir et obtenir des indications personnalisées et concrètes à écrire à : infofrance@deakos.com

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Sonia
    22 septembre 2022

    Bonjour,

    Pour soigner ‘chéri” quel Aussilium recommandez-vous ? Le Forte ?

    Reply
    • Mary
      28 septembre 2022

      Merci pour cette question Sonia !
      Lorsque l’on parle d’une prise en charge du partenaire, il peut s’agir :
      1) D’une précaution “à l’aveugle” (sans preuve réelle d’une co-infection ni examen)
      2) D’une intervnetion basée sur un résultat d’examen (ECBU, spermoculture ou prélèvement urétral) positif pour la présence de germes

      Dans le premier cas, il conviendrait tout de même de réaliser quelques examens de vérification mais on peut, de manière sûre et sans risque, proposer au partenaire une prise de Ausilium 20PLUS ou D-MannOro 1 à 2 fois par jour.

      Dans le deuxième cas, la prise en charge repose sur les éléments suivant:
      – nature et numération du germe retrouvé
      – site de l’infection (vessie, urètre, prostate?)
      – l’ancienneté de l’infection (si elle est connue)
      – la présence de symtômes
      – l’avis médical bien entendu
      Selon ces paramètres, il est possible de définir une stratégie personnalisée avec de sposologiqes adaptées en utilisant: Ausilium NAC, Ausilium 20PLUS ou D-MannOro et/ou Heuresis

      PS. En cas d’infection avérée du partenaire, les rapports doivent être protégés jusqu’à résolution complète de la problématique
      Souhaitez-vous nous en dire plus au sujet de la situation de votre partenaire ?

      De tout coeur avec vous ❤

      Reply
  • Marie
    21 août 2022

    Bonjour,
    Ayant des cystite à répétition, quasiment après chaques rapport, après des recherches acharnées, un docteur qui ne donne que des antibio et pas de solution, je suis tombée sur ce témoignage. Je suis enfin comprise, enfin quelque chose qui pourrait m’aider! Mais avant d’acheter tous ces produit qui me coûterait 99€ (le prix de la liberté ?)j’ai quelques questions :
    Le d-manorro+ ausilium créma, si j’ai bien compris c’est après chaque rapport, c’est bien ça ?
    Mais le ausilium 20plus, c’est à quel moment, seulement quand une cystite apparaît ? Ou les jours qui suivent le rapport?
    Pareil pour ausilium lavanda ? Quand et combien de temps le prendre?
    Merci et bonne fin de journée !

    Reply
    • Coco
      30 août 2022

      Chère Marie,

      un grand merci pour votre commentaire, ainsi que pour votre enthousiasme et la description de votre situation personnelle.

      Plusieurs remarques et conseils pour vous répondre :

      1) Vos cystites étant post-coïtales et récidivantes, la prévention devrait s’articuler sur plusieurs objectifs :
      -> Désagréger les biofilms matures (cause sous-jacente de récidive dans plus de la moitié des cas de chronicisation) au travers la prise de Ausilium Nac et de Ausilium 20 plus
      De cette manière, vous pourrez éliminer les cellules pathogènes persistantes dans la vessie et ainsi vous débarrasser des foyers infectieux latents.
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-infection-urinaire-recidivantes-biofilm-explication/

      -> Mettre en œuvre une prophylaxie basée sur la prise quotidienne réduite de D-Mannose ( meme en pahse de maintien )
      C’est ici qu’entre en jeu Ausilium 20PLUS qui est un produit complet vous permettant :
      – d’éliminer les colonies bactériennes pouvant être présentes dans la vessie et empêcher leur prolifération (qui conduit à l’épisode aigu)
      – de maintenir un pH urinaire peu acide ce qui limite les irritations de la paroi*
      – de soutenir les défenses immunitaires pour améliorer la lutte contre les colonisations bactériennes
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/08/13/d-mannose-le-prince-charmant/

      -> Mettre en place une stratégie d’attaque qui vise les déclencheurs concernés, dans ce cas les rapports, en suivant plusieurs des conseils que vous avez déjà lus dans cet article, notamment :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/mecanismes-de-la-cystite-post-coitale-et-pistes-de-prevention/

      – application de Ausilium Crema avant le rapport (il est utile de préciser ici que le sachet est prévu pour une dose optimale de produit et serait donc à appliquer en entier)
      – prise de D-MannOro juste après le rapport pour neutraliser les germes uropathogènes dès leur arrivée dans les voies urinaires, avant et si nécessaire après les rapports et les 3 jours qui suivent le rapport
      – toilette intime + lavage des mains des deux partenaires avant et après le rapport
       rééquilibrer les composants qui ont été mis à bas en raison de la prise répétée d’antibiotiques, comme par exemple :
      – altération de la flore de Döderlein (flore physiologique vaginale) -> souvent en cause dans les cystites post-coïtales
      – altération des flores digestives
      – réduction des défenses immunitaires physiologiques
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-et-antibioprophylaxie/

      Concernant Ausilium Lavanda et sa posologie, avez-vous jamais réalisé un prélèvement vaginal ?
      La fréquence de la prise de Ausilium Lavanda dépend effectivement de la situation locale : (flore, sècheresse vaginale, inflammation…)
      Pour en savoir plus :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/03/15/lecosysteme-vulvo-vaginal-flore-hormones-muqueuse-et-ph-un-subtile-equilibre/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/03/06/5-bonnes-raisons-dutiliser-ausilium-lavanda/

      En conclusion, plus pragmatiquement, ces conseils se traduisent de la manière suivante:

      Un premier cycle de 15 jours avec:
      – Ausilium NAC : 1 flacon, matin et soir, loin des repas
      – Ausilium 20 PLUS : 1 sachet, milieu de journée, loin des repas

      Suivi d’une phase de maintien / prévention de 4 semaines avec :
      – Ausilium NAC : 1 flacon par jour, loin des repas
      – Ausilium Forte : 1 mesurette rase, 1 à 3 fois par jour, loin des repas

      -> En parallèle de ces mesures, une intervention ciblée avec :
      – Ausilium Crema : 1 application avant chaque rapport et, si nécessaire, après
      – D-MannOro: 1 sachet, après chaque rapport
      – Ausilium Lavanda: 1 application par semaine
      – une prise de probiotiques associés à des prébiotiques , comme par exemple Deaflor

      Pour recevoir une commande et de devis personnalisées je vous conseille de contacter : infofrance@deakos.com,
      Espérant que ces premiers éléments puissent vous aider, je reste disponible au besoin.

      Reply
  • Noel
    13 août 2022

    Je viens de lire cet article et je suis très surprise de lire que les bactéries peuvent passer par les parois des intestins lorsque le coit entraîne une pression avec les parois de la vessie. J’en avais déjà parlé à un ou deux médecins qui m’avaient dit que non, les bactéries remontaient toujours de l’anus vers le vagin, ne traversaient pas les parois.

    Reply
  • Camille
    17 février 2022

    Bonjour, suite à lecture de plusieurs articles sur ce blog et de nombreux commentaires, je reprend espoir ! J’ai une longue histoire “d’amour” avec les cystites.
    J’ai fais plusieurs crises étant petite qui m’ont menées par deux fois à l’hôpital (la fameuse pyélonéphrite :/ ). Par la suite, j’ai eu une longue période sans aucune crise puis elles sont revenues vers 16-17 ans sous forme récidivante (une par mois pendant environ 6 mois et toujours au moment de mes règles). J’ai eu un traitement antibiotique ponctuel + un traitement homéopathique pour prévenir les récidives qui a finit par fonctionner au bout de plusieurs mois. Après ça, plus rien pendant plusieurs années, jusqu’à il y a quelques mois. C’est là que j’ai fais connaissance avec la fameuse cystite post-coïtale …
    J’ai démarré ma vie sexuelle avec mon copain actuel et depuis après chaque rapport (sans exception !) j’ai droit à une cystite … Pourtant je connais bien toutes les mesures préventives, que j’applique à la lettre (boire beaucoup, aller aux toilettes juste après le rapport, avoir une bonne hygiène intime, etc.). Je ne sais plus quoi faire car je me retrouve à prendre des antibio à chaque crise puisque c’est la seule chose qui fonctionne. J’ai réessayé un traitement homéopathique sans succès …
    J’essaye une cure de D-mannose (FEMMANOSE) depuis trois semaines environ mais ça ne semble pas faire beaucoup d’effet pour le moment et j’ai vu à plusieurs reprises dans des articles que ce n’était pas vraiment la meilleur forme de D-mannose à prendre …
    Bref, je suis retombée dans le fameux cercle vicieux et je n’arrive pas à en voir le bout …
    Auriez-vous des conseils à me donner ? Merci !

    Reply
    • Coco
      2 mars 2022

      Chère Camille,

      Merci pour ton commentaire et pour tes compliments concernant le blog : et ouiiii, bien fait l’espoir est éternel !!
      Je suis très heureuse de lire que le blog contribue à la recherche de réponses et à remonter le moral des troupes !!

      Que dire… je ne veux pas être rabat-joie, mais j’espère que cette longue “histoire d’amour” avec les cystites prendra bientôt fin, ou du moins que sa fréquence diminuera : )

      La description de tes symptômes renvoie surement à une situation de chronicité de la cystite qui s’est même évolue dans une complication de l’infection vésicale en infection rénale :

      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/la-mechante-pyelonephrite/

      La survenue des cystites de manière récidivante n’exclut donc pas la présence d’un éventuel biofilm :

      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/09/06/biofilm-en-long-en-large-et-en-travers/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/06/14/la-legende-metropolitaine/
      dans ta démarche tu as effectivement aussi abordé la voie d’une prise en charge naturelle suite à a prise de plusieurs antibiotiques : le D-Mannose !! Bien fait , mais, attention !! Pas tous les produits à base de D-Mannose sont les mêmes :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/09/06/comment-choisir-un-bon-complement-a-base-de-d-mannose/
      Tu précises en effet d’utiliser le Femmanose :
      A ce propos :
      Le Femannose est un d-mannose issu du maïs extrait chimiquement, n’est pas le meilleur d-mannose à acheter, mais c’est le plus facile à trouver rapidement en pharmacie, en cas de crise aiguë, donc à utiliser sur du court terme en attendant d’acheter mieux.
      Les sachets sont dosés à 2 g de D-mannose , ce qui fait que l’utilisation de ce produit doit être faite en respectant le dosage le plus efficace dans la fréquence des prises ( de 1 g ) en les espaçant dans la journée pour avoir les 6 g donc 6 prises de d-mannose, il est nécessaire de diluer le sachet de Femannose dans une petite bouteille d’eau et de boire en 2 fois soit 2 doses espacées de 2 à 3 h environ.
      En utilisant les 3 sachets préconisés en 6 fois sur la journée.
      Il est également conseillé de prendre ce d-mannose, comme tous les autres en dehors des repas (1 h avant ou 2 h après), et d’aller uriner 1 h après la prise de Femannose.
      Ce produit étant acidifiant (contenant de l’acide citrique et un arôme de grenade) il est préférable d’y ajouter 1/2 cc de bicarbonate de sodium (* sauf contre-indication) dans votre petite bouteille d’eau, cela évitera les irritations vésicales et ses conséquences.
      Ce produit vous semble peu ou moins cher que d’autres produits au d-mannose mais faites vos comptes et calcul du prix de la dose quand vous achetez un produit et ne vous focalisez uniquement sur le prix du produit !
      Concernant votre question sur agent de charge dans les principes actifs de chaque produit il est fondamental d’identifier la « pureté » finale du produit et pas les composants dans leur ensemble ce qui confirme un apport de 1000 mg de D-Mannose pur dans une prise de Ausilium 20 Plus.
      Et également, même la prise d’antibiotiques en continu a pu provoquer des effets secondaires tels que :
      – altération de la flore de Döderlein (flore physiologique vaginale)
      – altération des flores digestives
      – réduction des défenses immunitaires physiologiques
      Dans ton commentaire tu nous parles de cystite post-coïtale, et voilà alors une information plutôt influente : l’identification des tes facteurs de risques – > les rapports.
      étant donc la cystite une problématique multifactorielle ( même la cystite post coïtale) il faut justement acter une démarche qui ira se développer sur plusieurs axes et sur plusieurs pistes de préventions ( et pas seulement vers certaines dont tu cites justement certaines actions déjà entreprises ):
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/mecanismes-de-la-cystite-post-coitale-et-pistes-de-prevention/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-post-coitale-peur-lendemain/

      Tu nous parles de ton partenaire et d’un retour des cystite suite à un retour à l’activité sexuelle, as-tu même pensé à un éventuel dépistage de ton copain ?
      Utilises-tu des contraceptions ?
      Assez souvent la survenue de la cystite post coïtale pourrait aussi être liée à une situation hormonale
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2021/04/16/cystite-et-contraceptions/

      Enfin, dans un cas comme celui-ci il convient surtout d’agir avec une série de mesures qui voient une prise en charge complète :
      – dissoudre un éventuel biofilm
      – soutenir le trophisme vulvo-vaginal et appliquer une crème à base de D-Mannose avant et après les rapports
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/10/18/une-creme-vaginale-magique-contre-la-cystite/
      – S’assurer de la présence de d mannose dans la vessie après un rapport sexuel : prendre un sachet de D-Mannoro
      – recoloniser et renforcer la flore de Döderlein et la flore digestive au travers l’utilisation de probiotiques locaux et oraux
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/07/02/utilite-des-probiotiques-contre-la-cystite/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2022/02/04/ausilium-flora-se-presente/
      Pour toutes ces raisons, il serait intéressant de considérer des produits tels que : Ausilium NAC. Ausilium 20PLUS, Ausilium Crema, Ausilium Flora , Deaflor et D-MannOro.
      Pour recevoir des conseils un peu plus « pragmatiques » et prendre en charge une posologie des produits plus ciblée je vous conseille de contacter Deakos chez infofrance@deakos.com
      En espérant avoir été utile je reste à disposition,
      Coco

      Reply
  • BOUFFARD
    14 décembre 2021

    Bonjour,

    Comme toutes les personnes ayant lu ton article, j’ai crié intérieurement : enfin quelqu’un qui m’explique concrètement la chose et pas juste : “faut faire pipi après!”. Un grand merci.

    Me concernant j’ai fait des cystites à répétition jeune avant ma maturité sexuelle puis elles ont fichu le camp après un liquide hyper acide à boire que m’avait donné le médecin.

    Malheureusement, suite à une cystite il y a 2 ans, c’est le retour incessant de ces dernières… Difficile de lâcher prise durant un rapport quand on s’inquiète du lendemain (ou même d’apprécier la chose tout court).

    Pour ma part, elles interviennent dans 2 cas :
    – Après un rapport
    – Après l’utilisation d’un sextoy type, osons le dire clairement sans gêne (ou presque) stimulateur clitoridien. Sans pénétration donc ou frottement vaginal.

    Bactérie en cause : mon “ami” E. COLI…

    Et c’est alors reparti pour les séances d’insomnie, de pipi toutes 5 minutes et l’effet brûlures à la miction (plus picottement pour ma dernière récidive comme si j’avais laissé mes parties intimes dans une bassine de coca cola)…

    Bref, des symptômes que vous connaissez toutes déjà.

    J’ai également essayé FEMMANOSE, pas de miracle si ce n’est des nausées en prime à la longue…

    Mes questions sont les suivantes :
    – si j’ai bien tout compris je suis uniquement dans le cas “post coïtale” et non biofilm ou autre ?
    – est ce que les vibrations/pulsations des sextoy clitoridiens peuvent entraîner des cystites?
    – parmi tous les gestes cités dans ton article lesquels sont à appliquer dans mon cas?

    Encore merci pour cette mine d’or qu’est ton article!

    Reply
    • Mary
      17 décembre 2021

      Bonjour et un grand merci pour ce commentaire chargé d’ondes positives !
      Vous serez peut être déçue de ne pas avoir de réponse de GiGi en personne mais elle s’est éloignée du blog depuis quelques mois et votre commentaire était trop complet pour ne pas y apporter une réponse rapide.

      Je me permets donc de vous répondre avec plusieurs remarques et réflexions ci-dessous :
      1) Vos cystites sont bactériennes et récidivantes depuis plusieurs années et ce malgré de nombreuses tentatives de prises en charges -> ces seuls éléments permettent de suspecter fortement la présence de biofilms pathogènes. En effet, les biofilms sont responsables de plus de 80% des situations infectieuses chroniques ce qui explique que ni les thérapies antibiotiques ni les approches naturelles* ne puissent être totalement résolutives en l’absence de prise en charge également de cette composante.

      2) Il est également évident que vos cystites sont post-coïtales bien que cet élément reste un facteur précipitant -> qui va faire basculer une situation déjà latente (en raison de la présence des biofilms justement) vers l’épisode aigu. A ce titre, et puisque la cystite est favoriser par l’existence de facteurs prédisposants (sous-jacents), la réponse à votre deuxième question est un grand oui = dans votre cas, et étant donnés vos facteurs de risque (et votre témoignage), la cystite peut apparaitre également suite à un rapport non pénétratif. Un article est d’ailleurs consacré à cette problématique : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/13/cystite-post-coitale-sans-penetration/

      3) Concernant les mesures préventives (« gestes clés » dans votre message) à mettre en place, il y aurait ici une série de recommandations à plusieurs niveaux de prévention :

      -> Elimination des facteurs prédiposants de la cystite :
      – intervention contre les biofilms
      – intervention en faveur de la restauration de l’équilibre de la flore/muqueuse/immunité de l’ensemble de la sphère uro-génitale

      -> Maitrise du facteur précipitant :
      – intervention avant, pendant et après les rapports qu’ils soient pénétratifs ou non

      PS. Si vous désirez, plus concrètement, obtenir un schéma posologique personnalisé avec des conseils Deakos, vous pouvez envoyer un mail au bureau : infofrance@deakos.com

      *Au sujet des approches naturelles, vous mentionnez un essai infructueux avec un complément alimentaire à base de D-Mannose. Il est ici utile de rappeler que si le D-Mannose est un principe actif qui permet effectivement d’éliminer et combattre les germes uro-pathogènes, sa seule prise est rarement efficace si elle n’est pas contextualisée dans une démarche de prise en charge globale (comme décrite ci-dessus et qui tient compte de tous les facteurs de risque du sujet) et, surtout, personnalisée et formulée « sur mesure » sur la base des particularités de la personne et de sa problématique. Cet autre article vous en dira plus : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/08/10/cystite-elle-part-je-reste/

      Espérant que cette réponse vous aide à avancer dans votre démarche,
      De tout cœur avec vous ❤

      Reply
  • Mel
    13 avril 2021

    Bonjour,
    Quel bonheur de tomber sur cet article ! Je fais de temps en temps des cystites, souvent liées à des rapports sexuels non protégés (avec test ist OK, soyons sérieuses ) je bois régulièrement, assure une hygiène intime et hydratation quotidienne et je vais après chaque rapport au WC mais impossible d’y échapper et forcément les crises arrivent en plein nuit, des heures de souffrance ! Je sors de la pharmacie avec Femannose conseillé par la pharmacienne… Tellement peur d’une récidive… Je ne vais pas arrêter de toucher monsieur pour ces bêtises tout de même !! Je vais donc prendre le conseil d’une cure de 3j de Femannose après chaque rapport et une toilette à l’eau supplémentaire après chaque rapport… Je rêve de pouvoir être enfin tranquille et avoir une vie sexuelle épanouie sans avoir peur d’avoir une nième infection…

    Reply
    • Coco
      16 avril 2021

      Bonjour Mel,
      Merci pour votre message et votre enthousiasme par rapport à l’article et, plus généralement, au blog.

      1. En premier lieu, je vous reporte ci-dessous une réponse plus que complète publiée sur notre groupe d’entraide (https://www.facebook.com/groups/348924082106317) à propos du produit que vous nommez dans votre témoignage :
      Au sujet du Femannose qui est un d-mannose issu du maïs extrait chimiquement, n’est pas le meilleur d-mannose à acheter, mais c’est le plus facile à trouver rapidement en pharmacie, en cas de crise aiguë, donc à utiliser sur du court terme en attendant d’acheter mieux.
      Les sachets sont dosés à 2 g de d-mannose , ce qui fait que l’utilisation de ce produit doit être faite en respectant le dosage le plus efficace dans la fréquence des prises ( de 1 g ) en les espaçant dans la journée pour avoir les 6 g donc 6 prises de d-mannose, il est nécessaire de diluer le sachet de Femannose dans une petite bouteille d’eau et de boire en 2 fois soit 2 doses espacées de 2 à 3 h environ.
      En utilisant les 3 sachets préconisés en 6 fois sur la journée.
      Il est également conseillé de prendre ce d-mannose, comme tous les autres en dehors des repas ( 1 h avant ou 2 h après), et d’aller uriner 1 h après la prise de Femannose.
      Ce produit étant acidifiant (contenant de l’acide citrique et un arôme de grenade ) il est préférable d’y ajouter 1/2 cc de bicarbonate de sodium ( * sauf contre-indication) dans votre petite bouteille d’eau, cela évitera les irritations vésicales et ses conséquences.
      Ce produit vous semble peu ou moins cher que d’autres produits au d-mannose mais faites vos comptes et calcul du prix de la dose quand vous achetez un produit et non vous focalisez uniquement sur le prix du produit !
      * contre indication : hypertension et insuffisance rénale.
      Pour compléter => Comment choisir un bon complément à base de D-mannose ?
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/09/06/comment-choisir-un-bon-complement-a-base-de-d-mannose/

      2. Concernant, malheureusement, le sujet de la cystite, il est effectivement rassurant de trouver ici un « espace » où pouvoir s’exprimer, se confronter et connaitre pour le plus possible cette problématique 😉

      3. A propos de votre situation personnelle
      Etant donnée :
      – La récidivité de vos épisodes aigus
      – La nature du facteur déclenchant des cystites (facteur précipitant) : le rapport
      – Les probables thérapies successives de ces épisodes (antibiotiques)
      je vous invite à consulter les articles suivants :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/biofilm-scenario-de-guerre/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/11/09/mecanismes-de-la-cystite-post-coitale-et-pistes-de-prevention/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/10/19/cystite-recidivante-comment-une-problematique-simple-devient-chronique/
      Vous comprendrez que la seule prise orale de D-Mannose, bien que particulièrement utile et recommandée puisque constituant une alternative valable aux solutions habituelles n’est sans doute pas suffisante pour vous offrir une « couverture » préventive complète et adaptée à votre situation.
      Dans un cas comme le vôtre, en effet, il serait opportun de co-adjuver cette prise orale avec d’autres mesures :
      – Lutter contre les biofilms matures et empêcher la formation de nouveaux biofilms
      – Soutenir flores et immunité physiologiques
      – Appliquer une crème à base de D-Mannose au moment des rapports
      – Intervenir contre l’inflammation des voies urinaires
      Pour ces raisons, des produits tels que : Ausilium 20PLUS, Ausilium Crema, Deaflor et D-MannOro seraient intéressants.

      Si vous avez besoin de conseils personnalisés plus « pragmatiques » sur un éventuel schéma posologique ou choix de produits adaptés à votre situation actuelle je vous invite à contacter directement le service client Deakos -> infofrance@deakos.com

      En espérant avoir été utile je reste à disposition,
      Coco

      Reply
  • Nolwenn
    13 janvier 2021

    Ma copine a fait sa première cystite et je m’inquiète sûrement pour rien.
    Mais du coup je me renseigne beaucoup, avant ça elle s’est retenue d’aller aux toilettes plusieurs fois et aussi fait usage de sextoy. (On ne s’est pas vu depuis un long moment donc le problème ne vient pas de moi)
    Donc peut-être a t-elle mal lavé son sextoy ou bien c’est du au fait qu’elle s’est retenue.

    Je déteste la voir souffrir et je ne voudrais pas que ça devienne une habitude.

    Reply
    • Coco
      14 janvier 2021

      Bonjour Nolwenn, et bienvenu sur le BLOG !
      Bien triste pour votre copine (quelle gentillesse de se préoccuper et de se renseigner pour elle !)
      Votre message mentionne que votre copine a souffert d’une cystite aigue (sans doute bactérienne) isolée. Le caractère unique de cet évènement évoque donc une situation ponctuelle (non récidivante) et sans doute sans gravité ni conséquence.

      Est-ce votre copine a eu la possibilité de faire un ECBU ?
      En effet il est fondamental de contextualiser l’épisode et d’analyser les causes qui peuvent l’avoir provoqué :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/01/14/cystite-la-chasse-aux-coupables/

      Vous nous dites que votre copine se retient souvent d’uriner, mauvaise habitude reconnue et pas seulement en cas de cystite mais aussi de manière générale.
      Se retenir d’uriner fréquemment et longtemps provoque en effet une stagnation de l’urine et une accumulation de bactéries dans la vessie qui peut être à l’origine d’une infection urinaire :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/12/21/savez-vous-faire-pipi/
      Une bonne pratique qui aiderait votre copine à uriner plus souvent serait surement celle de s’hydrater et de boire plus fréquemment (une hydratation correcte: environ 1,5 litres d’eau par jour) comme celle de vider complètent la vessie à chaque miction et après chaque rapport (avec ou sans pénétration) ; voici quelques conseils :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/distinguer-vrai-faux-trois-conseils-bateau-contre-cystite/

      Votre copine utilise un sextoy, son épisode aigu est donc sans doute une cystite post-coïtale liée à cette pratique.
      Lors de tout rapport sexuel avec pénétration (même d’un jouet), les frottements causent des microlésions à la muqueuse vaginale. Ces minuscules lacérations constituent des « abris » dans lesquels les bactéries pathogènes peuvent « nider ». De cette façon, la muqueuse vaginale devient un « réservoir microbien » source d’infection urinaire principalement par remontée. Ce phénomène est amplifié quant il s’agit de sextoy si l’hygiène du jouet n’est pas optimale.
      Il est donc indispensable, pour prévenir ce type de conséquence négative:
      – de procéder à une toilette intime -> https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/08/08/la-toilette-intime/
      – d’utiliser une crème vaginale lubrifiante dans toutes les situations de pénétration -> à lire :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/entre-lubrifiant-preservatif-coeur-balance/
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/10/18/une-creme-vaginale-magique-contre-la-cystite/

      Cet épisode aigu restera sans doute un cas isolé si les mesures préventives ci-dessus deviennent de bonne shabitudes pour votre copine.

      En espérant avoir été utile je reste à disposition pour d’autres questions,
      Corinne

      Reply
  • Louise
    9 janvier 2021

    Bonjour (je crois que mon 1er message a beugué donc j’en ré écris un autre dsl s’ils apparaissent tous Haha)

    Je vous écris pour avoir votre avis sur ma situation et ce que je pourrai faire : je m’appelle Louise j’ai 26 ans et j’ai des cystites plus de 5 fois par an depuis quelques années qui apparaissent après un rapport sexuel.
    J’ai lu les informations sur le biofilm à “reconstruire ” et je pense être dans ce cas à près des prises répétées d’antibiotiques soit en une prise soit en traitement d’une semaine à chaque fois.
    Je suis actuellement encore en crise aujourd’hui ce qui en fait la 3e en 3 mois. Je suis sous pilule en continu que je stoppe tous les 3 mois parce que j’ai été diagnostiquée d’une légère endometriose, je ne sais pas s’il y a un lien.
    J’ai été aux urgences une fois l’année dernière car ça s’était transformé en pyeolonephrite une semaine après .
    Je ne sais plus trop quoi faire et je n’ai jamais été fan d’antibiotiques alors je vous en serai très reconnaissante si vous aviez une idée de solution ou de conseils pour moi ! Merci !

    Reply
    • Coco
      12 janvier 2021

      Bonjour Louise, merci pour les nombreux messages qui avaient tous été bien reçu mais attendaient tout simplement d’être approuvés.
      Vous souffrez de cystites post-coïtales récidivantes et votre témoignage se relie à une première volonté d’agir contre le biofilm mais en réalité, avant de considérer une intervention de ce type il faudrait tout d’abord contextualiser ce type de situation en cherchant à comprendre la présence de facteurs prédisposants qui vont au-delà des rapports sexuels.

      L’infection urinaire suite à un rapport sexuel peut advenir selon plusieurs schémas :
      1/ Les bactéries pathogènes responsables de cystites sont dotées de flagelles qui leur donnent une certaine mobilité autonome. Cette particularité permet aux bactéries pathogènes présentes dans le milieu vaginal d’atteindre le méat urinaire, donnant lieu à une cystite dite “par remontée”.
      2/ Les bactéries pathogènes ont également une dimension suffisamment petite pour leur permettre de “migrer” directement du vagin à la vessie en traversant les muqueuses. Ce phénomène est aussi amplifié en présence de sécheresse vaginale ou de dysbiose de la flore de Döderlein (flore physiologique vaginale) suite à une prise antibiotique.
      3/ Les bactéries pathogènes peuvent également “migrer” directement des intestins vers la vessie en raison d’une réduction de la distance anatomique séparant ces deux organes.

      Dans tous les cas les rapports sexuels constituent un facteur mécanique favorisant la remontée des bactéries du vagin vers l’urètre et la migration bactérienne de la muqueuse vaginale à l’urothélium ou de la muqueuse intestinale à l’urothélium.
      Pour lutter contre cela, il est donc recommandé aux femmes sujettes aux cystites post-coïtales d’utiliser une crème vaginale avant chaque rapport sexuel pour lubrifier et hydrater la muqueuse, réduire les frottements et augmenter la vitesse de guérison de la muqueuse vaginale.
      La prise prophylactique de D-Mannose après un rapport sexuel peut également jouer un rôle déterminant dans la lutte contre la cystite post-coïtale car, si malgré les mesures précédentes, des bactéries parviennent à atteindre la vessie “par remonté”, une prise rapide de D-Mannose va empêcher leur adhésion et favoriser leur élimination avec la miction suivante.
      Pour cette raison , au-delà d’une prise imminente de D-mannose , il est vivement recommandé de prolonger la prise de D-Mannose les 3 jours suivants le rapport. De cette manière, vous vous assurez une présence préventive permanente de D-Mannose dans la vessie permettant d’intercepter tous germes rejoignant la vessie au cours de cette période :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/02/12/d-mannose-contre-la-cystite-ca-marche-ah-ben-en-fait-non-mais-si-en-fait-si/

      En plus la lecture de votre message nous renvoie à la présence d’endométriose et surtout à une thérapie hormonale en cours = pilule en continu qui est très certainement le plus gros facteur de risque chez vous.
      Même en étant si jeune la prise de la pilule en continue contribue à créer dans votre organisme une situation de pseudo-ménopause qui peut avoir des répercutions au niveau des défenses immunitaires rendant plus fragile et sensible face aux infections, notamment aux infections urinaires -> https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/12/19/cystite-et-menopause-dont-panic/
      En effet l’interruption continue du cycle menstruel provoque une réduction importante du taux d’hormones (œstrogènes et progestérone) et la baisse du taux d’œstrogènes devient responsable d’une série de changements au niveau vaginal :
      -assèchement des muqueuses
      -altération de la flore locale (la flore de Döderlein )
      -altération du pH
      Ces modifications augmentent le risque de survenue des cystites :
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/03/15/lecosysteme-vulvo-vaginal-flore-hormones-muqueuse-et-ph-un-subtile-equilibre/

      Dans une situation comme la vôtre, les frottements provoqués par les rapports sexuels vont causer des micro lésions de la muqueuse dans lesquelles les bactéries pathogènes peuvent facilement s’insinuer (première étape qui conduira à l’infection urinaire).

      Pour lutter contre ces problèmes, et compenser les effets secondaires de la pilule (qui reste toutefois une thérapie particulièrement utile et indiquée en cas d’endométriose) il est donc recommandé d’utiliser une crème vaginale:
      – avant chaque rapport sexuel pour lubrifier et hydrater la muqueuse, réduire les frottements et augmenter la vitesse de guérison de la muqueuse vaginale ;
      – une fois par jour pour combattre la sécheresse, augmenter l’élasticité de la muqueuse vaginale.
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/10/18/une-creme-vaginale-magique-contre-la-cystite/

      En concomitance de la crème il serait bien d’utiliser Ausilium Lavanda une fois par semaine pour maintenir un équilibre vaginal et recolononiser la flore de Dôderlein = soutenir les défenses immunitaires locales.
      https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2020/03/06/5-bonnes-raisons-dutiliser-ausilium-lavanda/#comments
      En esperant d’avoir été utile dans cette réponse, je reste à disposition pour d’autres questions,
      Corinne

      Reply
      • Louise
        14 janvier 2021

        Merci pour votre réponse ! Et désolée pour les nombreux messages Haha mais mon téléphone beug parfois donc je ne sais jamais

        Reply
  • Julie
    18 avril 2020

    Bonjour et merci pour ce site que je découvre et cette nouvelle approche du problème qui me redonne un peu l’espoir de pouvoir oublier un jour les antibiotiques en systématique après un rapport! J’ai toujours été assez sensible au niveau urinaire et j’ai souvent fait des cystites au cours de ma vie, pas forcément liées à des rapports sexuels. La plupart devaient être juste des inflammations et j’arrivais à les “soigner” avec de la cranberry. Mais à la suite de ma deuxième grossesse j’ai d’abord pris une pilule contraceptive puis fait poser un stérilet au cuivre au bout d’un an et là le cercle infernal a commencé… je n’ai pas de suite associé les cystites aux rapports car les gènes urinaires arrivaient d’abord 2 jours après puis elles sont vraiment devenues plus rapprochées des rapports et systématiques et j’ai ainsi fait le rapprochement. Mais pourquoi était ce arrivé pile au moment de l’arrêt de la pilule ? Un médecin me dira plus tard qu’on ne connaît pas encore toutes les causes de ces cystites récidivantes mais les hormones seraient en jeu dans le problème. Bref, mon médecin traitant de l’époque me faisait faire un ECBU à chaque fois puis me donnait un antibiotique en alternant les traitements. Au bout de 6 mois et sans amélioration il m’a fourni un traitement antibiotique à prendre à faible dose tous les jours. Celui-ci était efficace mais dès que je l’arrêtais, cystite à nouveau. Mon médecin est parti à la retraite, j’ai donc changé de médecin et le suivant m’a prescrit des antibiotiques en monodose à prendre en post-coïtal de façon systématique. Je suis allée voir un micro-kiné qui m’a dit que ma vessie m’envoyait pas les bons signaux… j’ai tenté l’homéopathie… et j’ai quand même demandé un rendez-vous chez un urologue qui m’a fait une échographie de la vessie et m’a confirmé que le traitement actuel restait celui que j’avais et que tant qu’il fonctionnait on resterait sur celui-ci à raison d’une fois par semaine. Si celui-ci devait ne plus fonctionner il me prescrirait une cure thermale dans les Pyrénées… bref… cela fait désormais 4 ans que je prends des antibiotiques bien trop régulièrement et surtout dans avoir l’impression qu’il y a une porte de sortie … que me conseillez vous? MERCI!

    Reply
  • Bazatte Sylvie
    6 avril 2020

    Bonjour,
    Alors je me présente je m’appelle Sylvie j’ai 45 ans et je fais des cystites depuis l’âge de 14 ans. J’ai eu mes premiers rapports a 19 ans la plupart du temps mes cystites sont post coïtal. J’ai abrégé un peu mais en fait au début c’était mon état général je pense qui faisait que je faisais régulièrement des cystites quand je dis régulièrement c’était à chaque cycles, après on m’a découvert mon endometriose et j’ai subit une hystérectomie totale à 37 ans, au passage ma libido était déjà presque inexistante depuis quelques années et ça ne s’est pas arrangé , donc depuis je suis sous traitement hormonal de substitution oestrodose, mais ma libido n’est pas revenue et le peu de fois où j’ai un rapport et bien bim cystite. Il faut savoir aussi que j’ai eu une réimplantation d’uretère en même temps que mon hystérectomie ce qui fait que en général quand je fais une cystite ça remonte aussi dans le rein qui est un peu atrophié.
    Enfin bref après avoir lu vos articles et les commentaires je me dis qu’il y a sûrement une solution à mon problème.
    Je m’excuse pour le pavé

    Reply
    • Mary
      7 avril 2020

      Bonjour Sylvie,
      Merci pour ce commentaire et votre présentation (vous n’avez pas à vous excuser de la “longueur” de celle-ci puisque c’est un minimum pour comprendre votre situation 😉 ).
      Votre problématique est complexe puisqu’elle associe différents facteurs prédisposants et précipitants:
      -> Facteur prédisposants:
      – endométriose et inflammation pelvienne chronique: l’intervention ayant normalement résolut cette composante qu’il convient malgré tout de prendre en considération comme “terrain”
      – sècheresse vaginale et dysbiose vaginale : que la thérapie hormonale devrait réguler quelques peu (mais avec quels résultats?)
      – présence de biofilms pathogènes
      -> Facteur précipitant: les rapports (cet article vous aura sans doute déjà fournit des informations et pistes 😉 )
      A ceci s’ajoute un facteur aggravant qui est la prédisposition à la pyélonéphrite, laquelle vous contraint à prendre un traitement antibiotique sans attendre en cas d’épisode aigu.
      Ce dernier “paramètre” met en exergue tout l’enjeu et la nécessité d’une approche préventive en amont afin d’éviter que l’épisode aigu ne se présente.

      Une telle démarche devant donc s’articuler autour des facteurs de risques ci-dessus avec:
      1) Plaquer l’inflammation pelvienne au travers des interventions sur:
      – l’alimentation
      – l’activité physique adaptée
      – la rééducation pelvienne (si elle est nécessaire)
      – la prise d’un anti-inflammatoire naturel tel que la Quercétine (Cistiquer et/ou Alaquer)
      2) Combattre sècheresse et dysbiose vaginale grâce à:
      – hydratation quotidienne des muqueuses (Ausilium Crema)
      – recolonisation de la flore et soutien des défenses immunitaires locales (Ausilium Lavanda)
      – prise de probiotiques oraux (Deaflor ou Femelle)
      – usage indispensable d’un lubrifiant pendant les rapports contenant du D-Mannose pour entraver le passage des germes vers la vessie (Ausilium Crema)

      3) Neutraliser, inhiber et éliminer naturrellement la matrice du biofilm ainsi que les colonies bactériennes présentent dans les voies urinaires au travers:
      – une (ou des ?) prise cyclique de Ausilium NAC
      – une prise prophylactique constante “basale” de D-Mannose (Ausilium 20PLUS) + ciblée “renforcée” (D-MannOro juste après les rapports)

      Ces conseils, bien que personnalisés, restent assez superficiels. Espérant malgré tout qu’ils puissent vous être utiles, je vous invite à revenir vers moi en cas de doute ou questions.
      Vous pouvez également contacter directement Deakos à: infofrance@deakos.com

      De tout coeur avec vous

      Reply
  • baeta
    2 mars 2020

    Bonjour, je lis vos commentaires et ça me donne de l’espoir .Actuellement en crise après avoir passer une nuit avec mon chéri me voila de nouveau sous antibiotique ..ce matin bandelette négative cette après midi leucocytes en vue. Je suis fatiguée, épuisée au bord des larmes quand je vous écrit car les antibiotiques ( oroken, fosfomycine ) dicte mes rapports et tue ma libido.
    J’ai lu ton message avec beaucoup d’attention et demain rdv encore chez l’urologue qui limite me prend pour une dingue je sors de 3 mois de traitement en prophylaxie ( 1 comprimé d’antibio après chaque rapport) j’avais espoir que cela soit finit et pas du tout , hier premier rapport sans antibio et leucocyte en vue alors non ce n’est pas dans ma tète les bandelette ne mentent pas.
    J’ai fait une cure de canneberge en parallèle sans grand succès la je prends des pro biotiques intestinaux plus de problèmes de constipation mais pas de résultat sur les cystites..Alors tu es ma dernière option avant de me contraindre que je devrais prendre des antibio encore pendant un long moment…Je vais a mon rdv demain et commence ton traitement naturel des les premiers jours qui suivent ..souhaite moi bonne chance

    Reply
    • Mary
      5 mars 2020

      Merci pour ce commentaire et tellement triste de vous lire Baeta

      Votre témoignage soulève de nombreux points que je me permets de commenter ci-dessus :

      1) Vous avez suivi une antibioprophylaxie de 3 mois sans aucun résultat bénéfique
      Je vous invite ici à lire cet article qui fait le point sur ce type d’approche, malheureusement encore très diffusée et pourtant de plus en plus déconseillée en raison de leurs nombreux effets secondaires qui prédisposent le terrain pour de nouvelles récidives (effet cercle vicieux donc) : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cystite-et-antibioprophylaxie/
      En particulier pour vous, la cystite post-coïtale est souvent liée à une perte d’équilibre de la flore de Döderlein et, plus généralement, du milieu vulvo-vaginal. Des prises antibiotiques répétées et prolonger sont justement des mesures qui contribuent à ce déséquilibre et vont donc entrainer, de manière totalement contre-productive, une aggravation de la problématique : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/03/15/lecosysteme-vulvo-vaginal-flore-hormones-muqueuse-et-ph-un-subtile-equilibre/

      2) Vous faites des bandelettes urinaires en cas de symptômes
      Attention ici aux confusions. La présence de leucocytes sur une BU n’est pas obligatoirement marqueur de la présence de bactéries dans les urines et donc d’infection urinaire. En effet, comme vous pourrez le lire dans cet autre article, les leucocytes sont des marqueurs génériques de la réponse immunitaire laquelle peut survenir en cas d’inflammation sans infection : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2019/12/19/lecture-de-lexamen-cytobacteriologique-des-urines-ecbu/
      Pour ces raisons, les BU sont à considérer comme un dépistage de 1ère intention qui doit absolument être suivi d’un ECBU complet en laboratoire en cas de doute ou présence de symptômes. Seuls les résultats de cet ECBU vous permettront de déterminer, avec votre médecin, la nécessité ou non d’employer l’antibiotique.
      Il est également impératif de savoir que les rapports sexuels impliquent quasiment toujours une présence successive de leucocytes dans les urines. Ce paramètre n’est donc pas fiable du tout pour poser un diagnostic lorsque l’on souffre de cystite post-coïtale 😉

      3) Vous utilisez de la canneberge en prévention
      Cette mesure préventive, bien que longtemps recommandée, est désormais déconseillée en cas de cystite récidivante en phase aigüe comme en prévention. Tous les éléments à ce propos sont dans cet article : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/2018/03/30/cranberry-faux-ami-de-cystiteuse/

      4) Vous souhaitez entreprendre une prise en charge naturelle préventive efficace contre vos cystites post-coïtales
      Vous trouverez ici un exemple de « routine de prévention » : https://cystiteetcompagnie.fr/index.php/forum/cystite/iu-post-coitales-routine-de-prevention/#post-22
      Je vous conseillerais toutefois, avant de vous “lancer” et pour être certaine de mettre en place une stratégie vraiment adaptée à votre problématique, de contacter directement Deakos via mail (infofrance@deakos.com) ou bien au travers de la page officielle Facebook (https://www.facebook.com/deakosfrance/)

      De tout coeur avec vous

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  • Angèle
    25 août 2018

    Bonjour, merci pour tous ces conseils qui me redonnent de l’espoir. 8e crise en 4 mois. J’ai 29 ans. En plus je suis fraîchement célibataire donc pas facile de se reconstruire dans ces conditions. J’ai déjà fait quelques cystites dans ma vie notamment au début de ma vie sexuelle ou quand j’oubliais d’uriner après les rapports mais là c’est sans precedent…Je suis très déprimée car après 3 semaines de vacances chastes et sans cystites l’enfer recommence…réveil la nuit, galère pour trouver un médecin le week end, mycoses qui s’ensuivent, attente de l’ouverture du centre d’analyse en me tordant de douleur. Bref j’ai décidé de prendre les choses en main. Toujours un kit de prélèvement d’avance, toujours une ordonnance ECBU d’avance. Et plus d’antibio.
    Aujourd’hui je prends mes derniers antibios car je n’ai rien sous la main et c’est la fin du mois je ne peux pas faire de dépenses, mais après je m’y mets. Cela m’amene à ma premier question: un conseil de site pour commander à moindre coût car mon budget va en prendre un coup….
    Sinon pour mon profil : les crises ont commencé suite à la prise régulière de drogues récréatives qui ont fragilisé mon système de défense immunitaire j’imagine. Cela me rassure dans un sens car je me dis que finalement le problème ne doit pas être mencanique et nécessiter une intervention sur l’uretre. Mais bon, il faut que je trouve une solution. J’ai toujours été positive au E. coli jusqu’à maintenant. J’ai déjà essayé D-Mannose (FEMMANOSE) pendant 5 jours pendant une crise et j’avais ensuite craqué car pas d’amelioration…je commençais as avoir du sang dans mes urines. Dans mes souvenirs je prenais 3 sachets de
    femmanose par jours. Est ce que c’est fichu pour ce traitement où est ce que je l’ai mal pris ?
    D’autre part j’ai lu sur un forum que tu conseillais des NAC que je ne vois pas mentionnés ici. Qu’est ce et pourquoi ne plus ne parler ?
    Ensuite, que choisir comme produit car tu mentionnes des « les lactobacilles et associés à des prébiotiques (souvent on retrouve les FOS dans les compositions des bons produits comme Deaflor) » mais je ne sais pas ce que tout ça signifie. Aurais tu un nom de produit à me conseiller ? Mon osteo m’a conseillé Lactibiane (pileje) ou ergyphylus (nutergia). Qu’en penses tu ?
    Enfin, faudrait il traiter avec des probiotiques par voie vaginale aussi comme l’a fait Caroleetkymie ?

    Merci d’avance pour le partage de tes connaissance et l’espoir précieux que tes conseils me donnent

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    • GiGi
      27 août 2018

      Coucou Angèle 
      Merci pour ton commentaire !!

      Je vais essayer de te répondre le plus précisément possible (prépare toi, ça risque d’être long hihihi) :

      « 8e crise en 4 mois. J’ai 29 ans. En plus je suis fraîchement célibataire donc pas facile de se reconstruire dans ces conditions. »
      Ma pauvre comme je te comprends. Si ça peut te rassurer moi je me suis carrément faite larguée à cause de la cystite [et compagnie] grrr !
      Mais bon, vois le côté positif : plus de mec, chic tu vas pouvoir te concentrer sur toi !!! 😀

      « J’ai déjà fait quelques cystites dans ma vie notamment au début de ma vie sexuelle ou quand j’oubliais d’uriner après les rapports mais là c’est sans precedent. »
      Tu es donc « juste » (je ne minimise pas hein) victime de notre « chère » cystite post-coïtale.

      « Je suis très déprimée car après 3 semaines de vacances chastes et sans cystites l’enfer recommence »
      Ah ouais ! Cystite post-coïtale qui revient sans coït, du coup tu as un biofilm en « bonus ». :-/

      « mycoses qui s’ensuivent »
      Et tu as aussi une dybiose….
      Bon, pas de panique, c’est un « trio » qui fait peur (cystite + mycose + biofilm) mais tu vas t’en sortir. Oui, parce que si tu es là c’est que tu es une guerrière et que tu as décidé de ne pas te laisser faire !!
      Et tu sais quoi, la bonne nouvelle (parce qu’il y en a) c’est qu’en comprenant ce que tu as, tu viens de faire 80% du job 😉

      « Toujours un kit de prélèvement d’avance, toujours une ordonnance ECBU d’avance. Et plus d’antibio. »
      Bravooooooooo !! Je vois que tu as déjà lu cet article sur la gestion de la cystite aigue (et si ce n’est pas déjà fait… à bon entendeur salut !).

      « Aujourd’hui je prends mes derniers antibios car je n’ai rien sous la main et c’est la fin du mois je ne peux pas faire de dépenses, mais après je m’y mets. »
      Hahaha on dirait que tu parles d’un régime (oups, en parlant de régime y faudrait que je m’y mette moi, lol).

      « ma premier question: un conseil de site pour commander à moindre coût car mon budget va en prendre un coup…. »
      Ben tu sais, moi je ne vois qu’au travers de Deakos. Et puisque tu parles budget, je te donne quelques tuyaux :

      – Les produits Deakos sont plus chers que les autres => ah bon ?
      Ca ça reste à voir. Ben oui, parce que si tu fais le compte de ce que te coûte : du D-mannose PLUS un anti-inflammatoire naturel comme la morinda citrifolia PLUS un alcalinisant urinaire (qui ne soit pas du bicarbonate hein 😉 )… et bien ça fait un bon budget aussi ! Sans compter que prendre trois produits différents, avec des formats et formulations différentes, avec donc trois fois plus d’excipients aussi, comment dire ? heu…. je ne suis pas sûre que ça soit la meilleure idée du monde.

      – Commander à moindre coût => pourquoi faire ?
      Je veux dire par là…. On veut tous économiser hein, ça c’est clair. Mais pourquoi le faire sur la santé ? Je ne sais pas de ton côté mais ici il y aurait au moins dix postes de dépenses à sacrifier avant d’arriver à réduire les frais de santé. Mais bon, on est tous différents c’est sûr.

      – Y’a un truc 😉
      Deakos fait TOUT LE TEMPS des remises. Il suffit de leur écrire ou de t’inscrire sur le groupe facebook et tu auras des ristournes.

      « les crises ont commencé suite à la prise régulière de drogues récréatives qui ont fragilisé mon système de défense immunitaire j’imagine. »
      Alors là je dis : bravooooooo ! et merci d’oser publier ça  Tu brises un mythe => non la cystite n’est pas une fatalité et il y a toujours une origine et une raison, même si elle n’est pas évidente ou qu’elle ne nous saute pas aux yeux. Tu es trop top d’avoir réussi à mettre le doigt sur ça et je suis sûre que cela aidera pas mal de personnes de te lire. Car oui, mesdames et messieurs, les drogues (même « douces ») peuvent aussi faire des « petits désastres » du genre réduire l’immunité.

      « Cela me rassure dans un sens car je me dis que finalement le problème ne doit pas être mencanique et nécessiter une intervention sur l’uretre.»
      Ah mais là ma belle je t’arrête net hihihi. Avant que quelqu’un approche un bistouri de ton méat urinaire, il faudra qu’il t’ait démontré en long en large et en travers que c’est la seule solution. Parce qu’avant ça, tu as encore environ…heu… trois millions de trucs à faire quoi !

      « J’ai toujours été positive au E. coli jusqu’à maintenant. »
      Alors ça c’est :
      – Une bonne nouvelle parce qu’on le connait bien
      – Une mauvaise nouvelle parce que c’est un petit futé : producteur de biofilm, « mutant » professionnel (vive la résistance antibiotique), super-adhésif sur la paroi vésicale…

      « J’ai déjà essayé D-Mannose (FEMMANOSE) pendant 5 jours pendant une crise et j’avais ensuite craqué car pas d’amelioration…je commençais as avoir du sang dans mes urines. Dans mes souvenirs je prenais 3 sachets de femmanose par jours. Est ce que c’est fichu pour ce traitement où est ce que je l’ai mal pris ? »
      Si je comprends bien => tu as fait un essai ; sur cinq jours ; avec un produit plutôt bof bof (mal dosé, formulé avec les pieds et, dans le pire des cas, qui associe la cranberry au D-mannose) et en pleine crise  J’ai envie de te dire : tu n’avais pas toutes les chances de ton côté quoi hihihi
      Du coup, haut les cœurs le D-mannose reste une solution pour toi ; la meilleure même !

      « D’autre part j’ai lu sur un forum que tu conseillais des NAC que je ne vois pas mentionnés ici. Qu’est ce et pourquoi ne plus ne parler ? »
      Mais on me suit ou quoi lol Tu as du lire ça sur Docti 😉 Et tu as bien lu 😀 parce que dans ton cas prendre Ausilium NAC (ici je peux donner le nom entier du produit c’est indispensable pour te débarrasser du biofilm et des fameuses récidives sans rapport.
      Je n’en parle pas dans cet article parce que, justement, quand la cystite est post-coïtale à 100%, ce n’est pas LE produit n°1 à cibler.

      « Ensuite, que choisir comme produit car tu mentionnes des « les lactobacilles et associés à des prébiotiques (souvent on retrouve les FOS dans les compositions des bons produits comme Deaflor) » mais je ne sais pas ce que tout ça signifie. Aurais tu un nom de produit à me conseiller ? Mon osteo m’a conseillé Lactibiane (pileje) ou ergyphylus (nutergia). Qu’en penses tu ? »
      Tu me parles de probiotiques pour refaire la flore intestinale, je te réponds qu’il vaudrait mieux commencer par la flore vaginale 😉
      Je t’explique en deux mots : c’est vrai que l’immunité est constituée à 80% de la « bonne santé » de notre microbiote, et quand on dit microbiote on pense tout de suite aux intestins. Mais toi, tu as des mycoses vaginales. Ça veut dire que, même si ton intestin n’est pas au top de sa forme (vu les antibiotiques de ces derniers mois), ta flore vaginale, elle, elle a vraiment morflée. Et comme c’est la plus proche (je parle d’anatomie) de ton méat urinaire, c’est dont potentiellement celle qui devrait te défendre le plus au moment des câlins.
      En plus, si tu as un budget limité, prendre des probiotiques par voie orale c’est une bonne idée mais le rapport « argent dépensé / bénéfice contre la cystite » pour toi est très bas.
      Du coup, je te conseille plutôt une approche directe sur la flore intime.

      « Enfin, faudrait il traiter avec des probiotiques par voie vaginale aussi comme l’a fait Caroleetkymie ? »
      Hihihi et oui 😉 Tu y étais déjà arrivée sans moi.

      Du coup, si je récapitule (histoire d’être claire et concrète une fois de temps en temps), je te conseille :
      – Ausilium NAC et Ausilium 20PLUS contre le biofilm pendant deux semaines environ
      – Ausilium Lavanda pour refaire ta flore vaginale (si tu arrives à prendre aussi des probiotiques Lenicand serait top)
      – Continuer ensuite avec Ausilium 20PLUS pour te protéger sans arrêt contre les bactéries pathogènes qui pourraient s’être plaquées dans un coin de ta vessie
      – Ausilium Crema pendant les premiers rapports avec le prochian chéri (qui arrivera au bon moment tu verras 😉 )

      Pfff… désolée pour le roman ! J’espère que ça t’aide un peu. Si tu as d’autres questions, tu sais où me trouver 

      Je t’embrasse bien fort.
      GiGi

      Reply
  • Caroletkymie
    23 juillet 2018

    Bonjour à toutes, voilà premier bilan ultra positif
    Après 20 épisodes en 24 mois toujours post coitale, je suis à presque 2 mois sans crise et je rentre de vacances avec mon chéri et les vacances sont propices à davantage de rapports
    J’utilise ausilium crema avant et une dose de D-manoro juste après, j’oublie pas bien sûr d’aller aux toilettes juste après les rapports et j’ai également changer de savon pour ma toilette intime et j’utilise des tampons avec probotiques pendant mes règles.
    Pas une seule crise EEEXXXTTRRAAAAA
    pourvu que ça dure un peu
    Voilà pour les bonnes nouvelles du jour

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